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[RP] La chapelle palatine de la bienheureuse Wilgeforte

Kate25
La blonde était perdue, elle n'avait pas l'habitude d'aller à ce genre de cérémonie, pour ainsi dire c'était la première fois. Pour l'occasion elle avait mis sa plus belle robe puis avait aussi habillé ses trois enfants pour la cérémonie de leurs plus beaux habits.

Arrivés devant la chapelle, elle entrait sa fille Rose dans les bras, Alice et Simon marchaient à côté de leur mère de peur de la perdre. Kate regarda la pièce essayant de voir si elle reconnaissait du monde, elle vit Arioce de loin puis sa soeur Elisabeth ainsi que ses soeurs qui aillaient présenter la cérémonie.

Elle s'approcha de soeur doucement toujours suivie de ses enfants et attendait qu'elle finisse de parler pour la saluer.
Siv
Il n'en avait vraiment pas, mais alors vraiment pas envie.
Bon certes suite à sa rencontre avec cet Enguerrand il avait été convié à une cérémonie. Mais il en ignorait totalement la raison. De quoi allait il s'agir ? Pourquoi cet homme qu'il ne connaissait pas l'avait invité ? Fichtre dieu, que lui voulait il ?

Toutefois l'homme qui l'avait invité était un vrai dandy, qui plus est noble de son état. Et les nobles, c'est ni plus ni moins qu'une source de revenus pour Siv. Il ne propose ses services qu'à cette catégorie de personnes. Des gens qui peuvent assumer ses revendications de salaire. Car il a pas froid aux yeux niveaux défraiement.
Et qui dit cérémonie organisée par un noble, dit noblesse dans l'assistance.

Et donc voici le rustre qui arrive au Mussidanais.

Quelle n'est pas sa surprise de voir qu'il faut se rendre à une chapelle. Lui qui n'est pas même baptisé malgré son âge. D'ailleurs à vrai dire, hormis à l'argent, les femmes et l'alcool, il ne croit pas en grand chose, et encore moins en ce que racontent ces quelques curetons qu'il a rencontré au gré de ses pérégrinations.
Mais bon si la chance lui sourit il va peut-être trouver l'un des trois, voir plus. A cette idée il sourit. S'imaginant retroussant une belle donzelle, tout en buvant à souhait. Et pourquoi pas trouver un futur employeur.
Il suit donc ce couloir de pierres du château.

Voilà donc le rustre qui entre dans l'édifice religieux. Tentant de se donner un peu de prestance. Il n'est pas habillé comme un prince lui. Droit comme un « i », une main sur le pommeau de son compagnon éternel, et l'autre posée sur son ventre.
Zantet
[Non loin des remparts, charriot principal des étuves ambulantes... ]

Dimanche printanier dans toute sa splendeur, le soleil joue à cache-cache dans le feuillage, elle a profité de sa matinée pour courir les bois, cueillir quelques herbes et plantes pour préparer onguents, huiles. Le temps a filé... et de retour au charriot, elle songe à la cérémonie. Il est plus que l'heure de se préparer de de tenter de donner des airs de femme civilisée à la sauvageonne.


Zantet ! Au secours !


Crise de panique, la malle a disparu. Elle avait déjà l'impression d'être en retard, et coup du sort, elle ne parvient plus à retrouver la malle. Elle s'embrouille, s'énerve, s'agace... rien n'avance.


[Dans le charriot d'à côté...]

Le dimanche rimait toujours avec grasse-matinée pour le rouquin, comme un sacro-saint rituel. Et un ZanZan en manque de sommeil, c'est un ZanZan grognon. Il se leva donc en maugréant.


Qu'est-ce qui se passe ? Vraiment pas moyen de dormir de temps en temps ?


Il se frotta longuement les yeux avant de les porter sur Aphy.


Bon, c'est quoi l'urgence ?


Cet air nonchalant, et surtout endormi, rien de tel pour agacer une Aphy en retard, mal peignée et ne trouvant plus sa malle. D'ailleurs, que fait Zantet le cheveu encore en bataille, les yeux mi-clos et en petite tenue ?

