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[RP] Ouvert - Aux croisées du destin - Cartomancie

Nebulue
Je pensais qou'il y aurait eu plous précis. Soit.

Haussant les épaules, elle déposa ses cartes devant la blonde dans un mutisme le plus total. Elle usait de sa main gauche alors que l'autre n'avait toujours pas récupéré le gant qui avait pour but de ne laisser voir sa peau, à croire que cela lui était maintenant complètement égal alors qu'elle avait tout simplement commencé à placer les cartes. Il était hors de question qu'elle s'interrompe seulement pour remettre un gant manquant. Les cartes étaient placées face à Aileen puis la dernière tomba. Elle regarda la cliente avec insistance, prête à retourner la première carte.

Le destin va enfin se dévoiler, impossible de le changer après avoir tiré les carthes.

La carte sur la gauche de la blonde fut retournée pour dévoiler la Papesse.


Papesse... Le mystère... Ce qui est caché. Une relation cachée?

Elle n'attendit pas la réponse, c'était plus une question posée aux cartes et qui demeurerait sans réponse jusqu'à ce que la dernière carte fut tournée.
Ce fut ensuite le tour de la carte située à sa droite. C'était le tour du Pape.


Papesse et Pape à la suite... Intéressant. Qui a le droit à votre protection?

Cette fois c'était une réelle question envers la cliente mais elle n'avait pas vraiment le loisir de la laisser répondre, elle leva sa main droite en l'air comme pour faire signe à tout son de se taire et retourna la carte située en haut. La Force.

Force hum... Oune fort sentiment envers cette personne va faire progresser le futur.

Puis ce fut le tour de la dernière carte à être tournée, elle était située en bas de toutes et cachait la Roue de la Fortune.

La chance est avec vous dans votre futur. Mais la chance n'est pas toujours celle à quoi on s'attend.

Rapidement, Nebulue rassembla les cartes pour ne former qu'un seul tas qu'elle laissa de côté sur la table et sortit le gros livre de la cassette pour l'ouvrir et l'installer devant elle avant de enfin remettre le gant sur sa main qui commençait à être bien trop nue à son gout.

Satisfaite des carthes? Toute façon impossible de changer.

Elle sortit ensuite quelques fioles et les mélangeait en les regardant d'un air distrait.

Et... Les mixtures?
Aileen..
Attentive , elle contempla la cartomancienne , laissant passer ses azurs des cartes a la main blanchâtre .
Puis la première carte fut retournée . Elle se décolla du dossier afin d en voir le motif représenté sans prêter attention réellement à la question posée . D ailleurs la platine n avait pas de relation cachée , enfin elle avait une relation fantomatique , mais celle ci n’était pas cachée , plutôt inexistante par moment mais passons .
La seconde des cartes fut retourné , et encore une fois elle tenta d'analyser le motif représenté en son dessous .


Papesse et Pape à la suite... Intéressant. Qui a le droit à votre protection?

Elle leva ses azurs vers le masque un instant hésitante. Elle savait cependant de qu'elle personne il s'agissait , étrangement , peu croyante au départ en le destin , elle fut intriguée par les mots de la diseuse de bonne aventure . A voix basse , et dans un un souffle presque inaudible , elle répondit comme pour elle même .

-La grecque ...

La troisième carte fut retournée , et les mots firent quelque peu sourire la platine . Apres tout le futur n'était il pas déjà en route ? Apres peut être que le lien entre la vierge d 'apollon et la pirate , allaient donné à l'avenir des projets prometteurs .
Repassant son regard sur les trois cartes retournée , elle attendit que la cartomancienne , retourne la dernière .
La chance ? Tiens donc , elle arrivait aps trop tard celle là , déjà un moment que la platine l'attendait la chance m'enfin .


Satisfaite des carthes? Toute façon impossible de changer.

Satisfaite , satisfaite ...l'était elle vraiment devant tant de mysteres ? La seule chose qui la rassurait quelque peu était le fait que la rouquine semblerait hors de danger bien qu'elle l'avait entraînée sur le chemin d 'une vie dangereuse .
Hochant la tete vers la femme , elle esquissa un sourire puis la contempla se saisir de son manuscrit , apres avoir replacé le gant .


Et... Les mixtures?

