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[RP] Levée de Brume... !

Susi
Ayant toujours du mal à comprendre les choses, Susi au lieu de rester à palabrer soit au conseil Béarnais soit en taverne avait décidé d'aller là où elle aurait peut être des réponses.
Comment un homme peut faire en sorte que cela aille mieux. Comment un Roy et une Reine avait le pouvoir de dépoussière alors que tous les autres l'avaient dit avant.
Elle était jeune et pourtant le mot dépoussiérage revenait à flot à chaque élection.
Ce qui était marrant c'est que Susi ne savait rien de ce qui se passait dans le monde du pouvoir, ne connaissait que les conseils, et aimer avoir dans la tête des traits communs, reprendre des paroles entendus en tavernes histoire de ne pas paraitre trop ignorante.
Elle avait un esprit conquêt et aucunement théorique.

Elle s'approcha du programme et prit le temps de lire, bon faut pas déconner elle n'avait pas tout lu sauf ce qui lui semblait avoir de l’intérêt.

Pour la justice, j'pense que c'est bien. On peut faire une connerie un jour puis après changer.
J'me demande bien comment un homme qui n'a eut de cesse d'aller combattre et taper pour mater les peuples peut avoir à offrir comme mot pour rassembler, à part un truc comme fermez là, où j'vous zigouille...


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Keyfeya
Elle aurait pu pousser un cri strident en entendant la voix qui venait de sortir d'un passé lointain ou pourquoi pas sauter sur la gamine qui venait de faire son apparition et qui la ramenait au siège d'Angers, à Selene, Falco, Edern, et Doko aussi. Passé joyeux mais aussi douloureux dont elle avait payé le prix. Et puis un jour, elle avait reçu des nouvelles de la petite jeune qui était là aussi à cette époque lointaine. Elle s'était attendu à une lettre d'insulte ou des reproches, or il n'avait point été question de tout cela.

Juste des mots et des souvenirs couchés sur le papier, les deux femmes avaient changé sans nul doute mais le lien du passé et de l'affection du moins l'espérait-elle, les avaient marqué.

L'ébène s'excusa auprès du groupe et passa derrière la petite brune, se courba légèrement pour lui souffler dans un sourire quelques mots à l'oreille.


Tu sais de quoi tu parles n'est ce pas ma belle en matière de changement ?


Ce n'était pas une attaque, pas un reproche, elle même avait changé et trouvait le changement salutaire même s'il avait toujours un prix lui aussi. Le " fermez là ou je vous zigouille" la fit rire parce qu'il aurait pu sortir de la bouche des deux femmes.

Bonjour Susi.

Le passé vous saute parfois à la gorge parce qu'on n'oublie jamais vraiment, elle en avait encore fait les frais la veille au soir avec un souvenir douloureux bien plus lointain que la rencontre avec Susi dans une taverne angevine, elle en tremblait encore.
Susi
Bien loin de penser que quelqu'un allait prendre la peine de lui répondre elle sursauta presque en entant la voix à son oreille et quelle voix. Celle qui avait prit du temps pour lui expliquer un tas de chose, celle qui avait vécue avec elle la mort qui déchire les entrailles et fait couler des larmes pour ceux qu'on perd.

Elle se retourna sûr et certaine que c'était celle de Keyfeya.

Keyfeya ! Bah ça alors...

Pas un instant elle aurait imaginé avoir Keyf ici, devant elle.

Bah, ça alors... Elle qui parle toujours à tord et à travers en avait le sifflet coupé. Elle qui déteste toute sorte de geste d'effusion comme une gamine la prit dans ses bras. Pas longtemps, cela lui provoquait toujours comme une sorte de décharge dans la tête qui la faisait vite reprendre de la distance, mais assez de temps pour être certaine que c'était bien Keyf en chaire et en os.

Et de rajouter un énième Bah, ça alors... mais cette fois de continuer. J'm'attendais pas à te voir ici. J'suis venue voir qu'est ce qu'ils disaient pour les élections, parce que bon, j'm'en moque un peu, j'y comprends rien, mais comme on gueule contre les Roys, et les Reynes autant s'y intéresser quand même.
et de regarder Keyf.

T'as presque pas changé... j'étais triste que tu ne puisses pas venir à mes noces, mais là, j'suis rudement contente de te voir. T'es toujours comtesse ? Tu t’intéresses aussi au Royales?


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Keyfeya
Elle se souvenait que la petite qu'elle avait connu, n'aimait pas le contact physique et elle s'était retenue bien qu'elle en avait envie de la prendre dans ses bras, elle se réjouit qu'elle le fasse elle et sachant que l'instant serait éphémère en profita d'autant plus pour serrer Susi dans ses bras.

Key n'avait réussi qu'à mettre au monde la mort, mais des enfants, elle en avait connu, pas les siens et elle avait fait du mieux qu'elle avait pu pour leur donner ce qu'elle avait. Il y avait eu Susi, et Godrick entre autre.

