Clotiilde
Et imagine ce que les gens auraient dit, si ton papa vivait avec deux femmes ! C'est un coup à finir au bucher ça !
Clotilde pouffa de rire rien que d'imaginer la scène. Elle trouvait ça presque rigolo d'imaginer son père brûler vif, mais elle avait des petits penchants sadiques cette gosse... Ou alors elle pensait déjà à l'héritage ? C'était tout aussi probable !
Norf !
M'enfin ! Nous revoilà trempées maintenant !
Tout en se séchant énergiquement, surtout les cheveux, ça frisotte vite ces machins là..., Clotilde précisa une chose qui lui parut importante après réflexion : jamais elle ne pourrait vivre avec son père après ce que la jeune femme venait de lui dire, pour la bonne et simple raison qu'ils seraient également 4 dans la potentielle famille...
Bah moi non plus j'aurais pas confiance en papa quand je vois comment il se comporte parfois en taverne... Fin bon, j'dis ça, j'dis rien moi... Elle marque une pause. Pis de toute façon si je vivais avec vous, on serait quatre aussi ! Jamais je laisserai Anja, et jamais elle me laissera, c'est elle maintenant qui m'apprend à lire en allemand et à écrire, pis un peu en français aussi ! Pour ça que j'irai peut-être plutôt à Bourges, sinon on va vous gêner.
Pas le temps de rentrer dans les détails que quelqu'un arriva.
Aliénor avait l'air de l'avoir déjà vue. Clotilde quant à elle resta sur ses gardes. Aïon vint se poster aussitôt à ses cotés, museau baissé, près à bondir en cas de danger. La gosse posa une main sur l'encolure de l'animal pour lui signifier qu'il n'était pas la peine d'attaquer, pour le moment...
C'est votre fille ? elle à l'air de bien s'amuser.
Instinctivement Clotilde grogna, presque aussi fort qu'Aïon, ne sachant d'ailleurs si ça s'était entendu ou pas puisqu'Aliénor entama la conversation avec l'étrangère. Elle détestait au plus haut point qu'on lui donne un lien de parenté quelconque avec Aliénor. Marmonnant entre ses dents "j'ai une tête à lui r'sembler, franchement ? grrr" elle se renferma aussitôt. La balade avait pourtant si bien commencé... Aïon baissa d'un ton, mais resta à l'affût du moindre énervement de sa jeune maîtresse.
_________________
Clotilde pouffa de rire rien que d'imaginer la scène. Elle trouvait ça presque rigolo d'imaginer son père brûler vif, mais elle avait des petits penchants sadiques cette gosse... Ou alors elle pensait déjà à l'héritage ? C'était tout aussi probable !
Norf !
M'enfin ! Nous revoilà trempées maintenant !
Tout en se séchant énergiquement, surtout les cheveux, ça frisotte vite ces machins là..., Clotilde précisa une chose qui lui parut importante après réflexion : jamais elle ne pourrait vivre avec son père après ce que la jeune femme venait de lui dire, pour la bonne et simple raison qu'ils seraient également 4 dans la potentielle famille...
Bah moi non plus j'aurais pas confiance en papa quand je vois comment il se comporte parfois en taverne... Fin bon, j'dis ça, j'dis rien moi... Elle marque une pause. Pis de toute façon si je vivais avec vous, on serait quatre aussi ! Jamais je laisserai Anja, et jamais elle me laissera, c'est elle maintenant qui m'apprend à lire en allemand et à écrire, pis un peu en français aussi ! Pour ça que j'irai peut-être plutôt à Bourges, sinon on va vous gêner.
Pas le temps de rentrer dans les détails que quelqu'un arriva.
Aliénor avait l'air de l'avoir déjà vue. Clotilde quant à elle resta sur ses gardes. Aïon vint se poster aussitôt à ses cotés, museau baissé, près à bondir en cas de danger. La gosse posa une main sur l'encolure de l'animal pour lui signifier qu'il n'était pas la peine d'attaquer, pour le moment...
C'est votre fille ? elle à l'air de bien s'amuser.
Instinctivement Clotilde grogna, presque aussi fort qu'Aïon, ne sachant d'ailleurs si ça s'était entendu ou pas puisqu'Aliénor entama la conversation avec l'étrangère. Elle détestait au plus haut point qu'on lui donne un lien de parenté quelconque avec Aliénor. Marmonnant entre ses dents "j'ai une tête à lui r'sembler, franchement ? grrr" elle se renferma aussitôt. La balade avait pourtant si bien commencé... Aïon baissa d'un ton, mais resta à l'affût du moindre énervement de sa jeune maîtresse.
_________________