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[RP] La chapelle palatine de la bienheureuse Wilgeforte

Marmont
[Intérieur... soutenant un pilier qui à l'air faiblard]

Le ballet mondain est en plein mouvement. Les attractions jouent au gré des mouvements des participants comme un ballet cosmique. La cavalière de Marmont semble s'y mouvoir sans gêne, alors que lui s'en tient à l'écart. Il n'est pas encore sénile au point de rechercher en toute occasion la proximité juvénile des hôtes du Mirandole.

Juste assez vieux pour ne pas détacher son regard de la très juvénile Jeanne Margot. De son projet initial, s'attacher les bonnes grasces, et pourquoi pas l'alliance, du Mussidanais, il n'y avait rien à redire. La Navarre valait bien une messe. Fut-elle matrimoniale. Mais la cour qu'il avait du lui concéder, et concédait encore, avait ouvert ses yeux sur la personne, et non pas seulement un satisfaisant contrat de mariage d'Etat.

La petite fleur de cerisier courait de ci de là comme portée par le vent printanier. Sa blancheur virginale accrochait la chiche lumière des cierges avec l'éclat d'une perle. Heureux concours de circonstance, il ne la perdrait pas dans la foule. Un bonheur ne venant jamais seul, il en éprouvait un plaisir inattendu. La silhouette de la fleur Mirandole avait la disgrâce de l'adolescence, le pas mal assuré d'une stature en devenir, des formes floues et incertaines sorties d'un brouillon d'artiste.
Mais ses cheveux avaient l'éclat de la soie précieuse. Son visage encore poupon inviterait à prendre ses joues entre ses mains si ses yeux plus âgés ne l'interdisaient catégoriquement. Et sa bouche à la lippe boudeuse mettait le monde au défi de l'étirer en un sourire ensoleillé.


- Tête à claque!


Exactement ce qu'il détestait. "Adorable tête à claque" corrigea Marmont avec une moue agacée.
Exactement ce qu'il aimait.

Bâtir la Navarre lui semblait la plus triviale des tâches à coté de la conquête de la jeune fille. Marmont, galérien qui se voulait roi, était aussi démuni que le joailler voulant sertir la plus précieuse des émeraudes avec les outils d'un charpentier. Un regard du Marmonarque sur ses mains taillées pour la rame le consterna.

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Lewyne
Le vent la fouettait alors qu'elle chevauchait vers le sud. Mais qu'il était bon de voyager ! Rares étaient les fois où Lewyne se rendait aussi loin de la Bourgogne depuis deux ans... Mais bientôt cela ne deviendrait-il pas une habitude pour celle qui voulait rompre les liens qui l'attachaient à ce duché ? Partir œuvrer ailleurs, c'est ce qu'elle voulait au fond de son cœur, plus déterminée que jamais.

Comme d'autres Lewyne avait reçu l'invitation. Elle l'avait lue, mise de côté sans l'oublier, était revenue dessus plus tard au cours d'une soirée. Elle hésitait à se rendre à cette cérémonie. Mirandole, ce nom ne lui était pas inconnu... Et sonnait mal à ses oreilles. Mais comme ce serait malheureux de mettre tous les membres de cette famille dans le même panier, elle irait ! Nul temps de formuler une réponse, elle en avait déjà bien trop pris pour réfléchir. En route !

Durant ce long voyage vers le Mussidan, elle arrêtait parfois son cheval pour avoir confirmation auprès de paysans qu'elle prenait le bon chemin. C'était préférable ; La dernière fois qu'elle avait mis les pieds hors de Joinville avec comme destination Troyes, à trois jours de marche... Elle avait fait un détour involontaire à l'Hospice de Cheny. Par chance, elle était tombée sur de bonnes gens... Mais cela n'arriverait pas toujours !