Mais tu as oublié ? On est de sortie aujourd'hui. Tu m'accompagnes chez Tarty pour la sauterie... c'est pour cela qu'on a campé ici cette nuit !
J'trouve plus ma malle avec la robe que j'avais prévu !



Accélération de la phase de réveil enclenchée. Les idées se remettent en place dans la caboche du rouquin.

Ah oui, c'est vrai, faut dire que quand je dors, je peux difficilement me dire : Bon, tu te réveilles aux aurores tout à l'heure, t'as rendez-vous ! Bref, on doit encore être dans les temps non ?

Grattage de tête le temps de réfléchir à la fameuse malle.


Hum... Pour la malle, ça doit être ce que j'ai utilisé comme cale de la charrette non ? Faut dire qu'on s'est arrêté sur un terrain loin d'être plat...


Un hurlement déchira le calme printanier de cette belle matinée d'avril.
Celui d'une brune aux abois.


Ben va falloir que tu t'actives et viennes m'aider. J'avais mis dedans la robe que je comptais porter.

Elle faisait déjà rouler un énorme rocher pour remplacer la cale.
Quelques efforts plus tard, jurons aussi, la malle était enfin dégagée, la charrette calée, il ne lui restait plus qu'à s'habiller. Ce qui fut fait aussi en moins de temps qu'il n'en fallait pour le dire. La coiffure prit un peu plus de temps, peignage soigné, elle remonta sa chevelure d'ébène en chignon et qu'elle maintint à l'aide de son peigne en argent. A présent, il lui fallait l'aide de Zantet, donc nouveaux cris à travers le campement.


Tu peux m'aider à glisser quelques fleurs dans mon chignon, jamais je n'y arriverai toute seule !



De son côté, Zantet avait bien sûr aidé pour dégager la malle de la charrette, bien qu'il trouvait que le rocher faisait un moins bon office en terme de calage. Une fois la robe à l'air libre, il laissa la brune s'habiller en paix et parti se préparer de son côté. Chose qui fut vite faite, un peu d'eau sur la tête et il ne rester plus qu'à enfiler ses vêtements. Il ne sursauta pas aux nouveaux cris, l'habitude commençait à porter ses fruits.

Euh... Oui, ça doit être dans mes cordes, attends une seconde.

Il partit à la hâte cueillir quelques fleurs et quelques minutes plus tard, la brunette avait un mélange de bleuets et jonquilles dans le chignon.

Et voilà ! On y va maintenant ?

[A la chapelle]

Ils avaient devisé gaiment tout au long du chemin, la cérémonie, même si elle était effrayante pour eux, leur changerait les idées, idées qu'ils avaient en berne depuis leur retour en Béarn.

Bon, j'crois que c'est là, on entre ?

Plus de cris cette fois, il serait préférable de se faire discret face à l'auguste assemblée qui serait sans nul doute présente. Si eux avaient été invités, beaucoup devaient l'avoir été aussi.
Ils gravirent les marches et poussèrent la porte.
Le silence les envahit, elle posa son regard sur l'assemblée, puis finit par entraîner Zantet vers deux places, dans le fond, proches d'un lourd pilier.


Une fois installé, Ils observèrent la salle en silence. Quelques visages plus ou moins connus parmi la foule. Au moins, ils n'était pas totalement dépaysés. Le rouquin glissa :

Bon, plus qu'à attendre de voir ce qu'il va se passer...


Rp à quatre mains avec JD Aphy
Aryanha
[Précédemment...]

