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[RP] Parce que les Temps changent, mais jamais la Conviction

Keyfeya
La brune finit par se rendre compte, qu'au fond elle n'avait pas été invitée, Namay lui avait parlé de la chose et c'est tout naturellement qu'elle avait vu de la lumière et était entrée, elle hausse donc nonchalamment les épaules, en se disant qu'on la virera si besoin est. Un sourire s'attarde sur ses lèvres en voyant arriver Vidame, elle plonge son regard vitreux dans le sien et l'attire, posant une main délicate sur sa nuque, posant son front contre le sien. Il verra dans son regard ce qu'il voudra bien y voir.

Voilà le bonjour à son neveu. Ce qu'elle n'a jamais trouvé chez les Romanov, elle l'a trouvé dans les membres de la famille Salmo Salar, Lysi et Vidame lui donnant marques d'affection que l'ébène n'a malheureusement jamais connu tout au long de sa vie et à son grand étonnement, c'est avec délice qu'elle leur rend, se complaisant dans cette affection dans le geste et le regard.


Le liquide vert dans le flacon passe une nouvelle fois la barrière de ses lèvres alors que Robbin fait son entrée. Son corps fin se secoue d'un rire nerveux, typiquement celui d'une femme ivre, allez savoir pourquoi elle se marre...elle même ne le sait pas non plus.


Jour Bon Robbin, assoyez vous hein, vous s'rez pas mieux payé en restant d'bout !


Les jambes d’albâtre s'allongent d'ailleurs, se croisant l'une sur l'autre dans un geste gracieux malgré l’imbibation avancée quand son général de mari passe le seuil de la tente et elle note bien le regard désapprobateur, loin de baisser les yeux en se sentant honteuse comme une enfant qui vient de faire une connerie, elle soutient, les saphirs en émeraudes, bataille de pierres précieuses. Elle lui sourit d'ailleurs avant de rendre la politesse à la suivante.

'lut Lorelei.


Et ça défile, cette toile de tente passant plus de temps à voler dans les airs dans un mouvements de bras et laissant entrer un peu de fraicheur de l’extérieur que de rester close. Et c'est un sourire ravi qui accueille le couple qui passe son temps à lui trouver des surnoms, les plus ridicules les uns que les autres.

Haaaaaaaann ma vieille belle fille et mon g'nendre ! Content d'vous voir.


Ouais g'nendre parce qu'elle a envie, ça lui vient tout seul d'ailleurs, ça veut rien dire et elle s'en fout, voilà tout l'intérêt de l'alcool d'ailleurs. Et puis ça à l'avantage de la rendre aussi, parfois guillerette, se réjouissant d'une mouche qui vole. Et le sourire s'étire encore davantage si c'est possible en voyant arriver l’intéressée de l'affaire qui ferait de la demoiselle, sa nièce, une fois la cérémonie conclue. Cependant, Fauve est déjà entrée dans son intimité la plus profonde, il y a de cela quelques jours et le regard de la sorcière s'accroche simplement à la jeune femme, soucis de chirurgien barbier, elle a l'air d'aller bien et la brune s'en réjouit.

'Jour Fauve.

Et parce qu'elle l'aime déjà comme une amie sincère, elle se doute que la jeune femme doit être des plus nerveuses, le regard se fait rassurant et se pose sur un des bancs. C'est bon s'pas un procès non plus hein.


Installez vous.

Posant une main légère devant sa bouche, elle retient un hoquet en écoutant son aveugle de beau frère, tiquant sur le poney, provoquant la révolte du petit cheval qui sommeille en elle, mais se marrant à l'idée de la connerie qu'elle va inventer pour lui répondre. Elle se redressa donc sur son siège, un peu rapidement d'ailleurs, elle en eut un léger vertige.

Mais vous n'y songez pas ! Ce poney est un cadeau, offert par le Périgord Angoumois à son aimable Comtesse merveilleuse et même qu'il a été béni par le curé pasque Monseigneur il a dit que tant qu'il serait avec moi, m'éviterait la gueule de bois. Vous serez donc bien aimable d'éviter à vot'affreuse belle soeur qu'les cheveux lui poussent à l'intérieur du crâne, surtout que les miens sont très long.

Mensoooonge ! Mais on s'en fout non mais! Bon Lotx faisait aussi dans la récupération de l'être aimé en 48 heures, ça pourrait aussi peut être lui servir. Mais en attendant, elle reporta son regard sur l'angevine qui boulottait, elle ne savait quoi, tout en prenant la coupe que le cadet des Salmo Salar lui avait gracieusement servi, qu'elle s'empressa de porter à ses lèvres. La gueule de bois ? Avec son poney enchanté déjà, ben ça lui était pas possible et pis la chartreuse parait que ça fait tout passer.

