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Info:
Une première !

[RP - OUVERT] Venez à lui, car il ne viendra pas à vous.

Lazaryus
Une petite chaumière installé dans une clairière au milieu d'une forêt dense, y vivait un homme discret, qui n'avait jamais réellement connu la population.
La tranquillité et la quiétude de sa demeure lui suffisait pleinement, il n'avait d'ailleurs jamais connu autre lieu que cette chaumière, en dehors du marché qu'il visitait de temps à autre, mais cela lui demandait un certain temps de marche pour arriver jusqu'à la ville la plus proche.
Dans cet endroit, il y cultivait blé et légumes, mais faisait aussi un élevage bovin pour ce subvenir de ses besoin pécuniaire ne fabricant avec cet élevage, des fromages, du lait et de la bonne viande.
Au quotidien il ne manquait de rien pour vivre sans soucis.
Mais ce jour là était propices aux soucis ...

La journée commençait avec un soleil brillant et chaud pour une journée de printemps, pas un nuage ce pointait à l'horizon, une belle journée en perspective pour Lazaryus.
Son champ était travailler, il venait de nourrir les vaches et de faire la première traite et la matinée n'était qu'a son milieu, il lui restait donc plus d'une journée complète à trouver quelque chose à faire, mais avant cela il lui fallait manger quelque chose car le travail c'est bien, mais cela creuse cruellement le ventre !
En rentrant dans sa chaumière il ouvrit un premier placard pour en prendre quelque gâteaux sec qu'il garde en général pour son petit déjeuner, mais à sa grande surprise il n'y avait plus rien.
Il ouvrit un second placard et, grand étonnement, le même scénario !
Avait il donc oublier de ce faire quelque réserves pour les jours à venir ?!
Lui qui songeait toujours à acheter de quoi ce subvenir après les jours de marché, là, il avait complètement oublier cet étape là !
Peut être était il trop songeur à un soucis qu'une de ses bêtes avait eu ?
C'est certain il avait eu la tête ailleurs ce jour là !
Mais maintenant il était bien dans la panade, il ne lui restait tout juste de quoi tenir jusqu'au marché suivant, qui ce tenait la semaine suivante ... !

Il pouvait tourner toutes les solutions dans sa tête, il n'y en avait qu'une seule qui pouvait l'aider en cette journée qui ne commençait pas si parfaitement...
Aller en ville et y trouver un emploi pour la journée, après avoir acheter de quoi s'alimenter avec ses derniers écus.

La boule au ventre, il pris une besace, y inséra sa maigre bourse, plaça la lanière autour de lui, puis sortit de sa chaumière qu'il ferma à double tour de sa clé de fer.
Faisant dos à celle ci, la boule au ventre, il partit d'un pas hésitant.
Durant tout le chemin il réfléchis de nouveau à toutes les solutions qui s'offrait à, et définitivement, il n'en trouvait pas d'autres.
Quelques heures plus tard il arriva en ville, il ne s'en aperçu que lorsqu'il faillit percuté un homme qui traversait la rue.
La ville n'était vraiment pas son domaine de prédilection...

Agrippant la lanière de sa besace, il chercha la mairie, on lui avait appris que la bas y existait un grand panneau, où les paysans voir les nobles gens, y déposait des annonces pour travailler dans leur demeures, leur champs ou leur élevages.
Arriver à celui ci, en apnée, il repris sa respiration, mais il y avait bien trop de monde à son gout, la tête commençait à lui tourner, il essaya de ce concentrer sur le panneau pour s'y avancer le plus près possible afin d'y lire les annonces, mais à ce moment là, une personne le frôla et il ce raidit, il ne su plus bouger de là où il était, les joues gonfler pour garder l'aire en lui.
Bloquer ainsi, il n'allait pas tarder à tourner de l’œil, entre la chaleur de cette journée, le monde environnant et sa peur de devoir parler à des personnes qu'il ne connaissait pas ...

Une journée qui n'était pas classé sous de bon augure !

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Solinazelie
Elle s'était décidée à partir le soir même pour aller voir la mer. De ce fait, forcément quitter le duché de Champagne dans lequel elle vivait depuis sa sortie de son couvent.
La jeunette n'aimait pas la foule, elle se sentait vite oppressée lorsqu'il y avait du monde autour d'elle. Cependant, elle voulait encore rendre service à une personne avant de partir, l'aider à un champ ou un élevage. Elle aimait aider les autres, tant qu'on ne faisait pas attention à elle, cela lui convenait parfaitement.

Elle profita alors du trajet la menant aux abords de la mairie, le soleil réchauffant son corps gracile, ce vent léger qui caressait sa joue afin de lui offrir un peu de fraîcheur. Elle se sentait bien et voulait profiter encore un peu du calme environnant qui n'allait pas durer lorsqu'elle aurait atteint son but. Pour se faire, elle marcha lentement, mais sûrement.

C'est ainsi qu'elle se retrouva près du panneau des offres d'embauches, là où une foule s'agglutinait pour choisir la mieux payée. L'Azélie n'étant pas un monstre de muscles, elle prenait en général ce qui restait à sa portée. C'est pourquoi, elle resta en retrait avec l'espoir que ces gens allaient finir par partir.
Malheureusement pour elle, ce ne fut pas le cas, au contraire. Elle se fit emporter par un duo de bonhommes bedonnants qui, de par leur odeur, sortaient indubitablement de taverne.

Avec sa carrure de belette, Soline ne faisait pas le poids et sa cheville n'a pas eu le temps de suivre le reste de son corps. Elle tenta de reprendre son équilibre, frôlant au passage un barbu qui avait deux fois son âge, à première vue. Seulement voilà, la foule, sa cheville douloureuse qu'elle ne parvenait pas à poser au sol, l'élan qui l'avait transportée jusque là... Le frôlement se transforma en un accrochage de bras pour finalement terminer à genoux devant l'homme.

