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[RP] Levée de Brume... !

Aaron_de_colmarker


Ils arrivèrent, elle lui tenant son bras. Le colosse ayant pris un fou rire, sa petite femme lui ayant sortie une histoire d'oreille, qui restera bien entendu privé, mais qui avait déclenché chez lui un rire dont il n'arrivait pas a s'arrêter. Un regard remplit d'amour vers elle et il lui glissa à l'oreille et oui encore une :

Vous alors mais qu'est ce que je vous aime...

Il la regarda et avant de pénétrer le stand il lui vola un dernier baiser, parce qu'après il ne pourrait plus agir en publique et devrait soutenir son beau père.
Une compagnie de petits pages étaient arrivés avec eux, et sous la houlette de Kahhlan allait mettre en place table et ravitaillement pour satisfaire les ventres affamés de tenir autant le crachoir, parce qu'il y avait du lourd en commère dans le coin.

Il alla saluer , belle maman et beau papa qui avait semble t'il pris un peu d'embonpoint. Mais ça il n'allait pas lui dire. Il salua les autres et fit un signe de tête à Karyaan.

Bon ben maintenant il allait écouter et faire pot de fleur, son père devait passer surement, enfin il le pensait , il pourrait allé faire la causette avec lui.

Pour le moment il resta auprès de sa femme prêt à l'aider si elle avait besoin.

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Kirinn
De toute sa stature, le lorrain avait débarqué là. Il s'en foutait du reste Ami ou ennemi, le seul soldat qu'-il connaissait et franc de surcroît, était devant lu.

Hay ! Namaycush. J'ai besoin de toi. La Lorraine a besoin de toi et de la France. C'est pas demain, c'est ce soir. Moi j'ai une question ... Vous êtes où ?
Susi
Namay a écrit:

Ne vous forcez pas, je vous prie. La tradition a du bon quand elle a des valeurs à préserver. Nous connaissons-nous, chère amie de mon épouse et quelles sont donc ces motivations qui vous poussent ainsi à me haïr en fait ?

Pour votre gouverne, je ne suis pas adepte de ce royalisme fait culte, mais juste quelqu’un qui désire exacerber la féodalité.


Elle sourit, il avait raison pour haïr il fallait des raisons.
Bah, c'est ça problème, maintenant que j'vous parle j'en trouve pas vraiment des bonnes.
Vous êtes normalement un sanguinaire mais j'suis encore en vie, même si j'me cache pas d'être ce que je suis. J'pense que mon père, Alleaume de Niraco, ne vous porte pas dans son cœur, mais j'suis loin de prendre son chemin, j'le connais tellement peu.
J'crois que ce qui peut m'amener à le dire, c'est que vous gagnez un peu trop souvent, vous avez des faits de guerre que tous vous envient, personne n'a envie que la Memento arrive sur ses terres, pour les jeunes vous voir tomber c'est un peu comme euh... faire tomber l'maître j'pense, quoique moi, j'ai pas du tout envie de me confronter à vous, hein.. j'parle en général... enfin bon peut être que mes aprioris fondent plus vite que neige au soleil.


Elle ne pouvait mentir, et elle avait le mérite de savoir reconnaitre ses tords.

Namay a écrit:
Que savez-vous de la Navarre ? avant de répondre j’aimerais vous entendre à ce sujet…. Si vous le désirez, bien entendu…


Elle réfléchit un instant. Pour moi, c'est la recherche de la liberté, une idée de vieux repris pas des jeunes qui veulent ne plus être enfermés dans les règles, les devoirs, les lois, les obligations que des vieux croutons mettent en place juste parce qu'ils ne savent pas quoi faire de leur journée. J'suis pas foncièrement anti-royaliste, j'suis plus anti-pesanteur. Quand l'Hérauderie met des semaines pour l’octroie d'une terre par exemple, ou pour prendre une décision comme le disait la Gandeur plus trop Grandeur , j'me dis que si chaque région s'occupait de ses terres, cela serait quand même plus simple. En plus, y a plein de gens qu'aimerait s'investir. Ici tout est tellement stricte et compliqué qu'on abandonne.
J'comprends que les vieux veulent garder leur savoir, leur pouvoir, mais à la fin... bah nous les jeunes on se dit qu'on a de la place que pour les champs ou pour le combat et au final... bah... soit on se barre, soit on se révolte. C'est pas qu'on ne veut pas apprendre, hein, c'est qu'on a peut être envie de construire aussi...

Deux neurones se touchent dans son cerveau pour la faire arrêter de parler.

Humpf.. pardon, j'parle trop, désolée...
J'vous remercie déjà de m'avoir écouté, j'pensais même pas que cela puisse arriver.
Et sans le vouloir vous avez répondu à ma question, j'voulais juste savoir si vous étiez comme certains politiciens qui répondent à tout et à rien par la positive.
Et puis entre nous, j'pense qu'il y a autant de Navarre que de gens qui y pensent, enfin.. à mon avis...