Elle salua son neveu, qui était plus qu'absent en ce moment et qui réapparaissait soudainement pour son plus grand plaisir, Godrick qui était comme un fils pour elle, tant elle l'avait trainé dans ses jupons depuis son enfance.


Bonjour chéri. Ravie de te voir.

Puis aux mots de Katina, l'ébène se marra et l'alcool aidant, elle en profita pour faire connaissance à sa manière, alcoolisée bien évidemment donc de manière tout à fait simple, comme si elle se trouvait dans une taverne saumuroise et qu'elle la connaissait depuis au moins dix ans.


Naaaaaaaaan ça veut dire qu'il va y avoir encore plus de dessert, encore plus de bouffe quoi, j'ai d'ailleurs d'mandé aux intendants des cuisines d'en faire trop. Comme ça on ne manquera de rien.

V'là qu'elle devait faire la femme et s'occuper de nourrir tout le monde, la peste ! Mais elle bouffait plus qu'elle ne buvait....ouais hein ? ça fait un sacré paquet du coup ! Elle aimait passer son temps à chasser et à s'occuper de la bouffe d'ailleurs....

D'où qu'il est mon gouteur ? Pasque même si c'est un conseil d'famille ben comme l'es l'père d'Lorelei, il est un frère et pis c'est mon gouteur, j'l'ai nommé. Je n'avalerais rien sans qu'il ai gouté avant !


Oui, elle concédait à Mak, le droit de gouter ses plats, parce qu'elle l'aimait beaucoup, cela dit elle mentait encore vu qu'il devait aussi gouter ce qu'elle buvait et la preuve par l'exemple, elle buvait bien sans qu'il soit là. Et c'est tout naturellement qu'elle surenchérit également à la dernière réplique.

Haaaaaannn ben ma pauvre, vous ça va hein moi j'en suis à au moins....elle tenta de compter sur ses doigts et finit par montrer ses mains tout doigts écartés, trop imbibée pour l'algèbre. A ça ! Et en plus me colle des surnoms affreux.

Elle montra Aaron du doigt, ouais c'est pas beau pis alors !


Lui, il m'appelle Belle maman vahiné !


Retournant son regard vers Fauve puis vers l'Angevine.


Alors parce que Fauve elle le vaut bien et que j'l'aime et qu'elle est merveilleuse et que j'vois pas pourquoi y aurait que moi d'ailleurs, ben j'vote doublement, voir triplement pour bien sur !


Rien à dire....taverne saumuroise ! Elle en passa donc sa bouteille de chartreuse à sa belle soeur. Grand moment ! Elle avait juste oublié que Fauve en tant que nièce pourrait lui trouver des surnoms tout aussi loufoques. Puis sa nièce fit son entrée, tout en discrétion, elle sentit ses doigts sur sa nuque, cela l'apaisa un instant, Lysi trouvant en son coeur, par ce simple geste, les blessures du passé, ainsi que celles du présent. Elle se laissa donc faire avant d'attraper doucement la main et d'attirer la jeune femme sur ses genoux, près d'elle, se réjouissant de sa chaleur et de son parfum. Celui qu'elle préférait après l'odeur des sous bois, les chemins.
Fauve_ebene
A son entrée, elle avait été surprise par le nombre de personnes déjà présente. Elle essayait de ne pas laisser transparaitre son malaise, mais au sourire bienveillant que Robbin lui adressa, il était évident que son anxiété ne passait pas inaperçue. La jeune femme était reconnaissante pour cette bienveillante intention à son égard.

Un poney en moins plus tard, Gorborenne s'adressa à elle. De vive voix elle l'entendait proposer son voeux d'adoption. Et le rêve prenait de plus en plus forme de réalité. La ténébreuse réfléchissait, tellement d'idées de bousculaient dans son esprit. Fallait-il lui sauter au cou dans l'immédiat? Saurait-elle retenir son émotion au moment de s'adresser à lui?

Alors avant de répondre elle balaya l'assemblée d'un regard. Le sourire de Robbin s'était élargi jusqu'à ses oreilles et elle en était ravie. Le fils du cap était parfois un peu maladroit, mais elle n'avait jamais décelé chez lui de la méchanceté. Aaron ne semblait pas mécontent non plus, mais elle avait l'habitude de la discrétion du bébé géant.

Ensuite, un pouce manucuré s'éleva. Fauve ignorait quelle voix avait quelle valeur. A ses yeux, les soutiens étaient tous aussi précieux les uns que les autres. D'autant plus si il venait de la personne qu'elle connaissait le moins ici. Et ça, ça lui faisait énormément plaisir. Un sourire franc s'offrait en retour à celle qui dans quelques temps serait peut-être belle-maman!

