Cornelius.de.leffe
-Je vous prie tout dabord de mexcuser pour cet accablant discours, vous en avez visiblement été sonnée. A vous de mabreuver. Que faut-il faire naitre là-dedans pour vous donner envie ?
Elle se tordit la nuque, levant et tournant la tête à la fois, pour croiser son regard, les joues rouges d'embarras. Loin de comprendre qu'elle avait déplu en étant pas assez franche, elle fut persuadée du contraire. Voilà, elle n'avait pas eté assez subtile, pas assez gentille, pas assez patiente... Voilà, elle n'aurait rien du dire du tout, et elle l'avait vexé. Rien n'affolait plus la petite rousse que de déplaire ou de mal faire. Rien ne lui donnait plus l'impression qu'on allait la jeter dehors à tout instant. Le fait qu'elle fut à présent adulte, et chez elle, n'y changeait plus rien.
Oh, pardon, Alphonse... Je ne voulais pas vous faire peine. Sans même réfléchir, elle avait levé une main blanche à la joue du jeune homme, en un geste d'apaisement. Votre discours n'était pas accablant ! Au contraire, il m'inspirait des réponses. Elle se redressa tout à fait, se contorsionnant pour se retrouver lovée de profil dans ces bras inconnus qu'elle essayait d'amadouer, sans même se demander pourquoi, ni remarquer le cocasse de la situation. Les yeux tristes plantés dans les siens, toute sensation de sommeil ou d'ennui envolé face au danger immédiat de mécontenter un homme, elle lui caressa à nouveau la joue.J'ai si peu l'habitude d'avoir le droit de dire ma pensée, que j'ai voulu vous répondre et j'ai été.... frustrée. Pardon.
Quelle étrange créature as-tu donc dans les bras, Alphonse ? On gratte un peu le vernis de la catin enjouée, un peu méfiante, et on trouve un gamine perturbée, qui au moindre signe de mécontentement, ferait des pieds et des mains pour ne pas être abandonnée. D'ailleurs, la catin allait devoir refaire surface pour aider la gamine à le retenir. En répondant à sa question.
Pour répondre à votre question...Elle se mordit la lèvre, sourcils froncés. Qu'est-ce qui lui donnait envie ? Mon Dieu, tout et rien... un détail, un regard, un effleurement.C'est difficile à dire.... Je crois que c'est un mélange de contraires. Douceur et fermeté, respect et domination, effleurements et empoignades... Tout est question de...quand.
Elle plissa le front, cherchant à expliquer cette notion élusive de ce qu'elle aimait chez un amant. Que fallait-il faire naitre dans son esprit pour lui donner envie...?
En fait...il faut, au début, me donner l'impression d'être respectée, et en confiance... rassurer la gamine, quoi. Et puis.. une fois que je vois que l'homme me plait, qu'il ne sera pas violent... alors...Alors c'est la catin, ou la femme, qui prend le relais... Mais on a beau être catin, parler de ses désirs, c'est tout de même très intime, et elle ne put s'empêcher de baisser les yeux et la voix, pour souffler à son oreille, presque joue contre joue pour qu'il ne la voit pas perdre contenance.Alors là c'est le contraire. Une caresse suggestive, une assurance virile... une promesse arrogante, ou même moqueuse, chuchotée à mon oreille... tout ce qui juste avant aurait pu m'exéder... devient l'idée qu'il sera un amant assez fort et habile pour ...ahem... que j'accepte. Tout. Eh bien ma fille, rien que d'en parler te voilà toute troublée. Fait chaud, d'un coup...Reprends toi, que diable. Ahem. Evidemment, ça ne m'arrive pas très souvent...Puisque j'ai rarement le choix. finit-elle tout doucement, posant le front sur l'épaule d'Alphonse. Histoire de se cacher là, le temps de se reprendre, de se préparer à affronter les conséquences d'une confession si inhabituelle..
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Elle se tordit la nuque, levant et tournant la tête à la fois, pour croiser son regard, les joues rouges d'embarras. Loin de comprendre qu'elle avait déplu en étant pas assez franche, elle fut persuadée du contraire. Voilà, elle n'avait pas eté assez subtile, pas assez gentille, pas assez patiente... Voilà, elle n'aurait rien du dire du tout, et elle l'avait vexé. Rien n'affolait plus la petite rousse que de déplaire ou de mal faire. Rien ne lui donnait plus l'impression qu'on allait la jeter dehors à tout instant. Le fait qu'elle fut à présent adulte, et chez elle, n'y changeait plus rien.
Oh, pardon, Alphonse... Je ne voulais pas vous faire peine. Sans même réfléchir, elle avait levé une main blanche à la joue du jeune homme, en un geste d'apaisement. Votre discours n'était pas accablant ! Au contraire, il m'inspirait des réponses. Elle se redressa tout à fait, se contorsionnant pour se retrouver lovée de profil dans ces bras inconnus qu'elle essayait d'amadouer, sans même se demander pourquoi, ni remarquer le cocasse de la situation. Les yeux tristes plantés dans les siens, toute sensation de sommeil ou d'ennui envolé face au danger immédiat de mécontenter un homme, elle lui caressa à nouveau la joue.J'ai si peu l'habitude d'avoir le droit de dire ma pensée, que j'ai voulu vous répondre et j'ai été.... frustrée. Pardon.
Quelle étrange créature as-tu donc dans les bras, Alphonse ? On gratte un peu le vernis de la catin enjouée, un peu méfiante, et on trouve un gamine perturbée, qui au moindre signe de mécontentement, ferait des pieds et des mains pour ne pas être abandonnée. D'ailleurs, la catin allait devoir refaire surface pour aider la gamine à le retenir. En répondant à sa question.
Pour répondre à votre question...Elle se mordit la lèvre, sourcils froncés. Qu'est-ce qui lui donnait envie ? Mon Dieu, tout et rien... un détail, un regard, un effleurement.C'est difficile à dire.... Je crois que c'est un mélange de contraires. Douceur et fermeté, respect et domination, effleurements et empoignades... Tout est question de...quand.
Elle plissa le front, cherchant à expliquer cette notion élusive de ce qu'elle aimait chez un amant. Que fallait-il faire naitre dans son esprit pour lui donner envie...?
En fait...il faut, au début, me donner l'impression d'être respectée, et en confiance... rassurer la gamine, quoi. Et puis.. une fois que je vois que l'homme me plait, qu'il ne sera pas violent... alors...Alors c'est la catin, ou la femme, qui prend le relais... Mais on a beau être catin, parler de ses désirs, c'est tout de même très intime, et elle ne put s'empêcher de baisser les yeux et la voix, pour souffler à son oreille, presque joue contre joue pour qu'il ne la voit pas perdre contenance.Alors là c'est le contraire. Une caresse suggestive, une assurance virile... une promesse arrogante, ou même moqueuse, chuchotée à mon oreille... tout ce qui juste avant aurait pu m'exéder... devient l'idée qu'il sera un amant assez fort et habile pour ...ahem... que j'accepte. Tout. Eh bien ma fille, rien que d'en parler te voilà toute troublée. Fait chaud, d'un coup...Reprends toi, que diable. Ahem. Evidemment, ça ne m'arrive pas très souvent...Puisque j'ai rarement le choix. finit-elle tout doucement, posant le front sur l'épaule d'Alphonse. Histoire de se cacher là, le temps de se reprendre, de se préparer à affronter les conséquences d'une confession si inhabituelle..
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