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[RP Ouvert] Orphelinat Saint Michel

Aelis
Son acolyte sur les talons, Aélis inspecta rapidement la masure d'un regard circulaire. Tout ici respirait la pauvreté et la moisissure, une odeur fauve vous picotait les narines.

La paysanne rougeaude alla remplir un panier en osier défraîchi de quelque vieux draps tâchés de graisse et exhalant des relents d'immondices. Les joues de la jeune fille pâlirent un peu sous son masque de cendre tant toutes ces odeurs lui étaient insupportables et lui donnaient la nausée.

Bientôt, la tante revint avec son panier, qu'elle claqua sans ménagement dans les bras de Stellie.


- Pierre !

Un gamin crasseux et maigrelet s'approcha des trois femmes.

- T'vas suivre ces deux gouges là, et tu r'garderions si qu'elles me volent pas mon linge !

Le ton était rude et sans appel. Le gamin les suivit jusque dans la charrette, et Aélis l'invita à y grimper. Ils parcoururent quelques mètres, puis les deux jeunes femmes stoppèrent l'attelage.

- C'est toi Pierre, le frère de Louise ?

- Oui-da, m'dame, mais elle avions disparu ces semaines dernières, la tante elle disions que c'estoit une belle dame du castel qui la prenoit pour en faire une souillon.

- Et tu l'as crue ?


Sans rien ajouter, dans un grand geste théâtral, la jeune fille souleva un drap qui recouvrait un grand panier d'osier. Louise en jaillit comme un diablotin hors de sa boîte, et se jeta en riant au cou de son frère. Une Louise propre et bien nourrie, vêtue convenablement et qui avait l'air de tout sauf d'une souillon. Elles les laissèrent se retrouver, et Louise résuma brièvement la situation à son frère aîné.

- Pierre, c'est mademoiselle Aélis, elle m'a prise dans sa graaaande maison pour les enfants qui n'ont plus de Papa et de Maman, et tous les jours je mange de la brioche !

Aélis reprit :

- Pierre, c'est toi l'aîné il me semble, le chef de famille... Le Duc Louis t'offre, à tes frères et sœurs ainsi qu'à toi-même, une grande maison, où il y a de la brioche tous les jours pour le goûter, et où tu ne seras plus forcé de trimer comme une beste.

Voyant sa jeune sœur si épanouie, le jeune garçon n'hésita pas bien longtemps. Brièvement, ils mirent au point un plan. Il fit évader de la chaumière les deux enfants et le nourrisson qui y étaient restés, tandis qu'Aélis mettait les points sur les "i" à la paysanne.

Ils repartirent en direction de Saint Michel, tous serrés dans leur petite charrette : Aélis, Stellie, Pierre, 12 ans, Violette, 8 ans, Louise, 4 ans, Paul, 2 ans, et Catherine, 2 mois, chantant à tue-tête et riant gaiement. Et la première chose qu'ils firent une fois rentrés... Partager une bonne grosse brioche !

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Aelis
[Un autre matin, à l'orphelinat]

Un nouveau matin de juin, le Soleil semblait être au rendez-vous, et les jeunes protégés d'Aélis dormaient encore, pour la plupart. Seule la petite Catherine était réveillée, et la jeune fille prit le relai de Marie pour lui faire boire son biberon de lait de chèvre. Il lui aurait fallu un peu de lait maternel, à cette petite, elle n'était pas bien grosse. Se souvenant de la lettre d'Iasvana, elle se promit de lui écrire sous peu.

Perdue dans ses songes, elle ne remarqua pas que Kitty s'était endormie. Avec douceur, elle la réveilla afin de lui faire avaler le reste de son lait. Après avoir terminé, puis généreusement bavé sur l'épaule d'Aélis, la petite piqua à nouveau du nez. Celle-ci l'embrassa sur le front, puis la recoucha dans un berceau, faisant involontairement tanguer la nacelle d'osier avec sa robe. Fort heureusement, l'enfant ne se réveilla pas et elle put aller rejoindre le reste de sa petite troupe au réfectoire.

Tous déjeunaient gaiement , déjà débarbouillés, habillés et peignés. La jeune fille attendit qu'ils aient terminé en discutant avec une surveillante, puis attrapa Louise et Violette par la main, suivies de Paul, et les emmena en direction de la petite salle de prière aménagée non loin de là, tandis que Marie se chargeait d'Emma et de Paul.