Les regards étaient posés sur elle, elle pouvait le ressentir. Comme celui de Lysi en ce moment même.
La famille dans le choix doit rester unie, et la noiraude espérait qu'elle ferait l'unanimité au sein du groupe saumoné.

Pour Keyfeya, il n'y avait visiblement aucun doute, et ce triple vote aviné la toucha malgré tout profondément... Ben oui, ne dit on pas que l'alcool est le plus puissant des sérums de vérité? Et à l'invit' à prendre place, Fauve n'osa tout de même bouger. Finalement, elle n'était pas si mal ainsi campée à l'autre bout de la table. Elle pouvait observer les diverses réactions et y répondre d'un seul regard. Et puis, c'était vraiment pas le moment de prendre ses aises comme une parvenue!

Aussi, il était temps de répondre à Gorborenne avec toute sa sincérité. La voix tremblait mais n'en était pas moins audible.


Nul autre présent ne m'ira jamais plus droit au cœur que celui là.


Mais si la famille semblait encline à la recevoir en leur sein, manquait l'ultime approbation. Celle qui viendrait du patriarche. Enfin donc, les émeraudes vagabondent vinrent s'arrêter en celles de Namay. Dans ce regard franc, elle le laissait venir y lire ce qu'il voudrait en apprendre. Parfois, nul besoin de mot. Mais si il tenait à ce discours, il l'aurait. Il y avait pire comme examen d'entrée et le texte était bien abrité dans sa poche.

En silence, elle attendait la suite des événements...

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Namaycush
Ainsi donc, hormis quelques pensées et affaires urgentes à traiter, il releva son museau vers l’assemblée.


Bien, si tout le monde est présent, nous allons pouvoir commencer, vu que le Glabre, mon frangin est si impatient de réunir sa famille.


Se sert un verre d’eau fraîche, tout en confisquant l’air de rien le cruchon de Keyfeya.


Soyez donc les bienvenus, dans ce conseil, conseil dans lequel nous établirons quelques protocoles de fonctionnement qui , je vous rassure, ne seront pas très formels.


Pour participer au conseil de famille, il convient, bien évidemment d’en porter le nom en prime ou en seconde. Exemple pour mon beau-fils, Aaron de Colmarker Salmo Salar ou pour mon épouse Keyfeya Salmo Salar Romanov.


Les membres de ce conseil ont libre choix de délibération selon l’ordre du jour, qui n’est pas clairement établi pour cette première séance, néanmoins, tout un chacun ici a droit à la parole et à soumettre au conseil, toute idée ou revendication ou suggestion, comme la permission de débattre, avant un vote serein.

Néanmoins, le conseil se compose des anciens, à savoir Gorborenne et moi-même, qui pourront exercer un droit de veto, c’est-à-dire en cas d’égalité de votes , trancher par une prise de décision. Les anciens sont justes un peu moins jeunes que les autres, ils ne sont pas vieux, parce que chez les Salmo Salar, il n’y a pas de vieux, que des gens dans la force de l’âge.

Dans ce respect, des anciens, le moins jeune est donc le patriarche et le patriarche préside cette assemblée.


Premier point de l’ordre du jour, l’adoption de Fauve, à la demande de Gorborenne comme étant sa fille adoptive, une enfant que nous avons sorti des griffes de Fatum. Je dis nous, parce que nous sommes.

Je donne d’ores et déjà un préavis favorable et je prie Fauve de se présenter en détails.


Second point de l’ordre du jour, mon fils Robbin. Il porte mon nom, je le reconnais, l’ai reconnu, mais il porte aussi comme tout un chacun ici. Néanmoins, malgré sa bonne volonté, il est bien jeune, et je pense donner son éducation à mon frère Gorborenne.


Troisième point du jour, donner le nom à Lysi, qui est de toute manière, une Salmo Salar de Sang.



Tape du plat de la main sur la table…


Je vous écoute !
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Gorborenne
Cendre écoutait Carmin, acquiesçait au fur et à mesure des dires de son Frère, pensée voguant de concert.

à Fauve...

Il se remémorait leur rencontre en Anjou, son entrée sous la Ruine, tous les chemins parcourus depuis, de soleil et de bruine.
Pourquoi l'adopter? Parce qu'au final, certaines réponses sont évidentes, incandescentes...
Des réponses qui ne se trouvaient pas seulement en ces quelques mois de compagnie... Non, c'était peut-être même déjà bien plus tôt que la jeune ténébreuse avait acquis ces traits pour lesquels il la voyait comme sa fille. Des réponses inscrites aux détours de sa vie. Des réponse où le Temps et l'Espace se transcendent d'un héritage, des routes où les ressemblances se partagent...
De Vie, d'Envie, d'Amour et de Mort... ces mêmes cendres portées par le vent du Nord.


à Robin...

