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[RP] Levée de Brume... !

Namaycush
Pluie essentielle...



L’on se lève par habitude, mais l’on ne se présente pas aux Royales par habitude ni coutumes, même étant coutumier du fait.

L’on se présente par Conviction et par Foix, fiers de l’idée, celle pour laquelle on va combattre, sans se préoccuper du voisin.




Citation:





    Enfants du Royaume, Frères et Sœurs de France,

    Face à la faillite du gouvernement de castes,
    Face aux déconvenues des espoirs étouffés et des paroles données trop vite oubliées,
    Face aux menaces permanentes des insoumis et des conflits frontaliers qui ne trouvent d'issues durables ,
    Face à l'immuabilité et la répétition ,

    Moi,
    Namaycush Salmo Salar,
    Comte de Pontoise, Général du Corps Expéditionnaire François,

    Puisque Aristote et la Nature donnent aux Hommes de Foy et de Conviction la Persévérance et le Courage,
    Une fois encore, je présente ma candidature à votre approbation.

    Je ne peux promettre de vous rendre le ciel plus bleu encore, ni le Soleil plus accessible ;
    Je ne peux promettre de réformer le Royaume de France dans son ensemble, ni d'en supprimer toutes les injustices de son administration ;
    Je ne peux promettre de rendre chacun de vous riche et prospère, ni que tous, François et d'ailleurs, vous m'accepterez comme un Ami, un Frère, ou même comme Roy.

    J'ai cependant le désir profond et sincère,
    que Demain, la Foy sera au cœur de l'esprit de gouvernement que je souhaite mener, et que servir ne sera pas l'asservissement ;
    que Demain, je donnerai l'impulsion pour rationaliser et rendre plus simple et efficace l'Administration que je souhaite du Royaume de France, et qu'elle vous rendra fier d'elle ;
    que Demain, la plume et l'épée seront levées pour servir les causes justes, et que la Noblesse et la Justice seront les plus belles armes de la France.

    Enfants du Royaume, Frères et Sœurs de France,
    Je m'en remets à vous.




    Féodalité



    De nos jours trois systèmes politiques sont souvent confondus :
    - La Monarchie à profil constitutionnel
    - Le Royalisme
    - La Féodalité

    Dans la monarchie constitutionnelle, ce qui serait la grande tendance ces derniers temps, les pouvoirs du Roy sont limités par les loys. Celui-ci est souvent porteur du seul pouvoir exécutif. Ce qui entraine très fréquemment des dérives, une appropriation et une utilisation abusive de ces pouvoirs par les officiers des institutions.

    Le Royalisme n'est qu'un terme général pour désigner que le Roy est à la tête du Royaume, cependant il ne possède pas forcément de pouvoirs, ceux- ci appartiennent aux différentes personnes qui gèrent les institutions. Celles-ci se les attribuent et ainsi gouvernent selon leurs bons plaisirs.

    Mon cœur et mon esprit se tourne davantage vers la féodalité. Celle-ci privilégie la relation réciproque d'homme à homme de vassal à Suzerain, scellée par l'allégeance. Par le droit de ban, le Suzerain octroie une partie de ses pouvoirs à ses seigneurs, qui restent libres d'agir sur leurs terres mais qui tiennent leurs pouvoirs du Roy, ce dernier reste le décisionnaire ultime et les loys royales, la référence. Les institutions reçoivent également par délégation une partie des pouvoirs du Roy.


    Justice



    Persuadé qu’en tout homme même le pire, réside une bonne volonté à utiliser à bon escient, je propose que soit mis en place une peine de substitution, à savoir une durée de service armé de la part du prévenu dans les osts ducaux, comtaux ou royaux à hauteur de la gravité de l’acte commis ou encore, suivant la période de guerre ou de paix que traverse la province ou le Royaume, du travail forcé dans les mines.

    De plus la grande charte du Royaume de France se doit d'être réformée pour adhérer davantage au principe de féodalité.



    Religion



    De confession Aristotélicienne, je suis un fervent croyant en le Très Haut et en la parole d'Aristote. Ma condition humaine fait que je reste, malgré la ferveur de ma foi un piètre pratiquant. J’ai été Commandeur des armées Laïques. J’ai par amour pour Lui combattu pour Sa gloire à de nombreuses reprises et je me suis engagé de toutes mes forces pour notre Église.

    Je laisse donc le domaine de l'âme au Très Haut et à ses ministres, cependant la gestion de la France reste, pour moi au Roy de France.

    Ainsi donc des négociations doivent être ré-ouvertes avec l’Église Aristotélicienne sur la base du concordat Royal, qui pourrait amener également une reconnaissance de la Hérauderie Pontificale et de sa Noblesse au sein du Royaume de France. En regard de cela une révision des lois et ordonnances concernant les libertés de cultes doit être faite.

    Je reste cependant un homme ouvert dans l'Amitié Aristotélicienne et tolérant envers les autres religions. Chacun restant libre de pratiquer celle qui lui convient en empiétant pas sur celle des autres.

    Le Grand Aumônier de France :

    Il est le confesseur du Souverain. Je souhaite cependant qu'une concertation soit faite avec l’Église Aristotélicienne qui leur convienne ainsi qu'au Roy. Le Grand Aumônier étant le lien privilégié du souverain en matière de Foy.


    Guerre



    La guerre contre l'Empire est aujourd'hui un fait. Elle débuta par le non respect du traité de Bolchen concernant le Hainaut par les autorités impériales. Des négociations ont été ensuite décidées entre le Royaume de France et l'Empire. Négociations qui devant le peu de participation et de volonté de l'Empereur n'ont pas abouti à un accord pacifique. La Lorraine et une partie de la Savoie par le biais de leurs régnants respectifs ont alors appelé à l'aide face à l'Empire. La Lorraine selon ses vœux est devenue fille de France. Le peuple de Savoie écartelé dans ses désirs a repris le chemin de l'Empire et les conflits armés ont repris.

    A l'heure d'aujourd'hui une trêve a été demandée par le Royaume de France, le temps que les Élections Royales soient achevées, il n'en restera pas moins essentiel, qu'une fois un Roy ou une Reyne élu, il devra reprendre les négociations avec l'Empire.

