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Comtesse VS Duchesse Round 1 sur fond de clairière

Deedlitt
La veille au soir la Comtesse avait prévenu ses gens qu'elle s'adonnerait à une partie de chasse au faucon le lendemain.
L'aube c'était levée, la journée s'annonçait estivale. Elle se prépara et enfourcha son cheval accompagnée par un suiveur chargé du bien être de son oiseau.
Elle chevaucha sans grand succès jusqu'au moment où son oiseau prit en chasse un lièvre. Elle suivit la bête du regard, mais les perdit de vue assez rapidement.


Allons fauconnier ou est mon oiseau et sa proie?

Dit elle sèchement à l'homme qui tentait de la suivre.

Votre grandeur, il semblerait que l'oiseau l'ai poursuivit par delà ces collines, il convient d'aller voir votre prise.

La comtesse acquiesça et fît route dans la direction indiquée par son valet. Mais une fois les collines passées toujours rien. Elle continua, passa à travers bois jusqu'au moment où elle se retrouva au beau milieu d'une clairière.
Son fauconnier l'interpela.


Votre Grandeur ma carte indique que ces terres ne sont plus celles du domaine ducal où peut circuler tout un chacun, il semblerait que nous soyons sur les terres de...

La comtesse lui coupa la parole sans égards

Silence maroufle ou je t'arrache la langue! Quand on ne sait pas dans quelle direction vole son propre oiseau, on se tait.

La comtesse talonna sa monture jusqu'à retrouver son faucon au sol et le lièvre non loin...Que c'était il passé ici?
La fauconnier se précipita sur la bête.


Votre grandeur, je crois que votre oiseau est occis....Sa prise aussi d'ailleurs.

La comtesse guetta les alentours, son regard s'arrêta sur une silhouette. Elle prit une inspiration et d'une voix forte et claire lança...

Par Saint Michel présentez vous tueur d'oiseau!
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Belialith
On bande à fond, on tire son coup et paf dans le cul de la poulette, 'fin en l'occurence, c'est plutôt un gros pigeon, ou un faucon. Y a pas à dire, la Blonde aime les rapaces, mais elle préfère les Eperviers. Et voir ce foutu micro-piaf toucher à un des lièvres de ses terres, des terres de son mari, ouais mais de toute façon, ils ont décidé que tout ce qui était à elle, était à lui, et tout ce qui était à lui, était à elle, c'est ça le mariage, bah ouais les gens. Du coup, ce lièvre à moitié boulotté par la bestiole à plumes, qu'il soit à elle ou à lui, c'est pas eux qui en profitent.

La jeune fille abaissa son arc et offrit un sourire satisfait à son intendant, avant de désigner du menton la dépouille de l'enplumé.


Un pigeon en broche pour la douze ! Un !

D'une pression de cuisses, la jeune fille fit décoller sa monture, et la puissante jument blanche dévala les fourrés pour rejoindre l'endroit et tomber nez à nez avec une .. personne qui ne lui était pas inconnue et qui ne faisait pas partie des gens qu'elle espérait croiser en ses terres, 'fin celle de son mari, ouais mais .. - Si j'vous saoule vous le dites hein, en même temps, c'moi la narratrice, j'fais que j'veux ! - Un hérissement des poils sur la partie supérieure de l'épiderme laissé à découvert par la chemise retroussée jusqu'au coude, au même titre que les braies - pas jusqu'au coude les braies, jusqu'au genou.. Doit tout vous dire dingue ça - avant de redresser son nez juvénile et de percer la fourrée.

Par ici, l'on ne jure que par Saint Gabriel, et je me présente puisqu'il me faut en plus décliner mon identité pour qu'une étrangère m'octroie le droit de tuer sur mes propres terres. Belialith Ypriex, Duchesse d'Escouché, Vicomtesse de Montgommery et Dame de Pierrefite en Cinglais. Et quant à votre .. pigeon.

La Blonde se pencha quelque peu et du bout d'une flêche, planta le faucon avant de s'approcher au pas de la cavalière.

Ce domaine appartient aux éperviers d'Escouché, votre poulet de basse condition n'y a pas sa place aussi, me suis-je permis de laver l'affront à votre place pour épargner cette besogne à vos gens qui ne sont pas capables de vous conduire en des terres qui vous sont autorisées. Mauvais animal, mauvais domestiques, quant à la maitresse.. Déclinera-t-elle son identité ou vais-je devoir la chasser comme la vulgaire intruse qu'elle est ?


Un regard alentours avant de repérer celui qui avait manifesté de l'intérêt pour le faucon avant de laisser tomber la flêche à ses pieds.

Votre volaille triste sire à la triste maison.

La jeune fille fit faire une demi-volte à sa monture pour se tourner vers son intendant, avant de lancer avec ironie.