Sourire approbateur de l'Oncle à la suggestion du Père. Sourire à son neveu qu'il ne connaissait guère. Un neveu qui avait grandi trop vite au sein d'un Campement où l'Oncle ne passait jamais très souvent... Un neveu qui apparaissait aujourd'hui comme un jeune homme plein de cette volonté cherchant des armes pour s'en faire Conviction. Jeunesse encore maladroite où l'on cherche sa place et sa raison dans le turbulent torrent des Saumons. Mais savait-il que tous présents, un jour ou l'autre s'étaient trouvés dans se cas, s'y trouvaient encore parfois?
Vrai, à l'idée de prendre le fils de Carmin sous son aile, Cendre ne pouvait qu'approuver. Les deux frangins n'avaient-ils pas toujours entretenu cette balance de patience et d'autorité?


à Lysithée...

Souvenir d'un autrefois, d'une visite en prison, des sentiers nés d'une conversation. Une étincelle où il avait puisé la force de vaincre ses démons, donner à la Cendre toute sa définition... Jeune Walkyrie, ombre solitaire, protectrice et guerrière qui avait toujours été Salmo Salar à sa manière... Vrai cependant qu'elle n'en avait jamais porté le Nom, qu'il était jour de mettre un point sur la question...



Merci d'accepter Fauve, Frangin. Et je soutiens sans réserves tes deux autres propositions.

Il était bien pourtant certaines autres choses qu'il aurait voulu ajouter, Mais pour l'heure, c'étaient aux jeunes de s'exprimer...
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Fauve_ebene
Fauve avait écouté en détail le protocole et le programme du conseil de famille. Ainsi donc, son cas serait débattu en premier. Le patriarche avait ordonné du plat de la main, aussi sans tarder il lui fallait se lancer.
L'instinct... Toujours l'instinct dictait sa conduite. Suivre le vent l'avait emporté dans la tempête parfois, mais l'important n'est pas le chemin mais la destination. Le vélin si sérieusement préparé resterait dans sa poche, parce que c'est avec le coeur que la noiraude souhaitait parler ce jour, s'ouvrir à ceux qui l'accueillait. Se mettre à nu pour elle si pudique n'était pas chose facile. Surtout quand on se retrouve au centre d'un conseil de famille. Elle rassembla ses esprits, s'éclaircit la voix un instant et puis...


Me présenter en détail.. bien..
Comme tout le monde le sait déjà, je m'appelle Fauve. Pourtant, ce n'est pas ainsi que je suis née. J'ignore quel était mon véritable prénom. Lorsque j'avais à peine 4 ans, mes parents, au coeur d'une épidémie de peste m'ont confié à l'adoption. Un homme leur avait promis une famille pour moi. Il n'en fût rien, car en réalité cet orphelinat n'en était pas un. J'ai été élevée en plein coeur de Paris, très tôt initiée au vol à l'étalage et délestage en tout genre. L'on m'a renommée, ainsi que tout les autres enfants, afin que jamais on ne puisse me retrouver. Ainsi ai-je hérité de ce nom, Fauve, à cause de mon tempérament.


Et cela, elle ne l'avait que rarement confié. Finalement, c'était a peu près la seule relique qu'elle avait gardé de cette époque. Son prénom.

Lorsque j'étais adolescente, l'homme qui nous exploitait a fini par mourir... Mais nous avons tous décidé de poursuivre notre mode de vie, vivre de larcins, parce que nous ne connaissions rien d'autre. Mais c'est à cette époque que j'ai enfin pu recevoir une éducation à la lecture, l'écriture et à peu près tout ce que je sais faire... Notamment l'art du combat armé et de l'arc.

Plus tard, le vent m'a emporté ailleurs, je voulais voir autre chose et mes pas m'ont conduit à Bourges. J'y ai véritablement pris les armes pour la première fois contre la Tourraine. Oh, je ne savais pas bien ce que je faisais ni pourquoi... A la fin de la guerre, j'ai reçu une missive. Hum.. comme Namay vient de le dire, j'ai rallié les rangs de Fatum. J'y ai passé plus d'une année à courir après une liberté dont on m'avait trop longtemps privée.


Jette un regard circulaire à l'assemblée. A coeur ouvert avez vous dit?

Au risque de surprendre, je ne regrette pas ce choix. Non parce que si je n'avais pas été parmi eux, jamais je n'aurais rencontré Kahhlan, et je ne serais probablement pas ici ce jour. Alors, rien que pour ça, je ne regrette pas...

Sourire plein d'affection pour son amie.

Kahhlan, ma première rencontre du nom Salmo Salar. Je me souviens de l'impatience nourrie à l'idée d'enfin la croiser. J'en avais tant entendu parler.
Immédiatement, l'étincelle de l'amitié prit vie entre nous. Ma belle amie comme j'aime à la nommer dans les nombreux courriers échangés. Une amitié aujourd'hui devenue si grande que je fus honorée d'être la témoin de cette union que je chéri.