La brune arriva sur place après une longue chevauchée. Elle avait pris le temps juste avant de se rafraichir pour ne plus sentir l'odeur de la sueur mêlée de poussières, ce qui ferrait mauvais effet dans une cérémonie. Elle avait aussi enfiler des vêtements propres, mais pas de robe pour cette fois, elle n'en avait pris aucune dans ses bagages faits à la va-vite. Elle avait gardé son look habituel, chemise mauve, braies rouges, bas blancs et bottes noires. Son cheval fût confié à un palefrenier et sans plus tarder elle rentra dans la chapelle. Elle ne s'attendait pas à voir de têtes connues et comptait se fondre dans la masse pour suivre l'événement. Mais une silhouette habillée de noir lui était familière alors elle s'en approcha. Elle pencha la tête pour la saluer.


Baronne.

Un sourire s'étira sur ses lèvres.
Flex
Avant de dépenser le gros de la journée dominicale dans la salle du trône, Enguerrand Mirandole se trouvait fort convaincu de prier le très-haut. La chapelle palatine sera forcément trop petite pour accueillir tout le monde à l'intérieur. Il le savait. Cela le réjouissait, puisque les autres observeront goguenards la messe familiale depuis le corridor ou pire encore en écoutant l'écho des nones dans la cour. Après avoir revêtu sa tenue officielle et cérémoniale, il rejoignit le lieu saint dans un silence absolu.

Enguerrand pénétra dans la chapelle et marqua une pause. Il observait les personnes présentes sans trop s'y attarder. Il reconnut les invités avec un certain plaisir de se rappeler leurs relations personnelles avec chacune d'entre elles. Pour celles qu'il ne connaissait que de nom, le borgne sera tout autant joyeux de créer des relations. Il n'était pas un homme avare d'amitié sociale. Mais le détail le plus frappant fut de ne pas reconnaitre les gens qu'il estimait importantes dans son propre gouvernement. Ce n'était pas les présents qui marquaient Enguerrand, même s'il était ravi. C'était les absents, les nombreux absents qui le blessa. Sa mâchoire se crispa dans une honte discrète.

Il prit une grande inspiration. Lui importait plus sa famille et en particulier ses enfants. Enguerrand adressa une louange à Aristote et se décida à rejoindre les deux nones. S'agissant de Quelfalas et Marie Clarence, à qui il adressa un hochement de tête succinct - son chapeau gargantuesque fut trop impressionnant pour se permettre une telle autre gestuelle - et il prit la parole.


« - Bonnes gens, salutations. Avant de festoyer dans la salle du trône, où les honneurs seront rendus, je souhaite commencer cette journée par une messe. Louons ensemble le très-haut, et prions pour qu'Aristote veille sur nous. »

Avec un regard distingué, il croisa celui des sœurs religieuses et hocha la tête. Enguerrand n'était pas l'orateur de ce moment là. Il venait d'accorder l'autorisation de pouvoir commencer. Le borgne prit place sur l'agenouilloir. Il parlerait beaucoup aujourd'hui mais plus tard. Son heure de gloire pour ainsi dire se déroulera tout à l'heure, lorsque les hommes parleront de guerre et que les femmes embrasseront leurs époux. Mais maintenant, les âmes se réunirent dans un mutisme cordial pour prier.
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http://flexrr.tumblr.com/
Evanaelle
[ Niraco & Niraco ]

Je guette la petite personne à la chevelure brune quand celle-ci disparait subitement parmi les colonnes humaines.
Mince..à mes côtés le boulet fidèle à ses honoraires à qui je lui offre un rictus presque reconnaissant.

Quand soudain la discrétion en personne apparait

Eva! P'tain! Eva! Si j'avais su... oufffffff, tu vas bien!?!? T'as l'air.

AAAAHHHH !! Susi !!! Chuuuuuttt !!
Je vais beaucoup mieux suffit de me regarder !!
Et toi ?? Je te vois pétant la forme couz !
Qu’est-c’que tu fiches ici ???!!!


Nos trépignements et bavardages s’arrêtèrent quand le silence dans la chapelle régna.
Un regard vers le causant du mutisme. Un homme avec un grand chapeau piqué de plumes blanches faisait son entrée suivi d’un discours

C’est lui Susi ?

Je regarde cet homme avec curiosité faut dire les choses comme elles sont, je le trouve affreusement affreux.
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Aryanha
[Intérieur de la chapelle...]

