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[RP] Levée de Brume... !

Fauve_ebene
La politique? Pas mon truc, je ne m'y étais jamais intéressée. J'avais dans l'idée que ceux qui gagnent étaient simplement les meilleurs menteurs, les bons manipulateurs. Mais dernièrement j'avais fait la connaissance d'un homme, et au travers cette personnalité, j'avais le sentiment étrange et plein d'espoir que les choses puissent changer.
Alors discrètement je fis mon incursion parmi la foule déjà rassemblée. Et entre toutes les voix, la mienne s'éleva. Je ne m'adressais à personne en particulier, juste à qui voulait bien entendre le point de vue d'une repentie.


Bonjour tout le monde...
Juste quelques mots pour partager mon ressentis.
Il y a quelques mois de ça, j'ai gagné les rangs de la Memento. Un peu par hasard et non sans appréhensions....


Regard de franchise vers Namay.

Il faut dire que je m'attendais à y trouver en tête un homme sanguinaire, les yeux injectés de sang, piquant des colères à la moindre contrariété et coupant les têtes de tout qui ne partagerait pas son avis.

Esquisse un sourire, émeraudes qui se reportent sur l'assemblée.

Ce n'est pas ce que j'ai trouvé la bas.
Comme quoi les ragots et les réputations hein...
Je n'ai pas de regret d'avoir osé aller me faire ma propre opinion de l'homme. Parce qu'il est bien plus attentif et à l'écoute de ses hommes qu'aucun autre capitaine, général ou tout ce que vous voulez. Ouvert au dialogue, prônant celui ci pour désamorcer les mésententes ou les incompréhensions.

Alors oui, et même si je n'aurais jamais pensé pouvoir dire un jour cela il y a peu encore: Namay Roy, j'y crois!!!


Et de me ranger aux côtés de Kahhlan et des autres.
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Arnaud_giboint
Regarde K avec un sourire amusé

Ma chère j'ai parlé de l'Anjou, pas du Maine. J'évoquais la croisade contre Aurélien de Penthièvre à la quelle j'ai eu le plaisir de participer, il y a de cela bien longtemps.

Concernant les OR je ne les mets pas tous dans le même sac non plus, certains sont respectable d'autres se font valoir parce que leur Grand Maître justement gravite dans l'entourage royal, et avait autre fois une facheuse tendance à courir derrière l'ennemi sans jamais le rattraper. je ne pense pas que ce soit le cas du votre.


Regarde la dernière arrivante

Namay un sanguinaire oui c'est la nature qu'on lui prête, mais ceux qui colporte cela le connaissae bien mal et ne se font souvent que l'echo de ses ennemis sans savoir mais à cela il est dure de faire quelque chose. Il n'y a de fait que ceux qui comme vous ont fraichement rejoint la Mémento qui peuvent témoigner qu'il n'a rien de la bête fauve que l'on veut bien dire qu'il est
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Namaycush
Il est peut-être pas si sanguinaire, celui est fait de sang et de chair, mais il sait feuler… et là il feule… namay ho hein, s’ils cassaient tous la légende, comment les mères de France allaient avoir de l’autorité sur leurs enfants qui ne croiraient plus au méchant Namay qui viendrait les croquer la nuit.

Le mythe s’entretient, mais l’homme, bien qu’il ne l’était pas, savait se révéler très méchant pour qui avait le malheur de croiser l’ambre de ses yeux.
La petite Susi semblait tenir à cette définition de Navarre…



La Navarre était une idée. Une idée féodale, émise à la naissance des territoires du sud-ouest par Falco de Cartel, Diane Wiatt d’Azayes, Comtesse de Brantôme avec la bénédiction d’Améliane, alors Comtesse du Béarn, qui défraya les chroniques à la tête de son armée Mort aux boulets par la suite, ainsi qu’avec la bénédiction d’un jeune capitaine de Gascogne.

Il faut savoir, pour comprendre le manifeste de Navarre, que l’accouchement de ces territoires se fit dans la douleur la plus extrême pour mère France, tant ces enfants se révélèrent turbulents. Béarn tapait sur Gascogne allié à Libertad et Zoko, décidément c’était la période souvenir ces jours… Gascogne tapait sur Guyenne allié à la mesnie du Cartel et Paris se révélait bien éloigné de ces petites provinces excentrées.