Mais avant cela, elle a mis sur mon chemin son oncle, Gorborenne. La rencontre qui a bousculé ma vie. Le moment où j'ai compris que l'on pouvait s'accomplir dans la liberté sans avoir à forcer des mairies ni piller des châteaux.

Promesse d'une vie d'envie,
Allégeance promise à jamais acquise,
Admiration pour le saumon...

Derrière ce bandeau, je sais qu'il y a un regard bien plus perçant que tous les autres. Un homme qui décèle en chacun de ses comparses ce qu'il y a de meilleur. Qui entend des voeux qui pourtant n'ont jamais été prononcé. Une sagesse dans laquelle je puise le réconfort lorsqu'il m'est nécessaire.

D'allégeance en aventures, je me suis retrouvée ici, en Memento Mori. Qui l'eut cru? Pas moi si peu de temps avant. Non sans craintes je me suis aventurée dans ce camp. A pas de loup, j'ai essayé d'en comprendre le fonctionnement, de me faire une place. J'ai rapidement été rassurée, car je n'ai trouvé ici dans le regard du Cap' que l'acceptation sans le jugement. Une Fauve pour un Lynx m'a-t-il dit entre deux ronds de fumée. Moi qui avait trop longtemps confondu Carmin avec Sanguin...

Peu à peu, j'ai rencontré, en partie, la famille et je n'y ai puisé que de la joie.

Salmo Salar et l'amour est né. Couleur lavande parce qu'elle rappelle le soleil. Comme la lumière que j'ai trouvé au bout du chemin qui m'a conduit ici.

Et mon coeur brûle ce jour comme tous les jours, mais d'un feu bien plus ardent... Parce que je remets mon avenir entre vos mains.


Relève le regard vers Gorborenne, empli d'un amour fort et tendre. Puis porte ses émeraudes brillantes vers Namay.
Quelques secondes de silence pour libérer sa gorge de ce noeud d'émotion qui l'envahi. Et la question qui la hante depuis sa plus tendre enfance doit sortir. Peut être que dans quelques instants la réponse sonnera à ses oreilles comme l'accomplissement de toute une vie. Ce besoin de savoir aujourd'hui et maintenant...

Qui suis-je?
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Vidame
Inclinant silencieusement l’visage l’regard plongé dans l’ang’vine alors que Cendres présentait sa femme, il répondit de concert.

Je n’ai de nouvelle de ma sœur depuis fort longtemps, réponse a une missive. Bien que nous partageons le même désamour d’écrire de nos nouvelles, il ce peut qu’elle vienne ou pas, je ne peux me prononcer pour elle.

Un coup d’œil malicieux a Lysi qui a finalement bien atterrie sur les genoux de Key, elle sait approcher la sauvageonne a n’en pas doute. A les observer, on ce rend compte qu’un lien c’est déjà tissé, probablement qu’elle ce ressemble. Puis son attention ce reporte sur Lore… Puis Fauve tandis qu’il avance d’un pas tout en adressant un clin d’œil espiègle a Robbin et que le Patriarche entonne les sujets de ce conseil de famille. Une main est glissée sur la taille de Fauve tandis qu’il se tient juste derrière elle, elle est sûre d’elle et c’est un appuie autant par ce geste physique qu’oral qu’il lui apporte.

Le regard azur tirant en ce jour sur le vert se pose alors sur Robbin, que ses derniers temps il laisse venir vers lui. Le reprenant doucement parfois, car lui aussi a eu des moments difficile, Robbin dans sa jeunesse ne comprends pas encore tout cela. Néanmoins a l’instant , on peu noter qu’il fait beaucoup d’efforts et le regard qu’il lui a lancé laisser présagé qu’il a observé son attitude avant de prendre une décision sur la sienne. En même temps, il comprend que Salmo Salar n’est pas qu’un nom, c’est l’être, c’est se fondre en prenant de chacun, c’est être a l’attention de tout le camp… même dans l’ombre …c’est tellement de chose compliqué encore pour ce jeune brun, difficile de ne pas faire de faux pas… Lui-même en avait fait et avait eu le courroux du patriarche qui avait su le remettre à sa place. Vidame le cœur et le corq meurtrit de la subite perte de sa mère était devenu un félin fou. Et c’est bien plus mature qu’il était revenu. Avoir compris qu'il n'était pas orphelin, mais en leg au cœur d'une famille.

Lysi, le regard ce fait tendre, malicieux, taquin, de braise ... D’amour fraternel traversé de mille et une aventures, celles enfants courant au travers de la maison familiale, celles des douleurs alors qu’elle avait su le faire s’apaiser, revenir a la vie alors qu’il venait d’assister a une mort atroce, celles de la patience pour la faire sortir de ses geôles… où avec douceur, attention, persévérance… il n’avait eut cesse de lui rendre visite afin qu’elle revienne vers lui et de la pousser a oser revenir vers la vie, Memento alors qu’il restait dans l’ombre.

