[RP] C'qui elle ?!

Cette gosse que tout le monde dégage d'un coup de pied dans le fion parce qu'on veut pas chopper de poux et autres saletés, la sale môme qu'on veut pas voir dans son auberge car elle vous ferait fuir n'importe quel client qui ne souhaiterait pas entendre la voix de crécelle ce mettre à chanter à tu tête pour gagner sa piécette. Voyez le portrait de l'enfant des rue qu'on veut pas chez sois ? Eh bien c'est tout Souzies, la gamine brunette qui crache parterre parce qu'elle à un glaire qui la dérange, qui ira pas par quatre chemins pour vous dire ce qu'elle pense de vous, et est bien loin de connaitre la hiérarchie nobiliaire.

Alors voici Souzies, la gosse du village qui n'a rien à faire et qui fait tout ce qu'elle connait pour avoir sa pièce de la journée pour avoir un truc sous la dent.
Elle est pas bien méchante, elle manque juste d'éducation, mais elle est bien prête à aidé celui qui lui donnerait sa chance.
Eh bien c'est ce qu'elle décida aujourd'hui, elle innova dans ses idées, elle pris une planche de bois, trouva un cailloux qui arrivait à marqué en blanc sur sa planche et elle y inscrit dessus un mot pour les passants qui passeraient devant elle, car elle c'était donner pour mission de pas ouvrir sa grande bouche pour pas faire fuir le premier venu, car elle voulait en trouver du travail, elle la voulait sa pièce, c'est qu'elle avait faim la gosse !



Elle était multifonction, c'est que la rue c'est fait apprendre beaucoup de chose, mais surtout la débrouille !
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Ah qu'est ce que je pouvais me levée, tôt, mais il parait que le premier levé trouvera des merveilles, c'est ce que Souzies m'avait dit un jour, lors de l'un de ses récits d'aventures, d'ailleurs cela fait plusieurs heures que je ne l'est pas vue, je me demande où elle ce cache pour vivre encore de nouvelles aventures si passionnantes, j'aimerais bien en vivre autant qu'elle moi !
Je marche dans les rues de cette ville où elle m'a traîner, me disant qu'ici il y aurait de quoi subsister encore quelque jours et plus convenablement que la ville précédente, mais la ville précédente c'était une catastrophe, il n'y avait que des bourgeois aux poches pleines de pièces mais aussi radin qu'un écureuil qui fait ses réserve pour l'hiver !
Alors bon je l'est suivis quoi ... Maintenant je ne la trouve plus, je connais pas encore cette ville, je ne connais pas encore les recoins où on peu s'isoler pour manger un bout trouver au hasard des étales du marché, je connais encore rien de cette endroit.
Mais bon faut bien ce refaire ! J'avais trouver un petit coin tranquille, entre deux chaumières pour m'y reposer cette nuit, des vieux draps avaient été abandonner dans le coin, je m'était emmitoufler dedans, et j'avoue, avoir passer une de ces nuit où le repos nous gagne si vite que l'on dort comme un bébé.
A mon grand malheur j'avais plutôt mal choisit le coin, car il y avait des coqs dans l'une de ses chaumière, et je vous assure que ce faire réveiller par un coq tôt le matin, ça vous donne des envies de l'étrangler de ses mains pour qu'il ferme son bec et pouvoir continuer cette douce nuit. Mais que voulez vous, je suis loin d'être un meurtrier, même de poulet !
Alors levé tôt, j'étais partit à la recherche de Souzies, pensez donc mon étonnement de la trouver en plein milieu de la place public avec un panneau que j'ai pas réussis à déchiffrer, faut dire qu'elle écrivait tellement bien, mes yeux étaient pas habituer à la lire, pas habituer à lire tout court d'ailleurs...
Je me suis approché d'elle pour lui demander ce qu'elle foutait ici avec un panneau dans les mains à pas gueule le moindre mot, c'était pas elle, elle devait être malade, c'était pas possible.

Qué t'fou ici, avec ça ?

Elle eu un sourire, je comprenait pas, comment on pouvait être content d'être une statue ? Puis d'une main elle la posa sur sa hanche et me répondit.

J'cherche du boulo, et j'me suis dis, faudrait p'être pas parler, s'pourrait aider !

Pas parler ?! C'était sur, elle était malade ! Souzies pas parler, c'est qu'il y avait quelque chose qui allait pas, elle même me disait que les gens aimait que l'on fasse la conversation ! Alors la j'en tombait de haut !

T'es malade toi, y a un truc qui cloche.

Mais non ! J'teste une nouvelle technique !

Une nouvelle technique ? Finalement non, elle était pas si malade que cela, ça ressemblait bien à Souzies ! J'étirait un grand sourire qui montrait mes belles dents qui n'avait pas vue de nettoyage depuis ... Jamais à vrai dire.

J'peux squatter 'vec toi ?

