Etienne_de_ligny
...C'est un co**ard.
En retrait le Griffé observe le combat qui se joue devant ses yeux. Pas un mot ne sort de ses lippes, aucun geste, aucun pas ne vient troubler ce désordre éreintant. L'heure est au règlement de compte et alors que tous observent et qu'Alphonse hausse le ton, le Griffé réalise que son absence a causé bien des torts. Les coups et leur raison lui échappent, tout comme les mots et alors qu'autrefois il lui aurait suffit de s'interposer, il se fige en retrait, tel un vulgaire puceau intimidé. Le Griffé n'est plus maître de son domaine. A quoi pouvait-il s'attendre après plusieurs mois d'absence ? Sinon à cette simple réplique glissée, amicale et franche à son oreille. Pourtant Adryan n'a plus rien de la Bauta, il n'est qu'un animal enragé, épris d'une donzelle à la peau hâlée. Savait-il pour le viol ? Pour la drogue ? Non. Pour lui, comme pour les autres, cela ressemble à une vulgaire querelle entre deux coqs, un constat aussi avilissant que banal. Une éloge à la connerie féminine, une de plus. Usé, le noble s'éloigne quelque peu jusqu'à ce qu'enfin, le calme s'impose. Les deux mâles se lèvent tour à tour avant de quitter l'arène de boue et d'herbes, mais alors que tous les regards se posent sur Eux, ceux du Griffé cherchent ceux de son Autre.
Rentrez vous mettre au chaud. Inutile de chopper la mort pour ça...Vous en verrez d'autre.
S'adressant à Edgar, Lucie et Nej, Etienne fait demi-tour pour regagner les couloirs de l'Aphrodite. De loin, il observe cette ombre familière qui s'engouffre, sans un regard, sans une attention à son égard dans les méandres de la Maison Basse. Ses iris disparates se posent le temps d'un instant sur le comptoir, la gorge sèche le tiraille, tout comme la clarté de son esprit. Il ne peut s'y arrêter, boire une fois de plus jusqu'à sentir sa bile envelopper son palais. Les pas dévient, tout comme le regard et alors que le Comptable regagne son refuge, Etienne s'y engouffre à son tour. La porte est fermée, le Griffé s'y adosse.
Lentement, il le dévisage et tente de se remémorer ces moments passés, tout comme cette promesse faite entre deux coups de reins. Il sait qu'il a merdé. Il devrait s'excuser simplement, mais à quoi bon, le Chat n'est pas idiot, attaché, entier, il se fera une joie de lui faire ravaler son insolence et son absence. Alors quitte à en prendre plein la gueule, autant lui donner une bonne raison de se défouler.
Tu comptes bouder comme une donzelle ?....
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L'Aphrodite, une invitation indécente.
En retrait le Griffé observe le combat qui se joue devant ses yeux. Pas un mot ne sort de ses lippes, aucun geste, aucun pas ne vient troubler ce désordre éreintant. L'heure est au règlement de compte et alors que tous observent et qu'Alphonse hausse le ton, le Griffé réalise que son absence a causé bien des torts. Les coups et leur raison lui échappent, tout comme les mots et alors qu'autrefois il lui aurait suffit de s'interposer, il se fige en retrait, tel un vulgaire puceau intimidé. Le Griffé n'est plus maître de son domaine. A quoi pouvait-il s'attendre après plusieurs mois d'absence ? Sinon à cette simple réplique glissée, amicale et franche à son oreille. Pourtant Adryan n'a plus rien de la Bauta, il n'est qu'un animal enragé, épris d'une donzelle à la peau hâlée. Savait-il pour le viol ? Pour la drogue ? Non. Pour lui, comme pour les autres, cela ressemble à une vulgaire querelle entre deux coqs, un constat aussi avilissant que banal. Une éloge à la connerie féminine, une de plus. Usé, le noble s'éloigne quelque peu jusqu'à ce qu'enfin, le calme s'impose. Les deux mâles se lèvent tour à tour avant de quitter l'arène de boue et d'herbes, mais alors que tous les regards se posent sur Eux, ceux du Griffé cherchent ceux de son Autre.
Rentrez vous mettre au chaud. Inutile de chopper la mort pour ça...Vous en verrez d'autre.
S'adressant à Edgar, Lucie et Nej, Etienne fait demi-tour pour regagner les couloirs de l'Aphrodite. De loin, il observe cette ombre familière qui s'engouffre, sans un regard, sans une attention à son égard dans les méandres de la Maison Basse. Ses iris disparates se posent le temps d'un instant sur le comptoir, la gorge sèche le tiraille, tout comme la clarté de son esprit. Il ne peut s'y arrêter, boire une fois de plus jusqu'à sentir sa bile envelopper son palais. Les pas dévient, tout comme le regard et alors que le Comptable regagne son refuge, Etienne s'y engouffre à son tour. La porte est fermée, le Griffé s'y adosse.
Lentement, il le dévisage et tente de se remémorer ces moments passés, tout comme cette promesse faite entre deux coups de reins. Il sait qu'il a merdé. Il devrait s'excuser simplement, mais à quoi bon, le Chat n'est pas idiot, attaché, entier, il se fera une joie de lui faire ravaler son insolence et son absence. Alors quitte à en prendre plein la gueule, autant lui donner une bonne raison de se défouler.
Tu comptes bouder comme une donzelle ?....
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L'Aphrodite, une invitation indécente.