La main levé il répond a son tour alors que celle de son oncle c’est abattue sur la table. Que Cendre c’est manifs, que fauve c’est livré…


Chacun à leur manière, ils sont déjà en mon cœur, en la famille...
Chacun a leur manière, ils apportent à ce que nous sommes….

Bien évidement que je soutiens ces décisions…


L’regard a bien perçu a la dérobé le verre d’eau alors qu’ici personne n’en boit, a ce demander qui va l’recevoir…
_________________

"Qu’Aristote te maudisse, mais que les morts te gardent !" ...
Lysithee.
Ô la voilà sur les genoux de tantine laissant échapper un petit rire presque enfantin, longtemps qu’elle n’avait pas laisser sa vrai nature se libérer.

L’cap sert un verre d’eau fraiche et le sourcil de la brunette ce hausse « nanmého d’habitude on trinque, on ripaille » c’est alors qu’il parle qu’elle se retient de laisser s’échapper une réponse « c’est disette ? »
Que neni le regard vagabonde dans la tente, la brune se penche pour regarder sous la table, essayant d’être discrète c’que tantine va se demander si elle a pas les vers et lui filer une de ses fioles « ha oui bien sûr les fioles !!! »


La voix du cap parait si solennelle qu’elle y prend garde un peu plus pensant qu’il s’agissait que de Fauve, elle déglutie quand il s’agit de Robin en pensant que finalement le géant serait la solution de la dernière chance.


Puis un battement de cœur manque le rythme alors qu’il prononce son prénom et celui des Salmo Salar associé. Sa main fine vient instinctivement se lier a celle de Key, les perles grise de concert cherche le regard de Son oncle… Carmin qui naturellement avait pris le relais de sa sœur sur la jeune fille abandonné par un père qui disait sans cesse qu’une fille était inutile, une mère qui esquivait depuis qu’elle c’était émancipé.

La main claque sur la table la faisant presque sursauter alors que les améthystes sont accroché au cap que tout ou presque a disparue autour d’eux. Les mots lui manque et c’est la voix du Géant qui se fait entendre, sourire nostalgique a la pensées de leur rencontre dans les geôles dacquoise, avis qui pèse bin plus que son poids, le coeur. Quelques battement de cils puis c’est fauve qui prends la parole faisant pivoter son minois a l’écoute assurément, peut être que Robin comprendra que personne n’est vraiment sage et c’est ce qui fait les Salmo Salar. les mirettes accrochées a présent au voltigeur se trouvant auprès de fauve, lui arrachant un sourire coquin, tant de moment partagé, de complicité qu'ils sont souvent pris pour frère et soeur.

Elle ce fit plus sage sur les genoux de Key essayant tant bien que mal de maitriser les battements de son cœur.

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L'avenir est un long passé... La vie, L'envie... Le jeu, L'enjeu ...©
L'air, pour rêver... - le feu, pour brûler... - l'eau, pour oublier... - et la terre, pour renaître...
Robbin.
La parole était prise et l'ordre du jour expliqué. Mon père ne s'épanchait pas en grandes explications. Tout était dit clairement et simplement de manière à ce que personne ne puisse revenir sur le sujet.

L'adoption de Fauve fut abordée, puis le fait de donner le nom de Salmo Salar à Lysi. Et entre les deux, j'entendis mon prénom et cessais de fixer le verre devant moi. Ainsi, Namay voulait confier mon éducation à mon oncle Gorborenne. Je lui jetais un petit coup d'oeil sans le fixer de manière à ne pas être impoli et puis je regardais Fauve qui allait avoir la lourde tâche de se présenter et avalais ma salive en me tenant bien droit. Je ne connaissais pas du tout mon oncle et pire que tout, je ne voulais pas partir du camp. Gorborenne n'était jamais là. Il allait forcément m'emmener avec lui et alors je devrais tout laisser derrière moi. Et ma mère surtout. Il était pourtant hors de question que je refuse de le suivre. je me rendais bien compte que d'être éduqué par Gorborenne était très certainement une chance, même un honneur. Mais partir.... j'avais l'impression qu'on m'arracherait à cette famille que je commençais tout juste à approcher.

Les premiers mots de Fauve me sortirent de mes sombres pensées. Je glissais un petit regard à Vidame comme pour chercher un réconfort. Puis sur Lysi qui avait l'air plus que touchée par cette décision de porter le nom de la famille. Comment l'être à moins ?