Elle regarda la main de Namay attraper celle de Keyf et sourit. Elle s'approcha de son amie.Je ne savais pas que tu connaissais mon époux, tu l'as rencontré où? T'as vu comme il est Merveilleux? comme à chaque fois qu'elle parlait de Gauttier des petites étincelles se mirent à briller dans ses yeux .
Puis elle se retourna vers l'homme qui venait de prendre bruyamment la parole. Mais qu'est ce qu'il se passait en Lorraine?

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Keyfeya
La brune sourit en écoutant les premières paroles de Karyaan, elle l’écoute sans dire un mot, elle comprend et note la légère pique. Que comprendre …. « Si tu es là aujourd’hui c’est parce que moi je n’ai pas pu ? » Or pourtant Namay n’a retrouvé Pontoise que depuis peu qu’est ce qui pouvait donc empêcher le couple de s’unir ? Au fond, pour l’ébène ça n’a pas vraiment d’importance, elle aime comprendre les choses certes mais depuis quelques semaines maintenant, elle est devenue pour certaines femmes, une ennemie sans même ouvrir la bouche. Ce qui est exceptionnel pour elle !

Les rumeurs vont bon train sur son dos, elle en a plus que l’habitude et ça la fait même foutrement marrer. Elle esquisse un sourire en coin quand le prénom « Louis » sort de la bouche de Karyaan, ça ne l’étonne guère de son ami et parrain, comment avait-elle commencé en politique ? En gueulant sous les fenêtres du château entre autre endroit et Louis était ce jour-là passé par la fenêtre pour venir la rejoindre. C’était tout à fait lui. Elle continue d’écouter sans interrompre.


Votre Calva est excellent, je dois bien l’avouer, j’en ai fait l’expérience quand j’ai rencontré Renlie qui m’y a initié si je puis dire, mais j’aime tous les alcools, j’ai toujours eu une descente difficile à remonter. Cela dit, j’ai une nette préférence pour le rouge.

Un regard au molosse qui fait le service, s’assurant qu’il ait compris la remarque, laissant le temps à Susi de parler, elle sourit, et est contente de retrouver une jeune femme qui n’a rien perdu de sa franchise. Elle l’aime tout simplement. Arnaud fait alors son entrée, elle préfère laisser parler et répondre d’une pierre deux coups. Namay prend alors la parole et elle est fière, fière de lui en cet instant, serrant sa main pour le lui faire comprendre, et son regard finira le reste. Il a compris, il est posé et précis, à l’écoute et cela lui plait, à la Pétrocorienne.


Votre Grandeur, je comprends tout à fait votre point de vue, cependant pour mener une guerre et pour avoir des chances de la gagner, il faut pour ma part une cohésion au sein des différentes troupes. Et pour avoir une cohésion, il faut communiquer.

Haussement de sourcil, la brune n’aime pas spécialement les paroles cachées que se soit d'Arnaud ou de Karyaan, ou de quiconque d'ailleurs.

Dites le franchement hein, parce que là on comprend très bien de toute façon de qui vous parlez, il a un nom et un titre, son Altesse Lexhor, donc soit on ne parle pas du passé, ni de l’état actuel de la situation soit on donne le nom. Ce qui m’emmerde assez parce que je n’aime pas non plus parler sur des gens qui ne sont pas là pour me répondre. Cependant, je vais donner mon opinion, ça fera grogner Namay mais je m’en fous. Déjà son Altesse Lexhor, il a eu à se récupérer une connétablie dans une situation difficile qui était loin d’être parfaite. Les locaux de cette institution sont loin d’être pratique et pour y foutre les pieds de temps à autre, le truc était déjà à l’abandon depuis un bout, et là on remercie notre félonne, Alix du Vivier, ma petite ex-Comtesse Périgourdine soit dit en passant, elle n’a jamais été non plus aimé dans le PA et cela bien avant qu’elle ne trahisse. Tout lui foutre sur le dos, je trouve ça trop, donc déjà ça n’a pas aidé vu que chez les feudataires c’est devenu la succursale de la Connétablie, personne ne pensant non plus à le prévenir. Ensuite ben c’est justement cette désorganisation hiérarchique qui pour moi n’aide pas, on a trois armées sous les ordres d’untel et quatre sous les ordres d’un autre et les OR encore différents. Et par-dessus ça des jolis caractères bien trempés de mâles dominants qui au lieu de s’écouter clament dans tous les sens « c’est moi qui ai raison », histoire de communication encore et toujours. Et oui, le but de tous est de tirer la même corde, dans le même sens.

Je ne dis pas que son Altesse Lexhor a fait tout ce qu’il fallait correctement, mais je ne peux pas laisser dire que tout est de sa faute, même en sous-entendus. Nul n’est parfait.
Donc pour moi, une hiérarchisation stricte et claire est une chose indispensable, là-dessus, je plussoie à Namay, plus y a de monde et plus c’est le bordel.
Au Connétable d’entendre ses chefs d’états-majors, qui eux même auront entendu leurs chefs d’armées et de trancher pour une seule stratégie commune sous couvert du Roy et de pourvoir avec les autres institutions aux besoins des dites armées. Et pour moi, le Connétable est une personne en qui le Roy doit avoir confiance, c’est à lui qu’il donne ses pouvoirs, un Connétable qui n’a pas la confiance de son Roy, ça fout le reste en l’air. Mais comme on dit chez moi, la confiance n’exclue pas le contrôle. Voilà c’est mon opinion personnelle.