- Tu vois Albert..
- André, vot gr..
- La ferme Albert, j'disais donc, tu vois, de nos jours, on a même plus la paix sur nos propres terres. Un jour, une révolte des paysans qui ont pas assez l'accès à l'eau potable, un aut' jour, des soubrettes qui couinent pour trois coups de fouets et maintenant quoi ? Des expatriés qui se croient tout permis et viennent chasser sur nos terres. Tu veux que je te dise ? La noblesse se perd avec ce genre d'individus qui ne respectent plus rien. Des meubles voilà ce que ce sont, des simples meubles. Ca fait bien dans le décor un meuble, non mais regarde la !

Imitant l'intruse, la Blonde se redressa sur sa selle et fit une moue,

Tu vois, ça chasse, ça fait bien, j'suis sure que ça va même au Louvre, c'est classe le louvre et attention, ça pète que dans de la dentelle, mais non, ça s'intéresse pas au peuple et ça vient faire chier ses voisins Bon sang !

Elle a les yeux revolvers la Blonde quand elle se retourne vers l'étrangère, bah ouais, elle l'a pas oublié, l'Artésienne qui l'avait rabroué en salle du Conseil à ses débuts.
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¸.• Amoureuse des mots & Soigneuse des maux •.¸
Deedlitt
Tiens tiens, machin avait raison elle n'était plus en zone démilitarisée. Enfin du sport pour du sport, ca reste du sport. Elle parlait fort, n'importe comment, aucune retenue, et d'une vulgarité à toute épreuve...Plus aucun doute possible...C'était Bélialith il manquait plus qu'elle...

Hé bien ma foi, pour quelqu'un qui n'est pas fichu de dire une phrase sans une vulgarité et qui porte un titre de Duchesse, je ne peux qu'approuver, la noblesse se perd.

Elle reprit en toisant la pseudo duchesse sans s'en cacher

Vous vous adressez à Deedlitt de Cassel d'Ailhaud, Comtesse de Lille et de Sainct-Omer, Baronne d'Aire-sur-la Lys et Arques, Dame de Dammarie-les-Lys.
Pour ce qui est de mon égarement, rassurez vous je ferai pendre ce maraud qui m'a mal renseigné, une foi rentré.


Le fauconnier n'en menait pas large et il aurait sans doute voulu prendre ses jambes à son cou si il n'avait pas su qu'à coup sur cela accélérait son exécution. La comtesse, quand à elle, aurait voulu en rester là, et faire demi-tour sans plus de forme, mais tout de même elle avait insulté sa maison, son nom, et puis elle gardait à l'esprit qu'elle lui en devait une depuis le conseil...Aussi le cheval resta immobile et l'assaut fut verbal .

Rho et vous me voyez navrée de vous avoir tourmenté votre Grasce, je vous attends ici pendant que vous allez vous plaindre à votre père? Oh sacre bleu, je divague elle est mariée, on attend votre époux alors?

Affichant un sourire narquois, elle continua sur sa lancée.

Et ma maison se porte fort bien elle n'a pas en son sein de femme comme vous, qui, faute d'être désorientées, auraient plus leur place dans un bordel que sous une couronne ducale. D'ailleurs c'est peut-être là bas que vous vous rendiez?
Oh et avant de partir, cet oiseau coutait 20 pièces d'or, je vous demande de bien vouloir me les donner. Vous les avez sur vous ou sont elles déjà dans l'escarcelle du tavernier qui vous aura servit?


Le fauconnier se demandait ce qui allait bien pouvoir ce passer, si il allait pouvoir vivre encore un peu ou pas. En tout cas il n'avait jamais vu ça, la tension entre les deux femmes était palpable, la Comtesse de Lille était une peste et la blonde d'en face faisait pas partie des enfants de la chorale du village.
La comtesse attendait la Duchesse de pied ferme, avec son air de mijaurée sortit de l'œuf, elle lui faisait bouillir le sang dans les veines.

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Belialith
Mais c'est fait exprès ? Y a quelqu'un qui va sortir des fourrés pour lui dire que tout ça n'est qu'un jeu, qu'en fait, tout était décidé d'avance et donc du coup, c'est un sacré canular, et d'un instant à l'autre. Non ? Mais allez, c'est pas une blague ? Cette grognasse artésienne est vraiment venue l'insulter chez elle, sur ses terres après avoir envoyé son pigeon buter un lièvre, c'est pas une farce, et c'est pas elle le dindon ? Même si à bien y regarder l'Artésienne a de sacrées allures de dinde.

La Blonde réprima un rire sadique qui aurait précédé la réaction violente qui n'allait pas tarder, elle venait de se faire traiter de catin, de gamine gâtée et tout ça devant des tiers. Mais .. C'est la Crise ! S'éclaircissant la voix, la jeune fille s'approcha un peu plus près de l'Artésienne et lui passa devant en ricanant.