Elle lui souriait comme si un rayon de soleil venait de la toucher.


Et bien, j'ai été triste de ne pas pouvoir venir à ton mariage ma belle mais j'ai pensé très fort à toi ce jour là, j'avais d'ailleurs un cadeau pour toi, j'espère avoir l'occasion de te le donner.

Et il se trouve que ta lettre m'a peut être donné des idées à moi aussi et je me suis moi même mariée récemment avec celui qui aujourd'hui prétend à la couronne de France.

Nous nous sommes mariés rapidement,
doux euphémisme tu sais comme je suis et je n'ai prévenu personne ou presque. Quelques témoins et hop. Je suis donc jeune mariée tout comme toi.

Elle passa une longue mèche de ses cheveux ébène derrière son dos.

Je suis toujours Comtesse du Périgord Angoumois et je m'intéresse aux élections royales comme je pense tout un chacun devrait le faire comme tu le dis, les gens ont la fâcheuse tendance à gueuler après, alors qu'il serait peut être bon de le faire avant.

Même si, je ne suis pas étrangère à ce programme ci, et que je débats pourtant encore avec celui qui le présente, je suis là pour soutenir mon époux. J'arrive à faire les deux.


Elle rit doucement.


Souhaites tu que je te le présente et je peux t'expliquer ce que tu ne comprends pas ou lui, il a l'air d'un sanguinaire mais c'est un gentil mulet de Gascogne au fond et on arrive à les faire avancer, faut pas croire.

Mais toi, dis moi comment s'est passé ton mariage ? Que fais tu là bas maintenant en Béarn ? J'ai hâte de pouvoir aller t'y voir.
Namaycush
Parce qu’il faut avoir connu la misère pour connaître le prix de l’écu, parce qu’il faut avoir connu la solitude pour aimer les gens et parce qu’il faut avoir connu la femme, dans toute sa splendeur pour l’admirer, comprendre qu’elle est l’avenir de l’homme et surtout prendre conscience du pouvoir des femmes, qui font et défont les rois et les empereurs des mondes connus, capables de les briser comme d’en faire des mythes.


Non, ma femme, il n’y pas de guerres justes tant une guerre est la faillite des institutions, la faillite du respect, la faillite de l’amitié et tout simplement parce que le prix en est toujours extraordinaire.

Maintenant, ne nous leurrons pas, la guerre d’Empire est obligatoire, l’Empereur ne veut pas de paix et si nous le laissons nous spolier de certains territoires du nord, nous invitons ses lansquenets de Germanie à prendre la Bourgogne ou autre chose terre frontalière.



Il passe du grave au badin….


Oui Lubna, tu as vu ! Nous agrandissons le patrimoine familial d’un âne déguisé en poney, que nous allons peindre en rose, je sais pas comment encore, mais on trouvera bien une solution…. Bonne, moins bonne ou carrément mauvaise….


Puis, il se réjouit de recevoir enfin un client, du sérieux, du lourd… et il le regarde…


Ah ! Cela sent l’embrun, l’aventure, regardez-moi ce gaillard, baroudeur de France sur les mers…. Bien que je sois bien accompagné, vous ne dérangez pas, bien au contraire, tant la question est pertinente et que l’amirauté fait figure de parent pauvre de ce Royaume, qui communique d’ailleurs rarement à ce sujet.

J’ai effectivement l’ambition de donner ses lettres de noblesse à l’Amirauté. En faire un grand office à part entière et la doter de bâtiments dignes de ce nom. En fonction, bien entendu, des moyens financiers à disposition. La France qui se lève ne peut plus se contenter de nommer un amiral en fonction de sa flotte privée. C’est un non-sens. Surtout quand l’amirale est un corsaire, bien qu’elle soit très compétente en son domaine, du peu que j’en sais. Il faut donc se donner les moyens de ses ambitions.



Les amies de Key… le jour où ils les auront toutes à la maison, ils ne risqueraient pas de s’embêter …



Bonjour Madame et bienvenue déjà !



Bon sourire de face, ils les laissent déjà papoter….
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Keyfeya
Elle eut une envie furieuse de lui briser les deux genoux, là maintenant et de lui coller sa main sur la tronche, tellement elle était en colère, il n'avait visiblement pas bien compris où il était le Carmin et à qui il s'adressait.

"La guerre est obligatoire" comme si elle ne le savait pas déjà, elle. Mais ce n'est parce que elle ou lui le savait qu'il en était de même pour le Peuple. Et encore une fois, il se faisait passer pour un militaire imbécile qui ne savait que dire " taper taper taper"

Et les yeux devinrent si profondément bleu qu'ils en paraissaient noir quand elle retourna son visage vers lui.


Tu t'adresses à qui ? A moi ? Me prends pas pour une courge déjà ! Je te rappelle que tu es ici dans une intention de parler au peuple et tout ce que tu as à lui sortir c'est " La guerre avec l'Empire est obligatoire ?" Tu crois que ça leur suffit ? T'as rien d'autre à expliquer au lieu de balancer ça de but en blanc?

