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[RP] Forêt de Labrit

--Gharga
Un homme au visage dissimulé sous un capuchon, perché sur une branche d'un vieil arbre, suit du regard la jeune femme qui passe tranquillement non loin.
Son instinct le pousse à accomplir sa mission et sa vengeance, mais sa raison lui souffle d'attendre.

Voila presque 2 ans qu'il s'est lancé à sa recherche, il l'a retrouvé recemment et a attendu le moment propice pour frapper. Moment qui n'est jamais venu jusqu'a maintenant... quand il avait entendu parler d'elle par hasard dans une taverne du Béarn 5 mois plus tot, il était aussitot parti pour Labrit, vérifier les dires de l'homme qui avait laissé échapper le nom de la jeune femme. Depuis il l'avait surveillé, mais chaque fois qu'il aurait pu agir, elle était acompagnée d'un homme qu'il avait haït au premier regard, parce qu'il semblait très proche de sa proie. Après ils étaient parti, il les avait suivi et avait eu grand peur quand, à Sarlat, elle avait regardé droit dans sa direction et avait paru inquiete. Pourtant elle avait continué sans rien manifester à son compagnon. Par la suite, il avait du rester éloigné d'eux, car ils étaient partis non seulement dans un territoire qui exigeait un laisser passer, mais aussi un territoire qui pour lui était très dangereux car les proches de la jeune femme qui auraient pu le reconnaitre vivaient non loin. Il avait donc attendu patiemment leur retour. Et elle était rentrée seule! Il avait vu rentrer son compagnon et avait craint un moment qu'elle ne soit restée hors d'atteinte. Mais non, elle était la ce matin et il était pret.

Sans bruit, il attend qu'elle soit assez loin, puis descend de son arbre et se dirige vers la foret. Son pas souple montre son habitude des longues marches et son corps sec et musclé prouve qu'il a assez peu l'habitude de prendre du repos. Il repense à sa proie... il sait parfaitement qu'elle repassera bientot, pour aller voir une amie, boire une tisane en taverne... Il sait également où elle passera, et prépare minutieusement son attaque. Lorsque tout est près, il se poste sur une branche d'un arbre non loin, et attend; il a ordre de ne pas la tuer de suite et sait pertinnement qu'il n'a quasiment aucune chance en combat singulier contre une élève de Danael, qui plus est formée ensuite par des soldats. Aussi guette t il avec attention le moment où sa proie passera sous lui, seule de préférence et murmure : ta fin est proche, Rose, et avec toi la fin de ceux que tu as aimé, et abandonné à leur sort...
Shaomye
Shaomye rentre, tard le soir, après une soirée passée avec des amis dans la taverne de Gigi. Avant de sortir, elle est prise d'un mauvais pressentiment et pose machinalement la main sur le pommeau de son poignard. Après avoir bizouiller tout le monde, elle sort, et se dirige rapidement vers la foret, pour prendre le chemin qu'elle connait bien et qui ramene directement à la maison.
A un moment elle ralentit et contemple la lune, éternelle compagne de sa route. La jeune femme reprend sa route et sursaute quand un bruit étrange tinte non loin: elle a posé sans s'en rendre compte le pied sur une corde fine tendue au milieu du chemin, relié à une petite clochette. Elle n'a pas le temps de s'interroger sur l'origine du bruit: quelque chose, ou quelqu'un lui tombe dessus, l'assommant à moitié. Retrouvant instinctivement ses reflexes d'autrefois, elle lance un cri qui résonne sur le chemin mais avant d'avoir pu se défendre, une main la baillonne pendant qu'un bras la maintient prisonniere.
Bizarrement, la voix de son maitre résonne soudain dans sa tete, comme si il était près d'elle: "écoute moi bien, quand tu as affaire à un adversaire dont tu ignore tout et qui t'empeche de bouger, utilise tes jambes." La brunette obéit et lance une ruade à son attaquant. Un grognement de douleur se fait aussitot entendre: elle l'a atteint au genou qui est désormais quasiment inutilisable. L'inconnu l'envoie valser de toutes ses forces contre un arbre, où elle retombe inconsciente. Satisfait, il s'approche pour finir le travail...