La tête dans les épaules de crainte d'être piétinée, une main posée sur sa jambe meurtrie, l'oppression qui commençait à lui enserrer le coeur, le souffle coupé par la peur, la brunette en aurait pleuré si elle avait su le faire. Elle était sensible, timide, craintive, mais elle ne pleurait jamais. Cela dit, elle souriait rarement aussi, rire, n'en parlons même pas.


Je... suis désolée...

Ah ça, elle l'était clairement. Mais le pardon ne l'aidait pas à se relever pour autant. Et elle s'en sentait incapable en l'état.
Lazaryus
A rester sans respirer ainsi, il en devenait pivoine, ses yeux observaient la foule danse, qui venait sans ménagement prendre offre à leur convenance, sans chercher si ils gênaient qui que ce soit, où si ils y avait bien des personnes autour d'eux.
Pour Lazaryus, entreprendre de ce mélanger dans une foule, sans prendre conscience des autres autour de sois était pour lui un don, comment pouvait on ignorer tous ses corps qui ce mouvaient ?
Pour lui il en était incapable, peut être était ce un exercice quotidien qui nous rendait aveugle à notre entourage, en tout cas il était loin de tous leur ressembler, car il les voyait tous, toutes ses personnes autour de lui, qui s'amassait, ce bousculait pour passer le premier et arriver à ce panneau, ces corps qui s'acharnaient à empiéter sur les autres pour avoir la meilleur part du marché.
Son regard resta un moment fixé sur un vide dans la foule, cette bulle de vie, car il est vrai que la vie débute par un rien, ce rien était pour lui une bulle d'oxygène, un bout de son monde de solitude et de tranquillité, son regard ce plongea dans cette partie vide de cette foule, son esprit s'envola loin, dans une forêt où les animaux étaient rois et la nature dominait le monde, où lui même faisait partie de cette chaîne de vie.
il voyage dans son monde à lui, ce monde qui lui manquait déjà, les plaines et les arbres, le bruit matinale d'un chant d'oiseau, le souffle d'un de ses bovins qui l'accueillait dans son silence joviale, impatient d'avoir de sa compagnie, de passer un temps en la présence de cet homme qui donnait tant d'amour à ses bêtes.


Je... suis désolée...

La phrase le sortit de sa transe et il du reprendre sa respiration si il ne souhaitait pas finir à terre évanouie comme une jeune jouvencelle au corset trop serré.
son regard noisette ce posa sur l'enfant qui venait de s'échouer à ses pieds, il la détailla rapidement et remarqua son problème sans avoir posé la moindre question, une foulure à la jambe, un drame qui pourrait la condamné si elle était un pauvre chevreau, dans son instinct d'éleveur il s'abaissa pour la soulever dans ses bras et l’amener à sa chaumière, car c'était bien le seul endroit sans gêne où il pouvait lui venir en aide, il savait soigner ses animaux, donc soigner une enfant, il ne devrait rien y avoir de bien plus compliqué, surtout, si selon ce qu'il en pensait, cela n'était qu'une simple foulure.
Il n'avait aucunement réfléchit à son geste, à ses intentions, il ne voyait que le problème et voyait en elle un pauvre animal blessé, peut être était ce cette idée qui l'avait poussé à pouvoir toucher un autre être humain ?
Il ne c'était aucunement posé la question et durant son départ il n'en pris aucunement attention, il la tenait dans ses bras musclé, pour lui, elle ne pesait quasiment rien, un vrai petit oisillon.
Il était donc partit direction sa chaumière, quittant cette foule infâme et bestiale.

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Solinazelie
Affalée sur le sol, prostrée serait plutôt le mot juste, elle n'osait bouger malgré les coups qu'elle se prenait. Déjà de base, elle n'était pas bien haute la brune, mais imaginez vautrée, elle en devenait l'équivalent d'un ver de terre. Peu ragoûtantes mais bien utiles ces petites bestioles, ne pas en voir une image négative. L'idée est posée...

Les yeux fermés, elle attendait que les choses se calment, que chacun prenne son embauche et s'en aille. Une main tenait toujours sa cheville douloureuse, l'autre se posait sur son coeur pour tâcher de le calmer. Et silencieusement, elle priait pour que ça s'arrête.
C'est alors qu'elle sentit des bras la soulever avec facilité, elle avait presque l'impression de voler tant la dextérité du geste était présent. Ses paupières toujours closes, il lui semblait que la foule s'éloignait d'elle ou peut être l'inverse. C'est ainsi qu'elle prit conscience qu'elle était portée. La prise était ferme mais douce, le bras musclé mais la démarche souple. Ce n'était pas possible, elle devait rêver, il n'y avait pas quelqu'un en train de l'embarquer, personne qui ne la touchait.

Elle ouvrit les yeux en retenant sa respiration et distingua son visage. Le barbu devant qui elle s'était effondrée était bel et bien en train de l'emmener elle ne savait où. Ce n'était pas un rêve mais un cauchemar.

"Non, non, NOOOOOOON !"
Ah elle hurlait de l'intérieur l'Azélie mais pour sortir un son, il n'y avait plus personne. Elle avait beau ouvrir la bouche, aussi grand que ses yeux effrayés, le silence était, lui, bel et bien présent.
Respirer et rester calme, elle se commandait mentalement afin d'avoir une réaction, il serait temps.


S'il vous plaît...