Pourtant le manifeste fût déposé et la Pairie en discuta et la Princesse de Chantilly, Armoria de Mortain y mandata même un Pair. Dans la vérité, pas pour en discuter, mais pour annihiler cette volonté féodale qui n’avait pourtant rien d’une volonté d’indépendance mais d’autogestion. Il faut savoir qu’à cette époque-là, le royalisme atteignait son paroxysme, le roi Levan ne faisait que signer ce que décidaient ses institutions et les provinces vassales ne discutaient pas une demande de Paris, tandis qu’Armoria se faisait le chantre de ce royalisme érigé en culte.

Le règne d’Améliane « la couillue » s’acheva, elle partit au bras d’un joli garçon et nul n’entendit plus parler d’elle et l’idée de Navarre fut étouffée par Armoria.

On peut dire que l’amour tua la Navarre.
Il rit...


C’est ainsi que d’une idée naquit une idéologie, comme d’une armée naquit également une idéologie, dans ce Sud si turbulent. Et cette idéologie voulait la Navarre fille de France, non fille prodigue, mais fière fille de France, dans la féodalité la plus pure. Ce jour, cette idéologie conçoit la Navarre sœur de France, sans rompre le lien familial.
L’idéologie, reprise à tant de reprises, fut dénaturée souvent par des volontés indépendantistes qui jamais n’aboutirent et la Navarre se perçoit mal alors que pourtant elle est une nation en devenir, contrairement à l’utopie de l’Occitanie.

J’espère avoir été bref. Je pourrais en parler des heures.



Il sourit, fort et heureux de Keyfeya à ses côtés, taquinant Coleen…


Salut cul lisse. Personne ne comprendrait …


Adishatz Erwana von Stauffenberg, fière angevine et bienvenue !

Je suis ravi qu’un représentant de l’Anjou s’intéresse au fonctionnement du Domaine Royal, sans vouloir l’attaquer, c’est un fait rare pour être souligné.

Je ne sais pas si j’ai bien compris votre question, mais je présume que vous parlez des assemblées nobiliaires ou collège de la noblesse. Je pense sincèrement qu’il appartient à chaque suzerain de choisir son vassal, en fonction du mérite et que des discussions doivent avoir lieu à ce sujet pour défendre ce choix, qui est régi strictement par la Hérauderie. Je vois pas ce à quoi je pourrais remédier là-dedans, hormis de prôner une plus grande proximité, essence même de la féodalité.

Concernant la guerre, la France est rarement en guerre avec l’Empire et la guerre en cours n’a rien à voir avec la religion, au contraire même, elle se révèle plutôt terre à terre, si vous me passez l’expression. Le système politique est effectivement basé sur une monarchie élective réservée à de grands électeurs, effectivement.

Les assemblées nobiliaires n’ont rien à voir dans les élections municipales, c’est le peuple qui choisit son bourgmestre et qui élit une liste qu’il veut voir régner sur la province. De cette liste émane un conseil qui n’est pas forcément nobiliaire, mais qui élit son duc ou son comte et le peuple n’a plus rien à voir là-dedans directement. La religion n’a rien à voir là-dedans et chaque province a ses us et coutumes propres, enfin pour les provinces vassales.

Pour en revenir aux rois et reines, l’élu est la loi, donc beaucoup de choses peuvent changer d’un coup.

Tout le monde est libre de participer à une élection ducale ou municipale. A ses risques et périls en fonction des lois en vigueur ou de leur application. L’application des lois est toujours sujet à interprétation.

J’espère, Madame, vous avoir répondu au plus juste de ce que j’ai compris.



Il lui sourit et posa son regard émeraude sur Taf…



Ami, mon salut !

Que nous vaut ta présence, hormis le fait de saluer un vieil ami ?



Avant de les croiser, ces émeraudes, dans celles de Fauvette… puis de regarder Arnaud…


Chuut… faut préserver le mythe euh !


Il a jamais été très à l’aise avec les mots gentils en public. Il n’en a pas l’habitude…
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Azilize
La Lourdaise avait tarder à passer... des tâches compliqués la retenait en Béarn. En écoutant Namay parler de la Navarre, elle sourit amusée. Décidément cette Navarre il y avait autant de version que de personnes qui y étaient attachés.