Quoi ? Tu ne comptes pas en parler avec l'Empereur avant ? Non tu vas faire la guerre et point. Parce que t'as décidé qu'il avait envie de la faire. C'est le message que tu fais passer là alors je te conseille de rectifier. T'étonnes pas sinon qu'on vienne dire que toi tout ce que tu sais dire c'est " Fermez là ou j'vous zigouille"
Namaycush
Les évidences de Namay n’étaient pas forcément connues de tous, tant il s’avérait mauvais communicateur et oubliait bien souvent que le fait d’être général lui donnait d’autres informations que les officielles communiquées à tout le monde.

Keyfeya s’en irritait, Namay s’en énervait.



Mais enfin, j’aime les armées, pas forcément la guerre. Ainsi j’aime un état puissant qui se fasse respecter sans devoir baisser les braies à chaque fois.

Quand je lis ceci, lettre de l’empereur à Rome …. je préfère la paix, mais la guerre se révèle une évidence dans ce cas de figure.



Citation:
Avé,

L'Empire ne fera nullement de trêve envers le Royaume de France, car la France n'a nullement respectée ses trêves en tentant d'usurper des terres provinciales.

Ceci est dorénavant un acte iréparable dans le concert des nations européennes. L'Empire ne peut et ne pourra plus respecter la parole de France.

Nous retirons nos armées uniquement si Sa Sainteté le Pape nous l'ordonne, d'un traité de paix rapide ou d'une capitulation et de l'annexion du Royaume de France en tant que remplacant du Royaume de Lotharingie, dans l'Empire, qui lui, par son héritage est permanent, universel et réellement Aristotélicien.

La paix est nécessare, mais France doit payer de ses crimes contre l'humanité et de guerre.

Nous encourageons pour finir que la Bourgogne quitte immédiatement le Royaume de France et engendre, ce que notre prédescesseur était prêt à reconnaitre, le Royaume de Bourgogne.

Naturellement nous pouvons faire un traité de paix, entre la Bourgogne, car celle-ci n'appartient pas au Domaine Royal de France, mais pour ce fait, elle devra détruire toutes les armées royales sur son sol et garder que ses propres troupes.

Ainsi que Dieu nous l'a ordonné.

Sa Majesté Impériale, Hadrien 1 Marcus de Sparte
Défendeur de la Foi dans le Saint Empire Romain de la Nation Germanique. »



Il y a matière à ne pas se laisser faire, tout de même, et maintes raisons à s'opposer à lui. Je lui ai proposé à maintes reprises un Pas d'Armées, proposition dont il n'a jamais tenu compte. Je peux encore le lui proposer, ne sait-on jamais, ainsi que le dialogue si chacun se montre raisonnable. Même les mulets de Gascogne changent d'avis parfois. Il y aurait solution honorable à ce conflit pour toutes les parties.


Certains nobles franco-impériaux n'y avaient pas intérêt, il le savait....
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Susi
Susi ne lui en voulait pas de n'être pas venue à ses noces, cela lui aurait fait plaisir, puis en y repassant vu comment cela c'était passé, elle si dit que c'était mieux ainsi. Pas la peine d'ébruité dans le royaume entier qu'à son propre mariage la mariée s'était faite viré de l'église, qu'elle avait dû se repentir, etc. Non pas la peine vraiment.
Elle sourit en apprenant son mariage tout récent, ce demandant un instant qui pouvait être l'époux. "Oh Félicitations ". Dans les dires de Keyf elle aurait peut être pu le comprendre, mais pas du tout l'imaginer. Donc c'est avec un grand sourire et les yeux cherchant qu'elle homme pouvait être son époux qu'elle répondit.

Bien sur je serai ravie de le rencontrer. Et pour les explications j'prends tout ce que t'as parce qu'on nous dis des choses mais on connait jamais le pourquoi du comment. Mais la suite l'étonna légèrement, "soutenir son époux"? ... " il a l'air d'un sanguinaire"... "mulet de Gascogne"... et dans un murmure Dis moi pas que c'est... Humpf. Contrôler son impulsivité, t'as peut être mal compris encore une fois ...

Bah.. en ce moment au Béarn, c'est euh.. compliqué..
Ses azures se détournent de Keyf pour voir l'homme qui venait de les saluer. Elle n'avait jamais croisé Namay et c'est en l'entendant parler qu'elle cru comprendre que c'était lui, mais sans certitude. Elle n'eut que le temps de dire un Bonjour, je m'appelle Susi...M'ci, avant que la tornade Keyfeyen se mette à tourbillonner.
Elle écouta sagement, puis pouffa. Keyf était dans le groupe des gens entiers qui disent toujours ce qu'ils pensent sans prendre de gants. Et là, justement elle n'en prenait pas.
Grand sourire quand elle reprit sa phrase.
Mais son regard cherchait déjà ce qu'elle allait pouvoir attraper pour protéger Keyfeya. Car si l'homme qu'elle venait de remettre en place était bien comme elle le croyait, Namay, vu le caractère qu'on lui prêtait il y avait une grande chance pour que celui-ci, au mieux, en retourne une à Keyf, au pire, essayer de décapiter son amie. Elle posa une main sur un plateau en bois qui pourrait faire office de bouclier à baffe.