Ses noisettes terrifiées ne quittaient pas le visage de l'homme.
Elle avait déjà entendu que des femmes de sa carrure pouvaient soulever des charrettes à elles seules pour sortir leur enfant de dessous. Soline, elle, était pétrifiée, une vraie statue de marbre. Jamais personne n'avait posé sa main sur elle et là, elle était coincée contre le corps d'un homme.


Je... Je vous en prie...

Rien de clair dans ce qu'elle racontait, aucun ordre concret pour qu'il la lâche, la repose, la décharge dans un coin de rue. Elle faisait au mieux de ses possibilités là, si si. Elle avait toujours craint la foule, mais le sexe opposé plus que tout. Les soeurs du couvent lui en avaient raconté des histoires sur ces êtres malsains, toute sa vie elle n'avait entendu que ça.
C'est là qu'elle se rendait compte à quel point elle était faible et fragile. Qu'allait-elle devenir maintenant, s'il ne la laissait pas ?
Lazaryus
Il était en direction de sa chaumière, quittant cette foule, il passait enfin les dernières maisons de la ville, empruntant des petits chemins pour pénétrer dans la forêt, le petit chevreau dans les bras, ne sentant à peine son poid, il l'avait calé contre lui, de peur de la laisser tomber.
En quittant la ville, sa respiration repris un rythme normal, sa couleur de joue repris ces couleurs d'origine, une peau touché par le soleil quotidien, lui donnant cet aire de paysan travaillant ses terres chaque jour, un teint qui lui faisait ressortir encore plus ses yeux sombre, laissant lire en lui toute une histoire silencieuse.
Son pas ce calma aussi à l'arriver des premiers arbres, ses muscles ce détendre au fur et à mesure de son avancé dans la forêt.
Il retrouvait son monde à lui, ce monde animal et naturel, loin de toute cette population étrange et sans conteste qui n'avait plus de lien avec cette nature qu'il aimait tant.
on pouvait comprendre dans sa démarche qu'il savait où il allait et sans crainte d'être sauvagement attaqué par une bête sauvage, on pouvait entendre les chants des oiseaux qui l'accueillait comme le messie, des écureuils curieux qui venait observer ce qu'il transportait, d'autres animaux encore qui traversait le chemin pour saluer cet homme, qui pour eux, faisait partit de cette forêt.


S'il vous plaît...

Sur cette première phrase il ne l'avait pas entendu, plongé dans ses pensées, dans la marche à suivre pour la suite des événements, mettre tout en ordre pour remettre en forme cette pauvre petite chose qu'il tenait dans ses bras.

Je... Je vous en prie...

La voix arriva enfin à ses oreilles, ce qui le sortit de sa tête, il ouvrit de grand yeux en la regardant, il n'avait pas songé qu'elle puisse parler elle aussi, par peur il tendit les bras par réflexe, prêt à la lâcher, mais la reteint au dernier moment réfléchissant que si il faisait cela il risquait de lui faire encore plus mal que ce qu'elle avait déjà.
Il avait parfois un esprit vif, mais pas toujours, car à cet instant il resta bloquer, les bras allonger, l'enfant au bout de ceux ci, la dévisageant, ne sachant plus réagir.
Que faire ? Il ne pouvait pas la laisser ici ainsi, elle ce ferait dévorer par la première bêtes de passage ! Il ne pouvait pas non plus la ramener en ville, au risque d'y laisser lui même sa peau.
Que faire ?!


Soigner ta jambe, sinon tu vas être condamnée.

Il avait réussis à lui sortir quelque mots, un miracle en sois, définitivement c'était une journée qui prévoyait bien des tourments à ce pauvre Lazaryus.
Il en resta la bouche mi ouverte, ne sachant plus si il devait continuer son chemin ou l'abandonner sur place ...

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Solinazelie
Soline eut tout à coup le sentiment que l'homme réalisait seulement maintenant qu'il tenait un être humain dans ses bras. En voyant le regard qu'il lui jeta, elle eut l'impression de se voir dans un miroir, en moins poilue.
Cependant, le réflexe de l'homme lui fit fermer les yeux. Allait-il la jeter ? Lorsqu'elle se rendit compte qu'elle était suspendue à bout de bras, elle n'osa effectuer le moindre mouvement hormis ouvrir les paupières. Malgré son regard sombre, il semblait aussi perdu qu'elle.

La position qu'elle occupait à l'heure actuelle n'était pas non plus des plus confortable, ne manquait que le rayon de soleil baignant son visage pour que le tableau soit parfait. C'était
l'histoire de sa vie.

C'est alors qu'il ouvrit enfin la bouche. Il savait donc parler également... mais ses propos n'étaient pas très cohérents. Comment pouvait-elle être condamnée pour une foulure à la cheville ? Ce n'était pas non plus un cheval qu'on envoyait à l’abattoir parce qu'il ne pouvait plus courir. La prenait-il pour un animal blessé ? Ce constat n'allait pas en la rassurant.

Où vous... m'emmenez ?

Elle se crispa en prononçant ces mots, ne sachant pas si le fait de parler allait provoquer une quelconque réaction du barbu et qu'elle se retrouve le postérieur au sol. Il fallait reconnaître tout de même que la situation était cocasse, si on ne la vivait pas de l'intérieur. L'Azélie, elle, n'avait absolument aucune envie de rire. Quelqu'un la touchait, un homme la tenait, un HOMME avait ses mains sur elle ! Pour la jeunette à peine sortie de son couvent, c'était une chose inconcevable.
Finalement, la crainte reprit le dessus.


Ne... me laissez pas... tomber.