Quand bien avant Eusaias, elle avait penser Navarre, elle ne connaissait pas cette histoire. Ameliane elle l'avait un peu connu, mais qu'est ce qu'une petite paysanne d'a peine dix sept ans à l'époque en aurait su.

Elle souhaitais qu'il soit élu. Ce serait surement un grand roy. Son cher Béarn n'y aurais sans doute rien à y gagner, mais au moins il saurait faire les réformes nécessaires. Et comme souvent tout avait été dit et donc elle ne dit mot.

Elle vit quelques personnes connus, leur sourit et alla se mettre à l'écart.

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Loreanah
Clairement, elle n'avait pas envie de revoir ça. Alors elle approcha, un courrier à la main. Elle lui remettrait en mains propres après qu'il l'ait royalement snobée à son arrivée, première du nom.
Elle n'en attendait pas moins de la seconde, ceci dit.

Bien entendu, elle ne lui servait plus à rien à présent. Mais l'ébène, blessée ou non, n'a qu'une parole.
Et quand bien même il avait tout foutu en l'air, alors ses valeurs n'en seraient pas malmenées. Tenir parole, fidélité, loyauté.... elle s'y tiendrait.

La lettre, les quelques lignes ? Elle força les choses pour lui coller dans la main avant de s'en retourner, sans demander son reste...




De Moi,
A Toi,

Je sais que tu as besoin de ça Namay. Alors je le fais, pour toi.
Parce que quoiqu'il se soit passé et malgré les blessures, ma parole est une vraie parole.

Je suis peut-être "trop douce" selon toi et tu es le seul à penser cela, mais je n'en suis pas moins fidèle, loyale et honnête.

Aussi, très officiellement, je te réitère mon soutien pour ces Royales qui seront très engagées.
J'ai confiance en Toi, Namay. Ne détruis pas ça.

Mes voix te sont acquises et je prêche ta paroisse. Rends-nous Rome.... Mets enfin un terme à cette église schismatique....

Ma porte te restera toujours ouverte.

Prends soin de toi puisque je ne peux plus le faire.




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Je le confesse, être moi, ça peut, parfois...souvent, être épuisant, mais je m'y suis habituée.
Trixolas
Il avait écouté avec intérêt l'histoire de la Navarre selon Namay le néo-bayonnais. Vrai qu'il connaissait peu le passé de sa province d'adoption, mais il y travaillait. Enfin pour l'heure il pensait surtout à son prochain périple, maritime celui-ci, mais n'avait pu s'empêcher de passer soutenir Carmin avant de prendre la mer, selon lui le meilleur parti pour une France tombée en déchéance après le passage de l'infâme Charolaise.

Bien entendu il n'avait pas manqué d'aller titiller le fils prodigue auparavant, lui rappeler ces tristes histoires de recel de trésor berrichon et de renversement de conseil légitimement élu et reconnu. La couronne ne pourrait pas supporter un autre règne mirandolien, il en était certain.

L'ancien joinvillois s'approcha donc du candidat aux royales avant de le saluer d'un léger signe de tête empreint de respect pour l'homme qu'il était et d'y accoler un simple :


Adishatz général.


Pas sûr que la prononciation soit la bonne mais au moins aurait-il essayé.
Il fallait bien qu'il commence à se conformer aux coutumes locales et assimiler l'idiome indigène après près d'un an passé en Gascogne.

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Loreanah
Et dans son retour un "oups" en croisant .... Son Epine en Chef, d'un temps passé....
Elle ne l'arrêterait pas en route, mais lâcha simplement un ....


Bonjour Mon Epine en Chef préférée défraichie. Surveille ton courrier Trix ..

Puis La Rose de poursuivre sa route, fallait qu'elle aille démonter la gueule aux manches à couilles de chez Zelha.
Adieu la gentille.... Révolution, rebellion.

Pour Namay votons, le monde tournera moins rond, mais les gens seront moins cons ! Espérons ....

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Je le confesse, être moi, ça peut, parfois...souvent, être épuisant, mais je m'y suis habituée.
Ongwhu
Une odeur de tabac a pipe prônait, cela voulait dire que le vieux artilleur était dans le coin........................


Lâchant ses douces Bertha , il était venu , pour amener son soutient au Carmin, comme a son habitude..............

D une histoire qui a commencé a s écrire il y a longtemps , il était là encore et encore...............

Le temps du changement devait venir et Ernesto était sûr qu il arriverait.