Fauve continuait à se présenter et j'écoutais cette vie terrible qu'elle avait eu pour finalement se retrouver avec nous. Mon père n'avait pas choisi Gorborenne par hasard. Il avait sauvé Fauve. Avait-je aussi besoin d'être sauvé de quelque chose dont je ne me rendais pas compte ? J'allais devoir répondre à cette question un jour. Mais pour l'heure, Fauve terminait et je la soutenais de mon sourire et de quelques petits gestes de la tête pour lui faire comprendre que ce qu'elle avait dit était parfait.

"Qui suis-je ?" demandait elle. J'avais bien envie de lui répondre "Tu es Fauve-Ebene Salmo Salar et tu es bienvenue parmi nous." Mais ce n'était pas encore le moment de voter, alors je gardais le silence.

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Lorelei_
La douceur de Kah l'avait invitée à prendre place près d'eux. Elle ne connaissait encore guère son époux. Mais elle ne pouvait qu'avoir confiance dans le choix de sa cousine. Il était nécessairement un homme bon et droit. A peine avait elle pris place que les choses s'accélèrent. D'autres arrivées, des sourires, des saluts, des présentations. Et voilà que la force de l'âge annonçait l'ordre du jour. Ou plutôt, les multiples ordres du jour. Les yeux se posent tour à tour sur les concernés, un léger sourire aux lèvres.

Elle écoute avec attention les réponses. Observe les réactions, les expressions qui se dessinent sur les visages. Il n'y aura probablement aucune "réticences", aucun vote négatif. Nous sommes. Saumonés, Salmo Salar. Au delà du sang, une vision, une unité. Une force. Elle est fière d'être ici. Fière de faire partie de cette famille. L'intervention de Cendre n'est guère étonnante. Celle de Fauve lui en apprend un peu plus sur elle. Et à mesure que les mots sont prononcés, l'amour qu'elle ressent pour sa cousine se renforce toujours plus. Puis Vidame prend la parole et ses mots résonnent en elle comme une évidence. De ses cousins, le ténébreux est celui qu'elle connait le mieux. Il est comme un protecteur. Il sait déceler la souffrance ou la tristesse dans le regard de ceux qui l'entourent. Une belle âme comme il en est bon nombre en cette famille.

Puis les expressions sont sondés, les comportements, les gestes. Ses yeux se posent sur Lysi. Elle la connait peu, très peu même, voire pas du tout. Sûrement sa pudeur l'a t elle toujours empêché d'aller à sa rencontre. Pourtant, elle a voulu, souvent. Découvrir cette jeune femme si réservée et sauvage. Un sourire se dessine alors que la sauvageonne se fait enfant sage. L'oncle a parlé. Et on ne rigole plus !

Puis Robbin, cousin impétueux qui cherchait toujours sa place. Il avait la fougue de la jeunesse. Cette soif d'apprendre et d'aider, même si bien souvent, la maladresse était de la partie. Un sourire rassurant. Le choix de Gorborenne était une chance. Il avait le calme et la patience. L'amour aussi. Surement qu'à ses côtés, il apprendrait la Vie.

Il était enfin temps de prendre la parole à son tour.


Agrandir la famille. Beau Projet. Surtout lorsqu'il s'agit d'une magnifique Âme qui a déjà su conquérir nos coeurs.

Faut il préciser qu'elle acceptait la première proposition ?

Quant à mon Cousin, il sera entre de très bonnes mains avec tonton. Je gage qu'il lui apprendra la tempérance et la sagesse. Et qu'il apprendra a mieux connaitre cette famille qui est sienne, qui est nôtre. C'est une chance !

Concernant ma cousine, je ne vois pas pourquoi je m'y opposerais. Je la connais peu mais le sang Salmo Salar appelle le nom. Alors adjugé tonton !


En résumé ? Elle est d'accord pour tout.
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Katina_choovansky.
L’air est perplexe. Sacrément.
Sans déconner : Belle maman Vahiné ?
C’est à cet instant ci que la Montmorency comprit qu’elles allaient devoir fixer des règles, la belle doche et la marâtre, et vite.

L’ordre du jour fut énuméré sans qu’on aborde une seul fois le sujet du menu, ce qui angoissa vaguement l’archiduduche qui se raccrocha à l’haleine alcoolisée de Keyfeya comme une Buse à son magot… C’est que ça lui rappelait l’Anjou, les haleines chargées, alors forcément, ça la rassurait, surtout en plein campement Memento Mori…

A vrai dire, elle avait un peu de mal à se sentir concernée par la réunion. La faute à personne, juste la sienne.
La famille avait longtemps été une entité abstraite qu’elle n’avait pas connu, orpheline qu’elle était, jusqu’à ce qu’elle croise la route de Gennes et de ses dictons saupoudrés de philosophie :
« S’il y a une couille dans le pâté, Katina, ne le mange pas »
Comment résister à tant de sagesse ?