Mais étonnement, pas de rage du sanguinaire en retour, il lui répondit tout au plus agacé.

Susi écouta encore, lu en diagonal le parchemin, trouvant assez drôle que l'Empereur utilise une telle tournure pour dire juste "non pas de paix". Mais comme la brunette aime plus parler qu'écouter.

Peut être que l'Empereur sait aussi que toutes les trêves ne sont que bouffonneries, et que cela sert juste à repositionner les armées et récupérer les gars qui étaient assommés. Enfin.. bon, c'est juste ce que j'pense... J'ai même pas compris comment la guerre à éclater... enfin pas pourquoi la France leur à déclaré la guerre, j'veux dire. Elle pensa un instant comment elle avait été assez couillonne pour venir ici, elle qui pensait faire juste un saut discret avait encore raté son coup.

Sinon, Keyf tu me présentes ton époux? La Niraco aux origines berrichonne commençait à se dire que comme elle ne pouvait s'empêcher de l'ouvrir, elle aurait dû aller voir une campagne d'une fille fluette.


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Karyaan
La guerre est là, tenter de savoir le pourquoi du comment de la chose serait pure spéculation et perte de temps. Selon le point de vue où on se place, elle a démarré ainsi, ou ainsi. Était nécessaire, ou était évitable. Aurait pu être éclaire, comme de longue haleine. Juste... ou totalement arbitraire.
L'important n'est pas la guerre, mais comment on la mène.


Donnant toujours l'impression d'être imperturbable, la Sombre parée de masque impavide sur peau d'opale parla d'une voix sans émotion aucune.
Elle tendit sa dextre nonchalamment vers l'un de ses gardes du corps, sans le regarder. Il s'éclipsa un bref instant et revint avec une caisse de vin et une autre de calva. Vu qu'il n'y a apparemment rien à picoler ici, autant fournir hein. Il commença alors la distribution à qui voulait lever le coude.


Ce qui est sur par contre, c'est que comme tu le dis Carmin, cette guerre là est l'indice d'un énorme souci que la France a au sein de ses institutions, mais également de son rapport aux autres. Aux autres provinces, aux autres Royaumes, au peuple.
De respect, il n'y a plus depuis longtemps.
De cohérence, n'en parlons pas, il suffit de voir l'état de certains grands offices pour s'en rendre compte. Tout le pôle diplomatique de la Couronne est en berne depuis bien des années. Et côté défense c'est la même. Un superbe jeu de chaises musicales.


On lui tend un verre de vin qu'elle prit délicatement et le porta à ses lèvres. Elle conclut.

La guerre est là, si l'Empire s'arrête à nos frontières c'est que ce Royaume n'a aucune fierté, aucun orgueil. Aussi, la peuple va devoir comprendre que si d'autres déclarent qu'une paix est possible, elle ne le sera qu'à l'issu d'un conflit. A moins qu'ils n'agissent comme leurs prédécesseurs, sans fierté, sans honneur, en bradant, en reculant et en abandonnant ses soldats et accessoirement un peuple qui a cru les promesses de la Maison France.

Buvant une gorgée, elle reporta son attention sur Keyfeya. Elle attendit qu'elle finisse sa discussion avec ce qui semble être une amie. L'est un minimum polie la Sombre, faut pas non plus pousser. Quand elle sentit qu'elle pouvait se permettre.

Vous proposer de lui poser la question n'était que pure rhétorique, Votre Grandeur. Je ne suis pas genre à laisser à d'autres le poids de mes débats. J'ai tendance à en assumer seule les conséquences également.
Ce qui me gêne dans le programme, c'est l'encart sur les Ordres Royaux. Logique, dira-t-il, je fais partie de l'un d'entre eux et pas celui qu'il préfère.


Léger sourire en coin, elle enchaîna.

Il n'y a pas plus troupe royale que les Ordres Royaux justement. Sauf que contrairement à une armée gérée par la Connétablie, ils restent indépendant. Ils restent... sous féodalité.

Bref silence, bref regard au Carmin, puis retour sur son épouse, elle continue.