Voyant l assemblée, de têtes connues ou non, il fit signe de tête au Carmin, un petit sourire aux lèvres , pas besoin de dire mots ...........

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Erwana91
Je lui sourit légèrement , un peu déçue mais c'était bien ma faute , je n'aurai pas du espérer mieux.

" Je vous remercie , Votre Grandeur. La seule question que vous avez pu me répondre , c'est que vous pensez cela est assez juste que les nobles choisissent leur ducs et duchesse pour diriger le domaine royale.

Peut-être je suis mal exprimé mais en disant DR je voulais insinuer la Champagne, Normandie, Orléans , Alençon et Maine , Mais pas la bourgogne ou Toulouse ou les autres vassales du Roy. Et je crois que dans ses cinq duchés nous avons les mêmes lois , qui permet les nobles de veiller sur l’élection municipale et ducale, ainsi dire ils ont le droit de refuser des candidatures et ils imposent aussi l'obligation de baptisme.

Je fais un peu mes devoirs si je n'ai pas tort, c'est le Roi Eusaias qui avait déclaré guerre contre l'empire sous prétexte que leur Église avait condamné sa femme et ainsi il avait imposé une séparation de l’Église. Après peut-être j'ai tort mais je vous remercie en avance pour me corriger.

Vous vous demandez , pourquoi l'Anjou est indépendante ? pourquoi Berry se s'est révolté ? pourquoi Navarre est autonome ? Une seule raison , nous avons marre de la continuité!! nous voulons le changement!! et parce que la monarchie n'a pas pu nous donner cela, nous avons réclamé nous-même!

Si vous êtes élu en tant que le Roy de France ,comment vous voulez que les gens se souviennent de vous? Le Roi Namaycush qui a écrit quelque documents et fait une ou deux guerre? ou Le Grand Roi Namaycush qui a changé la France? Car si vous êtes élu , n'oubliez pas que vous serez La France! ni votre famille, ni vos amis , ni votre conseil mais vous ! La France!"
Crowsam
Les élections royales... et comme à chaque fois ils espéraient que cette fois ci serait la bonne pour Namay, non seulement il le méritait mais le royaume en avait aussi besoin.

Cette fois ci aidé par son épouse Keyfeya qu'il ne connaissait pas encore beaucoup mais qu'il respectait comme il se devait.
Il ne restait plus qu'à attendre et à croiser les doigts, espérant que cette touche féminine soit bénéfique.

Il n'y avait plus grand chose à dire sur le Lynx, on l'appréciait ou on le détestait bien souvent parce qu'on écoutait les ragots des uns ou des autres mais pour lui qui le suivait tous les jours depuis quelques années, il était loin d'être ce sanguinaire si souvent décrié.

Protecteur comme il était pour les siens , nul doute qu'il saurait l'être pour ce royaume.

Le Crow salua tout le monde d'un signe de tête, des visages connus et d'autres inconnus.
Stand électoral ou pas Kahh aurait sa douceur sur la joue parce qu'il n'en serait pas autrement, sans oublier de saluer Aaron et ses compagnons Memento présents.

Un sourire sincère pour Key puis Karyann rencontré en Dauphiné il y a quelques temps, il lui avait fallu peu de temps pour apprécier la femme.

Il se tourna ensuite vers Namay, les yeux dans les siens.


C'est loyalement que je viens t'apporter mon soutien pour cette campagne, en espérant que ce royaume saura enfin reconnaître le mérite.


Puis encore pour Keyfeya, le regard aussi dans le sien.

Si je suis fidèle envers Namay, il est évident que je le serais aussi pour vous, ainsi que protecteur si besoin et ce aujourd'hui comme demain.

Il n'y avait plus qu'à laisser poursuivre les débats, s'écartant des intervenants et se trouvant une place, chiper un verre au passage et attendre la suite.
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Susi
Elle qui avait pensé que les explications de Namay sur la Navarre se feraient un jour comme souvent on le dit, écouta comme une gamine studieuse les explications de l'homme. Elle faisait son possible pour ne pas perdre un mot. La brunette trouvait souvent les vieux barbants avec leurs histoires d'un ancien temps bien plus agréable, bien plus heureux mais l'histoire que Namay venait de lui raconter était encore un fil conducteur lui permettant de comprendre un peu mieux les choses. Un instant elle s'imagina être "la couillue " puis revient à la réalité.

