Ferrant_le_forgeron
Ferrant et son compagnons ont eu le temps de repérer le lieu où était retenue la duchesse. Son compagnon le roy des thunes l'entraina vers une grange.
L'homme plus âgé que lui et plus expérimenté de la vie lui parlait sagement, mais le jeune homme avait l'innocence de la jeunesse et surtout la folie qui vous fait agir sans trop de réflexion, presque par réflexe.
Les soldats de Lorraine ? pffff si on les attends on va attendre encore trop et quand je vois comment y m'ont reçu ! m'ont même pas écouté, quand j'suis allé les voir pour leur dire ce que j'avais vu. J'veux pas les attendre, et on sait pas c'qu'ils vont faire à la duchesse ! si t avais vu les carnages dont j ai été témoin lors de mon voyage retour ! l'horreur
le regarde d'un air décidé
Le Roy, j'va aller en ville faire un tour incognito, j aurai une dague et un arc sous ma cape, j 'passerai inaperçu, qui pourra s'inquiéter d'un jeune gars comme moi ? reste là et j'verrai avec toi c'qu'on fera. Promis j'reviens
Il sortit presqu'aussitôt les paroles dites et courut au village voisin. Langres ! le camp avait bougé aux alentours de cette ville. Après quelques temps de marche au pas de course, il passa sans encombre les murs de la ville, et se dirigea vers la place de l église.
Pourquoi une telle foule ? nous ne sommes pas jour de marché, ni jour de fête religieuse ! Ferrand fend la foule et découvre une scène inimaginable
Deux femmes les seins nus, attachées à la vue de la populace et leurs geoliers riant de les voir honteuses et apeurées. Les filles étaient jeunes probablement du même âge, son sang ne fit qu'un tour. Comment les sortir de là ?
Un regard alentour, les gens semblaient attirés par la triste scène ne disant mot. Les gardes à priori au nombre de deux semblaient trop occupés à s'amuser pour s'inquiéter de quoique ce soit. Le jeune apprenti encapuchonné se blottit entre deux murs dissimulé à la vue des passants, mais lui, il avait une parfaite vision du haut des marches de l'église. Il lui faudra faire vite car le roy n'était pas là pour l'aider, il n'avait pas prévu d'agir, tout était spontané. il sortit son arc, prépara la flèche et banda l'arme. Bien viser, viser le brigand le plus éloigné et retirer une seconde flèche avant que le premier ne réagisse.
Le garçon inspire profondément puis tire sa première flèche; Elle atteint le premier homme qui s'effondre sans un mot. La seconde flèche part vers le second homme qui semble ahuri de ce qui lui arrive. Il a été touché et tombe face au sol.
La foule crie et c'est la cohue, c est ce que Ferrant espérait. Sans plus attendre il court coutelas en main vers les filles et les détache en coupant leurs liens.
Courrez, fuyez, ne restez pas là !!! leur dit il tout en s'enfuyant à toute allure.
Le garçon ne les attend pas, il se faufile dans la foule, s'éloigne au pas de course de la place et s'en retourne vers la planque où lui et le Roy ont pris refuge.
Citation:
Nous sommes bien loin de chez nous. Nous sommes passés en Champagne sans autorisation.
Les soldats et miliciens champenois s'ils nous attrapent peuvent bien nous mettre en geôles ; et ce serait leur droit le plus strict.
Je te propose de nous "planquer" quelques temps, juste pour voire venir. On ne sait jamais, une armée lorraine pourrait bien être envoyée pour délivrer la Duchesse.
Je vois là une grange, déjà nous pourrions nous y reposer afin de nous remettre de cette marche forcée et de tes émotions.
Les soldats et miliciens champenois s'ils nous attrapent peuvent bien nous mettre en geôles ; et ce serait leur droit le plus strict.
Je te propose de nous "planquer" quelques temps, juste pour voire venir. On ne sait jamais, une armée lorraine pourrait bien être envoyée pour délivrer la Duchesse.
Je vois là une grange, déjà nous pourrions nous y reposer afin de nous remettre de cette marche forcée et de tes émotions.
L'homme plus âgé que lui et plus expérimenté de la vie lui parlait sagement, mais le jeune homme avait l'innocence de la jeunesse et surtout la folie qui vous fait agir sans trop de réflexion, presque par réflexe.
Les soldats de Lorraine ? pffff si on les attends on va attendre encore trop et quand je vois comment y m'ont reçu ! m'ont même pas écouté, quand j'suis allé les voir pour leur dire ce que j'avais vu. J'veux pas les attendre, et on sait pas c'qu'ils vont faire à la duchesse ! si t avais vu les carnages dont j ai été témoin lors de mon voyage retour ! l'horreur
le regarde d'un air décidé
Le Roy, j'va aller en ville faire un tour incognito, j aurai une dague et un arc sous ma cape, j 'passerai inaperçu, qui pourra s'inquiéter d'un jeune gars comme moi ? reste là et j'verrai avec toi c'qu'on fera. Promis j'reviens
Il sortit presqu'aussitôt les paroles dites et courut au village voisin. Langres ! le camp avait bougé aux alentours de cette ville. Après quelques temps de marche au pas de course, il passa sans encombre les murs de la ville, et se dirigea vers la place de l église.
Pourquoi une telle foule ? nous ne sommes pas jour de marché, ni jour de fête religieuse ! Ferrand fend la foule et découvre une scène inimaginable
Deux femmes les seins nus, attachées à la vue de la populace et leurs geoliers riant de les voir honteuses et apeurées. Les filles étaient jeunes probablement du même âge, son sang ne fit qu'un tour. Comment les sortir de là ?
Un regard alentour, les gens semblaient attirés par la triste scène ne disant mot. Les gardes à priori au nombre de deux semblaient trop occupés à s'amuser pour s'inquiéter de quoique ce soit. Le jeune apprenti encapuchonné se blottit entre deux murs dissimulé à la vue des passants, mais lui, il avait une parfaite vision du haut des marches de l'église. Il lui faudra faire vite car le roy n'était pas là pour l'aider, il n'avait pas prévu d'agir, tout était spontané. il sortit son arc, prépara la flèche et banda l'arme. Bien viser, viser le brigand le plus éloigné et retirer une seconde flèche avant que le premier ne réagisse.
Le garçon inspire profondément puis tire sa première flèche; Elle atteint le premier homme qui s'effondre sans un mot. La seconde flèche part vers le second homme qui semble ahuri de ce qui lui arrive. Il a été touché et tombe face au sol.
La foule crie et c'est la cohue, c est ce que Ferrant espérait. Sans plus attendre il court coutelas en main vers les filles et les détache en coupant leurs liens.
Courrez, fuyez, ne restez pas là !!! leur dit il tout en s'enfuyant à toute allure.
Le garçon ne les attend pas, il se faufile dans la foule, s'éloigne au pas de course de la place et s'en retourne vers la planque où lui et le Roy ont pris refuge.
Citation: