Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Ecoute, ça hume le pognon.

Shanephillips
« J'espère que la routourne va vite tourner pour lui, et surtout pour nous » – Ribéry, philosophe des temps modernes.


Aaah les joies de la douane volante, parfois ça mord, parfois ça mord pas. Parfois t'entends pas loin d'une huit-centaine d'écus glingue-glinguer à l'horizon, t'en frétilles d'avance dans le slibard rien qu'à l'idée de toutes ces choses qu'il te sera permis de réaliser une fois en ta possession. Picoler comme un trou principalement, mais seulement jusqu'à rouler sous la table hein, ben oui, la mo-dé-ra-tion qu'on vous dit. Et là tu te coltines le plus misérable et miséreux des foutus clodos boitant à vingt lieues à la ronde. Et qui pue de la gueule, c'est à gerber, un peu comme un restant de vieille couenne rance oubliée dans une poche suante, voyez? Soixante-quinze deniers... Si c'est pas à s'en mordre les burnes jusqu'à s'arracher la peau des sacoches un merdier pareil ?! Oui mais la douane ! Évidemment, tout de suite, elle nous prend par les sentiments celle là, et l'Archicanard l'avait dans le sang de père en fils depuis des milles et des cents. Bon là par contre, on est bien d'accord que dans le contexte, ça n'a pas DU TOUT le sens d'une quelconque longue durée, mais ça en a avec le pognon, alors tu te débrouilles comme tu veux, je veux pas le savoir, mais tu applaudis le talent quand tu l'as devant les yeux. J'en étais où, oui, de père en fils depuis des milles et des cents donc, pour un rouquin qui n'a même pas la plume d'un caneton et dont le paternel n'avait jamais foutu une sandale en Anjou, ni même pratiqué la moindre douane de toute sa vie, qu'est ce que j'en raconte des conneries moi alors.

Cela faisait une sacrée chiée de lune depuis cet incident, l'infâme, le terrible, le traumatisant, le j'en-fais-des-caisses-en-foutant-le-plus-de-qualificatifs-possibles, plus connu sous le nom de douane dites des « SOIXANTEQUINZEDENIERS ». SOIX.. bref, vous avez compris. Et pourtant, il ne fallait pas plus d'une pauvre demi seconde pour que Shane soit partant à la moindre mention d'une douane volante en préparation. Qu'elle soit druidique, sans artifice, en slibard à plumes ou plus traditionnelle, ce genre de spécialité typiquement angevine rimait toujours avec surprise. Bonne ou mauvaise. Entre espoir de tomber sur une sacrée bonne prise et réalité lorsqu'en fait, on se bouffe rien d'autre que les déchets merdiques laissés par les précédents occupants. Avec du recul, et sans jamais devoir aller bien loin pour autant, chaque petite sauterie douanière était synonyme de bon temps malgré tout. C'est pourquoi lorsque celle ci se profila à l'horizon, comprendre pas au delà du comptoir richement décoré du Cloaque, le rouquin sauta dans ses poulaines renforcées, celles qui t'inculquent la classe Galmerienne directement dans les pendeloques. Pensiez que j'allais dire qu'il allait sauter dans Marzie ? Un peu de tenue voyons. Mais la Bouclette était également des joyeusetés, elle en était même à l'origine. L'instigatrice. Fallait tordre le cou et le zob à cette vilaine malédiction, celle qui fait beugler..vous savez quoi. SOUHAAAAASSANT' Boucle là oh ! Y a des vieux et des vieilles qui dorment à cette heure!! L'Archiragondin Gerfried et la Parfumée Kaykayte, au moins. Maintenant tendez l'oreille, vous allez ricaner.

Avance rapide sur place – Cambrousse.


FLU-TAIN DE BORDEL DE FICHTRECOUILLE !
Pas un seul passage de la journée, c'est quoi ce coin de mouise.
Qui c'est qui l'a choisi ?!


Se rappelant soudainement que c'était lui.

Naaan mais ce n'était que le premier jour hein, ça ira mieux aujourd'hui.
... Ou demain.


Au milieu des cadavres de bouteilles de chouchen et de poiteen sifflées, jouant avec le crane entièrement déviandé d'une victime passée. La Crête, optimiste convaincu en devenir autrement dit quand il croulera sous le pognon , patientait. Dans le silence le plus champêtre et le plus complet pour ne pas dévoiler leur position ? Oui, bien évidemment, mais pas là nan. Là... il s'amusait justement avec le crane. Je viens de le dire, faut suivre un peu. Plongeant les mirettes vert-de-gris dans les orbites vides et sombres de son nouvel ami. Qui l'était bien plus maintenant que de son vivant, faut bien l'avouer. Ouvrant et fermant sa mâchoire pour lui faire dire tout un tas d'insanité et ne s'arrêtant que lorsqu'il sentait peser sur sa carcasse d'emplumé, le regard de la Bretonne qui devait très certainement se demander ce que l'irlandais était entrain de foutre. C'était pas compliqué, il attendait que le pognon vienne à lui. En s'alcoolisant oui, mais pas que, il rampait et se roulait dans l'herbe pour faire plus connoisseur et être plus proche de la nature. Mais pas proche de la nature comme les Craonnais hein, le crêteux ne creusait pas de trou pour les fourrer non plus. Faut pas déconner. Dégueulasse.

« Ka kaka kaaaa ...» – Crane.

_________________
Marzina
All I wanna do is bang bang bang!
And kaching!
And take your money


Quand elle s'ennuie, Marzina veut douaner, prendre une mairie ou parcourir le monde. C'est presque automatique si elle ne sait plus quoi faire, elle va commencer à en parler tous les jours, quitte à saouler tout le monde sur la longueur. L'avantage cette fois c'est qu'elle n'a pas eu le temps de saouler son entourage, à peine avait-elle prononcé le mot "douane" que son voisin à crête rousse relevait le bec et se portait volontaire pour l'accompagner. Ne restait plus qu'à décider de l'endroit, et voici les deux compères postés en rase campagne à flâner en attendant leurs victimes. Ça tombait bien en plus, ils avaient pas mal de malédictions à faire tomber. A commencer par celle dite des Soixante-quinze deniers, comme l’a si bien évoqué Shane. Une douane qui n’avait pas tant choqué que ça Marzina, peu habituée à récolter beaucoup d’écus lors de ce genre d’événements. Mais quand même, elle le faisait déjà suffisamment remarquer ces derniers temps pour que le monde entier soit au courant : elle avait besoin de fric. Beauvau, terre longtemps délaissée, nécessitait quantité de rénovations, si bien que sa baronnie dernièrement lui coûtait bien plus qu’elle ne lui rapportait. Et ce n’était pas avec son cabinet médical qu’elle allait gagner des mille et des cent, surtout en cette période de l’année où maladies et guerres se font rares.

Il ne lui restait donc plus qu’à espérer tomber sur de malheureuses victimes bien riches. Ou bien que Shane devienne subitement riche, cesse de dépenser tout son or, et la laisse tout lui voler le tout pour le plaisir de voir papillonner ses beaux yeux. Bref, autant dire qu’elle ne comptait que sur la générosité des français pour se refaire une santé financière. Sacré équipage qui était là. Il y avait d’un côté un rouquin irlandais qui avait été chercher dans les poubelles du coin le crâne d’une ordure achevé là avec l’Irlangevine, et qui passait le temps en le faisant causer. D’un autre côté il y avait une blonde qui passait un tiers de son temps à allaiter sa gamine de quelques semaines, un autre tiers de son temps à couver un œuf trouvé dans le jardin il y a quelques jours et qui l’intriguait au plus haut point, et l’autre tiers de son temps perchée dans un arbre à essayer d’apercevoir un volontaire pour lui filer du pognon.

La première journée fut moribonde : pas un passage. L’ennui ne gagne pas encore, parce qu’il y a bien assez d’alcool et de deux angevins pour occuper une soirée. Mais quand même, l’inquiétude pointe : allaient-ils repartir sans un écu en poche, malédiction encore accrochée aux poulaines pour l’un et aux pieds nus de l’autre ? Le tout en se demandant si, peut-être, l’autre compagnon de douane ne portait pas la poisse ? Ou bien Loeiza, le bébé tourang-anglicho-breton-angevin, dont les origines douteuses faisaient couler tant d’encre ? Ou alors Bacchus, le caneton pervers et alcoolique qui squattait le décolleté marzinesque alors qu’il n’était même pas encore né, signe évident qu’il était en touche avec le Malin ? Sans parler du crane dégueu avec lequel jouait Shane, et qui pouvait en toute objectivité être le porteur d’une grave malédiction liée aux douanes infructueuses !


[Jour 2 : Laetitia-Isabelle Arielle de Dénéré]
Même en douane, ne jamais manquer une occasion de se faire du pognon comme médecin


Alors qu’ils ne s’y attendaient pas, la douane prit soudain un tour beaucoup plus favorable. Tandis que Shane négociait yeux dans les yeux avec Bacchus le planning de couvaison entre les seins de Marzina –lieu où se trouvait bien évidemment le volatile à ce moment-là, la Blonde entendit un bruit et fit taire tout le monde. C’est-à-dire Shane. Il lui fallut à peine le temps d’un clignement d’yeux pour venir escalader son arbre-mirador et, du haut de son perchoir, aviser de l’arrivée de ce qui avait tout l’air d’être une représentante de la haute noblesse française, accompagnée ni plus ni moins que de sa seule charrette. Ni une ni deux Loeiza et Bacchus se retrouvent écartés de la zone de douane, officiellement par crainte qu’ils prennent un coup perdu, officieusement parce qu’il était évident qu’étant en partie angevins ils tenteraient de négocier une part du butin s’ils assistaient à la prise.

Le temps parut très long alors qu’ils attendaient que la victime approche. Déjà parce qu’elle n’était pas bien rapide avec sa charrette, et ensuite parce qu’il était difficile d’empêcher Shane de faire le moindre bruit avec sa bouche durant de longues minutes. C’est donc passablement sur les nerfs que le petit démon à bouclettes blondes et au corps fluet en petite tenue sortit du bosquet le long du chemin pour tomber sur la victime du jour, l'air menaçant et si confiante que la dague n'était même pas de sortie.


"Aboule le pognon grognasse! Je sens que ton or veut venir jouer avec moi!"

Le combat fut de courte durée, les brigands ayant beau ne pas être des gros bras ils avaient en face d'eux une noble peu habituée à la baston, et manchote de surcroit -chose que Marzina ne découvrira qu'en ayant essayé de lui chourer ses gants, avant de se raviser à la vue du moignon.

"Je suis mère célibataiiiiire, j'en ai plus besoin que toi!" qu'elle beugle, accrochée à la bourse de la jeune femme comme une bernique à son rocher, tirant dessus comme molosse sur un os pour l'en délester.

Finalement une beigne envoyée par la Blonde eut raison de la malheureuse inconsciente qui avait l'audace de se promener seule avec son argent sur des routes aussi mal fréquentées. Pognon fut pris. Nourriture et charrette aussi. Ne lui restait que ses vêtements et son cheval quand les deux compères la renvoyèrent sur les chemins évanouie, Marzina ne manquant pas de glisser sa carte de médecin dans la poche de l'infortunée avec un petit mot griffonné à son intention.




    Chère bienfaitrice de ce jour,

    Votre infirmité est une insulte à la régularité habituelle des corps.
    Si vous souhaitez que je vous débarrasse proprement de l'autre main afin de rétablir une parfaite symétrie sur votre personne, passez me voir à Saumur, je vous ferais un prix.

    Marzina de Montfort-Penthièvre


Pirate skulls and bones
Sticks and stones and weed and bongs
Running when we hit 'em
Lethal poison through their system
M.I.A. - Paper Planes

_________________________________
*Tout ce que je veux faire c'est bang bang bang!
Et kaching!
Et prendre ton argent

Crânes de pirate et os
Bâtons et pierres et herbe et pipe à eau
On court quand on les attaque
Poison létal dans leur système

Edit pour correction de forme

_________________
L.i.a._de_denere
Mais que diable allait-elle faire dans cette galère?
C'était de ses affaires.
Mais une chose était claire...

Ça avait été une prodigieuse sottise que de s'aventurer seule dans cette souricière.

********************


Le voyage s'était pourtant bien passé jusque là; depuis Toulouse, rien que quelques pèlerins et marchands ambulants. Le paysage s'était déroulé devant ses yeux éteints comme un couloir sans fin, et les innombrables hameaux traversés lui avaient semblé tous identiques dans leur navrante banalité. Laetitia avait marché sans grande énergie, tirant sur sa charrette toute son existence en quelques paquets. De toute façon, son corps éprouvé n'avait pas encore retrouvé sa force d'antan.

Avec les quidams croisés, elle s'était contentée d'échanger les banalités d'usage, évitant avec soin de parler d'elle-même. Elle n'avait nulle envie de fraterniser. Elle avait laissé les compagnons de bivouac bavasser sur les derniers potins de la région, indifférente aux détails croustillants dont les autres se délectaient tant. Le nez planté dans son pain de mie, elle s'était enfermée dans une morosité fort pratique pour éviter toute question indiscrète.

Ainsi avait-elle pris la route menant de Thouars à Saumur.


********************


Un sourire s'était tout de même dessiné sur ses lèvres au moment où elle avait pris conscience de fouler le sol d'Anjou. Ce pays ne lui était rien, à vrai dire, mais son évocation lui rappelait immanquablement sa vieille tante Arielle, qui l'avait fait rêver autrefois avec les souvenirs de sa vie angevine. Elle se surprit à avoir le pied plus léger, et une curiosité nouvelle lui fit redresser la nuque à l'idée de voir la fameuse forteresse d'Angers où sa tante avait héroïquement tué le célèbre chevalier Black... Hum... Quel était son nom, déjà? Blackney? Une bataille épique, celle de la guerre d'indépendance de l'Anjou, et dont la légende avait semé en Laetitia les premiers germes de ses ambitions militaires.

C'est donc toute garde baissée, le regard perdu dans quelque rêverie d'enfance, qu'elle marcha droit vers les deux vautours qui l'attendaient.


"Aboule le pognon grognasse! Je sens que ton or veut venir jouer avec moi!"

Un sursaut, accompagné du geste automatique de sa main vers son épée. Mais la damoiselle, autrefois bien entraînée malgré son handicap, n'avait plus manié son arme depuis longtemps, en plus d'être rudement affaiblie par ces derniers mois, sur les routes, puis à Bouillon. Elle ne faisait clairement pas le poids.

Viens le chercher si tu l'oses, misérable vermine nauséabonde! fulmina-t-elle avec bravache, tout à fait consciente de la stupidité de sa situation.

L'échauffourée fut brève. La résistance de la Dénéré fut facilement abrégée, et c'est presque avec soulagement que la jeune femme sombra dans l'inconscience.


********************


La pluie la tira de sa torpeur alors que le crépuscule approchait. Sur le coup, elle ne comprit pas où elle se trouvait, mais à bouger seulement la tête, elle gémit de douleur. Sa main portée à sa tempe lui rappela la scène d'un coup. Mais que diable était-elle venue faire dans cette galère?

Elle n'avait pas besoin de tâter sa bourse pour savoir qu'elle n'avait plus rien. Elle était en fait un peu surprise qu'on lui ait laissé ses beaux vêtements et sa vie. Peut-être ces crapules avaient-ils eu un soupçon de scrupules, en fin de compte? Ou peut-être... oui, peut-être avaient-ils été pris d'un mouvement de dégoût en voyant son moignon, la marque du Sans Nom? Après tout, sa propre mère avait eu la même réaction viscérale... Le petit mot qu'elle trouva dans sa poche lui confirma son hypothèse. Peut-être y avait-il parfois quelques avantages inattendus à être manchote.

Un examen sommaire lui apprit qu'elle n'était pas blessée, seulement sonnée et dépouillée. C'était grave, très grave, même, mais elle allait survivre. Peut-être. Probablement.

Rassise sur son cheval - ils lui avaient même laissé sa monture?!? - elle fit la sourde oreille aux gargouillements affamés de ses entrailles, et reprit sa route vers Saumur, tout sourire évaporé.


Marzina de Montfort-Penthièvre... marmonnait-elle entre ses dents, l'air absent. Marzina...
_________________
Marzina
C'est marqué sur nos actes de naissance en italique
On a tous un pied dans l'hôpital psychiatrique
Stromae - AVF


[Jour 3 : Catherine Satine (Catsat) et Jullien]
Ou comment offrir bénévolement à deux voyageurs la chance de repartir à zéro


Les deux dérangés du cerveau avaient passé la soirée et une grande partie de la nuit à parler de tout cet argent durement gagné, et à le balancer en l'air pour avoir une pluie d'or qui tombait au dessus d'eux pendant qu'ils s'embrassaient. Non vraiment, la vie est belle quand on est un douanier en veine. Et voilà donc qu'ils devisaient, passablement surexcités par ce petit amas d'or inattendu, pendant que Loeiza dormait paisiblement un peu plus loin dans son couffin, couvant à la place de sa mère le petit Bacchus pressenti pour être caneton.
Les choses ont très vite dégénéré, mais on ne sait pas bien comment. La Blonde entend un bruit suspect près de l'endroit où reposaient les deux fragiles créatures. Inquiète l'Altesse relève le nez et se relève, se précipitant pour aller voir si un animal n'était pas en train de bouffer ses possessions vivantes, d'autant plus lorsqu'un horrible craquement se fit entendre. Quelle ne fut pas sa surprise de découvrir, penchée au dessus du couffin, une jeune fille.


"GAST*! Vire tes pattes de là toi!"

Ni une ni deux, Marzina lui décolle une gifle qui l'envoie à terre. Les yeux noirs se posent alors sur le jouet qu'elle tient à la main.

"Donne-moi ça tiens! C'est pas donné ces conneries!"

Joignant le geste à la parole, Blonde arrache le jouet des mains de l'enfant qui se met à hurler. Poings sur les hanches l'Altesse gueule:

"Si ça te plait pas, t'as qu'à te plaindre à ta mère!"

Elle n'aurait pas cru si bien dire.
La gamine se relève d'un bond et court vers un feu de camp non loin où sont attablés une femme et son bébé, ainsi qu'un homme. Les yeux noirs s'arrondissent.


"Shaaaaane! Y'a des gens qui squattent!"

Sans attendre l'Archicanard elle se dirige vers le feu de camp où la gueuse donne le sein à son chiard. Sans plus de présentation Marzina envoie son poing dans la tronche de la femme qui la regarde avec un air hébété.

"Range ton gros nichon toi au lieu de me narguer!"

La gamine avec sa grosse trace de trèfle à cinq feuilles rouge sur la joue se met à hurler un peu plus fort encore tandis que Marzina tire sur la bourse de la malheureuse victime qui se met à pleurnicher qu'elle tient son fils dans ses bras. Un regard noir et la Blonde réplique:

"Mais pose-le donc, gourdasse!"

Voilà que les jérémiades continuent, qu'ils voulaient refaire leur vie...

"Kaoc'h*, vous avez confondu le poste de douane de Montreuil-Bellay avec les permanences du confessionnal ou quoi?!"

________________________
gast : putain
kaoc'h : merde

_________________
Shanephillips
« Lundi, des patates, mardi, des patates, mercredi...des patates aussi. » – Un tuberculé anonyme.


Pour ceux qui se demandent mais crénom d'une mule, où est ce qu'il est passé le deuxième jour ? Ne cherchez plus, il est juste au dessus et un petit peu ici aussi. Est ce que le rouquin a finalement réussi à fermer hermétiquement son bec plus d'une vingtaine de seconde d'affilée ? A cette question, la réponse est oui. Enfin presque oui. La bretangevine étant la première à s'être élancée à cœur perdu sur le chemin pour faire barrage de sa menue carcasse, le canard dû, quant à lui, mettre fin à une conversation houleuse avec le crane. Ka kaka kaaa! Même dans la mort, connerie et débilité profonde perdurent. Jusque là, la réponse est donc non. Enfin presque non. Puisqu'entre la fin de la discussion palmipédo-cranienne, son déplacement jusqu'à l'un des arbres longeant la route caillouteuse, son adossement contre l'écorce de ce dernier et les cancanements façon commentateur de soule complètement habité par la scène se déroulant sous ses mirettes enjouées et ébahies, à savoir le magistral pain dans la gueule décollé par la blondinette directement dans le faciès de haute naissance de la manchote.. au son des *clap* *clap* *clap* Gladiateurs, je vous salue. Entre tout ça, tu me croiras, tu me croiras pas, il était plutôt silencieux l'irlandais.