Non, je n'ai ni besoin de mon père, ni besoin de mon époux, les choses ont changé, les gens aussi, j'ai compris que je n'avais pas besoin d'aide pour me débarrasser des engeances dans votre genre. Il suffit de si peu de choses pour écraser la vermine.

Quant à fréquenter les bordereaux, j'en ignorais même leur existence en Alençon, il faut donc croire que vous êtes mieux renseignée que moi à ce sujet, des amis à vous ? Ou à votre mari peut être ? On le voit si peu à vos côtés.. Peut être aura-t-il préféré délaissé la femme qu'il engrossait pour en trouver une plus complaisante.


Un coup d'oeil jeté sur la silhouette de la Comtesse, elle connaissait pourtant nombre de soudards qui seraient prêt à la faire remuer de la croupe, avant de réprimer un sourire qui aurait laissé présager plus que ce qui n'en fallait sur les idées qui lui traversaient l'esprit pour rabattre le caquet de la pédante comtesse. La Blonde manqua s'étouffer de rire après la remarque pécunière. En fait, là, c'était vraiment une blague ?

20 pièces d'or vous dites ? Ce poulet ? Mais vous vous êtes faite avoir en beauté, à croire qu'en plus d'être malapprise, vous êtes carrément sotte !

La jeune fille jeta une pièce d'or au pied de la monture comtale et avec un sourire en coin, murmura entre ses dents.

Je n'ai pas tout donné au tavernier, allez y donc, vous y trouverez peut être votre mari. Non, ne me remerciez pas, cela me fait plaisir. On aide jamais assez les simples d'esprits.
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Deedlitt
Ben voilà autre chose, elle parlait de son mari, de quoi elle s'occupe la saucisse en face?

Non mais en plus de ne pas être éduquée vous ne connaissez pas la valeur des choses? Enfin j'imagine que les raffinements de la chasse vous sont bien étrangers, la valeur des oiseaux aussi.

Regardant la pièce jetée au sol, elle rajouta.

Mais vous vous croyez à la fontaine de Trévise? Faites un vœux sait on jamais, celui d'avoir une meilleur éducation par exemple.

Repensant à tout ce qui venait d'être dit elle sentit monter en elle quelque chose d'indéfinissable mais qui méritait d'être relevé.

Pour ce qui est de mon époux, il ne fréquente pas les bordels pas plus que moi d'ailleurs. Le votre non plus, puisqu'il vous a épousé....Vous vous croyez de taille à écraser la vermine, voyons voir qui sera la vermine dans ce cas.

Elle plissa les yeux pour bien viser et balança son gant au visage de la fausse noble.

Je vous défie en duel Belialith Ypriex. Je vous laisse le choix du lieu et de l'heure. Comme le veut la coutume je choisis les armes, le duel se fera à l'épée jusqu'à ce qu'un des deux duellistes ne soit plus en état de combattre. Je vous ferai connaitre le nom de mon champion au plus tôt.

Elle prit un ton provocateur volontairement avant de lancer.

A moins que vous ne vous sentiez pas de taille?

C'était peut-être pas la chose à faire, vu qu'elle ne connaissait pas de champion en Alençon, son mari était à la chancellerie de France, ca n'allait pas être simple, mais porter par l'orgueil, il se passe souvent des choses inattendues...Le fauconnier quand à lui n'en menait toujours pas large..Allait il être donné en pâture à la blonde?
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Belialith
Et là, c'est le drame, ce qu'elle avait pris au départ pour un instant de latence destiné à calmer une colique passagère était en fait une technique de concentration de l'andouille artésienne pour lui jeter son gant au museau. Un Duel ? Mais .. Elle va y arriver avec tous ses jupons l'andouille ? Ah non, elle choisit un champion. Mouarf.. même pas drôle, elle n'aurait même pas le plaisir de lui enfoncer quelques pouces de fer dans la couenne.

Au plus tôt ? Quand vous aurez trouvé quelqu'un qui acceptera de se faire trouer le lard pour vos beaux yeux ? Commencez à chercher dès maintenant, ils ne doivent pas être légion. Quant à la date, demain au lever du soleil. Le lieu est tout trouvé, ici-même.

Quant à me sentir de taille, je ne me cache pas derrière un champion, moi. A croire que je ne préfère pas envoyer les autres au devant d'ennuis parce qu'encore une fois, j'ai trop bavassé. Ce doit être ça la différence entre nous l'Artésienne, l'honneur.


Elle ramassa le gant qui avait atterri sur le sol terreux et le jeta sur les vêtements de la comtesse avec un rire narquois avant de se tourner vers le fauconnier qui tenait toujours le faucon crevé dans ses mains. La vue de ces deux intrus dans son domaine lui tirait un sifflement de rage avant de se jeter sur le malheureux et de fixer la Comtesse.