- Les enfants, aujourd'hui je voudrais que vous priiez pour que l'âme de Stellie grimpe au paradis solaire...
Récitons ensemble le credo...


Elle se signa, puis commença sa récitation.

- Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant,
Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme...


Aucun autre écho que celui de sa voix ne lui parvint aux oreilles. Elle se tourna vers Pierre, l'interrogeant du regard.

- Bin, m'dame Aélis, c'est-y que personne ne nous apprenions le crédo que vous parlez ! Mais pour sur qu'on prie l'bon Dieu pour m'dame Stellie, m'dame !

La jeune fille n'était qu'à moitié étonnée. Ces enfants étaient aussi ignorants que des nouveaux-nés, ce qu'il faudrait rapidement rectifier, surtout dans le cas de Pierre, qui malgré ces quelques jours passés à côtoyer Aélis et les autres dames, ne parvenait pas à se départir de son accent paysan, ni de ses manières un peu brutales. Elle n'espérait pas en faire un gentilhomme, mais restait persuadée que l'éducation était pour ces orphelins un des meilleurs moyens de s'élever dans la société. Elle termina de réciter son credo, pensant à sa blonde amie, puis se releva doucement, et entraîna les trois enfants sur la pelouse du jardin.

- Bon, la chose est fort simple. Première leçon, je vais vous enseigner le credo aristotélicien. Bien, répétez après moi, en articulant bien :
Je crois en Dieu, le Trés-Haut tout puissant


Trois petites voix répétèrent, en cœur.

Créateur du Ciel et de la Terre,
Des Enfers et du Paradis,
Juge de notre âme à l'heure de la mort.


Jusque là, tous s'exécutèrent sans problèmes. Mais quand vint leur tour de réciter cette première strophe, les ennuis commençaient. Pierre hésitait et se trompait tous les deux mots, Violette n'avait retenu que le début, et c'est Louise qui s'en sortait le mieux, même si parfois elle remplaçait un mot par un autre.

Ils avaient encore bien du chemin à faire, maitresse comme élèves.

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--Une_enfant_de_6ans
[ ce matin la sur la place du marché ]

Elle arriva devant les grandes murailles qui entouré la ville et se faufilat entre les passant j'usqu'a atteindre le marché,certainement pousser par un instinct de survie primaire qui consiste a se nourrir, elle n'avait plus que la peau sur les os, le regard implorant, mais personne ne la voyait.

Qui se preocupperait d'une pauvre fillette mal vetue, son destin etait evident, elle allait devenir une petite voleuse... Les brigands vendrait salir son ames un jour ou l'autre, l'enrolant dans leurs idées de revoltes en lui promettant nourriture et autres reveries féerique...

En passant devant l'etalage de legumes elle ne pu s'empecher de voler, la faim la tiraillait, elle semblait bout de force, mais en ce monde le vole n est pas chose a faire quelqu'en soit la raison, alors que personne ne faisait atention a elle, soudain cet actes fit de la pauvre enfant le centre d'interet de tous les villgeois, il l'as montrer du doigt en hurlant


Voleuse!!! petite voleuse !!!

Certain meme avertirrent les brigadiers, la fillettes se mirent a pleurer, la honte, la colere du marchand, l'indifference evidente des gens face a son desarois, tout cela etait trop pour elle ...
Francois074
francois devait renconter alrune afin de prendre ses nouvelles fonctions de brigadier, il passait par la pour se rendre au bureau de la marchaussé et vit une agitation peux commune.

Une fillette qui ne semblait pas tres agés semblait etre la cause d'un rassemblement de personne hurlant sur la pauvre gamine

Son sang ne fit qu un tour, il se metta devant la fillette


Hola! messire, que ce passe t'il donc, qu a t'elle fait pour que vous traitiez de la sorte cette pauvre enfant?

Un marchand lui repondit prestement:

Elle m'as voler, regardez... la .... en montrant du doigt.... elle tiens encore l'objet de son delit a pleine main...