    Là n'est point notre désir de faire absolument la guerre.

    Cependant si une issue favorable à ce conflit avec l'Empire ne peut être trouvée, si les doléances des Impériaux sont un prix trop cher à payer pour la France, d'autres solutions devront être envisagées et une guerre entre nos deux pays pourrait être nécessaire pour conserver l'intégrité et les valeurs du Royaume de France et de son peuple.

    La Grande Connétablie :


    La Connétablie a pour mission la gestion des affaires militaires du Royaume de France.

    Il me semble important de scinder l'Amirauté de la Connétablie même s'il est évident que ces deux institutions devront garder des liens de collaboration étroits l'une vis à vis de l'autre en cas de conflit armé.

    En effet le champ de compétence d'un capitaine de troupes terrestres est totalement différent de celui d'un capitaine de vaisseau.

    La Connétablie se doit d'avoir ses propres renseignements sur les déplacements et les localisations des armées ennemies. Tout en collaborant avec la Grande Prévôté partageant les éventuelles informations dont elles pourraient avoir besoin l'une et l'autre.

    Il apparait essentiel que cette institution soit réformée, que des chefs d’États-Majors soient recrutés et nommés, qui seront référents d'une zone territoriale précise pour gérer les procédures de combat dans les provinces qui leurs seront affiliées.

    Le Connétable prend donc le rôle de superviseur, de gestionnaire et de lien entre les différents chefs d’États-Majors ainsi qu'entre les différentes institutions comme la Surintendance des Finances ainsi que les Écuries Royales, dont auraient besoin ceux-ci pour mener à bien leurs entreprises.

    Les Ordres Royaux


    Les Ordres Royaux se doivent de redevenir des troupes royales, dans le principe de l'allégeance féodale où le Roy est la Couronne de France. Ils doivent se tenir toujours prêt à venir en renfort d'une autre armée en cas de conflit et se tenir à disposition de la connétablie. Leur charte doit donc être revue dans ce sens.

    La Chevalerie est une vocation qui se doit d'être connue, propagée et encouragée même en dehors des Ordres Royaux.


    Sécurité



    Comme le contrat féodal l'indique, le vassal doit Auxilium à son Suzerain, et le Suzerain s'engage à la Protection et la Justice envers son vassal.
    Je mettrais un point d’honneur à pallier aux manquements de la sécurité du Royaume grâce à mon expérience.

    En renforçant la cohésion au sein des provinces, nous parviendrons à lutter contre certains groupes semant la terreur sur les terres Françaises. Cela n'a que trop duré et la Couronne prendra toutes ses responsabilités, nous y veillerons et nous y participerons.

    Je tiens à garder de bons rapports avec nos voisins et les provinces indépendantes, je souhaite d'ailleurs les voir se renforcer dans bien des domaines, qu'ils soient sécuritaires et/ou économiques. La diplomatie aura donc une place importante dans ma politique.


    La Grande Prévôté :


    La Grande Prévôté s’occupe d’affaires de défense civile, de la briganderie et des douanes.

    Par le biais d'un service de renseignement civil étendu et organisé en lien avec le chef des services secrets, elle gère la défense civile du Royaume de France, elle établit des rapports quotidiens sur les mouvements et la surveillance de personnes suspectes et recommande des protocoles de défense au sein des Comtés et Duchés.

    Elle se doit de fournir sur tout individu, à la demande des offices royaux et de provinces, un rapport de ses antécédents judiciaires.

    Le Grand Prévôt se doit de faire le trait d'union entre ses différents offices, la Prévôté de l'Hôtellerie Royale, la Prévôté de Paris, la Prévôté Royale des Provinces Vassales et la Garde Royale dans le but de veiller au mieux aux intérêts de la Couronne de France. A lui de s'adjoindre des collaborateurs efficaces et assidus.

    Elle collabore avec la connétablie, dans une salle de coordination et d’échange de renseignements et fait appel aux services de cette dernière, le cas échéant en cas de rassemblement massif de brigands.


    Pairie



    Celle-ci fera l'objet d'une réforme importante car je souhaite la voir davantage s'impliquer au sein des provinces et donner aux pairs une réelle utilité.

    La Pairie sera exclusivement représentative des Provinces Vassales, les Pairs devront donc être issus de celles-ci.

    Un conseil de dix Pairs siègera donc, qui aura pour but en sus de ses prérogatives actuelles, d'apporter conseil au Roy et de faire le lien entre Lui et les provinces vassales dont ils auront la charge, ils se devront de proposer leurs conseils et leurs aides aux Régnants si besoin.

    Le recrutement des pairs se fera sur dossier, un entretien à durée limité avec un autre pair, un Grand Officier ou le Dauphin complétera celui-ci pour juger de la disponibilité, des compétences et de l'expérience du postulant. S'en suivra ensuite un vote des pairs, la décision d'admission reviendra cependant au Monarque.

    Un fief sera octroyé au Pair dans sa province de résidence tout le temps que durera sa charge. Aucun cumul avec des postes officiels ne sera possible avec la charge de Pair.


    Economie



    La Surintendance des Finances Royales.

    L'économie est bien entendue une chose importante, et les différents liens entre les provinces de même que les échanges avec les pays étrangers sont essentiels.
    Les intendants au Commerce se devront de nouer un lien fort avec les économistes des provinces dont elles ont la charge.

    Je ne peux également que favoriser l'Assemblée des Commissaires au Commerce qui a rouvert ses portes pour favoriser les échanges entre provinces.

    Je ne souhaite qu'une économie florissante bien évidemment, sachant que le Royaume de France se doit de toujours garder un pécule pour les impondérables.

    Je ne suis pas pour les cumuls des charges d'intendant aux finances avec ceux de feudataire ou d'économiste d'une province et une dérogation ne saurait être délivrée que pour les cas exceptionnels qui ne trouveraient aucune autre solution.


    Hérauderie



    Elle se doit de véhiculer les valeurs de la Noblesse et d'appliquer son devoir de justice également en la matière. Ainsi que d'inciter celle-ci à s'investir au sein de leurs terres et de leurs provinces.