Maintenant du vent, je vous ai assez vu, allez trouver une autre terre pour trainer vos guètres. Lui, je le garde. N'est-il pas l'investigateur de tout ceci votre bêtises à part cela va de soit. Puisque c'est à moi qu'on a porté du tort, c'est à moi de me charger de son cas.

Et sans plus de remarques, la jeune fille et son escorte quittèrent la place avec le fauconnier qui frissonnait à l'idée de passer d'un tyran à un bourreau.

[Dans un coin tranquille sur les terres des Eperviers]

- Accrochez le à cet arbre Albert.
- Vostre Grasce, Le Duc, vostre époux n'appréciera peut être pas cette idée ..
- Mon époux adore mon goût pour la décoration, et quelle plus belle décoration qu'un pantin, hein ?!
- Mais je suis fauconnier, pas pantin.

Un murmure de désapprobation traversa le rang de l'escorte ducale, tandis que la jeune fille s'approchait de l'homme qu'on ficelait à l'arbre. Sifflant entre ses dents, la Blonde cracha toute la haine qu'elle contenait depuis son altercation avec l'Artésienne.

- Vous serez ce que je vous dirais et vous ferez ce que je vous dirais de faire, et puis c'est tout. Albert, la badine.

La jeune duchesse retira doucement son gant de cuir avant de prendre doucement la fine baguette de bois entre ses doigts puis de la pulpe du pouce, elle caressa presque tendrement la chair de l'instrument avant de redresser son bras et de déclarer.

- Tu es un pantin.
La baguette fendit l'air pour s'abattre sur les épaules de l'homme qui n'avait rien demandé mais qui s'était juste retrouvé entre deux mégères au mauvais moment, au mauvais endroit.
La jeune fille s'arrêta un instant, rejetant la tête en arrière, aspirant à petits coups l'air humide des sous bois, tandis que les gémissements de l'homme s'amplifiaient à mesure que la douleur s'imprimait dans sa chair. Elle baissa les yeux sur la badine, nul sang, nul épiderme, pas assez fort. Et pourtant.. Oui, elle n'était pas tendre, mais jamais elle n'avait frappé un serf ou un valet. Mais cette Artésienne lui avait retourné les sangs. La Blonde cramponna la badine et frappa l'homme au visage.

- Pour ta catin de maitresse !
La badine tendue à l'intendant pour qu'il se charge du reste, la Blonde grimpa sur sa jument et se perdit dans une réflexion typiquement blonde avant de héler un valet.

Va prévenir le Duc d'Escouché de l'affaire, il m'en voudra si je ne le tiens pas au courant.

D'un regard las, elle suivit les pas de l'homme tandis que les gémissements du prisonnier se transformaient en sanglot puis en cri.

Ne peut-on le faire taire ? Ma tête me fait un mal de chien.
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Deedlitt
Elle aurait bien ramassé son gant, si seulement elle ne craignait pas d'être frappée par la pandémie de débilité qui régnait ici. De la dentelle de Bruges en plus, quel gâchis!!!

L'honneur? Sachez qu'il vous reste bien des choses à apprendre. Une dame fait défendre son honneur, car c'est là qu'est sa place! Pourquoi l'abolition des impôts et de le droit de vote temps qu'on y est. Décidément c'est plus de la bêtise c'est l'inconscience !

Voyant le furie prendre le fauconnier, elle ne pu que s'en réjouir. Ca lui fera les pieds à celui là. Non mais oh !

Je serai là demain et mon champion également, ne craignez pas de défilement de ma part.

Dit elle avec un petit sourire narquois. Une fois le demi tour fait elle chevaucha et chevaucha en se demandant qui elle allait bien pouvoir convoquer comme champion. La peste marquait un point, c'était pas gagné d'ici demain matin. Mais comme disait la devise de sa famille "Impossible n'est pas Cassel". C'est à la tombée du jour qu'elle eut une réflexion beaucoup plus terre à terre. Elle stoppa le cheval mit pied à terre et lança un :

Bon dieu de bon dieu, mais on est où là?

C'était un fait, elle n'avait aucun sens de l'orientation et l'Alençon ben elle avait du en visiter un sacré bout aujourd'hui !!!! Fallait trouver un champion, mais surtout il fallait retrouver Argentan...Et là c'était pas gagné non plus. Aussi elle fit la chose la plus sensée pour elle sur le moment. Elle se remit en scelle et criait régulièrement quelque chose du genre

HOLA QUELQU'UN ????
HOLA QUELQU'UN ????
HOLA QUELQU'UN ????
HOLA QUELQU'UN ????


Si c'était pas son ennemie blondifère qui aurait sa peau, nul doute que ce serait une extinction de voix.
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Belialith
Une nuit à se demander si cette idée était bonne, une nuit à s'interroger sur ce qui l'a poussé à braver les blessures pour une histoire d'honneur alors qu'elle aurait du profiter de son récent bonheur. Une nuit entière, et déjà l'aube perçait à travers les lourds rideaux. Doucement, la jeune fille s'était glissée en dehors du lit conjugal, doucement, elle avait déposé un baiser sur les lèvres de son Epervier. La porte s'était ouverte discrètement pour laisser apparaitre ses deux servantes.