Elle détailla les alentours, ne put que constater le fait qu'ils avaient quitté le village et étaient maintenant en forêt. En temps normal, être seule avec la nature pour seule compagnie ne la dérangeait aucunement, au contraire. Cependant là, elle n'était pas seule, se trouvait en présence d'un type inconnu et particulièrement étrange, dans un lieu totalement inconnu lui aussi, sans capacité à courir pour s'éloigner rapidement. En gros, elle était dans une jolie merdasse.
Et fait incroyable, le seul mouvement qu'elle fut capable de faire : tendre le bras et s'agripper à la chemise de son ravisseur tout en plongeant son regard effrayé dans le sien. La peur fait franchement faire des trucs bizarres.
Lazaryus
Où vous... m'emmenez ?

La bonne question que voila, il est vrai qu'il ne lui avait rien indiqué, donc quand on décide de faire quelque chose il faut savoir l'indiquer à la personne avec qui nous sommes en présence ? Une chose qu'il apprit à ses dépends. En ce qui concerne sa posture il ne savait aucunement quoi faire, c'était donc au bout de ses bras que l'enfant ce trouvait, incompétent en la matière de devoir transporter un humain.
Bien heureusement pour lui, la force ne lui manquait pas, mais cette posture était bien instable et fort peu confortable aussi, autant pour elle que pour lui.
Il regarda les alentours, la forêt était devenu calme, les animaux étaient surement tous aux aguets curieux de savoir ce qui ce produirait, regardant ces deux humains bien mal guindé.
La curiosité n'était pas toujours un mauvais défaut.


Chez moi, pour vous soigner.

Il avait réussit à le lui dévoiler, mais baissant son regard à ses pieds, trifouillant le sol avec l'un d'entre eux.
Il commençait à s'agiter pour dégourdir ses gambettes qui faisait du sur place et s'engourdissait petit à petit et douloureusement, il était loin d'être l'un de ses hommes entretenu qui aimait s'affaler sur les banquettes et ce faire servir des choses qu'ils n'avaient pas eux même cultivé.
Lui, il aimait bouger, travailler et s'occuper de ces animaux, qu'ils soient de la forêt ou de ses bovins.
C'est alors en faisant quelque piétinement sur place qu'il faisait réagir de nouveau ses jambes. Puis de nouveau sa voix, tout aussi moins assuré que lui qui lui demandait bien une chose étrange.


Ne... me laissez pas... tomber.

Ce petit corps vint ce coller tout contre son torse, une chose qu'il n'avait connu, la seule chaleur humaine fut celle de sa mère, lorsqu'il tombait malade, chose qui lui arrivait bien rarement, qui le soignait et lui procurait nombre de caresses tendres et d'amour maternelle, prenant par moment, la tête de son enfant contre sa poitrine, celui ci écoutant le cœur de sa douce mère battre, un bruit magique qui avait pour remède de le calmé et de l'endormir comme un nouveau né.
Alors lorsqu'elle celle ci ce blottit contre lui, qu'il ressentit la chaleur de ce corps inconnu, et le battement de ce nouveau cœur, le sien s'emballa directement, ses muscles ce crispant de nouveau, devenant aussi raide qu'un tronc d'arbre.
Ah qu'il était difficile d'être un humain lorsqu'on n'avait aucunement l'habitude d'être en compagnie de ces congénères...
Pour lui il était évident qu'il n'allait pas la laisser ce vautrer sur le sol sans ménagement, ce serait un geste bien inhumain et maladroit de sa part.
il agita ses doigts pour ce décripser quelque peu, resserrant ses bras autour de ce petit corps, afin de lui montré qu'il n'était pas prêt de la lâcher ainsi au milieu de la forêt.
Relevant le nez de l'enfant, il regarda au dessus d'elle pour redémarrer sa marche, puis au bout de quelque pas il ce rappela, "demander la permission à l'autre personne !". Tout en gardant le nez relever pour ne pas croiser son regard, il lui demanda.


Si vous voulez ?

Il s'était arrêter mais gigotait tout de même sur place, car il voulait rentrer lui, ce demandant pourquoi il s'était encombrer de cette affaire alors qu'il ne savait même pas si la petite voulait réellement de son aide, l'instinct protecteur peut parfois être un sacré encombrement ! Mais il ne pouvait pas faire marche arrière maintenant qu'il en était au point actuelle. Donc il lui fallait par le plus grand des efforts arriver à convaincre l'enfant de venir en sa chaumière pour pouvoir l'aidé à ce soigné, suite à cela elle serait entièrement libre de s'en aller là où elle le désirait, sans lui, l'espérait il, car il ce voyait bien mal placé pour la ramener à la ville ...
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Solinazelie
Mais qu'est ce qu'elle était en train de faire l'Azélie ? Comment avait-elle réussi à se retrouver dans cette situation alors qu'à l'heure actuelle, elle devrait être en train de récolter du maïs ou traire des vaches ou n'importe quoi d'autre du même genre...
Mais non, plutôt que tripoter les pis de vaches, elle était collée contre un bonhomme dont elle ignorait absolument tout. Et qui comptait l'emmener chez lui, qui plus est. Non pas que l'intention soit mauvaise à la base, puisque c'était pour la soigner, mais il n'empêche qu'il aurait au moins pu lui en parler avant de lui faire traverser la moitié des bois.

L'inconnu lui assura une prise plus ferme, lui permettant alors de croire qu'elle ne se retrouverait pas à manger le sol dans l'immédiat. C'était toujours ça de pris, malgré le fait que son coeur se soit emballé. Non pas par le contact des corps mais toujours bel et bien par la peur qui l'étreignait jusqu'à l'âme. Il n'avait certes pas l'apparence d'un tueur sanguinaire ou d'un bourreau, mais elle savait également qu'il ne fallait jamais se fier aux apparences et que l'habit ne faisait pas le moine.

