Vivia
[Dans le baquet de Tire Laine]
Soupire d'aise. Là, immergée dans l'eau, les marques masquées par l'opacité de l'eau trouble, elle inspire doucement, s'apaise. Aux mots du Barbu, elle esquisse un sourire amusé. Légère pause alors que la servante vient apporter un plateau comportant du vin, des fruits et quelques sels de bains. L'hygiène était importante pour la Sicilienne et pour cause, c'était bien la seule raison pour laquelle ces bains étaient publics et à la portée des Miraculés. Loin de l'idée selon laquelle l'eau pénétrait les pores, asphyxiait le corps et l'esprit, l'eau restait le seul moyen d'offrir au corps, l'occasion d'être nettoyée de la crasse environnante, celle des Miracles.
D'un geste, la main s'extirpe de l'eau, s'empare de la bouteille de carmin et des deux verres qu'elle remplit à moitié. Elle en tend au mâle et se contente de boire quelques gorgées du sien avant dapposer de sa main libre, un peu de sel sur sa jambe qu'elle tend hors de l'eau pour la frotter de sel.
Je suis la propriétaire des bains et du bar à Opium. Et sinon, je suis la fille du Barbier Fou. J'ai repris son cabinet et j'aide au mieux les Miraculés..D'où le surnom de Mère des Rats qui est très..proche de la vérité..En dehors de ça et une fois les effets sur le dos, je ne suis qu'une blonde commune, sans cicatrices, sans vécu et même sans maux si j'arrive à taire les quelques voix qui résonne entre mes tempes...Charmant non ?
La description est concise. Le Barbier Fou n'était autre que ce fêlé qui s'était amusé à dépecer, à exercer quelques expériences sur d'anciens patients résidant hors de ces murs et qui laissait les corps joncher les pavés de la capitale. Loin de s'être fait prendre, seule son épouse avait été exécuté en place public. Quant à elle, gamine, elle n'eut pas d'autre choix que de survrire, jusqu'à ce qu'elle décide de retrouver le Cabinet et d'y pratiquer la médecine..Ho, la Prévôté n'aura pas mis longtemps pour lui mettre la dessus, la cloîtrer des mois durant, la torturer des mois durant pour obtenir des informations sur son père...Mais qu'en savait-elle, elle l'a toujours craint, toujours hait..Et depuis sa couche jusqu'à son ventre, il avait tout fait pour pourrir sa vie et arracher le peu de naïveté dont elle était dotée. Les Miraculés connaissent cette histoire, ce conte sordide..Qui loin de n'être empli de vils passages inventés, était aussi vrai que les troubles dont elle était dotée.
Désirez-vous que je m'occupe de votre barbe et de votre tignasse ? Après tout, je suis sûre que cela serait plus..flatteur.. Taquine, garce dirait certain, la Bicolore s'enfile quelques gorgées avant de reposer le carmin et de frotter l'autre jambe, qu'elle tend sa pudeur pour en avouer le galbe et le teint hâlé.
_________________
Soupire d'aise. Là, immergée dans l'eau, les marques masquées par l'opacité de l'eau trouble, elle inspire doucement, s'apaise. Aux mots du Barbu, elle esquisse un sourire amusé. Légère pause alors que la servante vient apporter un plateau comportant du vin, des fruits et quelques sels de bains. L'hygiène était importante pour la Sicilienne et pour cause, c'était bien la seule raison pour laquelle ces bains étaient publics et à la portée des Miraculés. Loin de l'idée selon laquelle l'eau pénétrait les pores, asphyxiait le corps et l'esprit, l'eau restait le seul moyen d'offrir au corps, l'occasion d'être nettoyée de la crasse environnante, celle des Miracles.
D'un geste, la main s'extirpe de l'eau, s'empare de la bouteille de carmin et des deux verres qu'elle remplit à moitié. Elle en tend au mâle et se contente de boire quelques gorgées du sien avant dapposer de sa main libre, un peu de sel sur sa jambe qu'elle tend hors de l'eau pour la frotter de sel.
Je suis la propriétaire des bains et du bar à Opium. Et sinon, je suis la fille du Barbier Fou. J'ai repris son cabinet et j'aide au mieux les Miraculés..D'où le surnom de Mère des Rats qui est très..proche de la vérité..En dehors de ça et une fois les effets sur le dos, je ne suis qu'une blonde commune, sans cicatrices, sans vécu et même sans maux si j'arrive à taire les quelques voix qui résonne entre mes tempes...Charmant non ?
La description est concise. Le Barbier Fou n'était autre que ce fêlé qui s'était amusé à dépecer, à exercer quelques expériences sur d'anciens patients résidant hors de ces murs et qui laissait les corps joncher les pavés de la capitale. Loin de s'être fait prendre, seule son épouse avait été exécuté en place public. Quant à elle, gamine, elle n'eut pas d'autre choix que de survrire, jusqu'à ce qu'elle décide de retrouver le Cabinet et d'y pratiquer la médecine..Ho, la Prévôté n'aura pas mis longtemps pour lui mettre la dessus, la cloîtrer des mois durant, la torturer des mois durant pour obtenir des informations sur son père...Mais qu'en savait-elle, elle l'a toujours craint, toujours hait..Et depuis sa couche jusqu'à son ventre, il avait tout fait pour pourrir sa vie et arracher le peu de naïveté dont elle était dotée. Les Miraculés connaissent cette histoire, ce conte sordide..Qui loin de n'être empli de vils passages inventés, était aussi vrai que les troubles dont elle était dotée.
Désirez-vous que je m'occupe de votre barbe et de votre tignasse ? Après tout, je suis sûre que cela serait plus..flatteur.. Taquine, garce dirait certain, la Bicolore s'enfile quelques gorgées avant de reposer le carmin et de frotter l'autre jambe, qu'elle tend sa pudeur pour en avouer le galbe et le teint hâlé.
_________________