Elle accueillit Aaron avec un grand sourire, avant de répondre à Susi et à Kirinn, laissant ce dernier se calmer un peu, elle l’aimait bien Aaron même si elle le connaissait depuis peu, elle prenait encore ses marques mais elle le trouvait d’une extrême gentillesse et puis surtout, il rendait heureuse Kah, que la Périgourdine aimait beaucoup également.


Le Bonjorn Aaron !

Elle but une gorgée de vin avant de se tourner vers son amie, un sourire aux lèvres et lui parla sur le ton de la confidence.

Tu sais ma Susi, se fier aux paroles des autres, c’est un peu comme ce que j’ai dit tout à l’heure d’attendre trop des gens que ce qu’ils savent, au fond chacun va te donner son point de vue et un point de vue, n’est qu’une partie tronquée d’une réalité. Rien ne vaut mieux que de se confronter directement à la dite réalité. Comme tu viens de le faire déjà. Ça te donne déjà ton propre point de vue ensuite, y a l’apprentissage, l’être humain est bien trop complexe pour ne se fier qu’à une seule rencontre, un seul échange.

Et de là, on peut aussi transposer ton sentiment sur la Navarre, rien n’est jamais acquis, tout change tout le temps, chaque jour. Il faut évoluer. C’est douloureux souvent. Dérangeant pour la plupart. J’ai trouvé en Namay, une personne capable d’écouter, de comprendre, alors je te dis pas parfois il est têtu comme un mulet et il ronchonne fort, et on a envie de le frapper mais il revient aussi et j’vais briser le mythe tant pis mais je crois qu’il faut, il est aussi capable de dire à une personne qu’elle a raison et même comme tout le monde de changer d’avis. Pour le reste, à chacun de faire aussi changer les choses, même si on reste sur la féodalité, Susi, ce n’est pas pour autant que celle-ci est une cage, ce n’est pas parce qu’il y a un cadre que celui-ci doit être le plus petit possible. Les jeunes comme toi, sont justement pleins de bonnes idées et comme tu as pu le constater, Namay est capable de les entendre.


Elle lui fit un petit clin d’œil avant de répondre à sa question plus personnelle.

Et bien comme une femme vénale que je suis, je suis allée dépenser l’argent de mon mari, autrement que dans un poney que nous allons peindre en rose, je suis allée me commander des robes, et je suis tombée sur un Gauttier avec un accent fort charmant, je lui ai donc demandé d’où il venait, quand il m’a dit Béarn, je n’ai pas mis longtemps à comprendre. Je l’ai trouvé charmant, très gentil et très amoureux d’une certaine Susi.


Et le gros morceau pour la fin, elle se tourna vers Kirinn, le Lorrain.


Bonjorn Messire Kirinn, comme je suis une personne directe, comme vous avez déjà pu le constater, je trouve un peu culotté cependant de venir ici demander de l’aide à la personne que vous avez décrié, il y a peu, comme quelqu’un qui n’avait rien fait pour la Lorraine. Voilà ça, c’est dit, fallait que ça sorte, baste.

Je vais laisser Namay vous répondre, je parlerais donc en mon nom et en tant que Comtesse du Périgord Angoumois pour le reste.

Sachez que j’ai gardé contact avec sa Grâce Zezinho et que je continue à garder un œil et même les deux sur le sort de la Lorraine. Le Périgord Angoumois, ne compte en aucun cas laisser tomber sa sœur Lorraine, celui-ci s’occupe de ravitailler la Memento Mori en armes et en denrées comme il le fera avec toute autre armée Française. J’ai moi-même contacté mes voisins, pour envoyer d’autres personnes aider la Lorraine et rejoindre ces armées, comme je compte également envoyer des Périgourdo- Angoumoisins.

Alors ça ne sera pas demain et encore moins ce soir parce que ça ne se fait pas d’un claquement de doigts et que ça serait franchement stupide de faire les choses dans la précipitation, mais sachez que la Lorraine n’est nullement oubliée, loin de là.

Et pour le reste, je vous conseille également la salle du plaid mais je vous suggère de prendre un peu de recul avant.


Elle serra la main de Namay dans la sienne, elle aussi retenait les leçons.
Karyaan
Si la Sombre avait le don de pouvoir lire dans les pensées des autres elle se rendrait compte que malheureusement, elle s'était mal exprimée. Que non, jamais sa petite allusion était une pique, du genre... Si tu es là, c'est parce que... jamais. Bien du contraire même.
De par sa croyance, elle croit en des guides, en des "coïncidences" qui font que la vie prend, au final, la tournure qu'elle doit prendre. Même si parfois, ce n'est pas simple de l'accepter, mais après la digestion, on se rend compte qu'on est plus léger.
Et là, comment ne pas comprendre que le choix fut le bon, pour ce fou indomptable et cette femme qu'elle ne connait pas encore ?
Alors non, aucun pique.
Si les deux brunes finissent par se côtoyer d'avantage, elle se rendra vite compte, la périgourdine, que quand la Sorcière se met à piquer, elle n'y va pas au cure dent, mais bien au jet de lance.
Non, la Sombre ne la voit pas comme une ennemie, encore moins comme une concurrente, encore moins comme celle responsable de ci ou de ça.
Elle la voit comme celle qu'il a choisit, celui qu'elle aime à présent comme un frère, un ami.
Et donc, elle la respecte et ne s'amusera pas à tenter de la déstabiliser et certainement pas en publique.