La jeune fille, qui n'était plus une enfant (fallait que je le place ^^), restait là à le fixer, lui qui ne bougeait maintenant plus. Néanmoins, elle avait l'impression d'être miniature et aussi légère qu'une souris entre ses bras.
Son souffle se faisait rapide, elle ne savait réellement pas ce qu'elle devait faire. Si on lui avait dit qu'en milieu de journée elle serait dans les bras d'un homme, elle en aurait ri. Elle qui ne rit jamais, elle l'aurait sans doute fait.

Il reprit sa marche pour s'arrêter à nouveau. Soline se rendait bien compte qu'il essayait d'éviter son regard, mais elle était curieuse des expressions qu'il pouvait avoir. Cela lui permettrait peut être alors de voir un changement quand le monstre au fond de lui sortirait. C'est qu'elle se référait aux histoires des nonnes, l'homme étant un être impur, malfaisant, malsain, etc... Elle ne pouvait décemment pas penser autrement.

En l'état, elle ne pouvait pas être contre le fait de le suivre. Elle ne savait même pas si elle serait capable d'avancer de trois pas sans s'effondrer.
Elle hocha la tête affirmativement pour répondre à sa question. Quitte à mourir de ses mains, autant retarder le moment le plus loin possible. Tant qu'elle était sur le chemin de chez lui, elle était en vie. Elle aviserait ensuite la situation. C'est qu'elle devait partir le soir même aussi.


Qui... Qui êtes vous ?

Il faut toujours connaître le nom de la personne qui vous tuera. Bon il n'avait aucune intention pernicieuse, mais ça, Soline ne le savait pas.
Lazaryus
Il vit du coin de l'oeil la tête de la jeune fille hocher affirmativement, alors il ne perdit pas de temps pour reprendre la direction qu'il avait pris depuis le début de l'aventure.
Son regard était fixe, à regarder devant lui, n'exprimant aucune émotions, mais à l'intérieur des dizaines de celle ci ce battait en duel, son cœur n'arrivant pas plus à ce calmé, ce qui lui donnait une marche rapide et pas forcément des plus confortable pour la jeune fille qui ce trouvait dans ses bras.
Son esprit était tellement préoccuper du faite qu'il transportait une humaine qui savait parler, qu'il en oubliait la notion de confort pour celle ci. Certes il n'eu pas forcément pensé à cela en premier lieu, mais il aurait finit par y penser.
il marchait rapidement toute direction la maison au fond des bois dans cette clairière tranquille et loin de tout !
Il songeait à ses vaches, à la traite pour la quelle il risquait d'être en retard, il savait qu'elles allaient l'accueillir par de nombreux meuglement car il aurait été bien longtemps absent pour elles, et il s'en voulait, il n'aimait pas attristé ses vaches.
Puis il y avait le repas à préparer, du moins avec le peu qui lui restait, c'est à dire deux ou trois pomme de terre et quelque carottes ... Ce n'était pas un repas de roi, mais c'était suffisant pour satisfaire son estomac.
Il songeait à toutes les tâches qui lui restait à faire, lui qui était partit ce matin même dans l'idée qu'il ne lui restait plus grand chose ...
Toute cette histoire le perturbait énormément.


Qui... Qui êtes vous ?

Elle le sortit de nouveau de ses songes, il secoua la tête pour revenir à la réalité, il l'avait presque oublier, ceci dis, son cœur eu cesser de s'emballer et avait repris un rythme normal et plus apaisé.
Il baissa son regard sur le visage qui le dévisageait, et plissa un peu les sourcils, cherchant à savoir ce qu'elle cherchait, il ne la comprenait pas.

Lazar...

Il resta quelque seconde pour voir la réaction qu'elle aurait puis il releva le nez, regardant le chemin qu'il prenait, il bifurqua sur un autre chemin qui menait plus rapidement à la clairière. Celui ci laissait passé d'avantage de rayons de soleil, ce qui présageait qu'il y aurait de moins en moins d'arbre et donc une parcelle dénué d'arbre et logeant une chaumière et une étable ainsi qu'un bout de terrain cultivé.
Son esprit le rappela à la raison rapidement, si la gamine lui avait demandé son nom, peut être demandait elle que l'on s'interesse aussi à sa personne, c'était peut être une manière d'attiré son attention sur elle, pour faire la conversation ?
Quel plaie, c'était bien la seule chose qu'il ne savait pas faire, la conversation ...
Il pris une inspiration puis posa sa question.


Vous ?

C'était un essaie, il fallait pas lui en demander d'avantage, il n'en était qu'a ses débuts.
Peut être qu'elle le ne savait pas, mais elle allait le découvrir bien vite.
C'était un homme simple et plein d'attentions pour ceux qui en avait besoin, et c'était son cas. Peut être bien au grand malheur de Lazaryus ou peut être au sien, allez savoir, mais pour un ours c'était un sacré exercice.

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Solinazelie
L'hasard ? Est ce qu'il cherchait à lui passer un message en se présentant de la sorte ? Il était clair pour la jeunette que c'était bel et bien le hasard qui les avait fait se retrouver dans cette situation, mais tout de même, il aurait pu lui donner son nom.
Elle cligna des yeux, cherchant à comprendre une raison à cela. Peut être que c'était son nom finalement. Peut être qu'il était né par hasard et que ses parents n'avaient pas l'imagination nécessaire pour lui trouver un autre prénom. Ou peut être qu'elle était carrément à côté de la plaque. Beaucoup d'incompréhension mais surtout de questions qui lui passaient par la tête et qu'elle ne poserait sans doute jamais.