    Ainsi, lors de demandes d’octroy, la Hérauderie se doit, avant tout, de se baser sur le bon sens afin qu’il n’y ait plus aucun abus, ni aucune injustice.


    Communication


    Le Secrétariat d’État :


    Il est la voix et les oreilles du Roy.

    Cet office nous tient particulièrement à cœur, en effet les divers secrétaires d'état se doivent de s'implanter davantage dans leurs provinces et de faire remonter au souverain par l'intermédiaire du Secrétaire d’État Royal, les doléances du peuple.

    Le recrutement des secrétaires se doit alors d'être renforcé et plus strict sur ses critères de sélection car ils sont les cœurs battants des provinces, devant appréhender avec sensibilité et sincérité les ressentis de celles-ci. Tout en se mettant aux services des divers régnants et de leurs portes paroles pour les conseiller au mieux sur leurs communications.

    La Cour du Royaume de France.

    Reflet de la royauté et de la puissance de son monarque, la cour de France se doit d'être cultivée, embellie, appréciée et demeurer au cœur de la vie du souverain. Celle-ci se doit d'ouvrir ses portes et de favoriser l'investissement des personnes qui voudraient l'intégrer.

    Mon but est donc de la faire vivre au-delà des cérémonies habituelles et d'apporter reconnaissance aux personnes qui œuvrent en son sein pour sa grandeur et sa beauté.








Ainsi parce qu'il aime le contact, il est debout et relit encore une fois ces idées couchées sur le velin avec élégance, signature d'une collaboration toute féminine, fumant nonchalamment un cigare....
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Valerians.
Val roturier de son état approcha et commença à lire le programme du chef de la memento ...hummm j'aime bien ses idées et pourtant à une époque le gus je l'aurais bien embroché, mais là il remonte dans mon estime. dommage certains nobles vont pas trop apprécier je pense, déjà une les pairs ouepp, va avoir du branle bas de combat pour le combattre le Namay. Ha miladiou que j'aimerais un homme tel que lui à la tête de notre royaume.
faut une bonne réforme ouepp.. bon je m'en retourne dans ma Guyenne, pis merde à vous Namay.

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Loreanah
Parce qu'elle s'était promis d'aller faire le tour des programmes, pour choisir, le moins pénible à lire, le plus juste, l'ébène se rendit en premier au programme de celui qui l'avait blessée encore récemment.
Pourtant il l'avait soutenue jusqu'à ce qu'il décide d'aller dans d'autres bras, bien moins pudiques, à n'en point douter vue l'histoire.
Malgré cela, l'ébène demeurait toujours impassible en s'approchant malgré tout, pour ne pas en perdre une miette.
Elle écouterait, analyserait, déduirait, puis soutiendrait.

Rien n'était acquis.Jamais.

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Je le confesse, être moi, ça peut, parfois...souvent, être épuisant, mais je m'y suis habituée.
Keyfeya
Et une tornade Pétrocorienne fit son entrée. Elle en avait profité pour faire des emplettes entre deux conversations, enfin une grosse emplette surtout. Elle salua les personnes présentes et qu'elle ne connaissait pas à l'occitane, d'un grand sourire et d'un signe de tête.

Le Bonjorn.

Avant de se diriger tout droit vers le Carmin, poser une liasse de parchemins, des plumes et de l'encre, choper le cigare au passage, le trainer jusqu'à la fenêtre. Elle ouvrit la fenêtre, ça tombait bien, il faisait une chaleur à crever ces derniers jours, balança le cigare , juste pour le faire chier parce qu'elle adoooorait ça ! et lui montra son nouvel achat, un beau poney pas rose, pas encore qui était attaché au milieu du parc.

Il est pas beau ? J'ai plus qu'à l'faire peindre !

Elle se pinça les lèvres, pour ne pas rire, réajusta le col de la vareuse du général au passage, non elle ne lui demanderait pas s'il s'était bien lavé derrière les oreilles parce qu'elle était pas sa mère non plus, fallait pas déconner. Et comme elle avait l'avantage de faire 6 pieds de haut environ, elle se pencha vers son oreille pour lui murmurer quelques mots, les premières étant encore pour le taquiner.

J't'ai pris de quoi écrire aussi pour noter les questions, parce que en ce moment la mémoire c'est pas ton fort
....elle en profita pour déposer un baiser sur sa joue au passage...De sang...jusqu'en enfer.

La signification des derniers mots ne pouvaient être compris que de lui. Elle lui fit un clin d'oeil complice avant de reprendre.


J'te dis pas truc et machin. T'en as pas besoin.

Entendez, merde et bonne chance, parce qu'on na savait plus à force si ça l'faisait ou pas. Au théâtre paraissait qu'ça portait la poisse en plus, donc dans la vie rien n'était moins sur. Non pas qu'elle fut superstitieuse, justement elle ne l'était pas du tout, elle avait même tendance à élever les chats noirs et à passer sous les échelles, juste pour le défi. Si elle était complétement siphonnée, elle était pas du genre non plus à s'ennuyer avec des conneries.
Aryanha
Il avait écrit : "Je suis plus sensible aux actes qu'aux mots."
Alors la voilà.
La Farnezzina lui avait toujours accordé sa confiance et ce jour...encore.
Allait-elle voir les foudres de son époux qui se trouvait sur le stand à coté à s'en donner à coeur joie à son jeu favori du ping pong politique chez le traitre fils d'une Reyne totalement folle ? Elle savait que le Bélier saurait s'en sortir. Elle n'avait aucune envie d' écouter le receleur du trésor berrichon et fils de feue Angelyque, sa mère royale qui l'avait bien soutenu à l'époque.
Elle avançait en songeant à tout cela, ses bottes de cavalière crissant sur le sol, Quelques mèches de cheveux collés par la chaleur sur son front, elle s'essuya d'un revers de manche.

Là...Elle sourit en apercevant sa meilleure ennemie et la frôla en passant près d'elle. Elle lui souffla amicalement :

Je suis contente de vous croiser ici la Rose.

S'approchant du candidat, elle le salua d'un penché de tête. Fichtre ! Elle aurait apprécié porter une robe aujourd'hui, mais non ses braies lui collaient à la peau par cette chaleur.