En effet, les ORs ont un statut particulier, qu'on pourrait même assimiler à une province vassale. Sans terre, bien évidemment. Et d'ailleurs, les Chevaliers sont des nobles sans terre. Les ORs prêtent allégeance, sont soumis à un serment, tout comme un feudataire. Ce qui n'est pas le cas d'une autre armée, dite classique.
Imposer que les ORs basculent sous le joug de la Connétablie, équivaudrait à ce que toutes les armées des provinces vassales soient sous l'unique gestion de ce même office.
Cela romprait, en prime, à cette féodalité auquel vous tenez tant.
Cela romprait la relation d'homme à homme, de Suzerain à vassal liés par un serment réciproque.
Les ORs sont justement la dernière forme de féodalité qui reste dans ce Royaume. Nous restons indépendants, liés par un serment, une allégeance, et non pas asservit et sous la coupe d'une Connétablie à la compétence pour le moins discutable, surtout depuis un moment.

Voilà ce qui me gêne, Comtesse. Ce petit couac, cette petite coquille. Ce petit détail qui fait qu'un discours extrêmement bien construit et cohérent, en devient finalement bancal. Car on ne peut se faire porte drapeau d'une chose, en se targuant, par la suite, de vouloir la retirer.


Autre gorgée, elle se tut et attendit une possible réponse.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Jonhatan27
Il s’était dit qu'il ne ferait pas la tour des stands pour la royale, mais il n'y a que les imbéciles qui ne changent pas d'avis.
il décida donc d'aller ensuite voir celui qu'il avait à plusieures fois rencontré.


Bonjorn Jonhatan habitant du Languedoc, gueux de son état et donc pas électeurs.
Accessoirement Grand maitre d'un ordre qui fut jadis royal et une personne que vous connaissez .

Je vois que vous retourner au combat pour les royales, ma question sera simple qu'avez vous retenu de votre non élection de la fois dernière.

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Keyfeya
La brune nota que Susi n'avait pas parlé de son mariage, elle n'insista pas plus longtemps et se dit que celle ci le ferait peut être quand le lieu serait plus adéquat ou si elle le désirait. Elle s'apaisa quand enfin Namay s'expliqua. Le sourire reprit le chemin de ses lèvres. Le ton plus doux.

Je ne te dis pas qu'il n'y a pas là matière à faire la guerre, Namay, moi je suis une Feudataire, j'ai entendu le Duc de Lorraine et j'ai lu les annonces Royales et Impériales, la plupart des gens viennent ici parce que y a énormément de battage autour des royales, pour la plupart, ils n'ont lu aucune annonce royale depuis des lustres, quand ils lisent les annonces comtales ou ducales c'est déjà pas mal.

Viens en PA, pour la plupart des gens la guerre n'existe pas, ou au moins ne les concerne pas, c'est pas faute d'en avoir parlé en place publique, pas faute d'avoir fait des annonces sur le sujet, pour autant c'est ainsi. La plupart des gens n'entendent déjà que ce qu'ils veulent bien entendre, si tu es élu, tu devras tenter de rouvrir le dialogue avec l'Empire si cela échoue et soyons franc, vu les revendications et la situation actuelle, y a de grandes chances pour que cela tombe à l'eau, alors guerre il y aura et tu devras aussi communiquer autour de cela. Et ça tu le sais, nous en avons déjà discuté mais n'attend pas des gens plus que ce qu'ils ne peuvent savoir.


Puis se tournant vers Susi, elle lui montra Namay d'un geste de la main.


Et bien voilà, je te le présente mon époux, Namaycush Salmo Salar, il fait peur hein ? Tu sais que moi j'ai rencontré le tien tout à fait par hasard très récemment ?

Namay je te présente Susi, du Béarn maintenant, une amie que j'ai rencontré, il y a un petit moment déjà, une jeune femme pour qui j'ai une profonde affection.


Retour du regard vers sa Susi.

Je lui laisse le soin de t'expliquer comment la guerre a éclaté, mais je veux bien te donner toutes les informations que tu souhaiteras sur le programme en face de toi. Dis moi quel sujet t'intéresse déjà.

Ce que je peux te dire, c'est qu' en effet, foutaise de la trêve, surtout de leur côté.


Elle aurait béni Karryan d'avoir amené de quoi boire, elle se serait damnée une fois de plus pour un verre, elle adorait déjà picoler mais là ça devenait urgent, elle n'avait pas bu depuis au moins une heure. Elle tourna son dévolu sur le Calva pour changer.

Merci Votre Grandeur, si je ne m'abuse vous êtes bien Comtesse n'est ce pas ? Pour ma part vous pouvez m'appeler Key.

Elle n'avait pas spécialement envie de faire un impair non plus et puis elle trouvait la petite brune de plus en plus sympa.

Ainsi donc je comprends fort bien votre remarque sur les OR et je la trouve logique et pertinente. Vous n'avez jamais réussi à convaincre Namay sur le sujet ?

Pour ma part, j'avoue que je ne me suis pas encore penchée sur la charte des OR, ni leurs fonctionnement, ça ne saurait tarder cependant, en suivant mon sens logique, ceux-ci devraient être sous la gestion du Roy et avoir un lien de communication étroit avec la Connétablie lors des conflits, pour ainsi organiser une stratégie performante. Mais là, j'avoue que je dois sans doute être un peu naïve.