Cependant, elle répondit toujours aussi calme et tranquille.


Key...

Ben oui elle ose, elle le lui a permis après tout.

Je ne dirais pas franchement ce que vous venez d'exposer car ce n'est absolument pas ce que je pense personnellement.
Je n'ai absolument rien contre Son Altesse Lexhor, bien du contraire même. Je suis bien placée pour savoir ce que c'est que de devoir récupérer un office délabré car gérer par un incompétent notoire et en prime, de devoir gérer un conflit majeur.
De par le tranchant de ma critique, je ne visais absolument pas Son Altesse, mais bien ceux qui ont été nommé avant et qui ont fait sombrer cet Office majeur de par leur incompétence crasse et leur acharnement à être là où ils ne devraient pas être.
Vous voulez des noms ?
Vous en avez nommé une, l'autre auquel je pense est son mentor.

Bref... oui, il faut de la communication, mais ce n'est pas en asservissant les chefs d'armées en les enchaînant dans des contraintes que vous obtiendrez d'eux le meilleur.


Puis se tournant vers le Carmin

Tu oublies un peu vite que lors des débuts de la guerre du Ponant, les ORs furent les premières armées à être mobilisé et à défendre.
Tu oublies également que lors du conflit contre l'Artois et Fatum, les ORs furent une force de frappe énorme et se sont réunis très vite.
Tu oublies enfin, que pour cette guerre contre l'Empire, les valeurs des ORs sont qu'on n'attaque pas un Royaume étranger tant que celui-ci n'a pas attaqué la France. Les ORs se sont donc réunis pour défendre.
Pas pour te suivre dans ton invasion. Et c'est ça qui te chiffonne.
Ta Memento est indépendante, au même titre que les Chevaliers de l'Aube, au même titre que les Ordres Royaux, hormis que ces derniers sont vassaux, car liés par un serment d'allégeance.
Tu veux les asservir pour qu'ils deviennent les pions bras armés du Monarque ?
Tu sais pertinemment que tu les perdras si tu fais une telle chose. Et ça irait à l'encontre de ton idéal de féodalité.


Puis se tournant vers le colosse rouquin et Lorrain.

Monsieur, comme l'a dit la Régente de France, Namaycush sert la France, la France ne le sert pas.
Si vous voulez savoir pourquoi la Couronne a abandonné la Lorraine et rompu ses promesses, voyez avec la Grand Maître de France à coté.
C'est elle d'ailleurs, dans ses allocutions, qui déclare sans honte que jamais la France n'abandonnera votre province.


Elle bu une nouvelle gorgée, et son regard de brume se posa sur Aaron et Kahhlan. Leur rendant leur salut, elle sentit, à ses côtés, son aîné se crisper.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Tanissa
L'Amiral avait presque pris goût se promener dans les ateliers des candidats à la Couronne suivant le sillage du matelot. De son coin, appuyée dos au mur, chapeau baissé sur les yeux elle regardait le défilé de nobles, hommes d'armes, régents ou tout simplement curieux demander, chuchoter, souffler et remuer les pieds, frottement de voix, tissus et soies. Cacophonie légère que lui rappelait l'ensemble des voix de l'océan: le bruit des embruns gifler la cogue, le claquement des voiles qui s'ouvraient au vent, le cri des goélands, le murmure sombre d'une tempête à l'horizon.

D'après la campagne turque elle se traînait mollement dans la chaleur estivale sur le chemin du retour. Elle en était satisfaite? Pas vraiment, ou mieux pas dans sa soif de sang. Cette dernière mission avait pris une tournure qu'elle avait pas prévu. Partie en modalité "kill'em all", prête à faire un carnage des pirates qui avaient attaqué à plusieurs reprises le marchand français sur la route du Sanctuaire, elle avait ramené la grosse flotte jusqu'à chez eux, décidée de déchirer ces salauds de leurs lits si nécessaire. Sauf que à l'arrivée de la flotte française les autochtones avaient répondu à leurs canons prêt à tirer en offrant des fleurs et des dattes. Quand on pense d'avoir tout vu...

Namaycush le voilà. Elle en avait entendu parler dans certaines occasions: bien parfois, mal plus souvent. Comme d'habitude elle écoutait tous, sans toutefois émettre un avis sans avoir eu occasion de connaître le sujet. Comment juger l'animal en faisant confiance qu'à ceux qui voulaient le vendre ou destiner à l'abattoir sans en avoir touché de main propre le talon?