Carmin...
J'aime quand vous êtes ce roc près duquel l'on peut s'abriter.
J'aimerai que vous soyez ce roc pour la France.
Bien que comme vous le savez, j'étais totalement contre cette guerre en Empire, je sais que vous l'avez faite par fidélité au nom de la Royauté. L'on ne doit pas vous en tenir rigueur, vous n'avez point faibli comme le fils de la Mamelue qui par fourberie à retourner ses armes contre son propre peuple.
J'aimerai vraiment que cette fois une fumée d'un rouge vif s'échappe du poêle du Louvre pour annoncer l’élection du Carmin

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Karyaan
Miousik

Dès que les programmes se placardaient, on les lui apportait.
A celui-ci, elle y prêta d'avantage attention. Un léger sourire se peignant sur ses lèvres fines. Enfin, il avait trouvé sa tempérance. Le fou, l'indomptable. Aurait-il trouvé celle qui sait calmer ses élans d'orateur guerrier pour en faire un homme plus politique ?

Depuis qu'il s'était lancé dans l'aventure, elle l'avait soutenu. Pas qu'elle partageait ses valeurs, d'aucun qui la connaissent, savent qu'elle s'est même opposée à ce qu'il franchisse la frontière impériale.
Mais elle le connait depuis des années, le Carmin. Alors qu'elle était elle-même un fantôme aux yeux de brume, une gueuze aux pieds nus qui tenait tête, malgré tout, à ceux là qui tentaient de la faire plier, déjà.

C'est avec un franc éclat de rire qu'elle accueillit l'annonce de son mariage avec une autre.
Elle le savait, la Sombre, et ça depuis qu'il lui avait fait sa première demande. Pas pour rien d'ailleurs qu'elle l'avait fait poireauté autant.
Du Carmin, elle a une tendresse toute particulière. Comme pourrait avoir une amie sincère, une sœur qui voit au loin son frère faire l'imbécile et qui malgré ses dérives, continue à l'aimer.

Beaucoup pensent alors qu'après ce qu'ils qualifieraient d'affront ou de trahison, la Sorcière ferait volte face, ferait la girouette, se rabaisserait à être comme ceux là, n'avançant que par le cœur, ou l'entrejambe. Sauf qu'il en est rien. Son cœur appartient à la France et son entrejambe... allez savoir.

Elle quitta donc le campement des ORs en Bourgogne, là où, suivant son serment, elle défend cette France qui pourtant lui marche et lui vomit dessus depuis plus d'un an.
Elle n'est pas seule. Enfin... si tant elle qu'elle puisse vraiment l'être.
Avant d'aller se poser là où son soutien serait clair et inébranlable, elle alla faire le tour des autres QG. Pas qu'elle avait envie de voir des trognes qui lui donnaient la nausée, mais plus pour ne pas arriver avant celle qui portait le nom qu'elle aurait du porter.
Ben oui, la Sombre a étrangement ce genre de respect. Ne cherchez pas à comprendre, c'est comme ça.

Quand ce fut le cas, alors le fantôme aux yeux de brume fit son entrée là, où on ne l'attendait certainement pas. Ou peut-être lui, uniquement lui, qui la connaissait et savait très bien que malgré tout, elle resterait fidèle à ce qu'elle dit.

Elle entra, alors que tout était presque silencieux. Peu de personne encore, et c'est tant mieux.
Entourée de ses six gorilles, héritage du frère du prétendant au trône, qu'elle garde plus par souvenir de lui que par réelle nécessité.
Accompagnée par son fils aîné de sept ans. Celui la qu'elle a confié à Kahhlan et qui les a suivit jusqu'en Hélvétie pour apprendre, pour se rendre compte.
Et puis portant contre elle, cette écharpe où est protégé le plus pur des joyaux, le fils d'un couple fou, ce môme qui peut-être un jour, deviendra le fléau de France. Tout comme pour son aîné, jusqu'à ce qu'il ait l'âge de marché, elle ne s'en sépare qu'à de très rare occasion. Parce qu'elle est une mère louve, ou plutôt dragon féroce.
Sauf que là, elle s'en déleste et le confit à l'un de ses gardes du corps. Posant la main sur l'épaule de son grand, échange de regard et clin d’œil.
S'approchant de Madame, la Sombre s'inclina avec le plus profond et sincère respect.


Comtesse, mes hommages. Ravie de vous croiser à nouveau sous d'autres hospices, pour d'autres combats.

Oui, elles s'étaient déjà croisées, les deux brunes. Quand ? Comment ? Peu importe. Sans nul doute, l'élue saura qui elle a en face. Dire qu'elles se connaissent par contre, on en est loin tout de même. Mais le salut est franc, parce qu'elle sait la Sombre que s'il a écrit un tel programme, elle n'y est pas étrangère. Et ça, le connaissant lui, c'est un véritable tour de force.
Et puis elle l'avait écouté sur les autres stand, et elle semblait avoir tout ce qu'il faut là où il faut. Autant le Carmin a tendance à prendre pour maîtresse les pires godiches qui soient. Autant, pour épouse, il ne semble à nouveau, pas s'être trompé. L'avenir le dira.
Le gamin, à ses côtés, drillé au protocole de la cours, fit la même révérence.

Puis, elle le laissa là, le gosse, et s'approcha de celui qui restera, au grand étonnement de beaucoup, son ami.
Se plantant devant lui, elle qui ne l'avait pas vu depuis mi-mai. Léger sourire au coin des lèvres, croisant les bras en mode chieuse bien comme il faut.


Alors Carmin, comme ça tu ne m'invites même pas à ton mariage ? Quel manque de délicatesse.

Lui faisant un clin d’œil, ses bras se déliant et reprenant le programme au logo si fin.