Elle se contenta de le regarder, croisant à nouveau son regard à l'évocation de ce nom, toujours. Elle n'y voyait encore aucune folie dans ses yeux, rien qui laissait présager qu'elle finirait égorgée au milieu des bois. Ou pendue à un arbre. Ou éventrée et jetée aux cochons. C'est qu'elle avait une imagination débordante l'Azélie quand elle s'y mettait.

Ils venaient de tourner sur un chemin plus lumineux. Les arbres étant plus clairsemés par là, le soleil laissait passer ses rayons et lui réchauffait la peau glacée par l'effroi de ses pensées morbides.
Toujours fixée sur ce visage qu'elle détaillait, jusqu'au moindre poil au menton de l'homme, elle faillit sursauter lorsqu'il ouvrit à nouveau la bouche en sortant un son.
Alors, elle lui aurait bien dit s'appeler Jacqueline ou Marguerite, histoire de brouiller les pistes, mais dans tous les cas, ça n'aurait pas arrangé sa situation. Et elle ne pouvait pas mentir, cela allait contre sa nature. C'est pourquoi, de la même manière qu'il l'avait fait, elle prit une profonde inspiration avant de lui répondre dans un souffle...


Soline...

Ils n'étaient pas muets, ni l'un, ni l'autre, mais honnêtement, ils ne risquaient pas de saouler leur entourage inexistant en baragouinages incessant.

Lorsque le ciel se dégagea, elle tourna la tête afin de regarder où ils se trouvaient. C'est là qu'elle l'aperçut, la petite maison avec une grange attenante. Un magnifique jardinet parfaitement entretenu venait compléter le tableau. Ce terrain au milieu de la forêt était tout bonnement paradisiaque aux yeux de l'ingénue, oursonne sur les bords.


C'est... joli...

Et le pire, c'est qu'elle était sincère. Simplement comme pour parler, elle était nulle pour exprimer son ressenti. Encore faudrait-il qu'elle ait appris à le faire, ce qui n'était pas son cas. Rares étaient les fois où elle avait montré un quelconque sentiment.
Il lui était arrivé de rougir parce que c'était une chose qu'elle ne parvenait pas à contrôler. Mais toutes autres émotions se marquant sur son visage juvénile, elle ne savait pas faire. Et pas faute d'avoir déjà essayé. Quoique... Une fois, elle avait bu de la prune qu'on lui avait offerte et un semblant de sourire avait étiré ses lèvres. L'alcool désinhibe, c'est bien connu.
Lazaryus
Soline...

Un nom doux, qui pourrait parfaitement aller à un chevreau.
Ils arrivèrent à cette clairière, le soleil imbibant le lieu de ses rayons, lui donnant un esprit de paix, de tranquillité et pratiquement de paradis, en tout cas c'était le cocon de Lazaryus, le seul endroit que personne ne connaissait, du moins maintenant ils étaient deux à connaitre ce lieu. Cela, il ne le percuta pas de suite.
Il laissa son regard passer sur son plan de terre cultiver, pour vérifier qu'il n'avait pas été piétiner par des animaux trop gourmand, puis tendit l'oreille pour écouter les premiers meuglements de vaches qui l'avait sentit venir.
Si on était attentif à son visage, on pouvait y déceler un léger sourire, presque pas visible, qui s'affichait sur son visage, tout son être ce détendit, il retrouvait sa maison, son domaine, sa tranquillité, son monde à lui, loin de cette population encombrante.
Il s'avança jusqu'a l'entrée de la maison, puis réfléchit à comment il pourrait l'ouvrir, ayant toujours l'enfant dans les bras, il regarda le bans de pierre qui été sur le côté de l'entrée, qui en général lui servait à poser ses outils, ses seaux et autre matériels, lorsqu'il partait travailler.
Avec délicatesse il déposa l'enfant sur ce banc de pierre vide de toute objets, il la regarda un instant.


Je vous pose, pour ouvrir.

Puis il farfouilla sa besace qu'il sanglait son torse à la recherche de cette unique clé de métal qui lui servait de fermer son antre.
L'objet en main il passa quelque tour dans la serrure qui ce déverrouilla sans difficultés, il remit ensuite la clé dans sa besace, ce tourna sur l'enfant posé à côté et hésita un instant de la prendre de nouveau dans les bras pour l'emmener à l'intérieur.
Peut être était ce trop intime ? Il resta un moment bloquer sur la position, bras tendu vers elle, mais sans la toucher, puis il ce ravisa.
il ce redressa et ce plaça dans l'entrée.


De l'aide ou pas ?

il lui laissa la possibilité du choix, prêt à lui venir en aide si elle le demandait, mais tout aussi prêt à pénétrer dans sa chaumière si elle désirait le faire par elle même.
A l'intérieur de cette chaumière on pouvait y découvrir un grand espace cuisine, avec en son centre une lourde table de bois, où y sont entreposé nombre de bols et ustensile utile pour la cuisine. A la poutre était suspendu des plantes, toute aussi utile pour la cuisine que pour la médecine de base.
Des odeurs d'épices mélanger à celle des plantes embaumaient la pièce. Une fenêtre dans le fond laissait passer les rayons du soleil, donnant un aire de cocon douillet.
Sur la droite on y voyait une porte, qui donnait sur une chambre, mais cela on ne le saurait que si on y poussait la porte.

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Solinazelie
Les vaches furent le premier son qu'elle entendit lorsqu'ils s'approchèrent de la maison, hormis les oiseaux qui piaillaient bien évidemment.
Elle avait reporté son attention sur l'homme lorsqu'elle sentit la tension qui se relâchait, ce qui lui permit d'apercevoir un sourire fugace. Lazar semblait plus à l'aise de se retrouver dans un lieu familier, l'Azélie sentait, elle, l'angoisse monter d'un cran.
Il la déposa doucement sur un banc à proximité de l'entrée de la demeure le temps d'ouvrir la porte. Elle observait le moindre de ses faits et gestes afin d'avoir le temps de se préparer au choix final qui lui reviendrait. Car pour elle, on avait toujours le choix, même en mourant. Elle pouvait regarder en face son assassin, fermer les yeux au moment où ça se passerait, pleurer, supplier, crier, se taire... Elle n'était encore pas décidée, tout dépendrait de la manière de faire du tueur.