Un grand merci pour votre récit. J'avoue, je suis vraiment étonnée que vous preniez le temps de cela durant une période si importante pour vous.

Susi était toujours franche dans ces ressentis, l'image du sanguinaire était partie bien loin. La jeune femme depuis longtemps était en rébellion contre toute sorte de supériorité, contre les convenances, mais cette fois, il venait de gagner 5 voix et son respect et elle se promit de ne plus jamais l’appeler Namaycruche.

Elle regarda Keyf et lui fit discrètement petite mimique lui signalant ainsi qu'elle trouvait son époux bien.

Elle écouta la suite puis c'est une silhouette féminine à l'autre bout de la pièce qui lui attira l'attention. Elle cligna des yeux comme pour être certaine de ne pas rêver, sa tante Lisa d'un pas décidé venait de passer. Elle leva une main pour l'interpeler Tante Lisa! la chercha du regard pour aller la saluer. Elle voulu entreprendre de se faufiler vers elle, mais elle n'avait pas fait un pas que Tante Lisa s'était déjà éclipsée.

En retournant vers Keyf :
C'est décidément la journée des surprises, je viens de voir ma Tante passer, mais elle est partie aussi vite. Elle n'avait pas l'air contente ...

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Xalta
Elle ne soutient personne parmi les candidats et si elle fait son choix car elle possède 8 voix qui ne lui coûteront pas un écu, elle n'en fera pas la publicité. Elle s'est décidée un peu tardivement à venir traîner sur les étals électoraux des candidats. Comme excuses, elle pourrait alléguer si on lui demande que les discussions avec l'Empire l'occupent beaucoup, celles avec Rome tardent à démarrer, pourtant elle est dans la place depuis... bien avant la mort de la reine, c'est dire que l'on sait prendre son temps : le climat méditerranéen est peut-être l'explication de cette longueur. Des têtes connues en ce lieu. Et puis, il y a aussi sa charge de sacristain qui l'occupe bien entre pastorales, cérémonies et confessions. Elle salue tout à chacun.

Bonjour, je ne sais si vous vous souviendrez de moi, alors... Exaltation Lablanche d'Abancourt, actuellement grand ambassadeur royal.

Concernant la religion, cela signifie-t-il que vous reviendrez sur l'ordonnance sur la liberté de conscience ? Une ordonnance qui ne fait pas l'unanimité comme vous le savez certainement.

Qu'envisagez-vous exactement comme pourparlers avec Rome ?

Pour la trêve, les Impériaux ont émis des conditions qui ont été jugées inacceptables. Et les derniers événements ont mis fin au déplacement d'une délégation française. Les discussions ne sont pas interrompues, il reste un fil ténu.


Elle en avait passé des soirées et des nuits à discuter avec deux représentants impériaux. Heureusement, elle avait besoin de peu de sommeil.

Si j'ai bien compris La Lorraine resterait française si vous accédez au trône , vous envisagez des négociations : que seriez-vous prêt à négocier pour que la paix revienne ?
J'ai d'autres questions, mais je vais attendre un peu.


Un sourire aimable éclaire ses traits.

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Jonhatan27
Il salua son excellence Xalta d'un signe du chef.

Mais il avait un grand souvenir de la première fois pour Carmin.
la première fois il avait mis l'accent sur une chose qui semblait lui tenir à coeur.
A la deuxième, elle avait un peu disparu.
Mais cette fois ci la chose avait disparu.

Alors il osa lui pointer du doigt.

Cher capitaine de la Memento, corps d'armée expéditionnaire de France, Carmin si je peux me permettre, j'aurai une remarque à vous faire sur peut être un oublie pour cette fois ci.

Lors de votre première au Royale, il y a deja un certain temps, vous aviez été le candidat qui se fit un plaisir de montrer que la diplomatie avait disparu et qu'elle devait être l'un des secteurs important.
Lors de votre deuxième royale vous y avez prétez moins d'attention.
Mais pour celle-ci ou est donc passé la diplomatie, l'arme de la plume qui peut être plus fort que le fer, si elle est usée de la bonne façon?


Puis il osa poser une autre question en le regardant droit dans les yeux.

Un chevalier, doit il juste dépendre de sa majesté et donc défendre le Domaine Royal, ou peut il dépendre d'un ou de ses vassaux?
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Makcimus.
Il était bien la le bougre… Et ou aurait il pu être si ce n’est sur le stand de Namay ?