Oublions celle pour faire disparaître deux trois personnes , apres tout elle pouvait trés bien sans charger elle même , celà dit , elle s'aventura tout de meme a réclamer deux trois choses .

-t'as quelqu'chose pour protéger une personne ? Deux en fait ! . Et ....

Elle hésita puis ajouta .

-Et si t''as un remède aussi ....pour soigner quelqu’un d'une mort presque certaine .....

Elle s'était abstenue de demander si quelque chose existait pour ramener à la vie un équipage entier reposant dorénavant dans l 'océan . Son pére lui manquait tous comme les autres , mais le passé devait surement resté passé , cependant si à l'avenir elle pouvait éviter de perdre encore des etre chers ....

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Shame
■ A Quelques Rues Du Cul de Sac ■


Il avait quitté la Ville de Paris s'en faire attention pour se fondre dans les quartiers, les rues et ruelles sans chercher quoique ce soit de précis. Mains de cuir au fond de son pantalon blanc, chemise blanche et écharpe blanche bien enroulée autour de son cou, par dessus, un gilet de la même couleur, le tout, rehaussé par des bottes en fourrures adaptées pour la saison et une bonne adhérence aux pavés taillés davantage pour glisser, et les dérapages comme un peu les plages de galet en Normandie, lors de son voyage dans le nord, l'été dernier. En son esprit, de nouvelles choses prennent place et font disparaître toutes les autres comme une fin et une renaissance. Il ne s'en force pas, cela se fait tout seul. Il est dans cette transition qu'il connait par coeur dans sa vie où une fois encore, le Jeune Homme avait poussé loin ses limites, attendant, sage et serein, les conséquences et retombées d'aveux devant la Justice des Hommes. Cela tomberait un jour ou l'autre. Pour l'heure, ayant passé sa commande à un Atelier d'Artistes pour une commande, il s'était décidé à rester sur Paris. Il a déambulé, vide de tout, planant et flânant, n'arrivant pas à se persuader d'entrer dans une Boutique, de visiter des Marchés ni de s'offrir des plaisirs simples pour émoustiller ses sens, toucher, vue, odorat, goût, ouie. Pourtant le choix est vaste et très hétéroclite. Il connait cette sensation, que trop bien, comme s'il se montre pour déclencher l'irréparable.Il tourne, retourne au fil des directions, inconnues pour lui, il n'avait jamais autant aimer se promener en public, tellement longtemps. Une liberté appréciable. Il passe en revue des vitrines, des revues, des tissus, des bijoux, et rien ne le fera s'arrêter pour un achat ou un coup de Coeur, comme s'il en avait trop eu déjà. Il n' aucune notion du temps, l'habitude de surveiller autour de lui est devenue innée, une intuition, quelque chose qui ne fait qu'un avec lui. Seul sans ses Guépards, ses deux Félins, c'est aussi, une première depuis longtemps surtout dans des zones aussi peuplées et dans ce Quartier soudain, qui fera lui remettre en mémoire, les Elections Royales, sur la Cour des Miracles, dont il vient tout juste de s'en apercevoir, par des inscriptions, prévenant du nom du Quartier en question. Cela ne l'impressionne pas, il en connait la réputation, et depuis des années, l'occasion devait bien un jour se présenter.La différence de vie et de population est flagrante. Les yeux se plissent davantage par l'air froid de la saison que par une méfiance soudaine. Le Gilet blanc caché à la perfection un bras replié de temps à autre, contre son torse, pour le rendre plus malléable et surtout moins douloureux, il l'avait en écharpe en principe, mais en sortie extérieure, il ne veut pas montrer sa douleur et sa faiblesse pour ne pas être une proie, une victime idéale et facile. Il parvient très bien de temps à autre à retirer sa main gantée de cuir de sa poche de pantalon, pour faire mine de se caresser le torse par dessus sa chemise blanche, et de le garder ainsi un laps de temps, pour apaiser sa douleur lancinante. Et l'occasion de découvrir un cul de sac est l'opportunité, pour s'y engouffrer dedans, se plaquer contre un pan de mur, pour souffler un peu, dénoué son écharpe pour l'installer de façon à câler son avant bras dedans. Tête relevée vers le haut, un long soupir, fatigué de son escapade et perdu à tourner sans connaitre, ses yeux découvrent alors un abris, fait de tissus. Il a une de ses faims, et c'est le bruit de son estomac qui le détourne pour l'instant de ce qui peut loger au loin, dans ce cul de sac. Prendre des forces, loin du public, de la foule. Se requinquer. Bien à l'écart, à l'abris dans mi pénombre et mi lumière du bout de la ruelle où il peut observer les passages en s'assurant de ne pas l'être en retour. Pomme prise dans sa sacoche, pour croquer dedans et en sentir autant la saveur que la senteur, pour le faire revenir à des choses plus douces et agréables que le décor qui l'entoure, quelque peu, mal famé et délaissé de propreté étincelante comme dans les autres Quartiers Bourgeois de Paris qu'il connait tout autant que peu. Sans savoir pourquoi, il change de ruelle sordide et sombre pour choisir celle en face, s'en tourner, pour venir explorer de loin, cet abris qui quelques mètres plus loin, se met à le remarquer et l'intriguer davantage, se questionnant pour savoir si y a une Ame qui y vive. Le quittant des yeux, par le passage de la ruelle en perpendiculaire où les passants vont et viennent.