Tandis que Georgette la lavait en maugréant, Taquine la plus jeune était partie chercher le pourpoint armant, et les différentes pièces. La Blonde se laissa faire pendant que Georgette lui nattait les cheveux. Une fois préparée, elle jeta un regard dans le miroir, l'image reflétée lui fit hausser un sourcil, elle aurait aimé que son père soit là pour la voir, et pendant que cette idée lui traversait l'esprit, la jeune servante lui tendit son épée.

Quittant la pièce, la néo-duchesse d'Escouché retourna vers les chambres aussi discrètement que possible et s'arrêta devant celle de Norelys dont elle entrebailla la porte, aussitôt Taquine s'interposa pour lui expliquer avec forces gestes que si elle rentrait en armure, elle la réveillerait. Ce à quoi, la jeune fille ne put qu'acquieser en rebroussant chemin.

Direction le lieu du duel. Enfourcher Morrigan, rejoindre le lieu, se battre pour l'honneur et vaincre. Vaincre, oui. Vaincre ou tomber, qui sait mais si elle devait tomber, elle le ferait après avoir lutté. Mais si déjà, elle rejoignait le lieu, ce serait un bon début. Accompagné d'une escorte armée, la jeune fille s'approcha de l'endroit pendant que les rayons solaires commençaient à illuminer la campagne alentours. Et alors qu'elle réfléchissait à milles façons d'occire son adversaire et de faire ravaler sa superbe à l'Artésienne qui lui renvoyait au visage son image de noble de campagne, la jeune fille entendit un bruit. L'escorte se resserra autour d'elle, tandis qu'elle guettait du coin de l'oeil les fourrés. Ce n'était pas le fauconnier, il était dans une geôle du chateau à croupir. Une pensée traversa son esprit, l'Artésienne était déjà là, avec son champion.

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Deedlitt
La nuit avait passée, et la comtesse était restée dans les bois. Les bois humide du Duché d'Alençon...Point de Champion, Point de lit, et surtout point de diner...
A l'Aube elle avait reprit ses appels, pas moyen de mourir de faim dans ces bois ou de passer du statu de comtesse à celui de veille Hermite qui bouffe des écureuils.
Elle entendit des bruits entre ses appels, des bruits de cavaliers. Enfin de l'aide loué soit le seigneur.


VENEZ MOI EN AIDE NOBLE COMPAGNIE !!!

Elle remonta sur son cheval et se dirigea vers les bruits de chevaux quand elle arriva à hauteur, elle vit sa blonde ennemie...Décidément, ca n'allait pas s'arranger...

Ha c'est vous...Hum vos terres sont tellement infertile que j'y suis perdue je n'ai donc pas pu trouver de champion.

Dit elle avait orgueil, même si là il était fortement atteint.
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--Grouik..
La faim, c'est pas terrible, mais la faim de richesses, c'est encore pire, ça dévore de l'intérieur, ça pousse à faire les pires saletés. Et ça Grouik, lui, il le sait tout à fait, enfin, pas comme si ça le dérangeait, il aime ça, faire des sales coups aux gens, du stade du simple voleur de bourse au bandit de grand chemin, coupe-jarrets à ses heures perdues, le Grouik avait décidé de vouer sa vie aux heures perdues. Et ce jour-là, les heures perdues et les jeunes femmes perdues semblaient être de la partie.

Il avait croisé avec sa bande de renégats une jeune femme blonde en armure et escorte, alors qu'il retournait à un point qu'un de ses éclaireurs lui avait indiqué comme recélant un trésor d'une grande valeur, une noble bien roulée et bien vêtue à la bourse assurément aussi confortable que sa croupe et seule. Fi de la Blonde armurée, fi de l'escorte, deux femmes et une poignée de soldats contre une dizaine de brigands.

Déploiement des brigands, l'archer posté furtivement en haut d'un arbre, et Grouik qui ricane au moment où la pintade rousse gueule à l'aide. Tu crois pas si bien dire ma jolie.

Pas le temps de laisser l'autre répondre que déjà, les brigands se révèlent au grand jour entourant la petite troupe et le Grouik, tirant son surnom du porc dont il a le rire, s'esclaffe en grognant avant de lancer de sa voix éraillée.

Les mains d'où l'air ti souite ou non seulement on viole les grognasses et en plus, on les découpe.

