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[RP] Qu'est-ce qu'on se poile au pilori !

Lantana
De faire de grands yeux à Alfred.

Vous êtes en train de vous payer ma tête ?
Vous commencez par dire que je le martyrise pour deux écus et maintenant que je prends sa défense ?
Tout ça pour quoi ?...
Une simple histoire de ragot et de râteau.


Coup d'oeil vers le gamin qui se roulait par terre, puis vers Alfred, qui se moquait d'elle comme un môme lui aussi.

A vous regarder, je me demande lequel est le plus puéril des deux.
Vous prenez vraiment trop les choses à cœur Alfred !
Et puis là, vous êtes en train de vous décrédibiliser tout seul, face à un enfant.


De s'approcher de lui, sourire en coin.

La hoooooooonte...
Autant de vous faire berner par un mioche que de vous être fait épingler par l'histoire des impôts.
Bouhhhhhh c'est laid...


D'une dame à passer que la Dragonne salua poliment, notant en l'observant qu'elle avait rapidement compris ce qui se passait.

Bonjour à vous.

Elle sourit à son tour et profitant à nouveau que le gamin reprenait de plus bel. Porter le coup de grâce...

Il paraît que la vérité sort de la bouche des enfants.

Fière d'elle, elle le toisa non sans montrer un brin de satisfaction, agrémenté d'un soupçon d'arrogance...
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Alfred555
Une dame passa. Ç'aurait pu être un ange, mais vu le bordel sur la place à ce moment, elle ne pouvait clairement pas en être un.

Lantana le charriait. Malgré son habituel petit air sévère, on sentait qu'elle prenait son pied à l'asticoter comme elle le faisait au travers des petits sourires et de chuchotis cinglants bien placés. Et voilà que le gosse s'y remettait... Mais... il chantonne... Non ! AH LE SALIGOT !

Et voilà... il se trouvait à nouveau dans l'embarras. D'autant que l'austère avocate lui en remettait une couche, l'air bien sûre d'elle. Fichu morveux... Alfred rougissant à vue d'oeil ne savait plus où se mettre. Gros malaise en vue ! Bégaiement aussi !


Je... Lantana... Je...

Reprends-toi, elle va encore te charrier ! Gniiiiiii... Respire.

Lantana... Seriez vous tentée par une petite promenade loin des badauds ?
Lantana
L'apothéose, il ne savait plus où se mettre. La scène était d'autant plus comique qu'Alfred se trouvait complètement décontenancé face à un môme, lui qui avait d'habitude la répartie facile. La Dragonne le jaugea un moment, se délectant encore un peu plus de la situation. Il en devint touchant quand il se mit à bégayer, tout rouge qu'il était. Mais le jeu avait assez duré à présent. Certes elle pouvait être vache, mais elle avait tout de même ses limites. A sa question, elle lui sourit, acquiesçant doucement et passa son bras autour du sien.

J'accepte avec plaisir votre invitation, je vous dois bien ça.

Lorgnant une dernière fois sur le gamin, qui certainement ne savait pas encore ce que signifiait être amoureux, elle en contempla quelques instants l'innocence puis se tourna à nouveau vers Alfred.

Allons-y.
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Alfred555
Incroyable. En cet instant précis où, ayant touché le fond il s'était mis à creuser, Lantana était venue à son secours en répondant favorablement à sa demande mal assurée. Elle, qu'il était impossible de toucher à moins d'avoir des envies suicidaires, l'avait même pris par le bras ! Alfred était aux anges. Toujours rouge, mais aux anges.

Il se laissa entraîner alors qu'ils quittaient la place. Il n'eut pas un regard pour le sale gosse ni pour le journal froissé en boule qu'il avait jeté à terre, se jurant qu'on ne l'y reprendrai pas de sitôt à secourir un morveux. Et puis bon, parce qu'il fallait qu'il se la pète un peu après avoir été heurté dans son orgueil de mâle, et faisant suite à une conversation sur les conjugaisons ronflantes justement employées par ceux qui se la pètent, il dit très innocemment à Lantana :


Bien que maintenant plusieurs semaines déjà,
par votre fraîcheur et beauté vous m'enchantâtes,
j'eus cru maintes fois entendre sonner le glas,
craignant que de moi point ne vous amourachâtes.


C'était moche. Mais Alfred, en cet instant, était content de lui.
Lantana
Tout pivoine qu'il demeurait, la Dragonne lui souriait plus par gaieté que par amusement. Elle l'avait fait ramer sévère, pire qu'un galérien mais comme il lui avait dit, il pouvait être patient, très patient... Elle se rappela la première fois qu'il avait essayé de l'emmener en promenade, comment il s'était pris un vent, un râteau ou plutôt... Un coup de pelle en pleine poire, de manière figurée bien entendue enfin... Cette fois-là en tout cas, elle ne lui avait pas physiquement fait mal. Pas encore complètement domptée mais suffisamment en confiance pour se laisser approcher, il avait réussi à briser quelques murs mais pas encore la façade. Ecoutant son poème, elle ne put que sourire, enchaînant sur quelques absurdités qu'il leur plaisait d'échanger...

Manchant tâte ?...
Amour à chattes ?...
Respirez Alfred, je ne fais qu'enrouler mon bras autour du vôtre.


Mirant la route devant eux, quittant la place de la capitale...

Rentrons à Montauban, voulez-vous ?
Il me plairait que vous me fassiez découvrir Montauban, vous qui prenez le temps de vous faire plaisir, entre vignes et moutons...


Qui sait ? Peut-être y prendrait-elle goût ?...
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Alfred555
Une fois de plus. Qu'était-elle encore allée imaginer, elle qui lui disait il y a encore peu qu'elle jubilait de le voir se torturer l'esprit pour tenter de comprendre les vilénies pouvant germer dans sa tête d'avocate, et ce principalement lorsqu'il n'y avait justement rien à y trouver. Mais là, elle ne pouvait pas dire qu'elle n'avait pas d'arrières pensées !

Voyons Lantana. Ne me faites pas dire ce que je n'ai point dit. Encore auriez vous été adepte des pratiques déviantes de Sapho, que j'aurais effectivement pu dire que vous vous amours à chattes, mais là... Vous avez décidément l'esprit bien tordu !

Elle semblait de plus en plus à l'aise. C'était réconfortant. Et voilà qu'elle lui annonçait que la balade proposée, au delà d'être une simple excuse pour s'éloigner de la foule, lui plairait réellement. Sacrée avancée. Il fallait profiter du moment.

Vous avez raison. Allons-nous en.
Gauchet
Gauchet avait beau continuer sa criée, plus personne ne s'intéressait à lui. Le guignol et la jolie dame un peu méchante était partis, il se retrouvait tout seul et commençait à s'embêter.
Après avoir continué un peu à tenter de vendre les quelques journaux qui lui restaient, il finit par ramasser son tabouret, les derniers exemplaires et s'en alla en maugréant.


D'facons y savent pas s'qui perdent ! Après tout je les...
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