Elle préférait ouvertement les petites villes de campagne aux bruyantes capitales. Elle s’y sentait moins observée. Dans les prés, les bois, les jachères, elle prenait conscience de sa liberté, celle dont nous n'imaginons même pas la simplicité et tous ses avantages. Elle puisait dans la nature désormais sa force et sa confiance et sa beauté. Toute une vie quelle commençait à reconnaître et à aimer.
...Après avoir surmonté tous les obstacles de la secte mirandolienne bourguignonne avec un courage et une ténacité inébranlables,
...Après des semaines de voyage pour arriver sur les terres béarnaises dont Trixolas lui chantait les louanges, ou plutôt la bassinait chaque soir, depuis, depuis...l'an passé ne lui en avait-il pas déjà parlé ? Enfin, de toute façon cela faisait maintenant un an qu'ils parlaient tous les deux d'un avenir ailleurs.
...Après avoir déposé ses nombreuses malles dans la ville de Lourdes,
une invitation tombait du pigeonnier.
Evidemment qui ne connaissait pas Enguerrand Mirandole, sa Grâce du Mussidanais, Flex l'horrible borgne ?
Horrible ? Aryanha n'en savait rien, elle ne l'avait jamais rencontré mais sa réputation jusqu'en Bourgogne n'était pas la plus charmante. Ha bon ? ben oui...voir plus haut pourquoi.
Borgne ? il paraîtrait oui et cela ne l’impressionnait point. N'empêche qu'il avait été rapide à poser sa plume envers son bélier dés les pied posés sur les terres béarnaises. Quelques missives plus tard et C'est Aryanha qui découvrait l'homme et, sous sa plume, l'horrible borgne s'était effacé faisant place à un personnage tout à fait charmant. A vrai dire, elle n'avait pas vraiment suivi les actualités Flex-Allégeances refusées-Le Jean-Indépendance-Guerre...Elle s'en foutait royalement, c'était le mot.



j'ai hâte de vous croiser tous chez moy à Mussidan : je suis un bourguignon, et nous avons ce point en commun.

Qu'Aristote veille sur vous,

Enguerrand M.

Elle se sentait plusse Vénitienne que bourguignonne à ce jour mais Aryanha accepta l'invitation.


Le 27 avril, matines.
Devant un grand miroir d'argent poli où elle se voyait presqu'entière. Ses longues boucles noires croulaient sur son corps mince qu'aucune grossesse n'avait abîmé et glissaient jusqu'à ses hanches. Ses lèvres pourpres éclataient comme une fleur sensuelle et ses grands yeux scintillaient d'un bleu profond comme des étoiles nichées sous l'arc orgueilleux de ses sourcils.
Sur une chemise de soie, elle laissa glisser une robe d'un lourd brocard noir. Un soupir lui échappa, elle était encore repentante et son procès en réhabilitation s'éternisait depuis janvier. Du noir, du noir, encore du noir...heureusement qu'elle ne possédait pas d'idées noirs et que son bonheur resplendissait dans son regard. Elle bougonnait tout de même parce qu'elle devait s'habiller seule et que sa suivante Zuana n'était pas encore arrivée à Lourdes avec ses chiens.
Elle se ferait conduire jusqu'au Mussidan, seule sûrement, son Terrible s'était mis en tête de se retirer quelques jours pour non pas pour prier mais étudier les brebis tout en sirotant de la poire de Sancerre.
Elle griffona un petit mot tout de même, au cas où :




Mon Terrible,

Je suis partie dans le Mussidan à la petite sauterie de Flex.
Ne t’inquiète pas, je ne rentrerai pas très tard, à minuit sonnant.

Aryanha


[Présentement...]

Le Mussidan,
La Chapelle,
Les gens,
La famille sûrement,
Pfiuuuu...Aryanha se sentait perdue là !
Elle pesta entre ses dents :
Trix...t'es jamais là quand il faut !
La baronne descendit de voiture et Merd-a !, un pan de sa robe s'était pris dans la porte de sa voiture attelée. Par chance la robe n'hérita que d'un accroc vilain, petit mais assez discret.
Aryanha se redressa l'air de rien et s'approcha du parvis de la Chapelle.
Un penché de tête par ci par là, il fallait se montrer polie. Elle entra dans le lieu, manquait plus qu'à trouver une place et s'y coller.


_________________
Marmont
- Bon j'y vais.

Il y a devant Marmont une tenue des plus convenues: de l'épais cuir rouge pour les bottes, gants, ceintures, gilet. Du linge de Flandres pour le reste, de bonne qualité mais choisi pour sa solidité plus que pour son éclat.


- Non j'y vais pas!