Elle hocha la tête affirmativement, alors je n'attendit pas mon reste pour m'installer contre ces jambes, assit en tailleurs, regardant les gens passer et nous ignorant royalement, ce dont on avait bien l'habitude.
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Un homme, d'un accoutrement des plus originale, avançait vers eux.
Une paire de braies bien trop grande pour le gabarit plutôt petit pour un homme, lui pendait jusqu'au pieds, des pieds chaussé par des chausses proéminentes, qui dépassaient largement en longueur du pantalon. Une chemise retrousser dans ces braies et aussi ample que celles ci, lui tenait guise de haut, accompagné d'un gilet qui lui paraissait plus court et plus ajuster à sa taille, ce qui donnait une impression de mal guinder dans ses vêtements.
Il ne paraissait pas riche, mais pas non plus des plus pauvre, marchand d'une allure bien à lui. Son pas n'était pas droit, ni même de traviole, il avait une démarche danseur, agrémentant son déplacement de mouvements artistiques et joviale, faisant dansé dans la même direction, sa canne, a la quelle on ce demandait si elle était réellement utile pour sa marche ou bien pour un style bien à lui.
Sifflotant il arriva à la hauteur des deux enfants qui l'observait avec curiosité.
Sous sa moustache bien tailler, il leur offrit un sourire des plus aimable, soulevant le chapeau qui possédait une forme qu'on n'avait encore jamais vue dans le coin, pour saluer les deux jeunes gens, découvrant des cheveux sombre et tout aussi bien tailler et coiffer que sa moustache.
Son regard noir, était heureux, il renvoyait du bonheur et de la bienveillance.
Soulevant donc son chapeau de sa main libre et pointant son pied en avant il salua les deux enfants, qui restèrent admiratif devant ce personnage peu commun.
Reposant avec souplesse le chapeau sur son crane, il lu le panneau de la jeune fille, tout en ce tenant le menton, on le croyait en pleine réflexion, tellement son regard était concentré sur le panneau.
Sans prévenir il enleva de nouveau son chapeau, ce plaça aux côtés des deux jeunes gens, plaça son couvre chef au sol, découvrant l'intérieur de celui ci, vide de tout objet, puis pris sa canne de manière à tenir un violon, et il débuta une symphonie improvisé et silencieuse.
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Elle était ravie de savoir Bernard à ses côtés, qui sait peut être arriverait elle à ce faire embauché en même temps que son compagnon d'infortune, ce serait tout aussi exceptionnelle que de recevoir la visite de la Reyne en personne qui viendrait leur proposer une place de choix bien logé et payer pour vivre aisément durant des années durant !
Mais l'espoir garde le courage, et Souzies en avait beaucoup à revendre.
Elle vit arriver sur la place un personnage des plus atypique et curieux, son allure toute entière la laissait bouchée béante, tout aussi curieuse qu'impressionné par cette énergie et cette bienveillance qu'il dégageait, alors lorsqu'il pointa son nez devant eux, elle l'admira de son regard d'enfant.
Tout ces mouvement évoquait une pièce de théâtre, racontait une histoire. Un large sourire s'offrit à elle quand elle le regarda s'installer au près d'eux et qu'il débuta la scène du violoniste solitaire et silencieux, c'était beau à voir, magique et artistique.
Cela l'inspira beaucoup, elle réfléchissait tout en l'observant puis elle déposa son panneau à ses pieds, toujours de manière à ce que les passants puissent lire sa proposition, et débuta le mimage d'une flûte qui accompagnait dans cette silencieuse symphonie le violoniste en herbe.
Démarrait alors une pièce de théâtre improvisé sur le tas entre un étranger bien curieux, une jeune fille aux allure de gavroche et un môme qui n'avait nul par où aller d'autre, qui était le premier spectateur de ces deux étrange créature à l'imagination débordante.
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La Davie est pas bien intelligente.
Elle sait à peine parler.
Mais curieuse elle l'est beaucoup.

Alors qu'elle fouille dans les poubelles de l'arrière d'une auberge, Davie voit un petit attroupement sur la place du village.
Elle laisse tomber une arrête de poisson à moitié rongé et un trognon de pomme moisi et s'approche timidement de l'artiste qui fait son numéro.

Deux enfants sont déjà présent mais qu'importe, elle se positionne de façon à n'être pas trop proche des gamins et de voir quand même le spectacle.

Une sorte de parenthèse de joie dans la dure vie et la faim, pourquoi ne pas en profiter.

Du haut de mes 7 ans je savais déjà bien me débrouiller !
Alors quand je vie la première visite qui s'arrêtait pas trop proche d'eux ni trop loin, pour pouvoir ainsi observer la petite troupe d'artistes incongrue, il ce leva, s'éloigna de quelque pas de la scène, et prit son rôle de maître de scène.
Il bomba son petit torse et pris une voix assez forte pour ce faire entendre.

M'dame, M'sieur,

Avancez vous donc, et v'nez voir la troupe d'artistes des mu'ciens silencieux mais talentueux !
Profitez du plein aire et d'cette symphonie millénaire, qu'vous r'trouverez nul part ailleurs !
V'nez admiré l'talent d'ceux qui joue une merveille !