"J’ai effectivement l’ambition de donner ses lettres de noblesse à l’Amirauté. En faire un grand office à part entière et la doter de bâtiments dignes de ce nom. En fonction, bien entendu, des moyens financiers à disposition. La France qui se lève ne peut plus se contenter de nommer un amiral en fonction de sa flotte privée. C’est un non-sens. Surtout quand l’amirale est un corsaire, bien qu’elle soit très compétente en son domaine, du peu que j’en sais. Il faut donc se donner les moyens de ses ambitions. "

Un coup de toux, un éternuement? Ou mieux les deux ensemble aux mots: "surtout quand l’amirale est un corsaire". Uhuh. Cet homme a pris les Corsaires de la Couronne de France pour une vile bande de mercenaires? Elle se demande en se détachant du mur, la vaporeuse plume du chapeau vibrant dans l'air, son sabre qui battait le temps à chaque pas sur son hanche.

- Vous permettez? Maria Agata Aleramica Imperiali, Amiral de France. Ou sanguinaire corsaire, au plaisir. Si je puis vous voler deux minutes, j'aurais quelque précisions à faire à propos des corsaires... mieux à propos des glorieux Corsaires de France.

Elle dit, avant de s'arreter peu près de l'homme.
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Jonhatan27
Il eu un sourire au visage de Namay.
Ça réponse fut clair et vive.

Il n'avait pas toujours eu des relations sans accros, mais l'humain avance aussi ainsi.
Puis d'un signe du chef.


Merci pour votre réponse, donc une ultime question.
Car oui tout semblait bien presque joué.

Que l'on soit général, ou bien grâce ou bien héritier du trésor royal, l'achat de bulletins de vote est la chose la plus sur pour devenir Majesté de france et de navarre?
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Namaycush
Indestructible par cette main qui enserre la sienne ou la sienne qui l’enserre en symbole qui a à défaut de paraître fleur bleue se révèle puissant de la complicité de ceux qui s’unissent, de ceux qui se lient, de ceux qui ensemble se dressent au nom de ce qu’ils croient. Il ne lâchera pas cette main, malgré les sourires de certains.

Il salua Aaron d’une tape sonore sur l’épaule du gaillard, pensa qu’il s’agissait d’une pièce pour sa fille qui, elle, se révélait menue…

Il soutint des yeux la jeune béarnaise qu’il appréciait déjà par la douceur de ses propos et qui se révélait une convaincue. Il aimait les convaincus et éclata de ce rire franc et sincère à ses paroles.




Il semblerait que je sois un trophée envié et désiré parfois… Il allait prendre l’exemple de l’Empire. Il y viendra avec Kirinn.


Bien que vous ayez une réponse qui semble vous satisfaire, nous pourrions, si vous le désirez, débattre du premier manifeste de Navarre et de la manière dont il a été dénaturé.


Il a entendu et écouté la voix cristalline de Keyfeya, concise, énumérer quelques points. Il regarde Kirinn et il a mal. Il a ce mal aux tripes des frères que l’on abandonne, des frères que l’on sacrifie, bien qu’il avait prévenu de ce qui allait se passer des temps auparavant. Alors il le regarde, ce Lorrain, qui lui avait dit des mots pour le moins vaniteux à ce bal de Lorraine.


Kirinn… sa voix se fit grave… Tu as besoin de moi… J’ai fait agrémenter vos armées, j’ai combattu à la tête de mes troupes durant cinq mois les armées impériales qui se déchaînaient contre mon pavillon. J’ai été trahi par nos frères à plusieurs reprises, j’ai vu mes hommes se faire assassiner dans le dos par des lâches, mais j’ai aussi vu les miens à chaque fois relever le museau, comme au fonds de cette Savoie, oubliés de tous, au plus fort des combats face à des armées de fer, à un contre cinq. Et je n’oublierai jamais leur cri lors des assauts quotidiens : « Au nom de la fraternité, pour la France et pour notre Reine ! »


A ce moment-là, dans l’instant d’émotion sincère, il plaqua sa main libre, donc la droite, sur le torse du « Baobab», sur son cœur et le regarda de toute l’intensité mordorée que pouvait exprimer la couleur émeraude de ses yeux…


Alors, Kirinn, au nom de la fraternité ! Nous viendrons !!!


Karyaan et Keyfeya s’observaient, sans animosité et se ressemblaient quelque part. Pas plus que tant mais tout de même, pourtant Key était celle qu’il avait toujours cherchée inconsciemment depuis nombre d’années sans raisons apparentes, simplement en déraison absolue.


Non Karyaan, je n’oublie pas, bien que parfois j’aimerais le faire. Je n’oublie pas les OR lors de la guerre du Ponant. Mais je n’oublie pas non plus que la première armée au front était commandée par un capitaine qui portait les armes personnelles de la Reine Béatritz. Elle se nommait « La Béatritz » d’ailleurs, secondée par une armée de Touraine. Et je n’ai jamais sous-estimé la force de frappe des OR.

Je n’ai jamais fait d’invasion mais je commande les forces offensives de France, tant les Ordres ont un rôle défensif. La différence est de taille. Et ce qui me chiffonne, c’est que à l’instant, ils sont un état dans l’état, défendant la Couronne avant le Monarque, et en cela ils dénaturent la féodalité en se révélant représentant du royalisme institutionnel.