Ce sont ses habits préférés. Il s'y sent parfaitement à l'aise, les ayant portés en maintes occasions. Mais en l'occurrence, ils lui paraissent ternes et grossiers. Il sait d'avance tout le soin que son hôte met à éblouir de ses invités. Il fera tâche.

- Mon sire, la voiture est en bas.


Et voilà! Il n'était même plus maître de son agenda. Il n'avait fait que proposer à la plus charmante des cavalière de l'accompagner à la Cérémonie pour qu'aussitôt il se retrouve piégé, manipulé, géré, convoyé comme une vieille malle.

- Tain! Un miroir vite!

Le miroir vient, cahotant sous les faibles bras de Corniaud le Royal larbin.

- Nan pas possible j'y vais pas! J'ai presque l'air de moi.
- Vous êtes royal mon Sire.
- J'ai l'air de moi!
- Merveilleux n'est ce pas.
- Hum.


Les escaliers sont dévalés, la cour franchie au pas de course en direction de la lourde voiture aux armes de
- ... Mirandole me voici.

Juste le temps de couper une fleur au passage, la tenant loin du nez royal, et Marmont se présente à la voiture, frappant au panneau de bois de son poing ganté.
Il s’engouffre quand celui ci s'ouvre, projette son grand corps à la suite de la fleur à l'intérieur et s'assoit sur la banquette en face de sa cavalière.


- Tenez!

Merde... une fleur de cerisier. Lui qui adore les cerises!

- De grasce tenez la loin de moi. Et pas un mot sur ma tenue.

_________________
Ylphis
Bon ben il était temps, elle piétinait d'impatience depuis qu'elle avait reçu l'invitation. Au fond d'une mal elle avait déniché une robe qu'elle avait ramené de la lorraine.

Cela faisait longtemps qu'elle avait revêtue une pareil tenue, surement depuis qu'elle avait quitté le domaine de son père, ou les bals avaient une place importante et ou Ylphis s'ennuyait.

La robe enfilée elle s'attaqua a sa chevelure rousse indomptable.

Sans un regard dans une glace elle prit son cheval direction Mussidan.

C'est un sourire aux levres qu'elle descendit du cheval et s’avança vers la grande porte de la chapelle et s’avança le long dignement en saluant les invités deja arrivés en murmurant

Bonjour je suis Ylphis la future femme de Flex.

Le sourire se transforma en un doux rire retenue en pensant à la tête de flex.
Aude


Tu te faisais violence pour honorer l'invitation reçue. malgré les craintes, ta peur panique du monde, malgré "Lui" il fallait faire front.
Revêtue d'une robe lie-de-vin, les cheveux noués comme il se doit, tu arrivas en compagnie des Roses Noires, plus mutique que jamais. Le monde affluait vers la chapelle, et comme un petit mouton ayant peur de se perdre, tu suivis le mouvement, scrutant le moindre mouvement, le moindre visage... certains reconnus, la plupart inconnus.

Ton coeur s'affola à l'entrée de l'édifice. Pas que tu n'aimais les chapelles, bien au contraire, c'était juste d'être là, avec du monde, qui t'affolait. Le premier banc libre fut pris d'assaut. Tu t'y posas aussi discrètement que possible, saluant d'un signe de tête ceux que tu reconnaissais
.
Jehan.fervac.
Queouah ! Revoir les honoraires à la baisse, a ces mots le brun fronça les sourcils, et grogna.

_ J’vous dis qu’on est au bon endroit…

Il fut coupé par la suite de la phrase de la donzelle, une tête de déterré, oui c’est fort possible. Un haussement d’épaule et il tourna les talons, il ne savait pas bien encore s’il avait vraiment l’intention de suivre cette mascarade ou bien s’il allait tout simplement trouver une flopée de garde - ce qui ne devait pas manquer dans les parages - avec lesquels il pourrait boire un godet. Ivrogne un jour… Vous connaissez la suite.