Ca se bousculait dans la chapelle palatine. Ca s'entassait. Allaient-ils tous étouffer ? Dans la mêlée, Aryanha reconnut la jeune Susi rencontrée à Pau. Elle sourit en pensant qu'il s'agissait d'une des soeurs de Teo. Le monde était petit en fait.
Et puis la Vénitienne se plaça près d'un prie-dieu, supportant ce triste asile de la pénitence. Elle ne savait pas vraiment à quoi s'attendre de cette messe, une avant première d'une cérémonie mussidanaise, ni de quelle genre de cérémonie il s'agissait. A vrai dire la curiosité l'avait emportée. Et ce besoin de découverte restait fort. Et des découvertes, il y en avait eu pas mal ces dernières semaines.
Malgré les chuchotements qui s'amplifient, les froissement des tissus, les pas qui résonnent sur les dalles, Aryanha restait concentrée sur les vitraux qui laissaient paraître une douce lumière, une clarté apaisante. Apaisant comme son coeur depuis qu'elle avait quitté la Bourgogne au coté de Trixolas. D'un commun accord, ils voulaient enfin vivre pour eux.

Et puis, comme si une présence parvenait à s'imposer dans son esprit, comme un parfum que l'on reconnait, une voix...

Baronne.
Lewyne ! Toi ! Ici !

Abandonnant toute retenue, renonçant à une quelconque bienséance, oubliant le lieu, Aryanha prit Lewyne dans ses bras et la serra contre elle.
Un sourire de bonheur sur ses lèvres, les yeux brillants, elle ne put que lui avouer :

Que je suis heureuse de te revoir !

Et puis Flex fit son entrée irrésistible dans ses atours. Elle le salua d'un penché de tête simulant une révérence.
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Elendra
Aujourd’hui, c’était du sérieux! C’était la première cérémonie au Mussidanais à laquelle j’assisterais en ma qualité de scribe. Les autres fois j’avais été trop… malade pour faire quoi que ce soit. Parce que vraiment, je sais pas ce qu’il y a dans l’air au Béarn, mais je suis toujours clouée au lit. Mais pas aujourd’hui!

Alors je me suis préparée, je vous jure, comme jamais! Je suis tirée à quatre épingles, parce que je suis professionnelle moi! Seul bémol… Je me tire jamais à quatre épingles, donc j’ai eu un peu de mal estimer le temps que ça me prendrait. Ce qui fait que je suis pas tout à fait ce qu’on pourrait qualifier de « à l’heure ».

J’entrais donc dans la chapelle et la première chose que je fais, malgré mon retard, est de la parcourir du regard à la recherche du fils aux yeux mordorés. C’est que s’il se présente pas à une cérémonie religieuse, ça me permettra d’écrire que c’est un réformé ou un truc du genre dans le journal de son père. Et je ne manquerais pour rien au monde l’occasion de lui trouver un énième défaut à exposer sur la place publique.

Malheureusement, c’est avec une petite déception que je remarque son absence. Mais je ne me décourage pas. Il finira par arriver, j’en suis certaine. Il n’est peut-être pas ponctuel, mais ce n’est certainement pas un réformé, ou pire, un hé-ré-ti-que.

Sortant de ma recherche, je me rends compte que le Duc est en train de parler et que je ne suis pas en train de noter! Je me précipite donc vers l’avant, plus ou moins discrètement, réussissant à me faufiler jusqu’au Duc, que je pousse doucement sur l’épaule pour qu’il me fasse une petite place sur l’agenouilloir.

Je marmonne alors :
Désolée du retard… je…

Je quoi au fait?

Cherchais votre fils…

Ce qu’on dit pas pour pas avouer que c’est de notre faute si on est en retard...
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Susi
[Au font de la petite Chapelle ça papote ... puis s’incruste près de Margot]

Que de chose à raconter et que de frustrations quand le signale de se taire fut donné.
Mi-chuchotante, car chuchoter vue l'excitation de le jeune de Niraco serait chose impossible.