La Pomme se fait croquer lentement. Comme pour vouloir, gagner le plus de temps possible pour découvrir un signe de vie dans le cul de sac, d'en face. Qu'est-ce qui pourrait lui faire croire....Un Pressentiment.

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Nebulue
Nebu l'écoutait parler de ses envies de mixture alors qu'elle enlevait le bouchon en liège qui refermait l'une des fioles qu'elle avait dans les mains puis versa quelques gouttes dans la cire fondue des bougies, ce qui dégagea une odeur non pas désagréable mais plutôt sucrée. Ce mélange avait l'air de déplaire le reptile car, un fois que la pièce était emplie de cette odeur, il se laissa glisser jusqu'à la sortie, profitant de l'air frais extérieur qui était peut-être même un peu trop frais, seulement sa tête se trouvait à l'extérieur et encore, il aurait pu être un peu plus dehors s'il n'avait pas vu quelqu'un habillé de blanc.
La propriétaire garda un œil sur ce dernier de peur qu'il ne s'enfuie encore une fois. Il lui aurait suffi d'entrer en hibernation quelque part hors de la bicoque pour qu'elle ne le retrouve plus du tout. Et puis le serpent commençait à se faire vieux maintenant, il avait déjà passé cinq longues années avec la hongroise depuis ce jour où son cousin le lui avait offert. A ce moment, là il était tout minuscule et maintenant si grand...

Un oeil sur l'animal et l'autre sur la blonde, elle posa d'autres questions. Tout ce qu'elle disait était un peu flou. Protéger... Protéger... Il y avait de tout pour plusieurs formes de problèmes mais une formule magique n'existait pas.


Protéger de quoi? Protéger de la maladie? Protéger des choutes? Très vague quand même...

Elle marqua un temps de pause, voyant bien que son serpent s'agitait un peu trop, elle se mit à hausser le ton ce qui rendit sa voix un tant soit peu plus femme qu'enfant. Nebu n'était pas du genre à crier mais en ce jour il avait été bien trop agité pour la moindre chose, surtout quand elle était en train de parler avec quelqu'un.

Ekkaryn! Gyere vissza ide! Serpent de malheur, tiens toi tranquille!

Son regard retourna sur celui de sa cliente et reprit sa petite voix d'enfant. Certes, cela devait faire étrange pour quelqu'un d'autre qu'elle, usant de tellement de noms et de voix différentes... Il lui arrivait d'oublier qui elle était réellement, heureusement que son cousin était là pour lui remettre les idées en place. Elle fouilla dans ses fioles avant de trouver un mélange à l'odeur très forte qui pouvait facilement réveiller un mort. Certes, cela ne ramenait pas réellement les personnes à la vie mais pouvait être très pratique dans certaines situations.

Empêcher qouelqu'un de trop près de la mort impossible. Et tout dépend de ce qu'il a. Généralement, dormir condouit à la mort, donc il faut tenir éveillée la personne.


Elle tendit la fiole à la blonde pour qu'elle juge elle-même.

Efficace pour ramener la conscience de qouelqu'un ou l'empêcher de dormir. Oune goutte sur un tissu et sous le nez! Réveil garanti.