A Rome… Il y avait été et il était satisfait des échanges et de la relation de confiance qui s’était instauré entre le couple et les Prélats Français. Du moins, c’est ce qu’il avait perçu sur place. En remplissant, pour la énième fois sont godet en étain, il ne put s’empêcher de penser a tous ces gens d’Eglise en France qui ignoraient le contenu des échanges et il était grand temps que l’Eglise saisisse la chance qui lui était offerte. Mais pour cela, il lui faudrait communiquer avant qu’il ne soit trop tard, avant la clôture des votes.

Certes, le programme de Namay en matière religieuse était clair, et nombreux devaient être les fidèles rassurés. Peut être la France, allait elle enfin se doter d’un Très Aristotélicien et balayer de ses souvenirs, l’obscurantisme engendré par le Fol et les monarques qui avaient suivi.

Il fallait stopper cette fuite en avant, si l’on continuait ainsi, d’ici quelques années, on allait finir par marier dans des mairies ou en les coins de rues. Peut être même des hommes entre eux… Pire encore… des femmes entre elle. Se frottant nerveusement la barbe… Et l’on prêterait le corps des uns et des autres pour procréer. Oh…. Il n’était pas visionnaire mais a ce rythme il … Il fallait voir depuis 1460 tout partait en sucette. En trois années on avait vu tellement d’horreur. Le fol avait susurré des idées hérétiques et farfelues aux oreilles des nobles et cela avait fonctionné. Maintenant on trouvait presque normal de voir des hétérodoxes au plus haut niveau des institutions françaises. Il fallait s’adapter, trouver quelques compromis, le monde changeait mais tout de même…


Bon…. Il avait faim, cela le fit sortir de ses pensées macabres. Tout en saluant les gens qu’il croisait, il cherchait désespérément le buffet. Il était impensable pour Makcimus de ne pas trouver quelques victuailles sur le stand. Aussi de sa lourde démarche il cherchait… Cela pouvait remettre en cause son vote…. Il grommela…
Pas de bouffe, pas de vote.

Non mais fallait quand même pas abuser. Il y avait des priorités dans la vie et manger en était une ...
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Keyfeya
Regard vers Arnaud et Karyaan.

Comme vient de le dire Karryan, nous sommes en effet d’accord.

La brune fait de grands signes de la main, avec un grand sourire à Kah qui vient de ramener à manger, enfin une bonne idée et la gourmande chope quelque chose de sucré sur un des plateaux qui passent pour se le mettre entièrement dans la bouche. C’est donc la bouche pleine qu’elle écoute Coleen en souriant. Elle finit d’avaler et hausse un sourcil quand une petite – mais grande de cœur -angevine vient présenter ses questions. Elle ne comprend pas très bien et devant la réponse de Namay, et la réaction angevine, lui n’ont plus n’a pas tout compris. Le tout suivi d’un berrichon, le Duc en personne. Salut respectueux.


Bonjorn Dame Erwana, Votre Grâce.

Pourquoi le Berry regrette-t-il et est-il amer par rapport aux obnubilations orientales ?


Elle attend un peu sa réponse avant de répondre à sa Susi, en levant les yeux au ciel, amusée de la voir faire les mêmes conneries qu’il y a quelques années.


Ma Susi, je t’ai dit au moins mille fois, de ne pas suivre sans poser de questions, t’es incorrigible ! Et oui moi ensuite…enfin après …elle n’osa pas prononcer le nom de Doko, et elle espérait que Susi le comprendrait. Je suis revenue en PA et je me suis remis avec Pertacus, on a décidé de proposer notre liste, j’ai été élue, on s’est engueulé pour changer et voilà. Enfin c’était encore le temps où il y avait un peu de monde en PA, maintenant c’est plus trop le cas.

Elle passa volontairement, l’épisode Selene/Flex, ce n’était pas franchement le lieu.


Enfin voilà et puis après, j’ai fait un petit séjour chez Ari, histoire de me laver de mes pêchés, tu te doutes que ça a duré un bout de temps. Et me revoilà Comtesse après un gros bordel à Castillon.

Enfin bref, je t’avoue que je ne connais pas encore tout bien ma nouvelle famille, tu l’as trouvé comment Gorborenne ?