Primo : de l’eau, c’est vrai qu’une fois de temps en temps, ça remet les idées en place, il trouva dans un recoin une petit servante qui transportait un lourd sceau vers on ne sait où, peut lui importait, il l’attrapa, lui fit un clin d’œil, et lui piqua son sceau, ni plus ni moins. Protestation. Jurons. Bref, les grands classiques. La tête dans le sceau, Kromman, le fit littéralement, quand il ressorti de là, il s’ébroua façon cocker, et fut ramener sur terre par la petit servante qui il colla une baffe avant de partir fort vexée.

_ Crenom… dit-il en se frottant la joue. Aller, faut retrouver la Dâaame. Et il la retrouva, dégoulinant tranquillement partout sur son passage, il finit par la trouver toujours figée a l’entrée. Posant sa main sur son épaule il dit :

_ Bah alors ? On dirait qu’vous avez vu un revenant…
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Evanaelle
[ A l'entrée en attendant le Krommé ]


J’allongeais mon cou tout en me mettant sur la pointe des pieds alors que le ronchon disparaisssait.
"Bon sang c’est bien elle !! Je la savais dans les parages pour son rétablissement mais de là à être ici…"
Quand une main se pose sur mon épaule me fait sursauter et mon cœur avec.

Bigre de vous !! Ne me faites pas peur comme çà !!!

Je lui retire sèchement sa main un peu trop amical à mon goût et le regarde.

Vous ressemblez plus à quelque chose maintenant !
Et non pas un revenant mais …
Ce ne sont pas vos oignons !!!!!
Avançons nous donc et ne vous éloignez pas de moi…

Je n’aime pas me retrouver enfermée avec un tas de personnes inconnues, ces gens du sud je ne leur porte aucune confiance depuis ma malheureuse rencontre.
Dois-je aller la voir cette cousine qui m’a tant manqué et nous afficher ?
Personne ici lieu ne sait que je suis une Niraco, même pas le boulet qui m’accompagne

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Stradivarius.
-"Aly. Si tu bouges pas ton fion plus rapidement que cela, je te jure, je t'abandonne comme une vieille merde croulante sur le bord de la route!
Vite! On a pas l'temps pour se reposer. Et lâche cette pipe, merde!"


C'est toujours comme ça.
Je ne sais pas pourquoi, je ne sais pas d'où ça vient et l'explication du pourquoi, mais je suis toujours en panique lorsqu'il s'agit de se rendre à l'heure à un lieu ou une cérémonie de prime importance. Le Duc organise, on se doit d'être présent, d'être à ses côtés. C'est pas n'importe quoi une fête chez les Mirandole! On rencontre du monde, on s'amuse, on peut se divertir d'un spectacle exaltant pour les sens. Bon, la seule tare étant qu'il faille, généralement, attendre un certain temps avant de trouver pitance et quelques vinasses à se foutre dans le gosier. Chaque chose à son temps. Et le temps, ça nous manque. Elle se traine comme toujours, la petite brunette sympathique. L'aurait peut-être mieux fait de faire chemins à part et d'arriver chacun de notre côté. Ou peut-être pas. Je l'aurai peut-être attendu encore plus longuement et maudire son arrivée en l'assommant de quelques insultes bien placées. C'est un fait. Elle adore les insultes. Ça n'aurait sans doute pas eu l'effet escompté. Ni même si je la frappais. Putain de saxo-masochistes vulgaires. Ouais, je vois ce que vous allez dire, encore. J'en suis aussi. Ça aussi, j'sais pas d'où et comment c'est venu. J'aime bien qu'on me fasse mal et faire mal. La vue du sang, tout ça, tout ça. C'est aphrodisiaque il paraît. C'est vrai que là, à cet instant, en la regardant, un coup de sang me vient au crâne et j'ai envie de lui déchirer l'aorte avec mes canines. J'en ferai rien. Juste un regard bien vilain pour la faire paniquer un peu. Ou pas.


-"T'es chiante! Tu toucheras cette gourde une fois qu'on sera arrivé! R'garde, c'est juste là-bas."