Elle s'avala son calva d'un trait avant de lui sourire et de regarder Namay.


Qu'est ce qui te gêne toi là dedans ?


Puis un regard sur le nouvel entrant, elle le salue.


Le Bonjorn Messire Jonhatan, je suis Keyfeya Salmo Salar Romanov, ravie de vous rencontrer.
Karyaan
Je l'étais... enfin, plutôt je le suis... enfin... c'est compliqué.
Disons que depuis le 14 juillet de l'année dernière, ma noblesse est suspendue.
D'aussi loin que je suis rentrée en politique j'ai toujours été de celle qui dit franchement ce qu'elle pense. Faisant mon devoir de consillium auprès des Monarques sans mâcher mes mots, leur prodiguant mon expérience, notamment concernant le Domaine Royal avec passion et fermeté.
Il y en a qui ont eu peur de ça, mais qui, au final ont apprécié ma franchise. Comme Nébisa, comme Eusaias. Le fait que parfois je les bouscule car ils savaient que jamais je ne dépasserais les limites et que toujours, j'agis pour le bien du Royaume.
D'autres m'ont de suite fait confiance, reconnaissant en mes coups de gueule cette rage de bien faire. Comme Louis.

Et puis, il y en a d'autres qui se sont braqués, par trop d'égo démesuré. Considérant qu'en ayant la Couronne posée sur leur crâne, la science de tout les envelopperait et que leurs décisions en devenaient divines. Ceux là qui pensent que régner est synonyme d'asservir.


Bref silence, elle fit plusieurs mouvements du poignet, le liquide sanguin dansant dans son verre, buvant une énième gorgée et passant légèrement sa langue sur ses lèvres fines, elle reprit.

Jean s'est offert en cadeau de mariage de m'humilier en publique lors d'une joute où j'ai refusé de lever la lance contre mon Roy, respectant mon serment de membre d'Ordre Royal. Il m'a donc suspendu ma noblesse, interdisant également à quiconque de pouvoir m'anoblir.
Une annonce, après sa mort, a été publié, signée, apparemment, de lui et scellée du sceau royal, déclarant que c'est au collège héraldique de devoir prendre la décision me concernant après la date butoir du 22 décembre 1462.

Feue Sa Majesté Angelyque a suspendu toute décision quand je suis devenue Régente du Maine. Puis la guerre a fait passer mon cas en dessous de la pile des priorités, ce qui est logique et légitime.
Donc j'attends.
N'ayant plus aucun droit ni devoir de noblesse. Ne pouvant plus jouter. Ni... me marier...


Léger sourire, la brume rivée dans les yeux de celle qui lui fait face. A n'en pas douter, elle comprendra l'allusion. A n'en pas douter.
Et puis le sourire est franc, voir même bienveillant. Car la Sorcière est d'une culture ayant pour credo que "rien arrive sans raison". C'est ainsi, elle l'accepte, elle l'assume. Jean et d'autres ont tout fait pour la briser politiquement, socialement, s'acharnant jusqu'au moindre détail, jusqu'à l'empêcher simplement de vivre, empêchant que ses fils aient un père.
Mais elle est toujours là, sans couronne, sans blason, mais toujours là. Intègre et fière d'être rester telle qu'elle est.
A Dijon, défendant encore et toujours cette France qui lui vomi dessus depuis plus d'un an.

"Vous êtes d'une indécrottable fidélité"... avait dit Nicolas, quand elle lui proposa qu'il la vire plutôt qu'elle démissionne. Ben oui, s'il voulait reprendre du charisme auprès de ses feudataires, il fallait qu'il montre de la sévérité. Tant pis si elle servait de marche pieds.

"Si tous mes feudataires étaient comme vous, la France serait grande" ... le plus bel hommage que lui avait fait Nébisa.

"Le devoir nous tient lieu d'épouse, l'honneur de maîtresse", le credo de la Légende qu'elle veille.

Finissant son verre d'une traite, parce que même si elle montre que ça ne la touche pas, il y a des poids qui ne sont pas simples à porter. D'autant qu'elle sait que suivant les résultats des royales, sont sort sera scellé. La folle d'à côté ayant juré d'avoir sa tête.
Un de ses colosses remplissant à nouveau sa coupe.
Le temps d'un léger silence.


Bref... tout ça ne regarde que moi de toute manière.
Pour en revenir aux ORs. Non, je n'ai jamais réussi à convaincre votre époux sur ce sujet là.
Disons qu'entre lui et eux, c'est une grande histoire de désamour.
Tels deux frères qui se ressemblent trop de par la passion qui les animent, mais qui prennent des chemins différents. Qui voient en l'autre les défauts qui sont les leurs. Et forcément, qui parfois s'opposent, ou en tout cas, ne se comprennent pas toujours, voire rarement...
Aussi, je comprends qu'il souhaite les mettre au pas.