Puis le serpent s'agita bien trop à son goût et regarda la blonde tout en se redressant sur son fauteuil, s'apprêtant à se mettre debout.

Venue avec un ami dehors?
Aileen..
Depuis combien de temps était elle là au final ? Regardant la cartomancienne se saisir d'une des fioles , elle plissa les yeux attentive lorsque le liquide vint a étre déposé dans la cire des bougies présente .
Tres vite les essences , d 'un parfum appréciable vinrent habiter le petit espace , seul le python semblait ne pas apprécier si dirigeant vers l’extérieur de la bicoque .
Reportant son attention sur la diseuse de bonne aventure , écoutant la farandole de question sans même qu'elle n'ait vraiment le temps d'y répondre , elle se saisit de la fiole qu'elle lui tendait .
Hésitante , elle la porta à son nez pour en humer une senteur au parfum de fleur de badiane , non désagréable .
Hochant la tete , elle rendit la fiole a la masquée .


-Bien ...humpf , environs Cinq comme ca alors !

Pourquoi cinq ? Elle ne savait pas réellement juste qu'elle était de nature prévoyante , et que ce n est pas à tous les croisement de chemins qu'elle trouverait de quoi se fournir en fiole de ce genre . Bien que pour éviter l'endormissement elle avait une manière qui était efficace aussi , un peu plus brutale fallait le dire mais efficace tout de même .
Jetant un œil au serpent,qui semblait apparemment intrigué par quelque chose à l’extérieur , elle Prit la besace , fouilla a travers les flasque de rhum les bout de parchemin , les carnet de note ,et les deux morceaux de pain rassis , cherchant une autre bourse , afin de régler les fioles lorsque la voix se fit de nouveau entendre .


Venue avec un ami dehors?

S'arretant bourse de cuir en main , main encore dans sa besace , elle releva son regard vers la dame .

-Non , du tout , venue seule ....

Fronçant les sourcils , elle sortit les écus afin de régler la cartomancienne . Curieuse , elle fixait dorénavant le reptile , et les tissus ondulant sous le souffle du vent .
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Nebulue
Alors elle n'était pas venue avec quelqu'un... La personne devait probablement être une personne perdue ou un client. A vrai dire, il fallait se perdre pour trouver l'endroit la plupart du temps car seul les perdus avaient besoin de savoir leur destin. Quelqu'un qui savait ce qu'il était avait rarement besoin de ce genre de services, s'ils le faisaient c'était plus pour de la curiosité, voire comment cela marchait et surtout, si c'était vrai. Beaucoup de monde n'y croyait pas mais si l'on n'y croit pas, certaines choses ne marchent pas. Ceux qui y croyaient voyaient bien leur vies changer. Mais était-ce vraiment les cartes qui faisaient cela ou alors la personne elle-même? Quelqu'un persuadé de sa mort prochaine mourra obligatoirement même si rien ne devait conduire à cela. Les personnes créaient eux-mêmes leur malheurs c'était bien connu.
Elle ne prêta plus guère attention à la personne qui pouvait se trouver dehors, pas le moins effrayée et parée pour toute éventualité. Alors pourquoi y porter la moindre attention? Cela serait juste de la perte de temps et d'énergie. Qui plus est, elle était avec une cliente et les affaires étaient les affaires, rien ne passait avant cela, il fallait donc mettre un terme à tout cela et prendre le dernier payement. Nebulue tendit sa main gantée vers la blonde avant de se remettre à parler.


Cinq fioles pour 50 écous, 10 écous chacoune. Bon prix et efficace.


Un commerçant se devait de vendre ses produits et en faire l'éloge était le meilleur moyen, comme dire que le prix était un bon prix, que c'était très efficace... Ou encore d'autres choses. Tout dépendait l'objet en question. Un vaisselier n'aurait pas les mêmes qualités qu'un poisson par exemple, c'était évident. Elle récupéra les pièces et les mit près du grand manuscrit
La cartomancienne recula son fauteuil pour accéder à une autre cassette dissimulée sous la table et le tissu qui la recouvrait. Elle ne la mit pas sur la table, se contentant de seulement récupérer les fioles qu'il fallait avant de ranger la cassette et donc donner ce qu'elle en avait sorti à la cliente devant elle.


