Souzies
C'quoi c'nom, Souzies ? Qu'est ce qui ta pondu ça ?!
Bernard, petite garçon de de 7 ans, traînant régulièrement dans les rues et retrouvant chaque jour Souzies, de neufs ans son aîné.
Petite tête blonde, pleine de curiosités et toujours à poser milles questions à cette grande fille qui lui avait appris bien des choses pour survivre dans la rue, comment travailler, comment parler, certes à sa façon, mais tenir une conversation, sa plaisait à ces gens.
Il aimait passer ces journées en sa compagnie, car elle lui apprenait tant de chose et lui racontait des histoires d'aventures rocambolesques qu'il adorait entendre, chaque elle en avait une nouvelle à lui comté, c'était donc toujours avec gourmandise de curiosité qu'il la retrouvait.
Elle était pas bien grande pour son âge avancée pour une jeune fille, un mètre cinquante, c'était pas ce qu'il y avait de bien grand pour une personne de sexe féminin, mais elle s'en contre fichait totalement, elle était elle et non pas une poularde emplumé dans de beaux habits. D'ailleurs elle ne portait sur elle qu'une grande chemise brune et des braies un peu trop courtes mais qui lui tenait chaud durant les nuits froides et les hivers enneigés.
Ses petits pieds étaient encastré dans des chausses troué en bout laissant par quelque geste de marche, apparaître un orteil. Mais elle était fière, fière de la personne qu'elle était devenue, car elle ne le devait qu'a elle même et à ses talents d'orateur et de débrouille.
Un jour un vioc l'avait pris sous son ail, l'avait logé et lui avait débuté une éducation commençant par l'écriture et la lecture, mais malheureusement pour lui, le trépas était plus proche que ce qu'il ne pensait, et au bout de quelque mois, il passa l'arme à gauche, ce qui rendit la liberté à notre Souzies, les petits enfants ayant reçu l'héritage du vioc, c'est à dire sa seule et unique demeure, sa maison qui datait autant que lui, alors lorsqu'ils rencontrèrent Souzies, ils la dégagèrent d'un bon coup de pied dans le fion pour récupérer leur bien.
C'était pour elle des souvenirs plutôt joviales, et unique en leur genre.
Quand Bernard lui posa cette question, c'était un rire franc qui lui répondit, ce qui l'étonna au premier abord, puis redemanda.
Bein quoi ? C'pas commun ton nom ! Dis pas l'contraire !
Elle essuya sur le revers d'une main ses larmes de rire qui coulaient le long de ses joues sales, qui n'avait pas vue de bain depuis quelque mois déjà.
Reprenant un peu de contenance, elle déposa ses mains sur ses genoux, alors qu'ils étaient tous les deux assis en tailleurs, l'un en face de l'autre.
Dans un sourire amusée, et les souvenirs lui revenant à l'esprit, elle lui relata l'histoire de son nom.
T'sais comment on nous aime pô ? Bein c'peu d'se genre d'histoire là ! Prépar' toi parc' que c'crain du boudin !
Elle plongea son regard dans le sien, comme deux épées qui tenait en joug un esprit curieux et débordant de questions mais aussi d'intelligence. Elle avait avancé son buste vers la petite bouille qui tenait la tension à quelque centimètre.
T'sais déjà que j'connais pas mes parents, bein d'ja bébé, j'pourrissais la vie des nones qui m'avaient recueillit, tellement, qu'a mes 4 ans elles me dégagèrent d'hors.
Elles avaient dit "Elle nous pose trop de Soucis ! Allons donc elle ce débrouillera mieux dehors !"
Elle le laissa intégrer le début de l'histoire.
T'vois j'commençait d'ja sur l'bonne voie ! Pis après ça, bah j'ai bossé dans une demeure d'bourge, à ciré l'parquet, pis y avait d'l'argenterie, pis bein un coup d'fesses, pis l'argenteries et la porcelaine à c'té, bam, et pis paf d'hors ! Et l'dame m'a sortie "Tu ne nous cause que des Soucies !"
J'savais pas trop c'que c'était des Soucis mowa, t'vois, donc bein à force j'croyais qu'c'était mon nom t'vois ? Mais s'rrête pô là, t'vois ?
Elle commençait à faire de grand gestes pour agrémenter son récit par un scénario théâtrale faramineux, augmentant d'avantage la gravité de ses dires.
Un jour j'ai eu d'boulo, dans une ferme, j'faisais la traite de vaches, t'sais quand tu tire surs les tiges qui pointes là ?
Bein un jour, j'ai tiré trop fort, et la bim, la vache elle à crever sur place ! C'pas d'chance hein ! Et la l'fermier ma dégager d'un coup de pied dans lard et ma dit "Espère de Soucis ambulant !" Bon bah la sur l'cou j'ai compris qu'c'était mon prénom quoi !
Bernard restait bouche bée devant ce récit faramineux, lui son prénom c'était les moines qui le lui avait donner, mais au file du temps, quand ils le cherchaient chaque jour car il fuguait pour découvrir par lui même le monde, un jour ils décidèrent d'arrêter tous ses efforts pour un enfants qui ne désiraient pas rester au monastère.
Alors quand il connu l'histoire du prénom de Souzies, il en fut impressionner, arriver à avoir un prénom que tout le monde connait, c'était pas commun du tout !