Maintenant, tout en restant factuel, ni jeter la pierre, la Connétablie est une institution en faillite. Faillite arrivée sur la longueur et surtout par manque de devoir de contrôle des patrons successifs, à savoir les Souverains. Il est au souverain qu’il incombe la responsabilité de son administration. A personne d’autre.



Il prolongea le sourire de Jonhatan du sien…


Ne me faites pas dire ce que je n’ai pas dit, mais entre les discussions d’alcôves et l’achat de voix, c’est une stratégie qui me semble fort efficace. Maintenant, acheter des voix n’est pas régner.


Un chapeau de travers, là aussi cela sent l’embrun…


Madame l’amirale de France, Maria Agata Aleramica Imperiali, Adishatz et bienvenue à celle dont on vante les louanges par-delà les terres, les rivières et les mers.

Volez donc de mon temps, tant que vous me le rendez. Je vous écoute…



Contraction de doigts entremêlés…
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Karyaan
Léger sourire au sanguin et répondit, amusée

"La Béatritz" est l'armée tourangelle qui est entrée en Berry, ce qui a déclenché la grande guerre du Ponant.
Je te parle des armées de défense. Les ORs étaient présents à Chinon avant même que tu y pointes le bout de ton épée.


Clin d’œil, elle enchaîne.

En effet, les ORs défendent les valeurs de la Couronne avant celui d'un Monarque qui pourrait se prendre pour le Très Haut lui même.
Mais n'est-ce pas ce que tu attends d'une province vassale ? Qu'elle reste indépendante et serve la France en fonction de ses idéaux, liée par un serment réciproque ?
C'est exactement de cette manière là que fonctionnent les ORs, alors oui, ça peut faire peur à un Monarque, vu la force de frappe de ceux-ci. Ça peut hérisser le poils d'un Général qui attend que cette force l'accompagne dans son offensive.
En effet, une telle puissance pourrait être dangereuse. Cependant, jamais les ORs n'ont dérogé à leur serment et depuis toujours ont été présent pour défendre cette France malmenée par les différents Monarques qui se sont succèdés.

Bref... c'est un débat sans fin entre toi et moi ce sujet là. Ça fait bien quatre ans qu'on en papote toi et moi.


Levant son verre pour marquer le coup, puis conclus.

Après, je te rejoins, c'est au souverain qu'il incombe la responsabilité de l'administration de ses institutions et notamment celle de la connétablie. La démission d'un Roy lors d'un conflit est extrêmement dommageable, voire nuisible. J'en ai fait les frais lors du conflit Fatum, Artois, Normandie.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Falco.
Un aimable messager.
Habillé de frais pour passer quelques entraves, munis d'une lettre aux armoiries de Cartel pour espérer passer le reste.
Monter à Paris est parfois perilleux pour qui vient d'Anjou.
D'ailleur le messager al'intelligence de le savoir et à pris soin d'envoyer sa paye à sa vieille mére des fois qu'il revienne pas.

Il se glisse, louvoie, bénéficiant de l'invisibilité des serviteurs, pour atteindre Namay.



Ser Grand Seigneur,
Voici missive que je dois lire de Falco de Cartel, Baron contesté de Cravant..Pour son plus grand bonheur.
Si vous y faites réponse dictez la moi, ses yeux morts ne pouvant lire les missives sans aide.

Il ouvre le plis et déclame à voix haute.


Cher Namay.
Tu cumules tant de rangs et charges que j'épargne à mon messager quelque impair dans l'énoncé de tes titres.

Déglutition dusdit messager.


La Couronne le sait, depuis plus de 3 années, Anjou ne participe pas au jeu des élections royales. Son indépendance gagnée par le sang, l'obstination et les larmes l'oblige à se refuser à cela.
Je m'adresse à toi à titre tout personnel.
Même si tu te doutes que ta réponse sera largement rapportée et commentée en mon Archiduché.

Seigneur de guerre je t'ai connu capitaine d'infortune menant compagnie au grés des conflits. Amoureux de la guerre plutot que des causes et des partis en présences.
Le métier des armes en ces temps où la couronne tente sans cesse de rogner les prérogatives locales n'est pas sans tourments et retournements.
Aux fanatiques l'envie de mourir pour des causes, aux gens de métiers de l'emporter sans bains de sangs.

Je m'adresse à toi autant par curiosité que par surprise.
Celle de te voir encore et encore défendre la féodalité dans un royaume de France qui lui tourne le dos pour lui préférer la notion d'Etat.

Toi Roy, que peux tu promettre à l'Anjou?
Ne répond pas dialogue si c'est pour lancer un poisson mort comme le fit feue la belle Angelyque.
Comment imagines tu la Couronne amputée qu'elle est de notre petit duché?
Continueras tu à tenter d'y envoyer des fonctionnaires royaux, lieutenant, secretaires, ambassadeurs comme tes predecesseurs? Persistant dans leur démarche purement bureaucratique sans se soucier des résultats et du sort des malheureux?

Tenteras tu la guerre et la soumission?
Entreprise bien plus perilleuse qu'une conquete de la girouette Berrichonne.