Francois un peu depîter par la situation, prit une poigné de piece dans sa besace et les jettas negligament sur l'etalage marchand

Tiens marchand ! .... Prend donc cela ... Je te souhaite que le tres haut te pardonne de ta bienvaillance,

Bien entendu il faisait preuves d'ironies, il se tournat vers la foule

Et vous que regardez vous ainsi ? ... N'avez vous pas quelque champs a labourer ou vaches a traire ... Le spectacles est terminé retourné dans vos chaumes ...

le jeune futur brigadier semblait fulminer

L'enfant appeuré ne disait plus mots, il l'as prit par la main, il devait se rendre a san michel, il pensa que sa tante serait enchanté de l'acceuillir dans son nouvelle orphelinat, il continu son chemin vers le bureau et y fit entrer la fillette,


tiens petite ..., assied toi si tu veux, comment t'appelle tu?

Il alla chercher quelque fruit pour le lui donner en attendant sa reponse
--Une_enfant_de_6ans
La pauvre enfant semblait paniqué, reculant quelque peu lorqu'elle apercu cet homme qui criait

Citation:
Hola! messire, que ce passe t'il donc, qu a t'elle fait pour que vous traitiez de la sorte cette pauvre enfant?


Les larmes continuait a lui couler sur les joues

Citation:

Elle m'as voler, regardez... la .... en montrant du doigt.... elle tiens encore l'objet de son delit a pleine main...



Elle vit l'homme se mettre en colére, trembante de tout son etre elle ne pouvait plus bouger comme tetaniser, puis li se metta a hurler si fort que l'echo lui meme ne semblait pas osez repondre

Toujour en pleure l'homme l'entrainat avec lui, puis il l as fit entrer a la police, ce grand bureau sembla pour elle comme la prison, tout ces parchemin entassé, ce grand silence.....

Contre toute attente il lui donna a manger en lui demandant son nom, mais la fillette visiblement affamé ne repondit pas ...
Iasvana


Iasvana avait reçu un matin un pigeon qu'elle attendait, pour dire vrai, avec une certaine impatience.

Elle était en train d'allaiter sa petite Sélène, d'à peine un mois. Assise confortablement, la jeune femme regardait le soleil se lever doucement sur le pays de Savoie. Ses cheveux dénoués, légèrement emmeslés reflétait ce sommeil duquel elle avait été tiré par les gémissement de son enfant. Sans réveiller son époux, elle avait alors nourrit sa petite, la poitrine à nue, heureuse d'estre mère.

Un peu plus tard dans la matinée, ce fameux plis lui réveait que l'on avait besoin d'elle à l'orphelinat. Elle savait, par les ragots que l'on racontait que seules celle qui n'avait pas grand chose d'autre à faire allaient donner leur lait. Mais Iasvana était motivé par autre chose : le désir de sauver une petite personne qui ne méritait pas le désintéressement. Une personne est une personne, mesme toute petite ! Et Aristote, sans doute, en aurait dit de mesme.

Aussitost su, aussitost partit. Iasvana laissa un mot sur un parchemin, de son écriture fine, pour annoncer à son époux le lieux où elle se rendait. Puis, après avoir été se baigner pour parraistre propre et fraiche, elle se dirigea vers l'orphelinat, son enfant dans les bras et sa filleule de 4 ans qui la suivait de prest.

Alors, à la porte, entendant le bruit des enfants, elle sourit et frappa vigoureusement à la porte.

- C'est la laitière !

Malgré tout l'entrain qu'elle montrait, une petite angoisse serrait son ventre. Sa poitrine, elle rebondit pour deux, trois quatre, ne demandait qu'à estre allégée.

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Aelis
[Même matinée toujours, à l'orphelinat]

Les trois ainés avaient terminé d'apprendre les deux premières strophes du credo, à présent Pierre et Violette étaient à l'étude, tentant d'apprendre avec Marie à former les lettres "a" et "e", ainsi qu'à écrire leur nom. Kitty dormait comme un ange dans son berceau, Louise jouait à la poupée, et Aélis était occupée à distraire Paul et Emma, qui gambadaient dans la pelouse en riant.

- Allons, allons Emma, attrape moi !

Mais un bruit lui fit dresser l'oreille.

- C'est la laitière !

La laitière ? Elle n'avait pourtant pas passé commande de lait pour ce jourd'hui... Attrapant Emma et Paul, elle les cala chacun contre une hanche, et alla ouvrir la porte. Un sourire se dessina sur son visage quand elle vit Iasvana dans l'entrebâillement, accompagnée de Sélène et d'une autre petite fille qu'elle ne connaissait pas.