Vui... c'est lui le Enguerrand de Mirandole, il est sympa mais bon il aime pas trop les jurons et les disputes.... alors que moi j'trouve ça souvent marrant.... ça fait un moment que je ne l'ai pas croisé.... la guerre surement...
...
J'suis contente que tu soies ici.
....


Sourire, elle tente un instant de se taire mais trop de chose en tête.

C'est le père de plein de fille chouette, mais surtout de Margot, c'est devenue mon amie, elle est très très chouette, c'est la blonde la bah.....
L'index se lève en direction de Margot et finit en un coucou de la main vers son amie. Contenir sa langue en vain.... elle va devenir Reine, ouais, t'rend compte elle va épouser... la pauvre... un vieux, en plus assez étrange, mais j'l'aime bien quand même. C'est le Roy de Navarre. A coté d'elle.

Vraiment trop de chose à raconter mais les regards se tournent vers elles et Susi doit vraiment tenir sa langue, se pincer les lèvres vers les regards quelques peut contrariés accompagné d'un haussement des mains " bas quoi j'parle pas j'ai la bouche fermée" et voir les haussements d'épaules.

Marmonne en coin che-te-ra-conte-tout-ça-a-près.

Et d'attraper la robe de sa cousine pour l'entrainer plus près de Margot-Jolie.
On est fine et on se faufile partout.

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J'édite toujours au moins 10 fois mes textes, donc attendrez 10 minutes avant de lire
Jeanne_lefebvre
Alors qu'elle terminait de discuter avec le clergé "flexien", le borgne arriva, passa dans la chapelle sans un mot, et déclara l'ouverture de la messe. Jeanne invita alors sa soeur et l'ancien primat de France à remonter l'allée avec elle et à commencer la messe.

Arrivant devant l'autel, Jeanne s'agenouilla, récita un prière, puis se leva et se tourna vers l'assemblé.


Mes enfants. Aujourd'hui est un grand jour car en ce merveilleux duché qu'est le Mussidanais, nous allons consacré une chapelle. En faisant cela, nous allons amener Dieu au centre du duché. Lui donner une maison, un lieu où nous pourrons nous recueillir, et où nous pourrons faire des sacrements en rendant grâce au Tout puissant.

Elle joignit les mains.

Sa Grasce le Duc, dans son amour pour le divin, voulait que tous au mussidanais comprennent la force du Divin créateur, et son amour pour ses enfants. Se sachant aimer par le Très Haut, il voulait lui aussi lui montrer son amour en nous demandant d'elever cette chapelle. Nous avons la chance d'avoir Monseigneur Endymion qui est présent avec tout et qui fera les gestes sacrés pour consacrer la chapelle. Mais avant tout.

Elle ouvrit les mains, paumes vers le haut à hauteur de son buste.

Réaffirmons notre Foy.

Credo in Deum,
Altissimum Omnipotentem,
Creatorem caeli et terrae,
Inferos et paradisi,
Ultima hora animae judicem nostrae

Et in Aristotelem, prophetam,
Nicomaqui Phaetique filium,
Missum ut sapientiam et universi
Divas leges errantibus hominibus erudiret

Credo etiam in Christum,
Natum ex Maria et Ioseph,
Vitam dedit ut nobis paradisi viam monstraret
Sic, postquam sub Pontio passus est
Propter salutem
Nostram martyr perivit
Consecutus est Solem
Ubi Aristoteles ad Altissimi dexteram eum expectabat

Credo in Divinam Actionem,
Sanctam Ecclesiam aristotelicianam, romanam, unam et indivisibilem
Sanctorum communionem,
Peccatorum remissionem,
Vitam aeternam.

AMEN


Refermant les mains, pour mieux les ouvrir, elle se recula et laissant la place à l'archeveque de Vienne , souffla à ce dernier

C'est à vous Monseigneur.
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Jeanne Lefebvre - de la Mirandole-Rochefoucauld et de Dublith
Njut
[Quand faut y aller, faut aller ]

Armand regarde tu baves partout .... Tu fais des bulles autant avec ton nez qu'avec ta bouche, pas croyable ça..