Parce qu'elle n'en démordait pas la brunette, malgré les gestes attentionnés et prudents du barbu, elle se l'imaginait toujours comme une personne malfaisante. Allez savoir pourquoi.
Et même lorsqu'il lui tendit le bras pour l'aider à se relever, avant de se raviser. Elle avait du mal à le cerner, c'était sans doute pour cette raison qu'elle était si méfiante. Pour ne pas dire purement paranoïaque.

Elle évalua la situation calmement, calcula la distance jusqu'à la porte et jusqu'à l'orée du bois. Le sol semblait assez lisse, le mur lui offrait quelques prises, elle se hissa en se tenant au bord de la fenêtre près du banc avant de se traîner à cloche pied jusqu'à l'homme.
Elle lui attrapa ensuite le bras avant de passer le seuil pour inspecter l'intérieur de la chaumière. Sa réflexion l'avait poussée à penser qu'il devait y avoir des couteaux ou un hachoir ou un quelconque objet tranchant avec lequel elle pourrait éventuellement se défendre.

En pénétrant à l'intérieur, elle découvrit un endroit totalement différent de ce qu'elle s'était imaginé. Aucun animal empaillé, tête de cerf accroché au mur ou crâne posé sur le bord de la cheminée. Aucune chaîne fixée au mur, d'objets divers de torture et odeur de sang ou de chair en décomposition.
Au contraire.
L'air embaumait la sauge, la menthe, l'origan... Elle ne pouvait que constater que c'était une maison tout ce qu'il y avait de plus normal. Elle soupira légèrement, la tension la quittant pour un temps.

Puis elle se laissa guider jusqu'à la table et plus précisément jusqu'au siège contigu le plus proche. Sans lâcher le bras de Lazar, elle releva à nouveau ses noisettes sur le visage barbu.


Merci...

Et maintenant, ils faisaient quoi ?
Lazaryus
L'enfant décida d'elle même de prendre la direction de l'intérieur de sa chaumière, pour son plus grand bonheur, car ne plus avoir à la touché d'aussi près lui procurait un bien soulagement, les lies physique n'était pas pour lui !
Il la regarda clopiner jusqu'à lui, puis sentit ces mains s'agripper à son bras, l'embarquant presque dans son élan, mais il eu le temps de ce rattraper de justesse à la poignée de la porte.
elle y mettait tout son poid, et sur un seul bras cela ce sentait quelque peu. avec son bras pris il l'agrippa aussi pour l'aider à pénétrer dans sa chaumière.
Prenant la direction de la chaise la plus proche il la laissa s'installer dessus, une fois que celle ci fut bien posé et qu'elle ne craignait pas de s'évaporée dans une chute royale, il partit un instant en direction de la porte qui menait à sa chambre, pour lui chercher un tabouret afin qu'elle puisse lui présenter sa jambe blessé et afin qu'elle soit bien plus à l'aise il lui prit un coussin, car il est pas toujours confortable de rester plusieurs instants sur un tabouret de bois loin d'être le plus confortable du monde.
Il revint de la chambre, la seule pièce où il possédait le seul tabouret qui lui servait en général pour posé un livre qui lisait ou quelque vêtements.
il déposa sa trouvaille devant le jeune chevreau et y installa le coussin, puis s'accroupit à côté de celui ci.


Vous ... Pouvez ?

Il regarda l'enfant, puis porta son regard sur le tabouret orner de son coussin, lui indiquant qu'elle pouvait, si elle le pouvait, poser sa jambe dessus afin qu'il puisse soigné sa blessure.
Sans cela, il lui était impossible de pouvoir lui faire quelconque soin.
Il l'avait régulièrement fait, soigné quelqu'un, sa mère en fut l'un de ses patient régulier, lorsqu'elle ce foulait la jambe, ou lorsqu'elle s'égratignait.
Elle lui avait appris tous les remèdes que la vieille Nah lui avait aussi enseignée.
Mais afin de pouvoir soigné consciencieusement, il devait avoir le membre blesser en totale liberté sans être encombrer par un vêtement ou un linge.

Il ce leva pour aller sur la table de travaille, afin de prendre un bol, quelque plante et de les dissoudre dans une poudre fine, qu'il mélangea ensuite dans de l'eau et un brin de farine pour en faire un pâte qu'il poserait en cataplasme sur la jambe.
Préparant avec habilité cette pâte, et grand sérieux, oubliant presque la présence de l'enfant installer sur sa chaise, face à lui.

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Solinazelie
Elle était à peine installée que l'homme s'évapora dans une pièce annexe.
La belette en profita pour jeter un oeil sur tout ce qu'il y avait autour d'elle avec plus d'attention. L'intérieur ne ressemblait réellement pas à un endroit où des massacres avaient eu lieu mais plutôt à une maisonnette tout ce qu'il y avait de plus classique. Il était même agréable, rassurant. Sans doute les effluves des plantes qui venaient la calmer ou qui, justement, étaient présent pour annihiler sa volonté de s'enfuir.
Vivre longtemps en recluse n'aidait vraiment pas au développement social...