- Dame Iasvana, c'est un plaisir !

Elle s'effaça afin de la laisser entrer dans la bâtisse.

- Peut-être cette jeune demoiselle a-t-elle faim ? dit-elle en désignant la filleule d'Iasvana. Nous avons de la brioche toute chaude... Spécialité maison !

Un sourire, elle les entraîna vers le réfectoire, où elle se déchargea d'Emma et de Paul qui s'installèrent devant leur tranche de brioche et leur verre de lait.

- Je suppose qui si vous estes là, c'est que vous avez reçu ma missive...
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Arthur1er
Arthur n'était encore jamais venu en cet endroit, alors que sa douce Aelis y passait énormément de temps depuis un bon moment déjà. Le jeune garçon fit s'arrêter son destrier devant le bâtiment accueillant l'orphelinat. Il l'observa un moment, détaillant l'édifice d'un regard inquisiteur, avant de mettre pied à terre. Les talons de ses bottes claquèrent quand ils rencontrèrent les froids pavés de la rue.

Le juge portait un ensemble couleur de jais composé d'une chemise et d'une veste moulante, et de brais serrés. A sa taille pendait une fine lame, plus décorative qu'autre chose. Il resserra sa longue cape noire autour de son cou et se décida à avancer, les rênes de son destriers dans la main gauche. Il les attacha à un anneau de faire destiné à cela apposé contre le mur de l'édifice puis se dirigea vers l'huis. Il cogna trois coup contre celui-ci puis attendit que quelqu'un daigne lui ouvrir caressant le pommeau de son épée.

Une femme vint lui ouvrir enfin et lui demanda avec suspicion ce qu'il venait faire là, accoutré ainsi. C'est vrai qu'il ne faisait pas particulièrement engageant tout de noir vêtu. Le jeune garçon la détailla un instant de son regard froid et perçant. Elle était entre deux âges, sa peau commençait à se rider comme un vieux parchemin et des tâches apparaissaient ça et là sur son visage. Pourtant son regard était encore vif et enfantin. Le Président de la CAI lui fit un fin sourire avant de lui répondre d'une voix douce:


Je suis Arthur de la Marche madame, j'aimerai savoir si Dame Aelis est disponible et si cela est le cas savoir où je pourrai la trouver s'il vous plait.
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Aelis
[Orphelinaaat, toujours, entre le réfectoire et le couloir]

Tandis qu'Aélis était partie en direction du réfectoire avec ces dames, ce fut Marie, l'intendante, qui délaissa un instant la leçon de calligraphie pour aller ouvrir la porte. Elle fut surprise de trouver un jeune "dandy" sur le pas de la porte.

- Oui, c'est pour quoi ?

- Je suis Arthur de la Marche madame, j'aimerai savoir si Dame Aelis est disponible et si cela est le cas savoir où je pourrai la trouver s'il vous plait.

- Et que voulez-vous à cette demoiselle, messire ?


Néanmoins, elle n'avait pas reçu de consigne précise, et fit place afin de le laisser entrer.

- Mademoiselle Maledent de Feytiat est au réfectoire, en compagnie d'une jeune Dame et de plusieurs enfants.

Il n'avait pas l'air de vouloir faire de mal à quiconque, et Marie radoucit un peu son air, avant de le précéder jusqu'au dit réfectoire.

- Mademoiselle ? Un certain Arthur de la Marche demande à vous voir.

Aélis venait à peine de terminer sa phrase quand Marie entra sur ces entrefaites.

- Arthur ? Ici ? Excusez-moi un instant, Iasvana...

Un sourire vint illuminer le visage de la jeune fille, qui sortit précipitamment dans le couloir.

- Et bien, que fais tu ici ? Tu n'es pas à la Cour ?
Marie... Vous pouvez retourner à vos jeunes élèves.


Amusée, elle alla se ranger contre le mur afin de pouvoir laisser passer son intendante, en profitant pour effleurer la main d'Arthur au passage.
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Arthur1er
Le jeune garçon sourit quand il vit apparaitre son aimée. Elle était donc là, cela le réjouissait plus qu'il ne l'avait imaginé. La femme qui lui avait ouvert s'éclipsa, afin de laisser sa place à Aelis, qui par une subtile manoeuvre vint saisir quelques seconde la main d'Arthur, qui retint alors un ronronnement de plaisir. Elle lui adressa la parole avec douceur:

Et bien, que fais tu ici ? Tu n'es pas à la Cour ?
Marie... Vous pouvez retourner à vos jeunes élèves.