Enfin si, incroyable mais vrai.
Aujourd'hui, nous sommes prince et princesse et c'est en charrette que nous arrivons. Bah quoi ? Vous avez déjà essayé de faire monter un gosse de six mois sur un cheval ? Ça tient pas debout, enfin assis. Ça bascule d'un côté, puis de l'autre, ça finit par tomber et tu cours vite le rattraper si tu veux pas qu'il s'éclate au sol. Heureusement que le métier nous attribue des réflexes. La même mission impossible que de le garder propre sans un mouchoir de soie. Tu persévères, mais le gamin, il s'en bat la rondelle, il fait ses dents. Voila, les quenottes comme vous dites toutes, ébahie de joie devant le spectacle de la percée, alors que le pauvre gamin, il souffre sa race. Il chiale toute la nuit, il hurle, il ne peut dormir, au diner, il te ravage les tétons, mais c'est mignon, un gamin qui fait ses dents. Fi de ses commentaires, nous sommes invités chez la Mirandole.
Mirandole, c'est comme Dieu, mais en mieux. Son château ne désemplit jamais, t'as toujours une dizaine de groupies qui mourraient rien que pour pouvoir le regarder. Sauf que lui, il a un œil en moins. J'le soupçonne de voir de travers moi. Atta, quand moi je me cache un œil, j'vois tout bizarre. Dieu ou pas, mon Royaume à parier.
On roule, quoi de plus normal. Armand est secoué et vomit. La classe totale. Et j'ai à peine prévu le coup, à part le pauvre bout de mouchoir tout pourri, génial.
Pour l'arrêt nettoyage, nous serons en retard à la Chapelle du Mussidan. C'est pas ma faute, c'est la sienne.




[ Marcel en vue ou la Chapelle ]


Si elle est belle ? J'en sais trop rien. Moi je suis magnifique comme toujours par contre. Mais non, ma tête c'est pas un melon c'est une pastèque. Un compliment de plus et elle éclate. Enfin à vue de nez comme ça on dirait. Mais faut pas croire, mon égo peut encore en contenir des milliards. A dire vrai, j'ai un milliers de choses à me faire pardonner, pauvre bon Dieu. Me voir entrer là-dedans il risque la crise cardiaque. De mourir une seconde fois, c'est sur. La bâtisse se révèle plutôt jolie à vue d'oeil devant la porte. Oh la belle porte, ouais. Je cale Armand le dos contre mon buste pour que sa curiosité s'éveille. Il n'a encore vu de vitraux ce jeune homme. Il faudra penser à le baptiser, d'ailleurs. Que Déos veille sur lui quand je serais défaillante. C'est pas comme si ça ne pouvait pas arriver, ça arrive tout les jours. Nous sommes silence pour rejoindre un espace quelconque ou la place est suffisamment large pour nous accueillir. C'est toujours comme ça les consécrations ? Y a du monde partout ? C'est plus huppée que la Cour de Paris ou quoi ? Des visages connus, des inconnus, peu importe. J'assiste à une consécration en compagnie de mon fils. Prêtons attention à la nouveauté..
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Lani44
[ En plein préparatif]

Elle était devant son miroir finissant de se préparer pour la cérémonie. Un dernier coup d'oeil et fut ravie de la vision qu'elle avait d'elle. Va vers sa commode et fait tinter une clochette puis va prendre sa cape noire qu'elle met dans un geste rapide avant de se retrouver devant Ferdinan.

Tout est prêt? J'ai l'impression que je vais être en retard... Son ton était sec et son regard acier. Chose qu'elle n'aimait pas c'était de se faire remarquer dès le début... Passe devant son homme à tout faire et sort de l'auberge avant d'entrer dans son carrosse. Cadeau d'un "ami" et file rapidement au lieu de l'invitation.

[Enfin dans la chapelle]

Elle était en retard, elle le savait quand Ferdinan l'aide à descendre pour pas qu'elle tombe. Tout en entrant dans la Chapelle retire sa cape et regarde le lieu ravi de ce qu'elle avait sous les yeux.

Son regard fit le tour des personnes mais ne reconnu personnes, un soupir et se pose la question pourquoi elle avait dit oui pour être là?