Cependant, de un, je doute qu'un jour il y arrive, de deux, que se soit constructif, de trois que ça soit légitime. Car comme je l'ai expliqué, cela serait totalement incohérent de par la nature même d'un Ordre Royal et son lien féodal.
Car en effet, les ORs sont sous la gestion unique du Monarque, leur lien de communication est en la personne du Grand Écuyer de France qui se doit de travailler en collaboration avec le Connétable de France lors des conflits.
Vous n'êtes pas naïve, Key. Vous voyez juste. Cependant, vu ce que nous avons comme Connétable depuis quelques temps... ça fait peur.
Vous comprendrez alors, que les ORs soient plus ou moins frileux quant aux décisions qui sont prises. Après, je ne suis pas dans les Hauts Conseils de ceux-ci et je ne pourrais parler en leur nom non plus. J'expose juste mon ressenti, qui est, possiblement faux aussi.


Lui rendant son sourire et levant son verre.

Il est bon ce jus de pomme, hein ?
Il est presque aussi vieux que le Carmin, c'est dire s'il est doux en bouche et violent en corps.

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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Susi
Susi est un moulin à parole, détestant le silence et le vide qu'il entraine. Mais cette fois Keyf avait réussit à la laisser quelques secondes muettes et c'est un exploit. Keyf épouse de Namay... Elle regardait Namay comme un cafard à l'arrivé d'un talon de botte. Elle déglutit un instant puis chassa son étonnement.

Ah.. bah...Félicitations...humpf. Comment dire à Keyf qu'elle détestait son époux. Elle regarda l'homme et son naturelle repris au galop.

J'vais pas mentir pour moi vous êtes le nom qu'il est de tradition de détester... enfin cher moi. Après je déteste détester. Mais si j'ai le choix entre combattre avec vous ou contre vous bah... j'vais contre vous. Ce qu'elle avait fait d'ailleurs à Dole. Mais en ce moment on me dit que pour avoir un monarque qui décrasse nos institutions il faut voter pour vous.

Pour ça que j'suis là. Si j'vote quelqu'un j'trouve ridicule du lui chier dans les bottes après.

J'vois pas ce que ça peut changer, je ne suis pas assez fortiche dans les institutions tout ça et comme le disait Keyfeya, il ne faut pas attendre des gens plus qu'ils puissent savoir. Cela n’intéresse que les gens qui veulent la gloire et le pouvoir, pas le peuple. J'crois que j'en suis un exemple de ça.

Puis souvent, on se bat un peu pour des causes mais plus souvent pour des gens. On ne se retrouve pas dans les grands idéaux de notre Royaume et moi, j'suis tellement pas proche de tout cela que j'suis plus de nature à vouloir ne pas y être. C'est compliqué. J'suis d'origine Berrichonne, avec un père qui déteste les Royalistes. Moi, j'ai essayé de comprendre. J'ai vécu en Touraine, j'me suis battu un temps avec les Royalos, mais c'était n'importe quoi.
Je me suis retrouvée au Béarn pas le plus grand des hasards, là-bas on veut la Navarre. Comme j'suis là, et que j'parle pour rien dire... un peu comme toujours, j'suis désolée c'est dans ma nature, mais bon là, j'me demande un truc.

Est-ce que si vous êtes Roy de France vous seriez aussi Roy de Navarre?


Pour la grande majorité du royaume la Navarre n'était même pas un nom. Ils étaient dans une étrange guerre, avec des voisins, que Susi suivait telle une petite brebis sans grandes convictions. Elle était maladroite dans ses propos, peut être même incompréhensible. Elle regarda Keyf qui répondait à une autre personne et en une fraction de seconde, elle eut envie d'être ailleurs.
Elle lâcha le plateau qui de toute façon ne pouvait pas faire grande barrière, et la mini préféra prendre un verre, si on l'égorgée là de suite au moins elle aura bu un coup.


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Arnaud_giboint
Bonjour a vous tous

Citation:
Imposer que les ORs basculent sous le joug de la Connétablie, équivaudrait à ce que toutes les armées des provinces vassales soient sous l'unique gestion de ce même office.


J' aurai tendance à approuver ce genre de remarque si toutefois certains chef d'OR n'etait pas aussi membre apparemment de l'Etat Major Royale et bien introduit au sein de la connétablie si peu compétente.

Bref inutile je pense de préciser de qui je veux parler. Ceci dit je n'ai jamais caché que je n'appreciais pas certains OR, j'ai mes raisons pour cela par contre je reconnais que leur implication est bien réelle auprès de la couronne de France dans les combats, vouloir les placer sous le joug de la connétablie serait effectivement à mon sens une erreur.

De plus je considère que la connétablie ne doit pas être autre chose que l'intendance des armées. Un état major Royal regroupant les GM des OR et des officiers compétents en matière militaire regroupés autour du Roy devraient être les seuls à pouvoir discuter des questions stratégiques.