L'arrivée.
Tous les voyages ne sont pas chiants. Mais je suis bien heureux d'être à destination. Pouvoir me reposer un peu après ce long voyage. C'est que nous ne partons pas tous du même horizon. Je vois la pointe de la chapelle briller au loin, s'offrant au ciel. Bon, je ne vois qu'un amas gluant et blanchâtre de ce qui semble être une chapelle. Mes yeux me trahissent toujours suite à cette vilaine estafilade faites à mes iris. Ça se répare. Ça reprend sa forme initiale. Je parviens à percevoir quelques formes et quelques connaissances. Ce n'est pas encore pleinement cela, mais on fait avec ce que l'on a. Je me souviens encore de la première fois que mes pieds ont foulé le sol de cette chapelle pour une cérémonie qui me mit à l'honneur malgré mon refus. Il y a combien de temps de cela? Une éternité. J'ai l'impression que plusieurs années se sont écoulées. Le temps n'épargne en rien les belles bâtisses. Le temps arrange toujours les âmes et les manufactures. Ce sera un plaisir que de revoir ce fameux Duc siégeant en sa demeure ancestrale et de pouvoir côtoyer tous ce beau monde qu'il a rassemblé, formé, aguerris. Tous ce qu'il a détruit et construit d'une main tendue vers le beau et le moche pour façonner à son image un idéal d'un monde meilleur. Les cheveux sont gardés. Les pieds sont à terre. Il est temps de se faufiler dans le monde déjà présent à l'entrée.


-"T'es sage. Tu fais pas l'bordel. Tu fermes ta gueule. T'écoute le Duc. Et tu mouftes pas. Ni ne ris."

Comment ça?
La patience ne se lit aucunement dans mes propos? Il faut bien avouer que certains passages de ce genre de cérémonie peuvent être très amusant. J'ai d'ailleurs beaucoup gloussé, surtout aux souvenirs d'un Vytriol bien gras ne parvenant à poser genoux à terre mais ne ratant aucunement une monumentale baffe dans la tronche. Il y a de petites choses, comme ça, que l'on oublie jamais. Que l'on ne peut oublier. Que l'on ne veut oublier. C'est gravé en ma mémoire, bien plus que lorsqu'il me remit mon écu, mon armure et mon destrier. Ben oui, au final, ce sont des choses normales, ça. Un gros qui se fait maltraiter en public, c'est moins banal. Plus rare. J'espère vivement qu'il yen aura un autre! Oh oui! Oh oui!

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Alysson
La pipe en bouche, la brune se traînassait les pieds, sans la moindre presse. S'il y avait bien quelqu'un que l'angoisse ne s'emparait pas, c'était bien d'elle. Bon, fallait dire qu'un mariage, ou faire des conneries, ça n'aidait pas à la rendre zen non plus. Mais un rendez-vous, voir une messe, c'était tout calme. Et l'énervement de son compagnon de voyage l'énervait. En fait, elle avait du se remplir une pipe complète pour ne pas l'égorger là, en chemin. La sauvageonne détestait se faire dire quoi faire, qu'on lui pousse au cul pour qu'elle fasse ce qu'elle doit. Et là, le ténébreux, il n'aidait pas son cas. Il lui faisait bien des menaces, mais la brune n'avait pas non plus la langue dans sa poche. Et la chapelle bien en vue, elle s'arrêta, avec un air moqueur.

    -T'vois, l'enfoiré ! Pas de stresse, j'me presse pas. On arrive jamais en r'tard avec Aly ! Jamais. Alors calme toi l'cul et arrête de m'traiter d'tous les noms. S'tu veux qu'on s'pète la gueule encore, sa m'dérange pas han ! Mais j'préfère qu'on l'fasse tal'heur. T'sais, j'veux être jolie pour ma première importante cérémonie. T'imagines si je serais laide et toute dégueulasse han ? Et ça s'rait d'ta faute ! Et que pens'rais mon époux han ! J'lui ai promis que j'allais être en bonne état et tout. D'jà qu'tu m'as défigurée une fois !


Et elle râlait, et elle engueulait, alors qu'elle peigna rapidement ses longues boucles soyeuses de ses doigts. Elle était plutôt pas mal. Elle avait revêtue des vêtements propres, laissant ceux de voyages dans son sac. Elle avait gueulé contre Stradivarius pour qu'elle puisse prendre un bain, pour avoir l'air d'une sage petite fille. Propre, jolie, plutôt en bonne état, la brune avait pénétré dans la pièce.