Magnifique ce que vous avez fait. Et j'espère très sincèrement que tu réaliseras ce rêve qui te porte depuis bien des années. Je le répète à nouveau, à mes yeux, tu es la solution pour un vrai changement. Et j'espère que cette fois, la France osera et cessera de ce contenter du superficiel.
Si je peux t'aider de quelques manières que se soit, surtout, n'hésite pas.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Namaycush
Pas le temps de fumer un cigare, un premier client…. qui file déjà, l’air bienveillant, vite remplacé par une cliente, une bourguignonne, Lisa… qu’il n’a pas le temps de saluer intercepté par un grand vent de déraison du nom de Keyfeya qui l’avait déjà emporté il y a quelques temps.

Son regard suit le cigare qui finit son existence dans le pré. Pré sur lequel trône majestueusement un quadrupède… qu’il observe dubitatif.



Ah parce que cette chose nous appartient ? Un âne, tu achètes un âne à présent… En Gascogne, on a des mulets, c’est un peu plus grand et on les fait travailler, on ne les peint pas !


Il grogne aux paroles, sourit au baiser, tout en même temps et rend la complicité partagée de la même manière.


Effectivement, en principe tu me dis autre chose… mais voilà du monde… ¨


Oui, la Gasconne d’origine bourguignonne lui avait écrit, souvent, dans son existence, à des sujets divers parfois.


Kaixo Aryanha !

Je souris à vous entendre, je souris de votre engagement. Parfois, il faut savoir faire la guerre, et je crains qu’il ne faille encore la faire, bien qu’il n’y ait pas de guerres justes.


Il s’étonne de la présence de Karyaan, jette un œil aux enfants, la regarde, il a compris, il sait… mais s’étonne qu’elle connaisse sa brune comtesse … Il sourit aux mots mariage… en brin de carnasse…


Le mariage… c’était pour le moins imprévu. Le mot est faible. Comme ces tornades soudaines qui ébranlent l’existence.


Il penche la tête… Ne l’espère pas pour moi, mais pour la dignité de ce pays.Il sourit guilleret…

Tu as remarqué la finesse du trait… je me suis appliqué et le dessin… tire la langue à Key...
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Keyfeya
Regard saphir vers le carmin, il a la mémoire qui flanche et la vue qui baisse visiblement, c'est ça de choisir un vieux ! Qu'il soit Roy ou pas, il est pas loin de la tombe grand père ! Il s'en est rapproché à grand pas en l'épousant en plus. C'est que la Pétrocorienne n'est pas de tout repos.

Le mulet de Gascogne j'en ai déjà épousé un, y a pas longtemps, j'ai pas besoin d'en avoir un deuxième. S'pas un âne, c'est un poney pas encore peint ! Et ouais ouais c'est à nous maintenant.

Elle allait lui répondre que d'habitude elle lui disait quoi ? " Tu m'fais chier? " " Mord moi plus fort!" ça pouvait s'faire ça, m'enfin ça aurait été plutôt elle qui allait mordre pour le coup. Il salua la dame qui arriva ensuite, elle nota le nom dans un coin de sa tête, qu'elle salua elle même poliment.


Le Bonjorn.

Et forcement, le premier mot qu'il sort c'est "guerre" et un réflexe presque non contrôlé s'en suivit, un gros coup de genou d'une Périgourdine juste dans le bas de la cuisse du Gascon.

Faux ! Y a pas de guerre propre, mais il y a des guerres justes, du moins faut il se battre pour une juste cause. Fallait que tu le sortes hein ?

Elle secoua la tête, avec un sourire en coin. Il le faisait exprès de coller à cette réputation de guerrier sanguinaire qu'on lui prêtait ? Il avait l'air de s'en amuser même comme un gamin, le p'tit crétin. Comme s'il ne pouvait pas se comporter comme l'homme qu'il était au fond, certes un combattant mais pas que, justement.

Quand une nouvelle femme entra, décidément y avait que la gente féminine et cette salle allait finir en harem. Celle ci venait avec deux enfants et six gardes du corps, elle les observa chacun minutieusement, avant de porter son regard de découpeuse de cadavres sur la femme qui arrivait vers eux, de bas en haut pour finir dans le gris des yeux, à part la taille et la couleur du regard, on pouvait noter une certaine ressemblance, dans la couleur vestimentaire. Key ne sortait que très rarement de sa couleur favorite, le noir, la couleur des cheveux, tranchant avec sa peau d'albâtre, elle jeta un œil à Namay pour suivre son regard. Fallait pas sortir de chez les grands officiers pour comprendre. Un de plus.

Elle n'était ni surprise, ni étonnée, ce n'était pas dans sa nature, mais si cette femme lui disait vaguement quelque chose, elle ne se souvenait pas la connaitre vraiment, mais elle se souvenait d'elle, elle. Connétablie peut être ? Lors de ses premiers mandats de Comtesse ? L'ébène ne se fiait jamais aux apparences, question de principe, elle se méfiait de tout et de tout le monde à la limite de la paranoïa parfois. Si Namay lui avait parlé de ses conquêtes, leurs noms n'étaient pas inscrits sur leurs fronts cependant. Mais elle savait une chose de la femme en face d'elle, toute sa chair le lui criait, elle était sorcière, pour le reste, elle supposait. N'aimant pas spécialement émettre des hypothèses douteuses, elle y va en toute franchise comme à son habitude et avec respect, avec un fin sourire sur les lèvres.


Le Bonjorn, je suis navrée de ne pouvoir vous rendre votre salut personnel. Je me souviens bien vous avoir croisé, mais je dois bien vous avouer que je ne me souviens plus ni dans quelle circonstances, ni quand. N'y voyez pas là, un manque de respect, regard vers son époux, à force de trainer avec des vieux, j'en perds moi même, de temps à autre, la mémoire.

C'était plus fort qu'elle, dès qu'elle pouvait lui en claquer une dans le museau, fallait qu'elle le fasse. Elle l'avait prévenu en même temps que jamais il n'arriverait à lui faire fermer sa trogne, que se soit pour le taquiner ou pour exprimer ses opinions ou ses pensées. Le contrat avait été clair. Elle sourit au reste en secouant légèrement la tête.

Oui Namay s'est mis au dessin et à la calligraphie bientôt il se mettra à la broderie. Hein ?