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Bernard, petite garçon de de 7 ans, traînant régulièrement dans les rues et retrouvant chaque jour Souzies, de neufs ans son aîné.
Petite tête blonde, pleine de curiosités et toujours à poser milles questions à cette grande fille qui lui avait appris bien des choses pour survivre dans la rue, comment travailler, comment parler, certes à sa façon, mais tenir une conversation, sa plaisait à ces gens.
Il aimait passer ces journées en sa compagnie, car elle lui apprenait tant de chose et lui racontait des histoires d'aventures rocambolesques qu'il adorait entendre, chaque elle en avait une nouvelle à lui comté, c'était donc toujours avec gourmandise de curiosité qu'il la retrouvait.
Elle était pas bien grande pour son âge avancée pour une jeune fille, un mètre cinquante, c'était pas ce qu'il y avait de bien grand pour une personne de sexe féminin, mais elle s'en contre fichait totalement, elle était elle et non pas une poularde emplumé dans de beaux habits. D'ailleurs elle ne portait sur elle qu'une grande chemise brune et des braies un peu trop courtes mais qui lui tenait chaud durant les nuits froides et les hivers enneigés.
Ses petits pieds étaient encastré dans des chausses troué en bout laissant par quelque geste de marche, apparaître un orteil. Mais elle était fière, fière de la personne qu'elle était devenue, car elle ne le devait qu'a elle même et à ses talents d'orateur et de débrouille.
Un jour un vioc l'avait pris sous son ail, l'avait logé et lui avait débuté une éducation commençant par l'écriture et la lecture, mais malheureusement pour lui, le trépas était plus proche que ce qu'il ne pensait, et au bout de quelque mois, il passa l'arme à gauche, ce qui rendit la liberté à notre Souzies, les petits enfants ayant reçu l'héritage du vioc, c'est à dire sa seule et unique demeure, sa maison qui datait autant que lui, alors lorsqu'ils rencontrèrent Souzies, ils la dégagèrent d'un bon coup de pied dans le fion pour récupérer leur bien.
C'était pour elle des souvenirs plutôt joviales, et unique en leur genre.
Quand Bernard lui posa cette question, c'était un rire franc qui lui répondit, ce qui l'étonna au premier abord, puis redemanda.
Bein quoi ? C'pas commun ton nom ! Dis pas l'contraire !
Elle essuya sur le revers d'une main ses larmes de rire qui coulaient le long de ses joues sales, qui n'avait pas vue de bain depuis quelque mois déjà.
Reprenant un peu de contenance, elle déposa ses mains sur ses genoux, alors qu'ils étaient tous les deux assis en tailleurs, l'un en face de l'autre.
Dans un sourire amusée, et les souvenirs lui revenant à l'esprit, elle lui relata l'histoire de son nom.
T'sais comment on nous aime pô ? Bein c'peu d'se genre d'histoire là ! Prépar' toi parc' que c'crain du boudin !
Elle plongea son regard dans le sien, comme deux épées qui tenait en joug un esprit curieux et débordant de questions mais aussi d'intelligence. Elle avait avancé son buste vers la petite bouille qui tenait la tension à quelque centimètre.
T'sais déjà que j'connais pas mes parents, bein d'ja bébé, j'pourrissais la vie des nones qui m'avaient recueillit, tellement, qu'a mes 4 ans elles me dégagèrent d'hors.
Elles avaient dit "Elle nous pose trop de Soucis ! Allons donc elle ce débrouillera mieux dehors !"
Elle le laissa intégrer le début de l'histoire.
T'vois j'commençait d'ja sur l'bonne voie ! Pis après ça, bah j'ai bossé dans une demeure d'bourge, à ciré l'parquet, pis y avait d'l'argenterie, pis bein un coup d'fesses, pis l'argenteries et la porcelaine à c'té, bam, et pis paf d'hors ! Et l'dame m'a sortie "Tu ne nous cause que des Soucies !"
J'savais pas trop c'que c'était des Soucis mowa, t'vois, donc bein à force j'croyais qu'c'était mon nom t'vois ? Mais s'rrête pô là, t'vois ?
Elle commençait à faire de grand gestes pour agrémenter son récit par un scénario théâtrale faramineux, augmentant d'avantage la gravité de ses dires.
Un jour j'ai eu d'boulo, dans une ferme, j'faisais la traite de vaches, t'sais quand tu tire surs les tiges qui pointes là ?
Bein un jour, j'ai tiré trop fort, et la bim, la vache elle à crever sur place ! C'pas d'chance hein ! Et la l'fermier ma dégager d'un coup de pied dans lard et ma dit "Espère de Soucis ambulant !" Bon bah la sur l'cou j'ai compris qu'c'était mon prénom quoi !
Bernard restait bouche bée devant ce récit faramineux, lui son prénom c'était les moines qui le lui avait donner, mais au file du temps, quand ils le cherchaient chaque jour car il fuguait pour découvrir par lui même le monde, un jour ils décidèrent d'arrêter tous ses efforts pour un enfants qui ne désiraient pas rester au monastère.
Alors quand il connu l'histoire du prénom de Souzies, il en fut impressionner, arriver à avoir un prénom que tout le monde connait, c'était pas commun du tout !
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