    -Tu viendra t'asseoir près d'nous si tu t'ennuies enfoiré


Sourire taquin, clin d'oeil complice, la brune lui faussa compagnie pour aller rejoindre son époux. Rapidement, les retrouvailles furent faites, alors que la maman enlaçait ses enfants, leur embrassant les joues. Ils lui avaient manqués d'ailleurs. La vie sur les routes étaient palpitantes, mais son coeur de maman étaient soulagés de les voir tous en bon état.

    -J'vais m'écraser Arioce avec les gamins. J'en ai marre de marcher !


Lui posant un chaste baiser à sa joue, la brune alla s'écraser sur le banc en question. Grondant les jumeaux des yeux, leur obligeant de se taire et de se chamailler.
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Susi
[ Dans la chapelle, puis retourne à la porte : Niraco vs Niraco ]*

Les azures regarde dans tous les sens, puis s'arrêtent. Elle se fige un instant, cligne des yeux. Avance le nez comme si cela pouvait l'aider à mieux voir la jeune fille qui vient d'entrer. D'un coup la Niraco sautille légèrement sur place sans s'en rendre compte (petite hystérie passagère). Ses poings se sont serrés de joie devant sa poitrine. Eva! Mais oui c'est elle, sa cousine.
Au lieu de suivre la file qui mène au devant de la chapelle, Susi part à contre courant.

Pardon... Oups, votre pied... pardon... place.... y a ma cousine! .. pardon.

Quand une chapelle se remplit faut batailler sec pour retourner vers la porte. La main se lève comme pour qu'Eva lui lance une bouée de sauvetage. Puis une fois à portée s’agrippe à la manche de sa cousine pour ne pas être emporté de nouveau.

Eva! P'tain! Eva! Si j'avais su... oufffffff, tu vas bien!?!? T'as l'air.

Elle n'embrasse pas sa cousine car Susi déteste ça mais elle était à deux doigts de la serrer dans ses bras. Si Eva voulait être discrète, Susi elle ne l'était pas...



*( résumé parce que je suis sympa )
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J'édite toujours au moins 10 fois mes textes, donc attendrez 10 minutes avant de lire
Audrea
Le sourire guilleret quitta la lippe de la Rouquine et son sang ne fit qu’un tour. L’homme qui se trouvait à ses côtés fréquentait plus aisément les tavernes et les bordels que la bonne société en général.
Et pour le convaincre de venir avec elle, elle n’avait pu se rabattre que sur la promesse d’un fastueux buffet… A vrai dire elle n’avait aucune foutue idée de ce qui allait bien pouvoir se dérouler en ce jour, et encore moins si la bouffe serait fournie !
Elle mordilla sa lèvre, cherchant en quelques secondes un moyen d’échapper à l’estomac sur pattes. Elle prenait d’ailleurs sa menace très au sérieux.
Elle se pencha légèrement vers lui, afin de lui répondre, le ton étant toujours à la confidence.


Je pense que la ripaille s’ra pour plus tard ! Et qu’il va falloir d’abord passer par… ça !

Lou jeta un coup d’œil autour d’elle. La petite chapelle se remplissait rapidement, et son regard passa de visage en visage. Elle pivota un peu sur elle-même pour visualiser les angles morts.
Les mirettes stoppèrent sur un couple faisant son entrée. Déjà vu les deux là… Puis elle revint à son ami.


J’espère aussi qu’on n’va pas trop s’faire chier…

La pauvre petite ignorait encore à quel point une cérémonie, quelle qu’elle soit, pouvait être d’un ennui mortel… Enfin sait-on jamais. Avec un peu de chance, elle n’aurait pas à le découvrir !
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Jeanne_margot
- J'ai bien envie d'bouder pour rien. Je vais bouder toute la journée.

Le verdict est tombé. La sanction non méritée prendra effet dès que Jeanne-Margot aura terminé de se coiffer.

- Voilà, je boude.