Le jeune garçon resta un instant silencieux puis répondit avec chaleur et joie:

Dois-je vraiment avoir une raison valable pour venir te voir chère Aelis? J'avais juste envie de découvrir l'endroit où tu passes tes journées en ce moment, me faire me propre idée de ce lieu. Joli bâtiment en tout cas, je suis sûr que tes petits orphelins sont très bien icelieu. Tu dois leur apporter beaucoup de joie ma douce.
Par contre je ne resterai point longtemps, j'ai fait un crochet pour venir te trouver mais ensuite je remonte sur Aachen pour un moment, la justice n'attend pas malheureusement. Mais je reviendrai dès que possible pour te trouver tite Aelis. Tu me manques trop sinon.


Le jeune garçon déposa un petit baiser sur le front d'Aelis avec un léger sourire, puis porta son regard sur un enfant qui le regardait avec une drôle d'expression. Il lui sourit alors, le détaillant de la tête aux pieds.
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Aelis
Elle écouta le discours d'Arthur avec un sourire teinté de plaisir que lui procurait cette agréable visite surprise. Une fausse moue boudeuse vint cependant succéder à ce sourire, mais la jeune fille savait très bien que son tendre ami avait d'énormes responsabilités...

- Alors tu m'abandonnes ? Pour un tas de vieux juges sourds comme des pots de surcroit...

Mais je reviendrai dès que possible pour te trouver tite Aelis. Tu me manques trop sinon.


Ah, mieux, nettement mieux... Le sourire se redessina de nouveau sur ses lèvres quand il l'embrassa chastement sur le front. Cependant, le regard d'Arthur fut détourné par quelque chose à sa droite...

- Paul ! Veux-tu retourner terminer ta brioche !

Un léger rire s'échappa de la bouche d'Aélis, tandis qu'Arthur adressait un sourire bienveillant au petit garçon. Mais celui-ci, sans doute effrayé par le sombre costume du jeune homme, alla enfouir son visage dans les jupes d'Aélis. Riant toujours, mais plus discrètement, elle alla le reconduire vers la porte du réfectoire.

- Vas rejoindre Emma, j'en ai pour une minute, petit poussin.

Revenant vers Arthur, elle s'assura en jetant un regard à sa droite, puis à sa gauche que personne ne les observait, puis se hissa sur la pointe des pieds (elle était nettement plus petite que lui), et déposa un suave baiser sur des lèvres qui semblaient s'offrir à elle. Ahh, si son père les avait vus, elle l'entendait déjà gronder... Par bonheur, le couloir était bel et bien désert, et les talons d'Aélis retouchèrent le sol en même temps qu'un autre sourire venait éclairer son visage.
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Iasvana


Iasvana fut accueillit avec une simplicité qui la ravit. Aider ces enfants semblait normal à cette jeune noble, et cela plaisait à Iasvana qui était de celle à toujours vouloir offrir plus qu'elle n'avait de temps.

La jeune médecin entra dans la batisse en saluant Aelis avec un sourire. La demoisele était jolie et gracieuse : sans doute faisait-elle chavirer les cœurs des solitaires. Et elle trouvait le moyen de s'occuper d'orphelins. Admirable.

A la question qui lui était adressée, Eliane coula un regard intimidé mais plein d'envie à sa marraine.

- C'est une petite gourmande que vous avez devant vous, ma Dame. Elle raffolera sans doute de votre brioche...

Iasvana poussa d'un geste plein d'affection sa petite filleule vers les autres enfants qui la regardait avec l'espoir d'une nouvelle compagne de jeux.

- Oui ma Dame, j'ai reçu vostre missive et...

La phrase fut coupée par l'intervention d'une vieille Dame de Chambre. Aelis s'excusa et s'effacça, laissant là Iasvana Sélène, Eliane et d'autres petits garnements.
Alors que quelques voix se faisaient entendre depuis le couloir, Iasvana haussa les épaules et s'installa à un banc, regardant les petites frimousses toutes heureuses de manger ce pain sucré.

- Eliane, il faudra estre gentille, petite, Vama va nourrir un petit... Tu sais, comme pour Sélène...