Petit revers de la main sur l'épaule du Carmin avec un clin d'oeil complice. Elle espérait quand même que quelques personnes se pointent, histoire de poser des questions, après tout ils étaient là pour ça.
Karyaan
Sorcière, elle l'était de cœur, d'âme de culture et de croyance. Sombre surtout, vêtue de noir de ses bottes ferrées en passant par cette cape qui rarement la quitte, même en ces jours caniculaire. Ses seules couleurs ? L'anthracite, si tant est qu'on puisse dire que c'est une couleur.
Et l'azur. L'azur de son Ordre. Mantel sous cape, à peine voyant d'ailleurs, sauf quand elle s'en déleste et se met à l'aise, comme à l'instant.
L'azur brodé de l'équidé légendaire en fil d'argent. Autre signe de son appartenance à la Licorne, son fauchon à sa hanche droite, indice qu'elle est gauchère. D'ailleurs sa dextre se pose nonchalamment sur le pommeau de celle-ci en mode, tranquille.

La Brindille, celle qui dérange malgré son indécrottable fidélité à cette France qui se fait décadente. Elle n'est pas achetable, elle n'est pas pliable, et surtout, elle n'a pas peur de faire face à ceux là, qui se pensent au dessus.
Ô elle en pâtit depuis un moment maintenant, mais peu importe.

Son attention se reporte sur celle qui semble être comme un miroir.
Cheveux d'ébène qui accentuent la pâleur de son visage diaphane. Yeux couleur de brume. Et surtout, franc parlé, regard posé, caractère bien trempé, verve acérée.
Elle sourit légèrement la Sombre, se disant que si un jour ces deux là devenaient amies, ça risquait de faire de méchantes étincelles. Mais pour être de ses proches, à la Sorcière, il faut se damner ou être exceptionnel. Parce qu'elle ne se lie qu'à l'excellence.
Quoi que, s'il l'a choisit... pourquoi pas après tout.

D'une voix tranquille, visage serein, elle s'amuse de voir le Carmin bousculé.


Il n'y a pas de mal Votre Grandeur. Pour tout vous avouer, je sais que nous nous sommes déjà croisées. Cependant, vous donner des détails, j'en serais bien incapable. Peut-être au conseil des feudataires, lors du conflit Fatum artésiens normand. Mais sans certitude. Mais à cette époque là, j'étais quelque peu occupée à gérer un conflit majeur, à devoir prendre des décisions pour un Roy absent, et calmer un Comte complètement stupide que le Très Haut à, finalement, par un humour qui ne sied qu'à lui, mis sur le trône royal.

Puis reportant son attention sur le Sanguin, s'adressant toujours à Keyfeya.

Oui... méfiez vous de la vieillir, c'est contagieux en plus. En tout cas, très beau travail, et je ne parle pas uniquement du dessin. Il n'y a qu'un point qui me chiffonne, mais ça, il le sait.

Léger grognement à l'adresse du papi, puis reportant son attention sur Madame.

Je suis fondamentalement d'accord avec tous vos points, hormis celui sur les Ordres Royaux. Mais de ça... vous deviez peut-être vous en douter. Et puis ce n'est qu'un détail et loin d'être le plus important dans ce programme.

Puis murmurant, toujours à l'adresse de Key, sur le ton d'une fausse confidence.

Quoi que je le vois bien au macramé... ou à la pâtisserie pour faire des macarons, ça plairait sans nul doute à toutes ces groupies hystériques.

Puis reportant à nouveau son attention sur le Carmin, lui souriant légèrement, toujours aussi tranquille alors que son aîné se pose à ses côtés.

Les mots France et Dignité ne sont plus compatibles depuis qu'un fol a posé son fondement sur le trône. Parce qu'ils ont perverti cette Couronne que nous servons, par leur népotisme et leur soif d'un pouvoir absolu et asservissant.
L'imprévu te sied à ravir, alors ne change pas et prends conscience que cette fois ça sera la bonne et que tu m'auras sur le dos, comme j'ai pu l'être sur celui de tous ceux qui ont porté ce joyau.


Un bref silence et..

Même pas peur !
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Lubna
Elle avait fait le tour des stands
rien de folichon
Beaucoup de bassesse
Puis c'etait pointer sur son stand
Elle l'avait connu il y a longtemps le Carmin, avait même guerroyer à ses coté quand son ami Lek lui avait dit viens te joindre à nous.

Puis lors de la pseudo croisade alors Régnante elle n'etait plus du meme avis et avait coupé les ponds avec tristesse pour l'homme mais avec loyauté pour le royaume.

Des années étaient passés et qui eu crue qu'il allait épouser son amie? Elle l'avait revue à son mariage, avait fait une croix sur le passé.

Elle c'etait retirait de la politique pour s'occuper de son mari malade, mais aujourd'hui celui ci sur le point de trépasser elle n'arrivait plus à rester à son chevet pour le voir délirer c'etait pas son truc...

Namay, Carmin ou le vieux général peu importe

Elle salua l'assemblée certain visages connues, d'autres croisées et la folle brune son amie, folle d'amour mais pas de raison.

Salut Key
une bise sur sa joue

Le bonjour Namay
Juste venue t'apporter mon soutien


Elle failli lui dire soit un époux exemplaire mais s'abstient, ils s'aimaient vraiment tous les deux , même si certaines mauvaises langues pensez plus tôt à un mariage de raison. Connaissant Key certainement pas
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Aryanha
Elle avait embrassé la scène.
Le Carmin marié...et que de femmes sur ce stand ! C'était une bonne chose en fait...pour l'avenir. Le mariage.
Elle répondit à ses sourires d'un air entendu. C'était sa réponse orale à une question écrite.


Depuis toutes ces guerres passées, je n'en ai vu aucune qui soit juste.
Quant à mon engagement, il n'est pas nouveau. Et si je lui reste fidèle depuis vos premières candidatures, c'est bien parce que j'y crois.
La France a besoin d'un grand nettoyage.

Je vous laisse en vous souhaitant bonne chance, je vais rejoindre mon époux qui sème la terreur à coup de vérités sur le stand à coté.

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Namaycush
Il est des jours où l’on a envie d’étrangler son beau-fils.