Dis moi à quelle sauce tu nous mangeras ou si nous croquer serait amer.

Parle en roy puisque tu échanges la brigandine pour l'hermine.

Bien à toi.
Que Déos rende infécondes tes maitresses.

Falco de Cartel, Baron(contesté) de Cravant.




Il a la gorge super séche le messager.
Sa lecture s'est terminée sur un quasi soupir poussiereux.

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Keyfeya
Et si les deux brunes ne se connaissaient pas, elles se ressemblaient. En effet, quand Key avait quelque chose à dire, elle le disait point barre, elle ne prenait cependant pas la mouche pour un oui pour un non, et les donzelles qu'avaient pu côtoyer Namay et qui n'avaient de cesse de parler sur le dos d'une femme qu'elles ne connaissaient pas, elle n'en avait cure. Ceci dit, elle ne mettait jamais personne dans le même sac, donc Karyaan sortait du sac, déjà parce qu'elle avait la franchise de dire ce qu'elle pensait en face. Pour ce qui était par contre d'envoyer des piques, la brune non plus n'utilisait pas le cure-dent, elle préférait se curer les dents avec les os de son adversaire. Elle sourit que Karyaan utilise enfin son prénom, elle ne se permettrait pas de le faire puisque celle ci ne lui avait pas encore permis.

Votre Grandeur, je ne mets pas en doute votre opinion au sujet de son Altesse Lexhor mais parfois on a tendance a ne pas vouloir citer de nom et tout le monde et n'importe qui peut le prendre pour lui, même si je n'aime pas parler sur les gens quand ils ne sont pas là, je préfère nettement être très claire, c'est tout.

Quand aux OR, je ne comprends toujours pas votre divergence, là où j'entends asservissement chez vous, moi, je vois juste une organisation, les chefs des OR ont un Chef d’État Major pour communiquer avec eux et qui communiquera lui même avec le Connétable et le Connétable le Roy. Et au fond, rien n'empêche de prendre en considération là dedans que les OR sont avant tout là pour défendre.

Est ce qu'un soldat dans une armée est asservi par sa hiérarchie ? Je ne sais pas comment fonctionne exactement les OR mais en leur sein, je suppose qu'eux même ont une hiérarchie, celui en bas de celle- ci est il forcément asservi ?


Elle lui sourit.

Je vois que le sujet date un peu en tout les cas.


Elle resserra ses doigts à ceux de Namay dans un réflexe quand l’Amiral parla de le lui voler. Comment ? Déjà ? Elle la salua aimablement cependant. Encore une femme de caractère !

Puis elle porta sa coupe de vin à ses lèvres et manqua de s'étouffer en entendant le nom de Falco, décidément les souvenirs d'Angers ne la quittaient plus, entre Susi et maintenant le messager de Falco, elle était gâtée. Elle avait encore le souvenir vivace de ses menaces de mort si elle ne quittait pas son armée, tout aussi vivace que de se manger la porte angevine et l'armée d'Edern, pour se retrouver le lendemain portant le drapeau des Cœurs Navrés, un grand moment de vie !

Elle hoqueta et se contrôla pour avaler cette foutue gorgée et se contenta de regarder Susi, tenta également de ne pas rire. Faudrait qu'elle pense à dire au messager de lui donner le bonjour quand même, mais voyant celui-ci, ayant l'air assoiffé, elle lui servit une grande coupe de vin qu'elle lui tendit.
Karyaan
Karyaan... je n'ai plus le droit d'être nommé par un titre qu'on m' a suspendu. Et quand bien même, je n'impose... ou plutôt n'imposais... qu'à mes opposants imbéciles et méprisants de me donner du titre.

Lui sourit simplement

Je suis entièrement d'accord avec vous, Key.
Dans l'idéal, il faudrait que ça se passe ainsi. Que les choses redeviennent comme elles devraient être en vertu de ce qu'il y a de noté dans les chartes. Or ce n'est pas le cas.
Et dans votre programme, ce qu'il y a d'écrit, je l’interprète comme une perte d'indépendance pour les ORs. Je me trompe peut-être.


Reportant son attention sur le messager de la Créature, la Sombre sourit légèrement

Dommage qu'il ne soit pas venu en personne. Ça aurait apporté un peu de virilité à ce stand...

Faisant mine de se reprendre et de secouer la tête faussement confuse

Pardon, je suis bête, on parle de Falco là. De virilité, il n'a plus. La chose doit pourrir sur le bord d'un chemin de campagne, nourrissant fourmis et autres charognards.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Namaycush
Il penche la tête d’un côté, geste amenant sa frange devant ses yeux, inconsciemment ou pas, histoire de cacher la malice qui pétille dans ses yeux, saisit un verre, trinque de sa pogne libre, l’autre toujours enchâssée dans celle de Keyfeya, tranchant de sa couleur cuivre sur le blanc si blanc de sa peau.


Nous ne sommes point là pour débattre que de guerre ou de manière de la faire, ni pour rabâcher le passé, mais sans nostalgie aucune ni pathétisme touchant, il est vrai que de jeunes capitaines étaient bien téméraires à cette époque.