Eliane ne dit mot et baissa les yeux. Un certaine jalousie empoignait son coeur, à la petiote : c'est qu'elle, elle n'avait point été allaitée par cele qui l'élevait. Elle était à part... Elle n'avait pas les mesme droits que ce tout petit estre que Vama appelait Sélène...

- Pou'quoi ?

La question surprit Iasvana. La petite était toujours discrète, jouant seule et parlant peu. Mais depuis quelque temps elle recherchait un surplus d'affection.

- Et bien euh... Parce qu'il y a un bébé qui a besoin de lait, et que j'en ai...


La médecin se résolut de se lever et alla se rasseoir près de sa petite.

- Toi tu n'en as jamais eu besoin, mais sinon, je t'en aurait donné...

- Z'en veux !


- Mais tu es grande maintenant ! Presque une Dame !


Un rre s'échappa ds lèvres fine de Iasvana. Eliane lui sourit : elle l'aimait bien quand mesme, sa Vama...

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Braie
braie avait entendue parler de l'orphelinat de dame Aelis possédant de temps libre elle décida de lui envoyé un pigeon

"bonjour Dame Aelis je suis Braie, en entendant parler de votre orphelinat je me propose de faire la lecture aux enfants de contes et fabliaux et pourquoi pas apprendre au plus grand le latin, je suis boulangère et sait cuisiner également je possède du temps libre que j'aimerais utiliser pour servir mon prochain, si cela vous intéresse renvoyez moi mon pigeon, amicalement Braie".

Elle noua le mot à la patte du volatile en lui expliquant de ne pas se perdre
Aelis
Un pigeon se posa non loin d'elle. Elle lui jeta un coup d'œil, se promettant de voir plus tard de quoi il retournait. Un instant, elle se perdit dans la contemplation de la paire d'yeux qui lui faisaient face, et songea au plaisir qu'elle pourrait avoir à s'y noyer.

- Enfin, si tu veux visiter les lieux, je t'en prie... Quant à moi, je ne vais pas laisser indéfiniment Iasvana seule avec les monstres...

Elle fit un pas en direction du réfectoire, mais ne put aller plus loin. Soudainement, une violente quinte de toux la prit. D'une main, elle se soutint contre le mur, de l'autre elle sortit son mouchoir qu'elle appliqua tout contre sa bouche.

Une violente douleur l'assaillait, c'était comme si un millier de flèches s'étaient mises en tête de lui traverser la poitrine de part en part... Mais une douleur qu'elle connaissait, pour l'avoir ressentie autrefois, au couvent... Une maladie de poitrine qui avait bien failli lui coûter la vie, et dont elle s'était remise grâce à un mystérieux remède de la sœur apothicaire...

Les lèvres décolorées, la sueur au front, signe de fièvre, les pupilles légèrement dilatées... Elle sombra dans l'inconscience, et de sa main dépassait son mouchoir, tâché de sang par endroits...


Braie, sans soucis tu peux venir, je réponds à ta lettre dès que les aléas du RP m'en laissent le temps

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Arthur1er
Arthur se laissa entrainer par Aelis à l'intérieur de l'orphelinat avec un large sourire. Mais alors qu'ils se dirigeaient vers une grande pièce sa douce fut prise d'une quinte de toux très violente. Tout d'abord il n'y prêta pas garde, pensant qu'elle avait simplement un chat dans la gorge, puis il fut clair qu'elle ne se sentait vraiment pas bien, et avant qu'il n'ai pu faire un geste vers elle elle s'écroula. Le jeune garçon se précipita vers elle, ne sachant pas que faire. Sur le mouchoir qu'elle avait porté à sa bouche s'étalait une tâche de sang. D'une voix forte et autoritaire le jeune juge cria:

Qu'on prévienne immédiatement un médicaste! Aller dépêchez-vous! Et faites rentrer les enfants, il ne faut pas qu'ils la voient dans cet état! ALLER!

Puis il la souleva délicatement du sol et la porta. Il demanda à ce qu'on le conduise dans un endroit où il pourrait la déposer sur quelque chose de confortable. On l'emmena dans un chambre où il la déposa tendrement sur un lit. Il se tourna ensuite et demanda avec force:

Bon alors? Il est où le docteur? Et faites mander son père également! Aller on se dépêche un peu!
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