Isaure.beaumont
Paris et sa lumière.
Paris et ses ombres.
Paris et son luxe.
Paris et sa misère.
A peine avaient-ils posé le pied sur le pavé parisien, la Beaumont avait traîné Pierre jusqu'à Notre-Dame. Après l'avoir obligé à s'agenouiller et joindre les mains pour réciter un crédo, elle l'avait expressément invité à la suivre jusqu'à l'Hôtel-Dieu. Il avait été décidé qu'ils iraient chaque matin de leur séjour parisien prêter main forte aux personnels dévoués à cette pauvreté crasseuse et malheureuse. L'après-midi serait dédié à ses recherches de financement. En contre-partie, elle lui accordait toutes ses soirées libres sur Paris.
- Le bonjour ma Soeur, je souhaiterais voir le chapelain de l'Hôtel-Dieu, le Père Nicolas, je vous prie. Vous pouvez lui annoncer Isaure Beaumont Wagner, dame de St Peyrus et son garde du corps Pierre Letu...Méti...Hml...Pierre, mon garde du corps, donc. Il nous attend. Sans savoir vraiment que nous sommes là. Il nous attend sans le savoir. Mais nous sommes attendus.
Alors que la religieuse, tout de noir vêtue, s'éloignait, elle observa les lieux. Ils n'étaient pas encore dans la salle des malades, mais déjà on entendant les plaintes des souffreteux et les cris déchirant d'une parturiente. Il fallut un courant d'air un peu plus fort pour leur porter les premiers relents de la maladie et de la saleté. Le nez isaurien fut froncé et les lèvres pincées comme pour réprimer le dégoût qui soulevait son coeur. Il leur faudrait s'habituer aux odeurs de sang, de pourriture, d'urine et de selles. Il lui faudrait dépasser le dégoût et le jugement. Mais de tout cela, elle n'en avait pas encore réellement conscience.
- Vous verrez, Pierre. De tout cela, vous en ressortirez plus aristotélicien encore.
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Paris et ses ombres.
Paris et son luxe.
Paris et sa misère.
A peine avaient-ils posé le pied sur le pavé parisien, la Beaumont avait traîné Pierre jusqu'à Notre-Dame. Après l'avoir obligé à s'agenouiller et joindre les mains pour réciter un crédo, elle l'avait expressément invité à la suivre jusqu'à l'Hôtel-Dieu. Il avait été décidé qu'ils iraient chaque matin de leur séjour parisien prêter main forte aux personnels dévoués à cette pauvreté crasseuse et malheureuse. L'après-midi serait dédié à ses recherches de financement. En contre-partie, elle lui accordait toutes ses soirées libres sur Paris.
- Le bonjour ma Soeur, je souhaiterais voir le chapelain de l'Hôtel-Dieu, le Père Nicolas, je vous prie. Vous pouvez lui annoncer Isaure Beaumont Wagner, dame de St Peyrus et son garde du corps Pierre Letu...Méti...Hml...Pierre, mon garde du corps, donc. Il nous attend. Sans savoir vraiment que nous sommes là. Il nous attend sans le savoir. Mais nous sommes attendus.
Alors que la religieuse, tout de noir vêtue, s'éloignait, elle observa les lieux. Ils n'étaient pas encore dans la salle des malades, mais déjà on entendant les plaintes des souffreteux et les cris déchirant d'une parturiente. Il fallut un courant d'air un peu plus fort pour leur porter les premiers relents de la maladie et de la saleté. Le nez isaurien fut froncé et les lèvres pincées comme pour réprimer le dégoût qui soulevait son coeur. Il leur faudrait s'habituer aux odeurs de sang, de pourriture, d'urine et de selles. Il lui faudrait dépasser le dégoût et le jugement. Mais de tout cela, elle n'en avait pas encore réellement conscience.
- Vous verrez, Pierre. De tout cela, vous en ressortirez plus aristotélicien encore.
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