Depuis, elle avait un père qui lui parlait avec les mains et un frère avec lequel elle échangeait des amabilités, comme « Va crever Montmorency, j’aurais ton héritage » ou encore « J’aurais ta peau, boiteux ! Va rouler du cul ailleurs ! ».
Il allait bien sûr sans dire que le premier qui se permettait de faire de même s’en mangeait une direct. Il y a certains privilèges qui doivent rester fraternels.

Les Salmo salar, eux, avaient le nombre, et pour quelqu’un qui savait pas compter, ça foutait vite le vertige…. Pis ils se multipliaient au fur et à mesure de la réunion, ce qui n’arrangeait pas ses affaires.
Donner son aval sur les questions du jour ne lui semblait pas très pertinent, elle-même étant une pièce rapportée depuis peu…. Et puis, il fallait avouer que si elle devait le donner, elle aurait dit non juste pour faire chier le monde, mais elle doutait que l’humour si subtil dont elle était capable puisse faire mouche quand tant d’émotions venaient pigmenter la table de réunion au discours de la fraichement adoptée.
La méthode profil bas fut donc adoptée, se contentant d’un sourire à Fauve, d’un regard inquiet sur Robin en se demandant si l’éducation offerte par son époux comportait le partage du gouter et d’un coup d’œil curieux sur la dite cousine, croisant les doigts sous la table pour qu’il n’y ait plus aucune annonce avant qu’on attaque enfin le casse dalle.

C’est cet instant solennel que son estomac choisit pour émettre un gargouillis affamé bruyant.
Ben quoi ?
Il était midi passé, bordel !!

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Gorborenne
Solennel pour solennel, les Salmo Salar avait parfois cette tendance à faire honteusement durer le plaisir de l'instant dans l'or d'un long silence, lourd d'attentes, de conséquences.
C'était un peu comme ce calme d'avant les batailles où la tension se hérisse à fleur de peau. L'orage attendant de percer au premier coup d'épée, au prochain mot.

Et, parlant d'orage, les gastéro-gargouillis de l'Épouse du Glabre annonçait un apocalypse presque imminent. C'est connu, les Angevins deviennent dangereux quand ils ont faim, son épouse tout particulièrement. Déjà il lui rendait grâce d'avoir tenu le coup jusque là, resserrant doucement sa main sur ses doigts, comme une façon de dire, "rassurez-vous, on va bientôt attaquer le repas".


Amen!

Relâchant sa prise, il se leva, au visage s'entremêlaient autant de traits de bonheur que de gravité, comme la table était lentement contournée. Ah cette Famille! Ce qu'il pouvait les Aimer!
S'arrêter en face du Neveu silencieux, dextre venant se poser à l'épaule en un geste affectueux.


Robbin, dès la fin de la guerre, nous partirons vers le Sud et la Méditerranée. J'aurai à faire par là bas, et y'aura certaines tâches pour lesquelles tu me seconderas.

Parce que s'il était infiniment protecteur, c'était pas dans les habitudes du Géant d'éduquer trop en douceur. Confronter les jeunes au feu des chemins et de leurs aléas. Mais rester prêt à les ramasser quand ils se vautrent ci et là. Memento Mori... ce qui ne nous tue pas nous donnera plus de Vie...

Lysi, ma Walkyrie...

Il s'était retourné dans sa direction, lui faisant face comme si ça cécité ne le freinait en rien pour la détailler. Aux lèvres, sourire tout en tendresse venant se dessiner.

... Toi et Vidame êtes l'héritage vivant de ma Kabotine de Sœur. Même si c'est pour Toi que tous nous t'Aimons, pour Elle, tu porteras notre Nom.


De l'Histoire de Fauve, si certains détails lui étaient restés inconnus comme tant d'autres qui lui resteraient encore à découvrir, s'était pourtant ancrées en certitudes ce que depuis longtemps il avait pu sentir. La table se contourna d'un pas lent, comme il vint planter derrière elle sa stature de Géant. Derrière elle oui, parce qu'Aveugle, il n'aurait rien pu lui dire d'un regard, et sa carrure l'aurait empêchée de contempler les siens à l'envers du miroir...

Miroir d'ombres brisé de lumière, quête d'un équilibre entre questions doutes... Digne Fille de son Père, pas par le sang mais par les détours de la route....

Une main sur chaque épaule, il s'était rapproché, étreinte d'où émanait une force sans pour autant de fermeté.


Tu es Fauve Salmo Salar, Fille de la Cendre et des contre-courants. Tu es Nous, pour tous les aujourd'hui et demains à venir, parce que Nous Sommes, quoi qu'il puisse advenir.

Je t'Aime!
Qu'il murmura à l'écho de sa chevelure, avant de redresser d'un large sourire sa non moins large carrure.

Je vous Aime tous!
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