Key et Namay s’étaient reconnus, au hasard des rencontres qui font la beauté de la vie, à l’aléatoire histoire de ceux qui écrivent leur destin sans jamais le subir, hasard provoqué, sans mauvais jeu de mots, par la défunte reine qui un jour lui donna le coup d’épaules le décidant à correspondre avec une lointaine comtesse du Périgord au sujet d’une affaire somme toute anodine de base.

Une femme, un homme qui n’avaient plus vingt ans, tout simplement, jusqu’à ce que ledit beau-fils déclama en toute innocence la descendance, la petite descendance et l’arrière descendance du chevelu en panache de frange.

Oh non pas qu’il eut caché quoi que ce soit à cette comtesse si femme, mais dans cet instant Keyfeya rattrapée par l’effroyable vérité du titre de l’existence, se rendit compte qu’elle couchait avec un arrière -grand-père.

Pourtant, malgré ce titre hérité par les forces implacables de la nature, bien qu’à l’automne radieux de sa vie, il en était à l’apogée, en pleine forme physique comme mentale et pouvait donner, le cas échéant, beaucoup de fil à retordre à de jeunes loups.

Il ressemblait au matou sûr de lui, qui savait donner de la griffe comme de la morse sans coup férir.

Ainsi sans cesse le provoquait-elle et sans cesse il ripostait, piqué à vif de ce jeu complice à l’enjeu infini, dans lequel un revers de main sur son épaule ou un coup de genou suffisait à lui donner une décharge dans les reins.

Il lut dans ses yeux qu’elle avait compris pour l’enfant, pourtant bien qu’il s’amusât parfois de cette prolifération de bambins carmins, tant celles qui l’avaient rencontré savaient qu’il avait rarement cette volonté d’ensemencer des ventres féconds mais plutôt celle d’arroser les corps. Ainsi les filiations imaginaires s’élevaient à plus d’une cinquantaine, mais les réelles à trois. Le fils cadet de Karyaan faisait partie de cette trinité qu’il désirait voir évoluer en quinte, du mélange d’elle ou de lui ou d’eux, partie prenante d’un « Noux » férocement exigeant.


Aux mots qui réveillent et se font profondeur d’âme, elles se ressemblent les sorcières d’astrale en déclinaison de lunes, qui de pleines ou de rousse mais encore de rouge, mais ne se comparent pas.

Pourtant, l’une a su ou a voulu embraser un feu puissant, feu couvert qui n’attendait que la tempête pour se déchaîner sur un roc qui parfois penchait le visage, pour mieux le relever.

Mais le sang, en goût immodéré et puissant, avait fait la différence de la fusion qui amena Namay à s’accomplir en Keyfeya.



Les guerres se font, ne sont jamais justes et ont un tribut toujours extraordinaires, ma femme. Le prix, toujours extraordinaire du sang.


Oui, il voulait la sortir parce que la vérité du fait, la vraie, rattrapait tout le monde et mettait le monde à sa place, tant il fallait laisser les rêves de colombe aux jeunes filles de ce monde.


J’ai toujours aimé la broderie voyons… surtout à la bouffer de ses dents, bien portée. Mais il ne le dira pas, pas ici.


Il entend et écoute…


La France regagnera toute sa dignité, si ses enfants le veulent !


Des yeux bons envers Lubna, qu’il a revue à son mariage et sur laquelle il pose une main sur son épaule.


Ton soutien fait du bien !



Il n’y avait pas de harem, tout simplement un homme entouré de femmes, compagnie avec laquelle il se plaisait, surtout dans la sienne, s’entendait de fait et de pensée, tant il était persuadé que la femme était l’avenir de l’homme et exacerbait un pouvoir puissant dans l’écriture de l’avenir d’un royaume décadent….

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Loreanah
Soyons honnêtes, qu'est-ce que ça pouvait bien foutre que Namay soit marié du jour au lendemain, ce qui mit un terme net et précis à la relation naissante entre eux ? Aux mots doux échangés ?
On était là pour une campagne et ça allait bientôt sortir les violons parce que l'éternel candidat s'était envoyé en l'air avec ce qui ne semblait pas être du plus farouche ?
Elle était belle la France.... à l'image même de ce qui se déroulait ces derniers mois.
La Rose, elle aurait pu soutenir Azharr, qui avait bizarrement repris contact en apprenant son séjour dans la Memento. Oui elle aurait pu soutenir le "fils prodige" comme elle aimait l'appeler.
Mais elle avait aussi dit à Namay qu'elle l'aiderait, même si ce dernier lui avait finalement tourné le dos.
C'est pas malheureuse qu'elle vit Ary, sa meilleure ennemie, venir vers elle alors que le Namay n'était pas venu la saluer. Bah non tiens.... Etonnant aussi ça.


Mannndieu Ary ! que vous ....


avez vieilli ? Nan, ça s'dit pas.
avez grossi ? Nan, ça s'dit pas, non plus. Pis c'était pas très très vrai.


....que vous .....ça me fait plaisir de vous revoir !

Si vous saviez comme j'ai envie de retrouver la belle époque..... aussi.

Elle la regarda aller encourager Namay. Chose qu'elle ne ferait pas. Y'avait d'autres choses à lire, ailleurs, pour le moment. Puis l'homme le plus important de sa vie soutenait le vendu fils prodige... Tiraillée entre la limite de son devoir et....le coeur.
Le coeur et sa fidélité ? La Raison et le faux semblant ?
Elle maitrisait les deux. On verrait bien....

Pour finir, apprenant que son ancien bras gauche -beh ouais, l'est gauchère la Rose ébène - Epine en chef Trixolas, était à côté, elle accrocha le bras d'Ary, elle avait vu ça un jour, ça faisait graaave féminin, chose qu'elle pratiquait de plus en plus, la féminisation.
Les questions aux candidats ? elle les notait dans un coin et les poserait ensuite.


Je vous suis Ary, si vous permettez. Je dois justement répondre à un courrier de Trix ....et quoi de mieux que de le voir ?


Un léger sourire -ce truc qui brûle là quand on le fait- et piouf piouf piouf ....


En bleu : la p'tite voix dans sa tête.
En rose : la voix, tout court.