Un regard explicite sur la croupe de la rousse tandis qu'il soupire d'agacement de ne pouvoir faire pareil pour la blonde qui porte une armure cachant les formes qu'elle doit avoir à offrir, point d'inquiétude de toute façon, il a un poinçon, ça pourra toujours servir à ouvrir la boite de ferraille qui cache un trésor, ça se vend des nobles ?
Belialith
Encore elle ? Bon sang ! Et sans champion, en fait, elle est entrain de lui dire qu'elle s'est réveillée aux aurores pour rien ? C'te rage, une pensée attristée pour son lit avant de vouloir répliquer quand soudain, des bruits de bois cassés et un rire lugubre suivi d'une voix qui vrille les nerfs comme deux pièces de fer qui se frotteraient l'une contre l'autre.

Bon, on met de côté les griefs avec l'Artésienne pour se tourner vers l'odieux individu qui l'a traité de grognasse et en plus, menace de la toucher, elle, une Ypriex. Deux solutions s'offrent à son esprit, il est fou ou suicidaire. La Blonde jeta un coup d'oeil à l'Artésienne, d'accord, bien .. Une dague qui sert de coupe-papier, et rien d'autre. Ca s'annonce sympa c't'histoire, la jeune fille poussa un long soupir avant de regarder son escorte qui encerclait maintenant la noble désarmée. Bah ouais, on leur a donné des bases à ces soudards là, et ils ont surtout appris qu'une bonne femme et noble de surcroit en danger quand c'est hors de danger après, ça se met de très mauvaise humeur. Coup d'oeil entendu des gardes entre eux. Menton relevé de la Blonde avant de cracher au visage du chef.


Ma main dans ta gueule, mon pied dans ton cul et mon genoux dans tes .. Ahem .. Coup d'oeil discret à l'Artésienne, ouais, elle est surement très vulgaire des fois, avant de reporter son attention sur le brigand. On viole personne ici, et la seule qui a le droit de découper c'est moi.

La jeune fille porta son épée devant son visage un court instant avant de sourire en coin, et de jeter sa jument dans la bande de brigands.

Eperviers, Frappez du bec !

Mélée sanglante, plus d'honneur, plus de victoire, ne reste que l'envie de chasser la canaille qui pourrait s'en prendre aux serfs, à des jeunes vierges, à la noble qui derrière elle, n'a rien demandé même si elle l'a insulté. Pourfendre, tuer, saigner ces porcs qui ne savent pas sur qui ils sont tomber, car l'Ypriexienne Blonde si elle est orgueilleuse, pousserait l'Orgueil dans ses pires retranchements si elle était une personne tant sa fierté est exacerbée, oui, elle vaincra, car elle croit en elle et elle croit en ses hommes.

Egorgez moi ces porcs qu'il n'en reste aucun.

Et du haut de sa jument qui fend l'air de ses antérieurs, la jeune fille mouline de l'épée, tranche, plante, prend des coups, surveillant du coin de l'oeil ses gardes et l'Artésienne, un garde plus agile que les autres vient la débarrasser d'un coupe-jarret qui aurait voulu blesser la monture. Et ça continue encore, et encore, c'est que le début d'accord, d'accord.

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--Grouik..
C'quoi c'te grognasse engoncée dans sa boite en fer qui se prend pour la Pucelle d'Orléans sauf quand on est en Alençon. Foi de Grouik, ça se passera pas comme ça, même si celle-ci pourrait bien être pucelle aussi.

Ca ressemble fortement à de la provocation, ce qu'elle fait là, et pendant un instant le brigand est désarçonné par la grande gueule de la jeune fille, ah, ça sait se battre une femme ? Ah c'est entrain de tuer mes hommes ? Quoi ??? Ca tue mes hommes, et le Grouik de se jeter dans la mêlée, de poinçonner, percer, coller des coups de poignards là, où il peut, dans les jointures des armures, de se réjouir de sentir le sang couler sur ses mains, d'entendre des râles de douleur, tout à la griserie du combat, il en oublie ses hommes, quand soudain son regard se posa tout autour de lui, c'était le seul debout de la bande, un coup d'oeil à l'archer qui décoche une flèche qui se plante à travers les plaques de métal dans le flanc de la jeune fille.

Le Grouik se jeta en avant vers la saleté bardée de ferraille et enfonça son poignard dans la jointure de son armure au niveau du genou, jouissant du cri perçant qui s'ensuivit. Trop sur de lui, il en oublia son environnement et la noble endimanchée lui joua un sale tour qui déclencha un grognement avant de se retourner vers elle pour lui règler son compte et de tomber nez à nez ou plutôt panse à épée avec un des gardes au visage déformé par la haine que l'attentat contre sa maitresse venait de déclencher.

Dernière pensée avant de quitter le monde des vivants, on ne vend pas la peau d'une noble avant de l'avoir tuée, et lui, était mort avant d'avoir pu vendre celle de cette gourgandine qui pourtant était surement entrain de crever dans son sang-bleu.
Deedlitt
Ca devenait sur réaliste là !!! Mais ca avait le mérite de faire passer la honte du à son égarement passager...Le temps de penser ca et elle remarqua qu'elle était encerclée...La poisse et Grégoire qui était à Paris. De toute façon quoi qu'il arrive elle serait vengée !