Besoin d'autre chose?
Aileen..
Cinq fioles pour 50 écous, 10 écous chacoune. Bon prix et efficace.

Les mots la sortir de sa fixation sur les pans de tissu , et le regard se tourna vers la femme . Prenant les écus correspondant elle les lui remit , puis passa la bandoulière de sa besace a son épaule tandis que la masquée sortait une nouvelle boite , afin de lui remettre les fioles . Machinalement elle les compara toute , trop prévoyante la pirate , une fois satisfaite , elle les rangea , puis replaçant le capuchon du mantel noir sur la chevelure platine , se leva .
Les azurs se posant de nouveau sur les pans de la bicoque .


Besoin d'autre chose?

-Non ...m'ci , ca ira .

Lui adressant ce qui ressemblait à un sourire , elle quitta le lieu .
Accélérant le pas sur les pavés lorsqu'elle aperçut l'ombre d'un homme tout de blanc vêtu . Pomme en main . A la vue un sourire se dessina sur le visage de la platine , bien que personne ne pouvait le remarquer C'était juste que le contraste était frappant , et elle se demandait ce que celui ci , faisait ici à croquer une pomme . Reprenant de la contenance , car oui elle en avait quand elle le voulait elle passa devant lui comme ci de rien n'était laissant juste ses azurs dévier discrètement sur lui une fois a sa hauteur . Puis , s'en retourna à la rue principale .
Il lui fallait rejoindre la rouquine , déjà bien trop de temps qu'elle l avait laissée seule.

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Nebulue
La cartomancienne laissa partir la pirate sans rajouter le moindre mot à propos de la lecture du destin ou encore à propos des mixtures. Cette dernière ne semblait pas être née de la dernière pluie donc bon, c'était de la perte d'énergie sans compter qu'elle semblait ne pas douter de ce qu'elle lui dit, c'était une bonne chose. Ou peut-être pas, seul le destin le dira.
Elle rangea tranquillement toutes ses affaires dans les cassettes respectives, les écus glissés sous la large cape, et la cassette du trou dans le mur retrouva sa place en son sein. Il n'aurait pas fallu que quelqu'un puisse accéder à toutes ses recettes, certaines étaient de sa propre composition et donc uniques. C'était une source de revenus sures ces recettes. Bien évidemment elle connaissait au moins la moitié de ce qui s'y trouvait dedans à force de le lire et relire encore.

Une fois tout remis en place, elle s'occupa de son serpent qui était un pu trop excité à son goût, le refermant dans sa cage de façon à ce qu'il ne s'enfuie pas. S'il avait été petit, les barres n'auraient servi à rien sauf que, de ses longs mètres, il avait une grande tête qui ne passait pas à travers. Que ce soit de face ou de côté. Ce n'était pas pour rien qu'elle avait acheté cette cage et pas une autre. Et puis il ne bronchait pas quand il était dedans, il profitait de ce temps pour se reposer et se réchauffer.
Les odeurs avaient fini par disparaître, après tout ce n'était que quelques gouttes dans de la cire après tout et cela s'évaporait très vite. Alors le reptile était loin de broncher quand il se fit saisir par la hongroise et mettre dans sa cage.

Elle s'était réinstallée sur son fauteuil et ne bougea plus, se voulant immobile. Même sa cage thoracique se soulevait à peine et à moins d'avoir d'excellents yeux il était impossible de le percevoir.
Shame
­■ Par Ici Y A De La Vie ■