Il accompagnait ses paroles de nombreuses gesticulations qui apportait un aspect encore plus théâtrale à la scène qui commençait devant les yeux des spectateurs.
Puis ayant fini son discours, il débuta un petit pas de danse pour accueillir les visiteurs et les curieux.
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Le ventre de Davie: "Couicrrrrrrt!"

Décidément, elle à trop faim.
Impossible de suivre la pièce de théâtrale avec un estomac qui crie famine.
Davie s'éclipse en espérant ne pas se faire trop remarquer, direction les poubelles..... elle va trouver sans doute quelques chose à ce mettre sous la dent si non ben elle retournera dans la fôret cueillir des baies et champignons....ou vers de terre mais ça c'est moins bon!

Elle se rendait au marché pour y apporter sa dernière fournée de petits pains quand elle entendit une drôle d'annonce.

Des musiciens silencieux ? C'était pas banal. Curieuse, elle s'approcha.
Elle aperçu la jeune blonde qui s'éclipsait. Se pouvait-il que les musiciens silencieux jouent faux ? Cette idée la fit sourire.
Elle espérait cependant que Davie ne partait pas une nouvelle fois à l'assaut des poubelles. Elle lui fit un petit signe, espérant qu'elle reviendrait sur ses pas.

Elle s'approcha un peu plus du trio.

Oh bonjour Mademoiselle Souzies !
Jeune homme, Messire... ajouta-t-elle pour saluer les deux autres personnes présentes.

Elle applaudit silencieusement, entrant ainsi dans leur jeu, puis demanda :

Dites-moi... comment vous est venu l'idée de cette représentation... originale ?
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Il jouait avec passion de son violon, inventé par sa canne et un archer imaginaire, mais il donnait cette impression tellement parfaite qu'il jouait de cet instrument depuis tant d'année et qu'il pouvait vous jouez une mélodie sans la moindre complication et avec une facilité déconcertante, et pourtant, là était tout son art, il ne travaillait que sur l'instant présent et selon son inspiration.
A ce moment, ces deux jeunes gens lui avait inspiré cette symphonie, alors lorsqu'il s'aperçu que la jeune fille suivait le mouvement, il partie dans un tempo plus technique et dansant, tapant du pied, sans touché le sol, mais laissant à l'imagination de tous l'idée de l'aire qu'il pouvait interpréter.

Une inconnue vint à eux, il lui offrit un sourire bienveillant et accueillant, il s'approcha d'elle, tout en jouant de son instrument imaginaire, la contourna dans un pas dansant, puis revint devant elle, ce penchant en avant pour la saluer, puis tout en redescendant son instrument et l'accrochant à son bras, il l'invita à prendre sa main pour l'emmener dans une danse au rythme de cette silencieuse mélodie.
Un pied de côté le bout de celui ci vers le ciel, lui donnant une allure bien à lui, il tendait sa main vers la demoiselle qui était bien curieuse sur la scène qui ce déroulait devant ses yeux, sa canne pendu sur son autre bras, il la regardait avec un regard emplit d'énergie et de fantaisie.

Emmener voyager les curieux dans son monde, il aimait cela, car il n'y avait rien de plus irréaliste que l'imaginaire et rien non plus de plus merveilleux de pouvoir le toucher du bout du doigts et d'y plonger quelque instants.

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Oh bonjour Mademoiselle Souzies !
Jeune homme, Messire...

Il entrepris d'accueillir la nouvelle venue d'un grand sourire des plus vivant, ouvrant en grand ses bras, bombant son torse, il pris une grande inspiration, et partit dans son élocution de bienvenue.

Soyez l'bienvenue M'dame !
venez admirer nos artistes qui vont vous faire voyager dans un tout autre monde, comblé de mélodies extraordinaires, émouvantes et joyeuses.
Parcourez les routes de ce monde qu'ils vous offre devant vos yeux.

Un nouveau sourire s'étira sur son visage lorsqu'il remarqua que la dame prenait le même chemin que son amie en applaudissant dans un silence des plu totale.
Il ce dit que cet étrange homme avait un don des plus particulier pour allier et rassembler des personnes bien différentes.
Il rêvait lui même les yeux grand ouvert.
Il pris alors la pancarte de son amie qu'il installa plus loin, laissant libre court à Souzies pour bouger d'avantage sans avoir aucune gêne dans les pattes.

Dites-moi... comment vous est venu l'idée de cette représentation... originale ?

Une question ! Il n'y avait rien de plus excitant pour Bernard que de répondre à une question, cela voulait dire qu'il connaissait des choses et qu'il pouvait instruire d'autres personnes plus ignorantes que lui, c'était un pouvoir qu'il avait sur les autres et cela il l'aimait beaucoup !
Sans plus tarder il lui répondit, en même temps que l'étrange messire muet venait à elle pour l'inviter à faire quelque chose dont il ignorait totalement ce que cela pouvait être.

Doit on 'voir un but pou' réalisé quéqu'chose m'dame ? Laissé vous donc emporté !

Il avait toujours ce sourire plein de vie sur son visage qui l'illuminait, il était heureux, car il vivait une aventure comme celle de sa Souzies.
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