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Je le confesse, être moi, ça peut, parfois...souvent, être épuisant, mais je m'y suis habituée.
Le_matelot
Le marin, après avoir entendu une femme, il se dirigea vers un homme, celui-ci semblait être un tacticien plus qu'un politicien, un guerrier, un homme d'action. Il parcouru les grandes lignes de son programme puis, toujours interessé par le volet maritime, il demanda

Bonjour messire.
Pardonnez moi de vous déranger, mais je voudrais quelques renseignements sur votre programme, plus particulièrement au niveau maritime, j'ai cru lire :
Citation:
"
Il me semble important de scinder l'Amirauté de la Connétablie même s'il est évident que ces deux institutions devront garder des liens de collaboration étroits l'une vis à vis de l'autre en cas de conflit armé.

En effet le champ de compétence d'un capitaine de troupes terrestres est totalement différent de celui d'un capitaine de vaisseau."

qu'entendez vous concrètement pour les marins de la Couronne ? Pensez vous leur allouer des moyens ? Plus de liberté/pouvoir de décision ?


Le marin croisa les bras attendant une réponse.


Keyfeya
Damnée, elle l'était, dans cette vie comme dans l'autre et elle le serait toujours. Ainsi était sa vie, elle aurait toujours un pied au moins en Enfer comme une partie de son esprit toujours dans la folie. C'était le prix à payer pour jouer sans cesse avec la mort.

Un mariage de raison ? Encore fallait il qu'elle en ai, du moins la même que tout le monde. Elle n'était pas réputée pour avoir le sens commun, le grand amour, le regard transi pendant que celui ci va trousser la première venue derrière votre dos en vous murmurant des "Je t'aime" auxquels vous croyez bêtement. Elle avait eu sa dose d'illusions dans sa jeunesse. Non elle savait très bien que les hommes étaient principalement dirigés par le morceau de chair qui leur servait de sexe, autant donner sa bénédiction et s'occuper elle même à d'autres choses. Le mariage bien calé, ou tout n'est que faux semblants, où elle jouerait la femme soumise à son mari. Alors là, fallait pas y compter non plus.

Quoi ? Fallait réfléchir trois mois avant de se marier ? Pourquoi? Trois semaines plus tard vous êtes déjà trompée. Autant vivre l'instant, la passion était née, il avait proposé, elle avait posé ses conditions, elle avait dit oui dans la foulée et les voilà mariés. Il la tromperait sans doute et puis ? Elle espérait surtout ne jamais le surprendre, sinon ça se terminerait pour la femme avec un nouveau collier rouge à la base du cou, fabriqué d'une main sure et habile d'un rasoir qu'elle gardait dans sa manche droite ou d'une dague qu'elle planquait dans son dos ou encore du stylet dans sa botte. Au choix de l'instant, là encore !

Je vous arrête de suite, il n'y a pas de troisième gauchère dans cette salle, la Pétrocorienne sachant aussi bien se servir de sa senestre que de sa dextre.

Et dans l'instant, l'ébène s'amusait des réponses de son intéressante interlocutrice.


Oulà, lors de mes premiers mandats, j'allais peu chez les feudataires, je trouvais que l'on s'y faisait chier comme un rat mort. Non peut être à la connétablie, j'avais moi même en ce temps des soucis avec un dénommé Flex qui était venu avec son armée amuser la galerie.

Elle rit en imaginant Namay faire des macarons pour son fan-club féminin.


Ah voyez, il aime déjà la broderie, ça ne m'étonne guerre de lui, la vie de cour prendra un tout autre intérêt avec lui, macarons, broderie, cours de tricot, défilé de jupons et présentation de bijoux, je le vois très bien avec un joli petit tablier et de la farine sur le nez. Pendant que sa femme fera des dégustations de vin et organisera des chasses.

Accessoirement, nous trouverons bien un moment ou deux pour administrer le Royaume. C'est à ce moment là que vous pourrez lui sauter sur le dos, je suis sure qu'il en redemandera.

Et pour le grand nettoyage, il gardera son tablier de petite soubrette et s'armera de son plumeau.


Elle avait une espèce d'humour à la con parfois, mais l'imaginer ainsi vêtu, la faisait marrer au plus haut point. Elle reprit cependant son sérieux, les yeux toujours rivés dans ceux de Karryan.

Je ne lui demanderais pas ce sur quoi vous n'êtes pas d'accord, je préfère toujours entendre les choses de la personne qui les pense, qu'est ce qui vous chiffonne dans ce programme ?

Puis retournant le regard un instant vers son mari, qu'elle l'aurait bien encore une fois frappé tant le détournement du sens des mots l'ennuyait et qu'elle ne lâchait jamais l'affaire tant qu'on ne lui avait pas prouvé par a+b qu'elle avait tort.


Tu tronques le véritable sens du mot " juste" mon mari. Celle là elle était pas volée, à lui claquer du " ma femme" dans sa réponse. Et on se lance dans un peu de philosophie.
Le mot juste vient du mot justice, et la justice est un but, la guerre, un moyen. Je ne te parle du prix de la guerre qui est la mort et le sang, ça n'a rien à voir avec la justice, si on ne veut pas ni de morts ni de sang, on ne fait pas la guerre. C'est une conséquence inhérente à celle ci. Cela n'a rien à voir avec la justice.

Elle n'allait pas épiloguer dans un discours sur les différentes justices.

Ainsi donc, un peuple opprimé et assassiné par un autre sous couvert qu'il ne parle pas la même langue, qu'ils n'ont pas les mêmes mœurs, où juste par haine ne rendrait elle pas une guerre contre cet oppresseur tendant à la Justice morale ? Le but de cette guerre ne serait il pas juste? Une guerre est juste quand elle est nécessaire*

Ça elle en était sure, y aurait un type qui la plagierait plus tard, dans pas si loin, le salaud ! Quand elle vit arriver sa Périgourdine.

SSB ! Qu'est ce que tu fais là ?

Elle lui fit une grosse bise sur la joue.


Comment vas tu ?

Elle lui montra le poney qui trônait au milieu du parc par la fenêtre ouverte.

T'as vu j'ai acheté un poney.





* Nicolas Machiavel
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