Alphonse_tabouret
Adieu Rouquine. Adieu courtisane. Bonjour Demoiselle. Bonjour Maitresse
Car à cet instant ci, dans les yeux bleus de la jeune femme, cétait toute la concupiscence de son monde qui émergeait et il eut envie dy répondre en écho, appelant Dieu lui aussi tant ce spectacle nouveau qui avait tout dune apparition sainte, l' extasiait de gratitude. Il reconnaissait cette lumière, cette flamme, cette lave épaisse et profonde qui surgissait des entrailles pour venir ensevelir les dernières miettes de raison, les derniers entrelacs de la conscience pour mettre en appétit chaque parcelle de chair et Rouquine était juste splendide abandonnée dans ce feu joyeux, où la lubricité nexistait pas, où seul subsistait le besoin le plus pur de sassouvir pour se sentir vivre.
Mue par cette énergie nouvelle les gestes de la jeune femme prirent un accent neuf, presque désordonné, mille fois plus excitants que toutes les cuisses lustrées des catins aguerries. Elle saccaparait son corps sans plus de réflexion, par envie, et venait presser à sa main douce la raideur vibrante de son bassin, arrachant de ses lèvres des soupirs lourds au gré de sa dextérité et des élans de son propre corps, rongé par ces nouvelles attentions. Quand ses doigts se saisirent de sa nuque pour que sa bouche langoureuse appose ses dents sur son lobe, il frissonna presque autant que quand lordre tomba et tout son corps simmobilisa une brève seconde, pantelant denvies aussi diverses que variées la prendre avec toute la sauvagerie dont il se sentait habité, dont il la sentait réceptacle la frustrer encore pour voir son minois se tordre jusquà la supplication la plus dépravée ou bien plonger, dans ce gout étrange de première fois malgré ces corps connaissant déjà le plaisir à venir, impatients, tourmentés
Il se laissa entrainer dans sa chute, tomba sur le moelleux de ses rondeurs blanches, sentant la rigidité de son bassin trouver la moiteur du sien en se plaquant au soyeux du buisson flamboyant qui émergeait sous son ventre de porcelaine quil apprivoisait de ses caresses pressantes, simprimant à la chair irradiée de la jeune femme dans des mouvements fluides, qui lui ouvrirent les cuisses jusquà ce quil y prenne place, naturellement, sans que la moindre question ne se pose, la dextre à sa hanche, noyant sa respiration saccadée aux lèvres rousses, réservant ses inspirations les plus rauques à ses oreilles nacrées.
Ses doigts se serrèrent dans le satin des cheveux, lui faisant basculer la tête sur le côté et offrir sa gorge à la pointe de sa langue et à dhumides baisers, tandis que son corps entamait une presse alanguie au sien, son bassin venant la chercher de caresses équivoques. Dans une torpeur quil contrôlait de plus en plus difficilement, engourdi par livresse de ce bas ventre plaqué au sien et dont il sentait lhumide proximité, il appuya une caresse plus quune autre, glissa, chancelant vers labime et laissa un grognement de plaisir violent lui irradier le ventre, le tendre encore plus entre les nymphes avides de la rousse. Il resta un instant sur le fil, noyé dans cette sensation de presque, dimminence, subjugué par le plaisir si proche quil retardait encore un peu malgré lempressement, par doux sadisme de prédateur consciencieux, et il plongea à ses lèvres pour lembrasser, fougueusement, comme une maitresse, refrénant un instant les assauts de ses hanches qui la suppliaient et la narguaient dun geste dont elles la privaient pour venir se fondre à lui. Et parce quun ordre est un ordre, relâchant sa bouche mais restant à portée du visage et de son expression, il glissa à sa fourche et senfonça dans ses chairs vives goutant avec les prémices de lextase à la chaleur de son ventre dans un gémissement fauve.
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Mue par cette énergie nouvelle les gestes de la jeune femme prirent un accent neuf, presque désordonné, mille fois plus excitants que toutes les cuisses lustrées des catins aguerries. Elle saccaparait son corps sans plus de réflexion, par envie, et venait presser à sa main douce la raideur vibrante de son bassin, arrachant de ses lèvres des soupirs lourds au gré de sa dextérité et des élans de son propre corps, rongé par ces nouvelles attentions. Quand ses doigts se saisirent de sa nuque pour que sa bouche langoureuse appose ses dents sur son lobe, il frissonna presque autant que quand lordre tomba et tout son corps simmobilisa une brève seconde, pantelant denvies aussi diverses que variées la prendre avec toute la sauvagerie dont il se sentait habité, dont il la sentait réceptacle la frustrer encore pour voir son minois se tordre jusquà la supplication la plus dépravée ou bien plonger, dans ce gout étrange de première fois malgré ces corps connaissant déjà le plaisir à venir, impatients, tourmentés
Il se laissa entrainer dans sa chute, tomba sur le moelleux de ses rondeurs blanches, sentant la rigidité de son bassin trouver la moiteur du sien en se plaquant au soyeux du buisson flamboyant qui émergeait sous son ventre de porcelaine quil apprivoisait de ses caresses pressantes, simprimant à la chair irradiée de la jeune femme dans des mouvements fluides, qui lui ouvrirent les cuisses jusquà ce quil y prenne place, naturellement, sans que la moindre question ne se pose, la dextre à sa hanche, noyant sa respiration saccadée aux lèvres rousses, réservant ses inspirations les plus rauques à ses oreilles nacrées.
Ses doigts se serrèrent dans le satin des cheveux, lui faisant basculer la tête sur le côté et offrir sa gorge à la pointe de sa langue et à dhumides baisers, tandis que son corps entamait une presse alanguie au sien, son bassin venant la chercher de caresses équivoques. Dans une torpeur quil contrôlait de plus en plus difficilement, engourdi par livresse de ce bas ventre plaqué au sien et dont il sentait lhumide proximité, il appuya une caresse plus quune autre, glissa, chancelant vers labime et laissa un grognement de plaisir violent lui irradier le ventre, le tendre encore plus entre les nymphes avides de la rousse. Il resta un instant sur le fil, noyé dans cette sensation de presque, dimminence, subjugué par le plaisir si proche quil retardait encore un peu malgré lempressement, par doux sadisme de prédateur consciencieux, et il plongea à ses lèvres pour lembrasser, fougueusement, comme une maitresse, refrénant un instant les assauts de ses hanches qui la suppliaient et la narguaient dun geste dont elles la privaient pour venir se fondre à lui. Et parce quun ordre est un ordre, relâchant sa bouche mais restant à portée du visage et de son expression, il glissa à sa fourche et senfonça dans ses chairs vives goutant avec les prémices de lextase à la chaleur de son ventre dans un gémissement fauve.
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