Le visage se ferme et les sourcils se froncent.

- Allons y, je boude.

Encore seule dans la voiture, elle se permet une décrispation faciale avant l'arrivée du Roi. Premièrement parce que ça la fait loucher, deuxièmement parce que ça lui donne des crampes au front. Mais l'attente force le retour de la mine boudeuse.

- Qu'est-ce qu'il fait ? J'y vais sans lui, tant pis!

La boudeuse allait prévenir le cocher quand une main gantée arboré d'une fleur de cerisier pénètre dans la voiture. Le sourire reprend vie. L'homme qui suit savait s'y prendre, malheureusement. Corde sensible, ou plutôt tige sensible. La Mirandole est faible et lâche même un timide « merci ». Mais voilà, Mirandole n'est pas bête. La fleur devient arme, encore une fois, et se plante dans la tresse blonde.

- Un assurance pour que vous vous teniez à une distance réglementaire, mon Roi. Ce n'est pas que je ne vous fais pas confiance. Non, non.

Si, si.

- Votre te...Euh...D'accord.

Bien sûr, par ses mots il avait attiré l'attention sur cette fameuse tenue. Elle le toise donc sans discrétion et sourit poliment. Cette tenue était lui alors elle ne pouvait que détester.

- Je ne dirais rien...Rien, rien rien. Rien du tout sur votre tenue. Rien. Rien. Du tout. Rien.

Elle dit tout en ne disant rien. Fourbe.
Sur la route, elle parle de fleurs et de cheveux. Je vous passe ici la conversation mais je vous affirme avec certitude qu'elle était passionnante.
Les deux promis arrivent finalement et la Marguerite reprend son souffle. Sortie sans encombres, bien aidée par le bras solide d'un Marmont grognon. Ils suivent la foule, saluent des visages connus et inconnus. Sourires gênés, présentations trop formelles, rires polis, ...

Et ce n'était que le début.
Melech
Toujours plus de personnes à se regrouper à l'intérieur de la chapelle finissait par interpeller Mel, légèrement paranoïaque sur les bords ou tout simplement non-habitué à la vie quotidienne d'un noble, la question qu'il se posait en cet instant ressemblait à peu près à ça : "P'tain mais c'quoi c'te réunion d'nobliaux ? Y vont nous bouffer à la sortie d'la chapelle après nous avoir offert en sacrifice à Déos ?" Oui, ce mec est totalement à côté de la plaque, oui il n'a jamais assisté à une cérémonie, noble ou non d'ailleurs, non il ne va pas tuer tout le monde, c'est pas un putain de meurtrier ! Quoique... Nan, nan nan !

Donc où j'en étais moi... Oui, Mel se demandait surtout comment plus de monde pourrait tenir à l'intérieur de la chapelle, ils finiraient par se marcher dessus à tous les coups, voir à s'assoir les uns sur les autres ? Pourquoi pas, ça pourrait être une bonne idée, mais à coup sûr que le puritanisme serait de la partie... On ne fait pas de coucheries dans la maison du Très-Haut !


Mouai... J'continue à penser qu'cette idée de maison d'Déos est surtout là pour nous enfermer alors qu'on pourrait être réchauffé par l'soleil dehors plutôt que d'se les g'ler ici. Ça a pas intérêt à durer deux heures, j'vais m'endormir sinon et tu sais qu'je ronfle.

Oui, nous avons ici à faire à un gueux dans toute sa splendeur. Mais c'est rafraichissant de voir ce genre de choses dans une chapelle quasi-remplie de nobles. Bien qu'il ne connaissait aucune des personnes présentes, il se doutait que Lou et lui étaient parmi les seuls à ne pas être soit de haute-naissance soit devenu riche grâce à la vente de tapis. Son ventre se rappela à lui par un grognement significatif celui indiquant qu'il commençait à se trouver trop vide mais qu'il pouvait encore tenir une bonne journée avant le prochain repas. Ou plusieurs s'il se trouvait un quignon de pain. Passons.

Au pire, on pourra s'tirer et attendre qu'on nous amène à la ripaille dehors, na ?
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