C'est alors qu'elle pensait déjà à comment mourir dignement qu'elle entendit un tapis d'injure...Elle en avait presque oublié la peste ducale.
Elle soupira et la regarda navrée quand elle entendit le foisonnement d'insultes....

C'est alors que la mêlée commença, elle se teint en retrait, ne sachant pas se battre et n'étant muni que d'un coupe papier...Elle n''allait pas servir à grand chose et au pire gêner la garde. Et le brigand ca tombait aussi bien que les pommes trop mures et ca faisait aussi "splatch" quand ca touchait le sol.

C'est quand le maraud qui avait lancé l'assaut passa à l'attaque qu'elle eut un sursaut d'utilité...Il lui tranchait la jambe, il aurait fait un bon champion...Mais il n'était pas noble et personne ne tue ses ennemies à sa place. Question d'ordre des choses. Aussi le temps de la réflexion elle descendit de son cheval agrippa l'orbite de l'œil du malfrat, enfonça son ongle dans le globe oculaire et tira de tout son poids vers l'arrière. Ceci eut pour résultat l'empalement du mal propre.


Péris par là où tu as pêché !

Puis regardant sa main pleine de sang...Elle soupira.

Enfin au moins cette fois je n'ai pas ruiné un gant en dentelle.

Elle regarda autour d'elle quelques blessés légers et la duchesse au sol perdant beaucoup de sang de la jambe. PERDANT BEAUCOUP DE SANG!!!! Alors là c'était le pompom si elle mourait maintenant la comtesse ne règlerait pas ses comptes et qui plus est même pas de noble façon et dans les règles...C'était inadmissible ! Elle prit donc la direction des opérations.


Gardes!! Je suis la Comtesse de Lille, et c'était à moi de la tuer. Peu importe, que les hommes en état fassent un brancard et mette sa grâce dessus.

Puis regardant la troupe.

J'ai entendue parlé du Couvent des Lescurien à Alençon. Nous allons la conduire la bas au plus vite. Ils sont réputés pour leur médecine. Que l'un d'entre vous aille prévenir sa maison et que ses proches soient informés !Bien, lequel d'entre vous est le plus habile en question d'orientation?

Un garde se désigna, la comtesse le regarda et lança.

Il en dépend de ta vie garde, soit celui qui trouve le chemin le plus court, ta vie sera sauve et ta bourse sera pleine.

Éclipsant complètement ce que pouvait dire la peste en armure, la comtesse remonta sur son cheval et la regarda du haut de celui ci quand Bélialith fut installée.

Il faut vraiment que vous ne fassiez rien selon les règles vous êtes agaçante !

Commençant à suivre le garde "chef de file" elle rajouta.

Je vous dois une vie, cela ne change rien à vos mauvaises manières, cependant je vous accompagnerai jusqu'à ce qu'un médicastre vous prenne en charge.
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Belialith
Sursaut de lucidité, elle a mal, elle est touchée, elle saigne. Complications en vue, d'ailleurs presque plus de vue puisqu'elle devient floue, et v'là l'Artésienne qui donne des ordres alors qu'elle voudrait leur dire de pas s'occuper d'elle, de cramer tous ces chiens de putains. Et le brancard..

P'tain, mais Merde, faites chier quoi, pouvez pas faire attention fils de chien galeux ! Aïeuuuuuh ! J'vous saignerai, je vous crèverai, allez mourir en enfer fumiers.

Bon sang comme ça fait mal ! Une fois sur pied, elle leur ferait comprendre à ces foutus gardes que ça fait un mal de chien ce brancard ! A quel moment, elle a commencé à voir trouble ? Et ce sang sur ses mains c'est le sien ? La Blonde porta ses doigts sur son flanc en grimaçant, douleur intenable qui lui tord le côté, elle ne criera pas, ni ne pleurera. Se mettre debout, vite. Elle doit être debout. La jeune fille jeta un regard meurtrier à l'Artésienne, ouais bien sur, c'est elle qui fait rien dans les règles et son cul, c'est du poulet ? Elle aurait ramené un champion, on aurait pas eu ce souci-là, elle se serait pas paumée comme une courge, rien ne serait arrivé, et elle serait à Escouché dans les bras de son époux à regarder le Piaf faire les pires bêtises pendant que Georgette lui courait après.