Puis "L'hasard" revint avec un tabouret surmonté d'un coussin qu'il installa devant elle en l'invitant à y poser sa jambe. Et là, gros dilemme pour la jeunette. Oui, encore un.
Pourquoi avait-il fallu qu'elle se blesse à la cheville ? Elle allait devoir lui montrer maintenant. Or, il n'en était pas question. Les soeurs lui avaient fortement interdit de dévoiler ces parties là de son corps, en plus d'autres, devant autrui. C'était très mal perçu, vulgaire même. Mais si elle ne le faisait pas, elle ne serait pas soignée. Car en vue des soins qu'il lui prodiguait depuis qu'il l'avait sauvé de la foule, puis du transport prudent à travers les bois, puis de la délicatesse avec laquelle il l'avait installée, puis l'attention qu'il avait eu à lui mettre un coussin sur le tabouret pour enfin s'atteler à préparer un cataplasme... Il n'était carrément pas un assassin. Ce n'était pas plus mal, mais la situation n'était pas non plus avantageuse pour Soline.

Si elle montrait sa cheville à un homme, passerait-elle pour une catin ? Mais si elle ne le faisait pas, parviendrait-elle à remarcher et partir en voyage comme elle l'avait décidé ? Parce qu'une fois soignée, il lui faudrait encore rentrer chez elle, récupérer ses affaires puis partir... Elle lâcha un soupir.
Pourquoi se retrouvait-elle toujours dans ce genre de situation ? A croire qu'elle attirait les ennuis. Et ce, depuis toujours... Combien de fois son amie s'était-elle moquée de la maladresse Azélienne ? On va dire que c'était son défaut de fabrication.

Elle ferma les yeux puis soupira à nouveau. Elle avait l'impression que des heures étaient passées à cogiter sur le fait de oui elle dégage sa jambe, non elle ne le fait pas.
Finalement, elle retira sa chausse, dénuda sa jambe blessée et la posa sur le coussin. Pour sûr, en sortant d'ici, elle irait se confesser !
Lazaryus
La pâte prenait la forme qu'il lui convenait, la couleur était correcte, ce qui signifiait qu'il avait atteint la texture et la matière parfaite pour le cataplasme afin de soigner la jambe de la petite bête qui était assise dans cette maison.
il prit le bol contenant cette pâte verdâtre dans ses mains pour l'amener au près de l'enfant qui avait soigneusement pris place avec sa jambe sur le tabouret disposé ici pour cet effet.
Il hocha la tête pour la remercier de cette aide là.
Avec ses trois premiers doigts, il prit de la pâte et vint les poser sur la jambe de la jeune fille, étalant doucement et délicatement tout autour de la cheville endolorit, tenant de son autre main le bol, concentré sur sa méthode de soin.
Il ne prenait pas conscience que pouvoir touché ainsi la jambe d'une femme était plus que déplacé, il n'avait pas appris les principes de la pudeur ni même d'un corps différent du sien. Il connait bien évidemment les différences entre un homme et un femme, mais il n'avait jamais admiré un corps du sexe opposé nue, pour lui tous était pareille et la pudeur n'était pas connu de son esprit, donc guérir une personne sans ce soucié de la gêne qu'elle pourrait avoir vis à vis de montré un bout de jambe, il ne le savait pas.
Avec cette même délicatesse il renouvelait plusieurs fois le tour de la cheville, afin d'y laisser une bonne couche de ce cataplasme sur la jambe, le soin fini, il posa le bol vide au près de lui, puis ce releva avec souplesse, et lui indiqua d'un geste de l'indexe, droit devant elle qu'il revenait pour aller chercher un linge qu'il banderait au dessus de ce cataplasme pour finaliser le tout et afin qu'elle puisse marché sans soucis par la suite.
Il partit fouiller dans l'un de ses nombreux petit placards de cuisine pour y trouver un linge blanc qui servait régulièrement pour soigné ce genre de foulure.
Il revient avec au près d'elle, il prit sans crié gare la jambe qu'il posa sur son propre genoux et débuta l'enroulage du cataplasme, en doucement, mais serrant assez pour qu'il tienne tout autant la cheville abîmer que le pâte sur celle ci.
Il prenait soin et était consciencieux à son travail, d'ailleurs il était ainsi pour chaque chose qu'il faisait avec soin et cœur.
Il finit en réalisant un jolie et fin nœud pour fermer correctement le pansement et vint reposer la jambe sur le tabouret, lui laissant tout le loisir de bouger par elle même son membre foulé.
Il ramassa ensuite le bol qu'il avait laissé au sol, et vint le déposer sur la table, songeant qu'il devrait le nettoyer pour que le restant de pâte ne reste incrusté dans le bois du bol.
Dans un seau d'eau il ce lava les mains pour retirer le restant de cataplasme, puis revint vers elle.


Voila.

Il lui ouvrit la porte d'entrée pour lui laisser de quoi partir en toute sérénité et sans encombre d'obstacle sur son passage.
Il ne désirait pas non plus voir s'éterniser une autre humaine dans son antre précieux et intime. Personne déjà n'avait mit le pied ici, alors qu'il est réussis à ramener une compère dans son lieu, cela relevait de l'exploit, ou plutôt de l'urgence primaire !
Il sortit d'ailleurs le premier, pour aller voir ses vaches qui elles meuglaient depuis son arrivé à la maison, il voulait voir si tout allait bien pour elles, ne savait on jamais qu'une renard ne vienne leur manger leur pâture ou tout autre animal ennuyant.
L'étable ce trouvant juste sur le côté de la maison, il n'était qu'a quelque pas de l'entrée.
Ce posant contre la barrière qui fermer l'étable, il posa sa main sur le museau de Joséphine qui fut la première à venir renifler leur maître.
Un sourire de satisfaction s'afficha sur le visage de Lazaryus, ce qui était rare quand on ne le connaissait pas.

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