(intervenez si vous voulez )
--Gharga
L'homme au capuchon jure entre ses dents quand Shaomye lance un cri d'alerte. Il sait que la route est déserte et qu'elle a agit simplement par reflexe, mais il se depeche quand meme. Il la baillone d'une main et l'immobilise de son bras libre. Il ne peut retenir un grognement de douleur quand elle lui lance un coup de pied qui parvient, sans qu'il sache comment, à lui briser le genou. De rage, il l'envoie contre un arbre, où elle s'effondre inconsciente. Aussitot, il se reproche de n'avoir pas su se contenir: son maitre lui a bien dit de ne pas la tuer de suite, lui faire peur une premiere fois, pour qu'elle sache que quelqu'un avait le pouvoir de la faire souffrir, puis de la tuer, rapidement et proprement.
Il s'avance vers elle en boitant et la contemple un instant de toute sa hauteur; elle a laissé poussé ses cheveux depuis la derniere fois qu'il l'a vu, elle s'est affinée, est devenue une vraie femme... Un doute le saisit soudain: et si ce n'était pas elle? inquiet il se baisse avec difficulté, et retourne le bras gauche de sa victime. A la lueur de la lune, il distingue la tache de naissance qui ressemble à un croissant. Rassuré, il vérifie qu'elle respire encore, la souleve comme si elle ne pesait rien et se dirige en pestant contre son genou inutilisable vers la foret profonde, dans l'intention d'y abandonner son fardeau.
Shaomye
Shaomye reprend conscience au petit matin. Elle est allongée dans l'herbe d'une clairiere de la foret, avec un mal de tete horrible. Elle se releve avec difficulté et constate qu'elle est seule non loin de Mimizan. Bizarre... La derniere chose dont elle se souvient est un bruit de clochette sur le chemin pour rentrer à la maison et une masse qui lui est tombée dessus.
Soudain son regard se pose sur un poignard planté dans un chene qui borde la clairiere. Elle s'en approche en boitillant et laisse échapper un murmure horrifié en reconnaissant l'arme: c'est la sienne, un poignard fabriqué par un des meilleurs forgerons du sud, avec un pommeau argenté et une rose qui s'enroule tout autour de la garde. Mais cette arme, elle l'a perdue il y a des années! ou plutot on lui a prise... Elle revoit en un éclair les circonstances de cette triste soirée. Non c'est impossible, "il" ne peut pas l'avoir retrouvée... pas lui... pas aujourd'hui, alors qu'elle se croyait libérée... Pourtant le poignard est bien là, preuve que ses soupcons sont confirmés. Et qu'il n'a pas l'intention d'en rester là. Ce poignard il l'a pris comme trophée, il n'a certainement aucune intention de s'en séparer... à moins de compter le récuperer très vite.
Aussitot elle leve la tete et scrute les arbres autour d'elle, mais aucun mouvement ne trahit de présence dans les branches. Alors elle retire le poignard du tronc et le retourne dans sa main: aucun doute c'est bien le sien, le dernier cadeau de son maitre. D'un mouvement souple elle le range dans sa manche et se décide à quitter la clairiere au plus vite. S'orientant grace à sa mémoire, elle reprend la route de Labrit, sur ses gardes et sursautant au moindre bruit. Vers le début d'après midi, elle est rentrée chez elle, sans autre blessure que le coup qu'elle a pris sur l'épaule quand celui qu'elle soupconne etre Gharga lui est tombée dessus, et une grosse bosse sur le crane, sans doute la cause de son inconscience. A peine rentrée elle est accueillie par les aboiements joyeux de Kazan, son chien loup. Elle caresse machinalement sa grosse tete, titube jusqu'au grand lit et s'écroule dessus, morte de fatigue, non sans avoir au préalable fermé la fenetre, et vérifié qu'elle était seule.
Bakus
L’homme écoute la forêt , ses bruissements le renseigne sur la vie alentour ….. un froufrou d’ailes , un martèlement de sabots de sangliers …. Un craquement de branches broyées …. Il pose ses collets aux passages de gibier ….
il sait reconnaître la trace du lièvre ou du renard ….Des empreintes toutes fraiches attire son attention …… un daim surement ou une biche …. Il s’approche doucement …. Le « daguet » est là , un jeune mâle portant déjà des bois … .
l’ homme bande son arc , la flèche siffle , le daim atteins en plein poitrail s’écroule , l’homme s’avance et l’ achève de sa dague …. Belle pièce ; il le charge sur son dos , humm 50 livres au bas mot …. Voila des cuissots que les aubergistes de la ville lui prendront sans problème …..