La Blonde se hissa sur un coude pour répondre à la dernière phrase, elle allait voir un médicastre ? Plutôt crever, elle retournerait à Escouché, se ferait dorloter par ses gens, son père viendrait la soigner et tout irait pour le mieux dans le meilleur des mondes qui soient : le Sien ! Et alors qu'elle se redressait sur le deuxième coude en se mordant les lèvres à se les faire saigner, la douleur sourde dans son genou se réveilla, éclipsant celle qui lui vrillait le côté. Qu'ils la mettent debout ! Sa vue se voilait, et elle mourait de chaud, de froid, la jeune fille dodelina de la tête avant de se retrouver projeter sur le brancard, floppée de jurons bloquée sur ses lèvres trop sèches pour les laisser échapper. Se laisser porter, fermer les yeux et réfléchir à une pique qui ferait taire l'Artésienne.

Un instant, elle se laissa aller à la jouissance de se dire que personne ne l'avait violée, qu'elle lui était toujours entièrement dévouée. Lui, et aucun autre, ses paupières entrouvertes laissaient filtrer le soleil et dans le ciel se reflétait son visage. Au loin, il lui semblait entendre les cris des rapaces de la violère. Son Epervier, pourquoi l'avait-elle quittée si vite ce matin pour se rendre à ce duel, à cet instant, elle aurait tant donné pour qu'il la serre dans ses bras et la regarde avec ce regard qui semblait pouvoir tout comprendre et tout aimer d'elle. Et son Piaf, sale petite chieuse en puissance qui se réveillerait surement sous peu, réagirait-elle à son absence ? Pendant quelques minutes, la jeune fille se laissait aller à une tristesse sans fond ajoutée à la douleur, tous les gens qu'elle aimait, allait-elle les quitter si soudainement. Pas pour une vulgaire rixe dans des bois quand même. Une larme glissa sur sa joue qu'elle ne chercha même pas à essuyer, scandant d'une voix éraillée par la douleur le nom de l'homme qu'elle aimait. La tirant de sa songerie, un cri perça le silence qui enveloppait son esprit comme du coton, elle ouvrit péniblement les yeux et aperçut dans le ciel azur, un épervier. Soupir de soulagement, avant d'entendre un autre bruit, des cloches. Arrivés à Destination. Alençon, alençon, 5 minutes d'arrêt, veuillez dégager la bordure du couvent s'il vous plait.

La Blonde siffla un garde et se redressa sur ses coudes au prix d'un effort surpuissant pour ne pas hurler de douleur ou pleurer. Plutôt crever que de se ridiculiser. S'appuyant sur l'épaule du garde qui s'était agenouillé, elle se hissa tant bien que mal debout, vite épaulée par un deuxième garde. Un regard rempli de gratitude à ces hommes qui faisaient partie de son escorte personnelle depuis qu'elle avait quitté Nogent, escorte délivrée par le Paternel au même titre que Georgette. Un sourire esquissé faiblement avant de lâcher dans un soupir


Decet Ypriex Stantem Mori. Je ne te ferai pas cet affront Père.

La jeune fille prit sur elle et offrit même une attitude plus que convenable aux religieuses qui ouvrirent la porte avant de se tourner vers la Comtesse.

Agaçante ? Vous me battez, je dirai pour ma part que vous êtes parfaitement exaspérante.. Derniers mots achevés dans une grimace pendant que les religieuses les entrainent à l'intérieur en piaillant.

Direction une chambre, trop de mouvement autour d'elle, trop de trop, la Blonde aimerait se laisser aller, mais il y a trop de monde, de la Dignité que diable. Elle tente même d'avancer appuyée par ses deux piliers, regardant avec une nonchalance exagérée, le sang qui s'écoule et entâche le sol saint du couvent. On l'allonge sur un lit, et elle se redresse vivement, trop peut être, la tête lui tourne, son regard se voile et pendant un temps, elle pense être devenue aveugle ou folle, la lumière revient et dans un sursaut de lucidité, cherche la Comtesse du regard en souriant dans le vague.

Vous me deviez une vie, espérons que le médicastre soit efficace, les bons comptes font les bons amis. Efficace le coup du doigt, je retiendrai.

Derniers mots, derniers efforts, cotonneux son esprit, voilé son regard, la Blonde oublie l'amour-propre, oublie la dignité et se laisse retomber sur l'oreiller dur du couvent, la paillasse lui ravage le dos, mais pas autant que la douleur ne lui ravage le corps, trop de douleur tue la douleur, au bout d'un moment, elle ne la sent plus, elle ne sent même plus sa jambe. La jeune fille se laisse aller et retrouve ses rêves emplumés. Elle le retrouvera, elle doit le retrouver et comme une enfant qui ferait un cauchemard, la Blonde s'endort en pleurant, elle l'a quitté ce matin, et pourtant il lui semble que c'est une éternité qui s'est écoulée et qui s'écoulera encore avant qu'elle ne s'en tire, si elle s'en tire et qu'elle se tire du couvent. Sommeil qui l'emporte, elle souffrira bien assez après quand le médicastre arrivera.
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¸.• Amoureuse des mots & Soigneuse des maux •.¸
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