Là où il n'aurait cru, et bien, cela l'est. Et c'est ce qu'il aime, être étonné, surprit. Non pour une fois, il n'a pas eu de certitude que la vie quitterait le sombrecul de sac, sortie au loin de ses tissus et cette forme d'habitation, alors. Croquer la pomme pour contenance, tout en observant les va et vient, ses yeux captent le mouvement qui semble venir à lui, passer devant lui et poursuivre sa route. Très court instant détourné de l'objet de son attention. Les dents heurtent le trognon pour faire comprendre que l'ensemble des chairs du fruit ont rendue l'Ame sous ses incisives blanches et pointues. Les battements de paupières se succèdent jusqu'à assouvir sa curiosité, et d'entamer, d'un pas tranquille, le chemin jusqu'à ce petit toit qu'il examine une fois à un mètre de lui, sans peur, ni crainte, ni appréhension. Le trognon a roulé au fond de ce qui aurait pu être une poubelle, l'écharpe blanche est défaite, pour l'enrouler de façon habituelle autour de son cou, pour libérer son avant bras de son soutien, et replacer son membre inférieur, comme s'il n'avait rien. Le sourire aux lèvres, naturel chez lui, il s'approche de plus en plus, puis s'arrête pour demander, par précaution et respect de ne pas déranger, sans même faire comme il ferait partout ailleurs d'y passer la tête à l'intérieur, tissus écartés et relevés. Non, pas cette fois-ci, ne pas empiéter sur la Dignité et laisse échapper à travers l'ensemble sous ses yeux qui serait une habitation, qui aurait pu être, d'une de ses contrées d'origine, peut-être un lieu religieux, dédié à la méditation. Et d'une voix calme, rauque, tel un signe de vie a donné et marqué sa présence:

Bonjour

Oreille tendue sur le côté pour un signe de vie en retour ? Et de rester devant, oubliant tout autour de lui, bien et serein, n'ayant aucun besoin de surveiller et veiller sur les mouvements depuis la rue, lors des passages. Non, d'un coup, il est pleinement attiré, aspiré par ses tissus pouvant receler derrière eux, à leur passage quelque chose qu'il n'aurait pas encore connu en matière d'inconnu et de vécu.
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Nebulue
A peine eut-elle le temps de terminer son rangement e de se réinstaller sur son fauteuil que quelqu'un d'autre se montra. Surement la personne qui avait attiré la curiosité du serpent précédemment mais rien n'était sur. Il se pouvait aussi que ce soit une toute autre personne. Les possibilités étaient vastes. Elle ne répondit pas tout de suite cela dit, soupirant de ne pas avoir eu le temps de se reposer ne serait-ce qu'un instant et pestant intérieurement. Puis elle fit enfin entendre sa voix, elle n'était pas pressée, elle.

Suffit d'écarter le pan de tissou et passer la porte!

Elle avait haussé le ton, pour être sûre d'être entendue car bien évidemment elle n'allait pas se lever pour le faire entrer, non, c'était à lui de le faire comme un grand. Il ne manquerait plus qu'elle soit au services des autres pour rien du tout. Et puis quoi encore? Pendant ce temps, elle continua de rester immobile dans son fauteuil telle une statue que l'on aurait oublié depuis des années dans un endroit peu recommandé pour les gens bien comme il faut. Ses yeux étaient fermés ce qui ne rendait pas possible de voir les prunelles de cette statue masquée. Nebulue reposait ainsi ses yeux qui, à force de rester dans la pénombre, commençaient à fatiguer.
Ekkaryn, bien confortablement installé dans sa cage, avait redressé sa tête et regarda en direction de la porte puis n direction de sa propriétaire, se demandant s'il avait le droit de sortir maintenant, comme à son habitude, pour effrayer les clients. Mais elle ne bougea pas et resta toujours impassible. Il était bien trop excité.
Shame
■ Un Univers Etranger ■