Bakus charge sa prise sur son épaule et s'en retourne vers sa cabane ..... il reviendra a l'aube relever ses collets .....
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Thesalyne
Thess avait de plus en plus de mal a suivre wouaf dans la forêt.
Celle ci se jouait des difficultés du parcourt sautant au dessus des arbres couchés. La nuit commençait a tomber légèrement, elle siffla sa chienne pour donner l'ordre du retours. Wouaf revint vers Thess promptement et se laissa attacher a la cordelette. Mais ce redressa d'un bond, toutes les deux avait entendus comme un long râle.
Prudemment Thesalyne s'enfonça dans un taillis entraînant le chiot a sa suite.
elles attendirent un long moment avant d'entendre des bruit de pas venir dans leur direction. Mais la chienne voulait s'élancer vers le tapage et la corde cassa !!!!
Bakus



Son trophée sur les épaules, Bak rentre a sa cabane ….. des aboiements connus pas loin ….. sourire ….. en voyant Wouaff débouler a toute allure ….

« Hé la du calme ma belle , tu les aura tes oreilles …. Ta maîtresse doit pas étre bien loin … »

Il arrive a la cabane ou Thess l’attend …. Sourire …..

« Regarde la belle pièce , voila de quoi se nourrir pour quelques jours ….. »


L’homme accroche la dépouille a une branche basse et commence a la dépecer , faisant attention a ne pas écorcher la peau qu’il met de coté pour la tanner ….. les cuissots sont préservés pour étre vendu , les rotis , cotelettes et autres basses cotes sont fumés et salés ….
Wouaff se régale des entrailles encore fumantes et a plein de sang sur la truffe au grand dam de Thess qui ouvre de grands yeux horrifiés …. Bakus rit … essuie sa dague sanglante et la remet au fourreau ….

« je te garde un cuissot , nous nous pourrons nous en régaler dans quelques jours …. «

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Thesalyne
Un peu écoeurer mais admirative de son savoir faire Thesalyne le regarda faire, la petite chienne sautait dans tous les sens excitée par l'odeur du sang, se goinfrant de tout ce que bakus lui donnait. elle se décida a aller tirer de l'eau pour la faire tiédir se disant qu'il faudrait une bonne quantité pour les laver tout les deux.
Puis elle fit le tours de son jardin pour y ramasser herbes et légumes. Dans l'après midi Thess avait étrennée le nouveau four, cuisant ainsi leur pain et quelques galettes.
Constatant qu'il en avait finit avec son dépeçage ,Thesalyne s'approcha de lui pour l'aider a porter les morceaux de l'animal Le gratifiant au passage d'un long baisé, elle prit sa main et l'entraînât vers la petite chaumière.
Thesalyne se sentait sereine et joyeuse.
Heureuse tout simplement.
Bakus
Bak avait appris depuis son plus jeune age les secrets de la foret …. Il connaissait la tanière du renard …. La bauge des sangliers ….. il savait traquer le cerf a l’arc et le loup a l’épieu …. Son père lors de ses passages lui avait appris a dresser un faucon .....



Il aimait bien l’oiseau majestueux …… et aujourd’hui il s’entraînait avec lui ………….. …
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Thesalyne
Thess partit tôt dans la forêt, le jour se levait a peine. Elle prit résolument le sentier repéré la veille.
Elle avançait vite malgré le manche de sa hache qui cognait sur ses jambes a chaque pas. Elle tenait à sa main, la longe de son cheval qu'elle avait attelé. Ainsi elle n'aurait aucune difficulté pour ramené sa production de bois.
Enfin Thesalyne arriva au beau chêne qu'elle avait choisi hier. A lui seul ,il lui fournirais le bois nécessaire a sa prochaine fournée de pain.




Elle regarda vers le ciel entendant au loin le cris d'un faucon, et sourit a l'idée que Bak était peut être pas bien loin.
Mais le temps passait , ce n'était pas le moment de rêvasser. Elle cracha dans sa paume et levant sa cognée, Thess se mit à l'ouvrage.
Esteloren




Les cloches de l'église sonnait 7 heures lorsque ,Mumu et Este se décidèrent a sortir avec difficulté de leur lit .
Esteloren était si bien , l'un contre l'autre , la la chaleur de leur corps , sentir la douceur de sa peau contre lui , humer son parfum frais et léger ...
Mais voilà , ils avaient décidé d'aller faire un tour en foret de bon matin , pour y cueillir des champignons ...