Voyez bien qu'elle a les glandes, c'est pas dans votre intérêt de résister.
C'est sa première fois ici et on s'est même habillé pour l'occasion. Faites un effort, on est mère célibataire!
Après j'dis ça, je m'en tamponne généreusement les sacoches.


Troisième jour de douane...

"Naaan mais ce n'était que le premier jour hein, ça ira mieux aujourd'hui.. Ou demain". Oooouh bordel de bigre, en plus d'être la rutilance de la crête incarnée et ambulante, l'Archicanard aurait-il aussi des dons de prescience dû à sa qualité de salopard d'hérétique qui brille dans le noir?! Un peu de sérieux, si c'était le cas, cela ferait belle lurette que Galmer croulerait sous une montagne de pognon et de bling absolument indécente! Toujours debout, toujours la banane et toujours fauché, on ne change pas une équipe qui gagne. Sauf que depuis hier, Shane l'était un petit peu moins, au point qu'il lui pleuvait même des piécettes sur le coin de la trombinette, c'est dire l'obésité de l'opulence du pécule amassé en une soirée. Pourtant ils ne partaient pas gagnant nos deux là, avec une première soirée de pêche nulle à chier et une sécheresse totale niveau affluence de touristes à délester, ça fleurait bon la misère. A présent, ça embaumait le luxe à plein nez et un peu l'herbe et la terre aussi. Ce sont des choses qui arrivent lorsqu'un irlandais se roule sur un tapis ou un matelas d'écus s'étendant à perte de vue trouble et double. Parce qu'il y avait la picole aussi. Evidemment... quand Marzie grimpait à son arbre mirador détecteur de voyageurs imprudents aux pas lourds et tintinnabulants, et que la crête rousse ne regardait absolument pas sous sa houppe ou peu importait ce que la princesse portait ou non à cet instant précis de la douane, lui, il s'imbibait généreusement le magret. Jusqu'à ce que..."Shaaaaane! Y'a des gens qui squattent!"


Ouh les fumiers!!
Leurs culs vont sentir ma poulaine!


Ni une, ni deux, ni trois, ni quatre, ni cinq. L'irlangevin bondit sur ses panards et sans se laisser distraire par la Bouclette qui parlait de nichon, s'avança avec l'agilité et la discrétion d'un canard ninja pour tomber sur le râble du gus de l'autre chialeuse qui bassinait les esgourdes marziesque avec des excuses bidons histoire de ramollir les chaumières. Pensait-elle vraiment que sa petite histoire allait lui permettre de repartir avec son blé ET ses dents? Les Angevins n'ont pas de cœur, ça se saurait, et encore moins quand il est question d'ajouter un surplus de pécule vraiment bien loin d'être dégueulasse à la fortune déjà rassemblée la veille. Alors que la greluche se faisait traire par son chiard, Shane se rapprochait de l'homme qui, à en entendre les couinements, se tripotait la guiche en s'extasiant des beauté champêtre de la cambrousse poitevine. Pwaaarghtevine?! Le rouquin lui tapota l'épaule du bout de l'index avant de lui faciliter la digestion en lui remontant son caca directement dans l’œsophage en lui bourrant dans le bide, un gros coup de poing à bout portant avant de lui faire croustiller le pif en lui faisant embrasser son genou à vélocité maximale.


Si ça croustille, c'est que la tambouille est bonne!


Un bruit sourd de sac à viande molle et dans les vapes se fit entendre, le type pourléchait le gazon comme une brouteuse en manque de motte. Le moment était tout indiqué pour lui subtiliser la boursette, et non pas SES boursettes. C'est sale, bande de dégoûtants! Laissant le dépouillé ronflant sur le sol et allégé de ses effets, le canard s'empressa de rejoindre la Coquillette, un large sourire sur les lippes et à moitié hilare, profitant de la proximité de la morveuse de la chialeuse au nibard apparent pour lui décoller une bouffe sur l'autre joue. POF!!

Ah putain d'maine...
Tu m'croiras pas Zie, ce gland se pensait au Poitou!
AU POITOU!!


Secouant la crête.


Si c'est pas de la provocation ça...
Méritaient vraiment de se faire détrousser ces cons là.


Dou..dou..dou
_________________
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)