Une Voix. Sur laquelle, il ne cherche aucun détail, il verrait bien assez tôt, une fois, que sa main gantée de cuir aurait en effet, comme conseillée, de passer le pan de tissu et la porte. Il le fait solennellement, se baissant un peu, pour redresser sa corpulence lorsqu'il sent que cela est possible. Et ses yeux se portent sur l'intérieur, une femme aux yeux fermés, immobile, dans un fauteuil. Des senteurs lui titillent ses narines, il prend en son entier autour de lui en un seul balayage du lieu sans oublier la cage et la splendeur animale aussi originale que lui avec ses deux Félins. D'une couleur blanche qui irait à merveille en "boa" - tissu - autour de son cou sur sa chemise blanche. Il n'a aucun à priori sur ce genre de reptile, chez lui, les Charmeurs de Serpents, sont des magiciens surprenants de l'hypnose, dont ils ont un nom bien à eux qui ne lui revient pas sur l'instant. L'ambiance et certains éléments pourraient lui faire songer comme en Lyonnais Dauphinois à cette roulotte d'une Tzigane, aux dons de voyances par les cartes. Mais il n'en est pas certain. Un index de cuir se passe le long de son arête de nez, une seule fois, pour laisser à la Femme, le soin de sentir sa présence. Peut-être a-t-elle besoin de reposer son esprit, en tout cas, à cette fameuse roulotte, il n'y eût jamais aucune suite pour le recevoir et lui dire son avenir car curieusement, le Jeune Homme songe que c'est toujours à peu près les mêmes questions qui doivent être posées. Il est vrai qu'il n'y a pas du tout penser. Parce qu'il ne sait pas encore si ce sera le but de sa découverte, à cet instant et si cela se réalisera. Sa main de cuir s'abaisse lentement le long de son corps, tout comme l'autre,prenant grand soin de moins la solliciter à cause de sa douleur qu'il réprime en lui sous les mouvements, accentuant l'appui sur les contractures. Bien la première fois qu'il regrette d'avoir une corpulence musclée. Seul le silence accompagne les souffles de respiration. Pas de crainte, d'appréhension, trop absorbé par l'Univers étranger autour de lui.

Telle une Grande Prêtesse face à lui, seule elle, est en mesure d'un signe pour l'inviter à partager.

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Nebulue
Que pouvait bien vouloir cet homme qui entrait et qui restait si silencieux? A part rester là il ne semblait pas faire grand chose. Elle allait le laisser mariner encore un peu avant de lui adresser la parole, il fallait bien qu'elle s'amuse quelque fois. A vrai dire, elle souhaitait toujours s'amuser et bien évidemment au dépens des autres.
La cartomancienne, sous tout ce qui dissimulait la moindre parcelle de son corps à l'exception des yeux que laissaient entrevoir le masque, écoutait le moindre bruit que faisait le client et arrivait sans aucun mal à visualiser l'endroit où il se trouvait. A force d'entraînement, elle avait réussi à avoir une bonne ouïe, masquant ses autres sens. Malheureusement elle ne put développer que celui-ci, à croire que ce n'était pas possible de s'améliorer en tout...

Pendant qu'elle le faisait mariner, elle réfléchissait à ce qu'elle devrait encore amasser pour ses mixtures, faisant la liste de tout ce qu'elle possédait dans son esprit. "Ciguë... Aconit tue-loup... Ricin..." La liste continuait inlassablement, toujours des plantes vénéneuses. Il allait lui falloir restocker l'une d'elle prochainement ou elle allait être à court de vomitifs... Bien évidemment, toutes ses plantes ne lui servaient pas à faire de "vrais" poisons. Certains étaient juste des remèdes très peu... conformes. Évacuer certains maux nécessitaient certaines de ces plantes. Que ce soit un poison ou... Un enfant non désiré.
Il fallait aussi qu'elle pense à ramener les ossements qu'elle avait assemblé mais cela elle y penserait plus tard, quand elle aurait fermé boutique le temps de se reposer quelque peu.

Il avait assez attendu maintenant, ou peut-être pas.


Et bien? Vous attendez quoi pour parler? Mouet?

Nebu se redressa sur son fauteuil et ouvrit les yeux pour le détailler. Il était aussi bien habillé que la première personne qui entra en ces lieux. Décidément il y avait bien que les riches ou les curieux pour venir dans ce genre d'endroits... Ou des fois ils étaient riches et curieux.
Shame
L'instant est arrivé. Peut-être pas comme il l'aurait imaginé mais l'imagination a des vertus de ne pas être comme cela est. Ou des chances que cela ne le soit. Il reste tranquillement quasi en faction, de façon moins rigide, plus décontractée. Pas d'idée ni de réaction particulière lorsque le regard féminin ouvrent ses paupières pour se porter sur lui, et laisser échapper quelques mots. Cela lui fait étirer son sourire. Muet. Cela pourrait. Mais avant de passer la porte et les tissus, il s'était annoncé par un bonjour. Il ne l'est pas cependant, et à son tour, prendra tout son temps, pour lui faire un aveu:

Non. Pas muet. Juste quelques douleurs lancinantes que j'essai de supporter en silence, le temps que cela passe.