Il leur en fallait pour pouvoir accompagner le civet de garenne que mumu devait faire gouter a messire Getro ce soir en taverne .
Et aussi pour faire une belle omelette pour le repas de ce midi...

Tout deux sortir de la maison direction la forêt , ils avait chacun un petit panier et un couteau .

Ils traversèrent le village qi commençait a se réveiller ,
les rues s'animait peu a peu
On entendait au loin quelque coqs chanter...

Ils pénétrèrent dans la foret ,
l'air humide des sous bois leur chatouillât les narines .
Les herbes étaient toutes gorgées de la rosée matinale .
La mousse semblait fondre sous leurs pas .
Le sol était jonché de feuilles mortes emportées par le vent loin de leur arbres respectifs .
Les arbres , eux si majestueux ,
semblait être passés entre les main d'un habile peintre
qui leur a déposé toute les nuance que sa palette pouvait offrir ...

On pouvait y voir des dégradé de jaune ,d'orange , de rouge ,de pourpre ,de vert encore présent ,du marron , et d'autre nuance a la teinte indéfinissable .




La main dans la main , ils avançaient sur les sentiers ,
de temps en temps ils entendaient le bruissement des herbes écrasées
par le pas léger d'un animal ,
ou encore ils apercevaient au détour d'un virage la fuite élégante d'une biche .
Au sol on pouvait voir des trace d'une famille de sanglier qui devait avoir
sa bauge pas très loin ...
On entendait au loin les chants des premiers oiseaux ,qui se mêlaient a celui des bucherons venant abattre quelques arbres ...

Esteloren et Mumu passèrent une bonne partie de la matinée dans la foret,
Ils avaient échangés de beaux fou rire ,de doux sourires ,de tendre baisers,
Ils avaient parlé de plein de chose ,l'aménagement de leur chaumière ,...

Ils avaient ramassèrent une quantité non négligeable de champignons .
Ils vont pouvoir en vendre un peu sur le marché et en faire séchés pour plus tard dans la saison .
Leur matinée s'achevait ,ils rentrèrent heureux pour vaquer a leur occupations ...



...
Thesalyne
Dans un énorme fracas le chene s'abattit.
Thesalyne ne se réjouis guère, silencieusement , elle demande pardon au majestueux roi de la forêt. J'en ferais bon usage lui promet elle.
Thess commence a dénuder l'arbre de ses branches maîtresses.
Au bout d'un moment ,après s'être essuyer le front de sa manche, elle décide de rejoindre le ruisseau pour y déjeuner. Sur le sentier ,elle y cueille quelques bolets pour sa plus grande joie
Elles se prends au jeu de la cueillette savoureuse

Tiens encore!! en revoilà...
Mais là voila arrivée près du petit ru, elle s'assoit et dévore de bonne appétit la fougasse amenée avec elle,.
Au loin elles entends des rires joyeux, il lui semble les reconnaître, mais fatiguée de son effort ,elle s'endort d'un sommeil profond et récupérateur.
.
Bakus
Bak avait entendu le fracas du géant foudroyé …… il s’approche et vois la douce thess endormie … sa cognée prés d’elle …. Un panier de champignons près d’elle, il y jette un œil et entrevois au milieu de succulents bolets quelques chapeaux suspects ressemblant fort a des amanites extrêmement dangereuses ………
Il se penche pour un tendre baiser …

« he mon cœur , faudra faire vérifier ta cueillette chez l’ herboriste …. Humm je vois que tu a bien travaillée , je vais t’aider a charger ton bois «

Il charge la charrette du bois débité …. Torse nu …. La sueur coule sur son torse …. Une pause bien méritée …..

« voila une journée bien remplie …. On rentre …. Mais pas d’omelette aux champi ce soir …. »


Ils rirent ….

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Thesalyne
C'est en soupirant que Thess rejoignit l'arbre abattu ce matin même,il était moins gros que les autres, il serait plus facile de le débité en bûche pour fournir son four. Elle pensa au déjeuné loupé et haussa les épaules,résigné , elle mangerais mieux demain..