La Béatritz n’était pas une armée tourangelle, mais était appuyée par une armée tourangelle, celle de Burin_Khazad.

Je n’étais pas à Chinon, il y avait bien trop d’OR pour que je puisse hisser le « B » de Béatritz. Par contre, lors du siège de Tours, j’étais bien seul à voir les miens se décimer d’assauts violents menés par les troupes du Ponant.
J’étais bien seul, alors que déjà à terre, je voyais mon neveu Vidame au commandement de cette armée défendre le donjon du Duc Llyr di Maggio trahi par les siens, à un contre cent, avant, il est vrai, que Bess Scte Merveille, Grand Maître de la Licorne ne se porte à notre secours, avec laquelle j’ai partagé la plus haute distinction militaire de Touraine pour faits d’armes extraordinaires.


Bref, ma femme a très bien éclairci le point sur les OR et c’est bien ce que nous souhaitons, non point asservir mais organiser.




Clin d’œil à Karyaan, oeil dans lequel elle pourrait lire… : « Si tu penses me la faire au sujet des OR, tu repasseras, mais tu viens de prouver que je savais composer… ! », si elle le voulait.


Santat !


L’amabilité. Comment pouvait-on trouver une once d’amabilité sur un ambassadeur de gypaète… à moins de s’appeler Namay ou d’être femme, femmes dont le briseur d’os savait s’entourer par son charme et son charisme malgré le physique ingrat qu’il entretenait.
Néanmoins le message lui fait plaisir.



Sois le bienvenu, estafette de Cartel !

Tu reproduiras mot pour mot à ton maître ce que je te dis.
Falco, je ne cumule plus grand-chose. Je me contente d’être.

Je ne crois plus aux coïncidences depuis bien longtemps, depuis la Gascogne en fait. A peine, ai-je parlé de Navarre que j’ai de tes nouvelles alors que je suis à la recherche du prime manifeste trop souvent dénaturé.

Tu t’étonnes et tu te surprends au sujet de cette féodalité que je revendique, mais souviens-toi ce qu’a enseigné un voltigeur à un capitaine de Gascogne. Le capitaine n’a jamais oublié, le général l’accomplit et l’homme s’en nourrit.

A tout seigneur, tout honneur, roi en devenir que je suis, ou pas, l’Anjou a prouvé par l’exemple, souviens-toi la preuve par l’exemple également, sa farouche volonté d’insoumission.

Bien que les miennes soient aiguisées, je ne me casserais pas les dents dessus.

Alors indépendance oui, mais soumises à conditions, bien entendues, féodales !

Bien à toi et que Celui qui est rende féconde ma femme !

Carmin.



Il sourit aux derniers mots…


A présent va et reviens, messager.


Il s’amuse des paroles brunes, boit sereinement, appuie en l’étreinte digitale…
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Karyaan
Et c'est exactement ce qu'elle voulait.
Répondant au clin d’œil par une levée de verre et d'un sourire sincère.
C'est que ce débat là, ils l'ont eu mille fois.
Mille fois il a entendu ses arguments, mille fois, elle a écouté les siens.
Ils ne sont pas d'accord, n'auront jamais la même vision de certaines choses. Mais a-t-on besoin d'être d'accord sur tout pour servir les même causes ?
C'est dans l'opposition qu'on progresse. Et c'est malheureusement ce que n'ont pas compris les trois derniers Monarques.

De toute façon, pour accepter et supporter l'opposition, il faut déjà être sûr de ses propres bases. Ceux qui vacillent à peine on leur souffle dessus, ne sont que des superficiels immatures, se croyant colosses alors qu'ils n'ont que des pieds d'argile.

Sauf que celui là de candidat, il a des bases solides. Même si elle n'est pas en phases avec certaines.


Ce qu'il y a de rafraîchissant avec toi Carmin, c'est que malgré les années, tu ne changes pas d'un iota. Au moins, toi, tu ne prostitues pas tes convictions au plus offrant.
Tu ne joues pas la girouette comme d'autres qui promettent une paix alors qu'ils ont organisé la guerre.
Tu ne te targues pas de vouloir faire une France de demain, comme d'autres, alors que déjà, au présent, ils avaient le pouvoir de faire quelque chose et qu'ils ont été incapable de faire quoi que se soit.
Tu ne fais pas dix promesses à la minute tel un marchand de tapis miteux, pour attirer le chaland désespéré de voir sa France sombrer.

Au moins avec toi, on est sur qu'il y aura du changement, et pas une continuité dans le naufrage français.
Parce que les promesses sont faciles. Les mettre en place c'est tout autre chose.
Et quand ils n'en ont pas été capable avant, pourquoi le seraient-ils après ?


Léger sourire en coin, finissant son verre qui se fera remplir à nouveau très rapidement.
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"La parole est l'arme du faible, l'épée l'arme du sot, j'ai choisi d'être faible et de m'entourer de sots."
Keyfeya
Et la brune de rajouter en direction du messager.

Rajoutez à la fin de la lettre : " Bisous de Keyfeya "

Fallait pas perdre les bonnes habitudes
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