Il fait quelques pas pour se positionner mieux en face d'elle, et :

La curiosité m'a fait venir à Vous. Je ne crois pas que cela puisse être lié au hasard.Quitte à être venu à Vous, autant, que je mette en pratique ce vilain défaut de vouloir savoir ce que vous faites, vous même, ici ? Autant que Vous même, vous posez la question en retour vis à vis de moi.

Le Silence. A nouveau. Comme il l'aime en certaines périodes. Dans sa vie.
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Nebulue
Un soupir s'échappa par dessous le masque. En plus d'avoir gardé un mutisme pendant quelques temps après son entrée, le voilà qu'il sortait des phrases alambiquées à souhait. Déjà qu'avec le simple français elle avait du mal... Mais là elle dut se faire force pour comprendre ce qu'il essayait de dire.
Elle l'observa parler, écoutant la moindre des phrases s'échappant de sa bouche pour essayer de répondre au mieux.


Qu'est-ce que je fais là? Je travaille... Rien d'étonnant.

Elle regarda le bras qui semblait visiblement faire souffrir son interlocuteur. Des anti-douleur, elle en avait, et pas qu'un peu... A vrai dire c'était ce qui partait en premier lieu. A croire que personne ne pouvait supporter la douleur le temps qu'il fallait... Son regard alla de l'homme, au bras, du bras à la table devant elle.
La hongroise n'avait clairement pas envie de bouger de son fauteuil si confortable mais l'appel du gain était bien plus puissant. Alors elle proposa ses mixtures à cet homme de blanc vêtu.


Oune mixture pour le bras peut-être? Ça va pas soigner mais au moins verrai plous cette hideuse grimace de douleur sur votre visage.

Un léger rire se fit entendre, ressemblant bien plus à celui d'une enfant que de la femme qu'elle était. Décidément, elle n'avait que la taille qui correspondait à son âge... Elle ne se priva tout de même pas de rire du malheur de la personne qui lui servait d'interlocuteur. La douleur, elle connaissait bien mais en général c'était elle la raison de la douleur. Pauvre enfant qui avait toujours été protégée par les personnes qui l'entouraient...
Shame
Il est vrai, qu'il est de coutume d'avoir un Masque. Une remarque comme une autre en lui. Il songerait à bien des situations où en porter serait divinatoire d'en savoir le pourquoi du comment puis d'en d'autres, plus difficile à concevoir d'autant plus que le son de la voix mystérieuse ne ferait qu'accroître la curiosité pour connaitre les véritables traits dessous. Le Jeune Homme a certes du mal à s'exprimer sous les impulsions de ses douleurs lancinantes soudaines, ne pouvant les contrôler, ce qui le fait se perdre dans sa concentration et la fatigue omniprésente sans s'en rendre compte altère beaucoup de sa cohésion et cohérence. Il comprend très bien lui même que cela puisse étonner et amuser. Y a une chose de bien lorsqu'il est malade ou mal en point, c'est qu'au moins, il prend tout à la légère. Il accompagnera le rire féminin par le sien, aux réponses en retour, et commencera à dire:

Vous travaillez ? Avec un masque et un serpent en cage ? Seriez-vous comme par chez moi, une Charmeuse de Serpents ? Vous en connaissez l'Histoire ?

Puis observe autour d'eux, le lieu par un tour de tête rapide, pour déceler des éléments pour deviner le travail en question. Puis suivi le regard sur la table devant elle, songeant à une Invitation et vient s'installer en face d'elle pour examiner les mixtures, riant un peu à la remarque sur la grimace sur son visage:

C'est si horrible à regarder. Un masque ferait sans doute mieux l'affaire, non ?

Puis les yeux se plissent, un peu, un air malicieux qui s'estompe suite à son tour de passe passe d'une dérision pas trop taquine, dans le fond, regardant mieux autour d'eux, et de dire:

Je connais un peu ce genre d'atmosphère et d'ambiance. J'y ai été baigné dés ma naissance. Ma mère le pratiquait mais curieusement, j'étais le seul, à qui, elle ne souhaitait pas le faire partager. Elle me disait: Tu n'en as pas besoin, ton Destin est déjà tout écrit et tracé".

Puis le plus naturel du Monde, aimerait savoir s'il a raison. Un silence. Elle saura bien l'aiguiller sur la nature de sa présence. Ici. Ce fameux Travail.
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