La hache lui sembla plus lourde que le matin même. Aucune importance pensa t'elle, elle commença a coupé le bois. La cognée s'abattait avec régularité, Thess avait apprit a économiser son énergie, ses mouvements étaient certes plus lents au premiers abords mais la lames mordait la chair de l'arbre plus profondément. Concentrée sur son ouvrage ,elle se vidait de sa colère accompagnant chacun de ses gestes d'un sourire de satisfaction. Ses doutes, ses dépits, ses questions furent tour a tour jété sur le chêne.
Seule face à l'arbre elle se déchaine , gagnant ainsi en dextérité et en endurance. Au bout d'un long moment, finalement il ne resta rien ...Avec un sourire Thesalyne soupesa d'un regard le fruit de son travail.

Sans perdre de temps, elle chargea sa chariotte, calculant pour équilibré le poids, pour alléger au mieux le travail de Cabriole son cheval. Après lui avoir offert une pomme pour l'encourager, elle s'empara de la longe et le devança sur le sentier. L'animal heureux de rentrer ne rechigna guère et la suivit de bonne grâce.
Heureuse et détendu la jeune femme se retrouva vite près de sa maisonnette. La cheminée ne fumait plus, il lui faudrait refaire du feu.
Elle détela Cabriole et le laissa partir brouter a son gré dans la prairie jouxtant sa demeure.
Elle rangea soigneusement les bûches a l'abri des intempéries.


Finalement la fatigue se fit sentir. Elle rejoignit son lit sans même prendre le temps de ré allumer son foyer. Peut être que Bak le ferait, peut être pas... Elle s'endormit sans pouvoir aller plus loin dans ses pensées.
Shaomye
Tot le matin, une ombre accompagnée d'un cheval se dessina à l'orée de la foret. L'hiver approchant, Shaomye voulait remplir la provision de bois pour la cheminée, étant très frileuse de nature elle preférait ne pas avoir à sortir couper du bois en plein milieu de l'hiver, quand la température serait encore plus basse qu'actuellement. Arrivée dans la clairiere qu'elle avait repéré quelques jours plus tot en raison de ses arbres "qui avaient fait leur temps", elle stoppa Zéphir et prit sa hache dans la charette qu'il tirait. Le hongre s'ébroua et la regarda de ses yeux sombres l'air de dire: et moi? Shaomye sourit, enleva la bride d'attelage, lui passa un simple licol et défit le harnais. Elle attacha le cheval à une branche basse et revint à sa hache.

Elle travailla toute la matinée à abattre sa cognée, remplissant lentement la charette. En début d'après midi, son estomac criant famine, elle vérifia que tout était en ordre, détacha Zéphir, se hissa sur son dos et rentra manger un morceau, utilisant la longe du licol en guise de renes, la bride et les harnais étant restés dans la clairière.

Lorqu'elle revint un peu plus tard, rien n'avait bougé, et Kazan les attendait tranquillement couché près de la charette. Elle rattacha Zéphir à sa branche et se remit au travail. De temps en temps, elle relevait la tete en entendant du bruit, mais ce n'était que chasseurs pas très discrets, bucherons comme elle, voyageurs de passage, ou simples promeneurs.

Shaomye travailla jusqu'au soir, quand elle s'arreta la lune était levée depuis un moment, bien qu'elle ne put la voir sous le couvert des arbres. Il fallait encore réatteler Zéphir, rentrer, décharger et ranger le bois... Autant ne pas trainer, elle détacha le hongre, s'amusant de la ressemblance entre sa robe alezane et la couleur des feuilles rousses, et lui remit son harnais et sa bride. Elle s'éloigna un instant le temps de ramasser une buche oubliée et retint un éclat de rire en revenant: Kazan était installé sur le tas de bois l'air de dire qu'elle n'allait quand meme pas le laisser là!. Rieuse la brunette se jucha sur le dos de Zéphir et d'un claquement de langue le mit en route. Tranquillement, ils reprirent le chemin de la maison. Shaomye tressaillit à l'endroit où l'attaque du mois précédent avait eu lieu, avant de se traiter mentalement de peureuse, c'était fini, elle ne craignait plus rien.

Une fois rentrés, elle laissa Zéphir dans son box et déchargea le bois.
Quand elle eut fini, elle s'étira paresseusement: la journée avait été rude et elle était contente d'etre rentrée près d'Anatol.

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