Elle rit légèrement de la description de Namay par Fauve, c’était en effet l’image bien souvent que l’on se faisait de lui et elle se rendit compte à quel point la plupart des gens faisaient des raccourcis sur les autres. Elle salua poliment tous ceux qui arrivaient et qu’elle avait au moins vus une fois, Azilize, Ernesto ou pas. Puis déposa un baiser sur le revers de la main du Carmin, qu’elle tenait toujours fermement dans la sienne. Elle était heureuse de voir tout ce monde, venu le soutenir.
Elle répondit d’oc au salut gascon.


Le Bonjorn.

Puis elle s’attarda sur la réponse de la jeune angevine de nouveau.


Pardonnez-moi, je suis Keyfeya Salmo Salar, et j’aimerais un peu expliciter vos interrogations pour que cela soit plus facile pour nous de vous répondre au mieux. Vous parlez de la législation dans les Provinces du Domaine Royal et de l’influence de la Chambre de la Noblesse sur les élections et sur l’obligation de baptême, c’est bien cela ?
Je ne suis pas une grande spécialiste du DR, cependant le DR est directement placé sous le pouvoir du Roy ou de la Reyne, à la différence des provinces vassales.

Le DR est les provinces du Roy, feue la Reyne étant de confession Aristotélicienne, elle a souhaité garder cette religion pour le Domaine Royal et donc donnant la gestion de ses provinces à des gens de confession Aristotélicienne. C’est en partie l’essence de l’ordonnance du Mans qu’elle a publié. Cela dit concernant les provinces du DR, il y a une différence il me semble entre le Maine et les autres provinces, il n’y a que le Maine qui a un Grand Duc qui est élu par le Conseil Nobiliaire et ce mode de fonctionnement a je crois été choisi par le peuple du Maine, pour l’élection du gouverneur ou pour l’élection des maires c’est bien un vote par le peuple qui est fait.

Ensuite en DR et en Maine plus particulièrement, il est vrai que le Conseil Nobiliaire « valide »les listes et les candidats selon leurs loys, décidant si celle-ci est conforme, cela dit « techniquement » il ne peut s’opposer à la présentation d’un candidat ou d’une liste et c’est au peuple comme dans les autres provinces de voter. Donc pouvez-vous être plus précise sur ce que vous voulez pointer du doigt au sujet du DR ?

Par contre, je reviens sur l’indépendance du Berry et de l’Anjou et sur les raisons de celles-ci ….le changement,
- elle sourit- pour quoi au juste ? Non parce que on dit toujours « changer pour devenir pire, ce n’est pas la peine » donc c’est bien d’annoncer le changement mais j’aimerais savoir ce vers quoi vous voulez changer, je pense que c’est ça qui est intéressant.

Elle sourit ensuite à Sam, touchée par ses mots et lui fit signe de rester près d’elle, lui glissant un « Merci » alors que ses doigts se resserraient d’émotion autour de la main de Namay. Elle rit en regardant Susi et se pencha de nouveau vers elle.

Il raconte bien hein ? Il me raconte des histoires aussi le soir pour m’endormir comme un grand père.

Ah oui c’est qui ta Tante ?


Puis elle salua aimablement la GARF.

Le Bonjorn Votre Excellence.

Un regard vers Namay.

Si vous me permettez, je vais répondre en partie à vos questions et Namay complétera et vous répondra sur les négociations avec l’Empire.

Pour ce qui est de Rome et de l’Eglise Aristotélicienne, nous y avons été reçus par bon nombre de Monseigneur en entretien comme la plupart des autres candidats, je crois. Un dialogue tout à fait sincère a eu lieu sur l’ordonnance du Mans entre autre mais aussi sur le concordat comme écrit dans le programme et vous le savez sans doute mieux que moi mais il serait présomptueux et trop tôt pour engager de suite des négociations.

Cela dit, elles nous ont eu l’air tout à fait possible si Namay est élu et si le Concordat est renégocié de manière à remettre la religion Aristotélicienne au cœur du Royaume de France dans la tolérance et au vue des changements dus à notre époque, l’ordonnance du Mans ne serait donc plus nécessaire.


Regard avec le sourire vers Jonhatan.

Je pense que cela répond également en partie sur la place de la diplomatie dans notre programme.

Elle regarda Makcimus qui avait l’air de passer de « Pas de vote, on le bouffe » à « pas de bouffe, pas de vote ».
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