Par contre il est aussi vrai que dans ce cas les differentes armées ont droit à être informée des décisions prises, et non laissée dans l'ignorance comme cela fut il y a quelque jours en Tourraine.

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Namaycush
Bien qu’il sache l’être, Namay n’était pas méchant de nature bien que doté d’un caractère peu commode, d’un esprit de contradiction inné mu par une volonté farouche et d’un charisme naturel lui permettant de fédérer ses gens à hauteur des convictions qu’il partageait avec eux. Lui, si entouré mais pourtant si seul, s’accomplissait de complicité et révélait ainsi qu’il savait communiquer…


Soyez la bienvenue, Susi du Béarn… Son sourire accentua les pattes d’oie aux alentours de paupières.


Peut-être que l’Empereur ne joue tout simplement qu’un jeu.Il pencha légèrement la tête et la releva, l’œil clair, généralisant la conversation.


La guerre est là, c’est un fait et je n’y suis pour rien. Je ne suis qu’un général commandant un corps expéditionnaire, créé par le Roi Jean, qui a pour vocation d’engager hors et aux frontières. Feue Sa Majesté la Reine donna l’ordre de mission, cette reine si entourée par ses institutions et ses conseillers et ce général qui, comme a eu l’occasion de le dire Madame la Régente, est au service du Royaume et n’a pas le Royaume à son service. Dans la vérité, je n’ai donc pas eu à commenter cette guerre ni à donner mon avis ne faisant parti d’aucuns grands offices de la Couronne, me contentant de la faire au plus proche des valeurs humaines.

Concernant les Ordres Royaux, ils sont une puissance militaire importante pour la grandeur de France. Néanmoins, ils sont lourds à mobiliser, lents à réunir et font preuve de peu de volonté de composition, tenus à s’assembler uniquement dans les armées des Ordres. Leurs membres proviennent de tous horizons géographiques et je dis, restant factuel, qu’il est laborieux de les rassembler dans un délai raisonnable.
D’autre part, les données d’ordres posent problème. Nous avons actuellement des états-majors composés sans chef. Le Connétable n’est pas soumis à l’autorité du Grand Ecuyer et vice-versa et les deux commandent des troupes. Sans compter encore un corps expéditionnaire qui lui ne siège pas dans les mêmes états-majors. Il faut savoir à un moment être pragmatique.

Ceci n’est pas viable à terme. Il faut que la Connétablie s’occupe de toute la logistique, hommes, armes, nourriture en parfaite concordance avec la surintendance des finances, que la mission soit donnée par le Souverain à des chefs d’états-majors, j’en verrais quatre à se répartir le territoire, des généraux, qui auraient autorité de définir la stratégie de combat tenant compte des avis des divers intervenants. Missions données, bien évidemment, toujours avec une notion de délai et non pas des généraux nommés à vie quelque que soit le résultat de leurs décisions. Ainsi il est possible d’arriver à quelque chose qui tienne la route.



En parlant d’OR, arrive à point nommé un représentant de ce qui fut un ordre royal. Namay l’apprécie et bien que l’œil soit vif, son visage l’exprime…


Adishatz Jonhatan, j’ai appris que vous aviez repris les rênes après le décès d’Alexandre dans des circonstances troubles sur un port.

Il y aurait combat si les élections royales étaient un affrontement et dans ces élections, il n’y a que des gens qui pensent faire bien pour la grandeur du Royaume.



Il sourit…


A une question simple, réponse simple. Je retiens qu’Angelyque fut très peu présente à échanger lors des dernières royales, moi oui par contre et qu’elle fut élue… Je vous laisse la déduction…


Non pas narquois son sourire, juste en pointe de malice…


Karyaan, il n’est pas question d’amour ou de désamour, il est juste question de savoir fédérer des gens qui ne sont pas obligés de s’aimer pour tirer à la même corde. Ce n’est qu’une question de volontés.


La remarque sur le jus de pommes l’amusa… comme le regard de la béarnaise qu’il soutient brièvement…


Ne vous forcez pas, je vous prie. La tradition a du bon quand elle a des valeurs à préserver. Nous connaissons-nous, chère amie de mon épouse et quelles sont donc ces motivations qui vous poussent ainsi à me haïr en fait ?

Pour votre gouverne, je ne suis pas adepte de ce royalisme fait culte, mais juste quelqu’un qui désire exacerber la féodalité.



Il sourit avec une étincelle dans les yeux à l’évocation Navarre… non celle-là n’était pas venue ici par hasard…


Que savez-vous de la Navarre ? avant de répondre j’aimerais vous entendre à ce sujet…. Si vous le désirez, bien entendu…


Ravi de voir Arnaud…


Adishatz Arnaud !

Tu relèves un point intéressant, la communication au sein des armées tant pour fédérer il faut informer la troupe de la cause à défendre et de la raison de la décision…. Et tu soulèves également le problème du cumul de charges !



Fort de lui par elle, il entremêla brièvement ses doigts dans ceux de Keyfeya…
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