« - Bonnes gens, salutations. Avant de festoyer dans la salle du trône, où les honneurs seront rendus, je souhaite commencer cette journée par une messe. Louons ensemble le très-haut, et prions pour qu'Aristote veille sur nous. »

Reconnait la voix et se tourne pour en être quand même sur, un léger sourire avant de se trouver un banc assez loin pour pas déranger la cérémonie récita le credo tête basse et mains jointes. Avant de relever son visage pour regarder la suite.
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Jurgen.
Alors, ils avaient ainsi décidé d'y aller.
D'ailleurs, comment refuser une telle invitation? Il serait probablement nourris, logés, blanchis, dans l'un des plus riches en droit du Duché, et même, du royaume ! Et si Jurgen n'appréciait pas la flatterie -autant d'être flatté que de flatter, il ne pouvait, à ce jour, retenir l'air béat qu'il avait eût en arrivant au Mussidanais. Lui n'avait jamais rêvé de Terres, lui qui était fait pour la mer. Et pourtant, une terre, il en recevrait une. En grommelant, en faisant sentir cette mauvaise humeur. Et pourtant, il ne s'imaginait pas le moins du monde à devenir noble. Il ne l'était pas de sang, et le titre ne resterait qu'un titre.

Après ce tumultueux voyage à cheval, fermement agrippé aux minces hanches de sa femme, il mit pied à terre. Et si Jurgen comme précisé plus haut, n'était pas un homme de la terre, c'est parce qu'il la détestait au plus haut point: Les chevaux, les maisons, les sentiers... Tout le répugnait, au plus profond de lui.
Il tendit avec une grâce inhabituelle, surjouée, la main à sa femme, et, quand il s'aperçut que cela ne l'aiderait pas à descendre, bien au contraire, il la ficha derrière son dos, ni vu ni connu. Et quand la Sirène eu posé ses divines jambes (oui, une sirène avec des jambes, et alors?), il la prit par la taille et lui embrassa avec tendresse le front, pendant que ses fesses semblaient en coton, toutes endolories qu'elle étaient. De sa main libre, il replaça ses braies et se frotta le séant.

Pour l'occasion, nulle fioritures. Il portait sa tenue habituelle et il détacha ses cheveux, propres, qu'il avait attaché quelques minutes après le début de l'affreuse chevauchée, parce que la panique l'avait d'autant plus gagné lorsque ceux-ci s'étaient introduits dans la bouche et devant les yeux, si bien qu'il n'y voyait plus rien.

Sa merveille à ses côtés, ils marchèrent jusqu'à la chapelle. Une fois à l'intérieur, le teuton se signa, discrètement, parce qu'il en avait pris l'habitude, depuis qu'il était arrivé à Pau. Sa foi, quoi qu’ayant toujours été bien ancrée en lui, se faisait, elle, de moins en moins discrète, et, peu à peu, il se réconciliait avec le Très Haut. (Mais alors, vraiment petit à petit.)
Il accorda des hochements de tête à plusieurs personnes. A celles qu'il connaissait. Puis il s'assit auprès d'Alysson, ignorant Arioce, comme à l'accoutumée.
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Yvresse
Yvresse arriva tandis qu'étaient bien engagées déjà les paroles au Très-Haut, ce qui ne la dérangea guère, et elle s'immisça dans les invités. Son invitation, elle l'avait reçu avec une très grande surprise, n'ayant ni titre ni même quelques charges à faire valoir. Aussi avait-elle convenu de s'y rendre à la suite du vicomte César ; ne le voyant pas s'y atteler, force lui avait été, toute à sa curiosité, de faire le saut seule, ce qui ne manquait pas de la tracasser quelque peu.

Ce fut donc avec son éternelle tenue - bouffante à point aux manches - qu'elle arriva et, tandis que la prière s'écoulait paisiblement, son regard commença à virevolter sur l'assistance, voir s'il n'y avait pas là quelques âmes connues. Le borgne, oui, de loin ; quelques autres entraperçus ; tiens, le navarroy, et, là-bas, sa promise ; pour le reste, la mémoire lui reviendrait peut-être.

Adressant quelques saluts discrets par pure convenance, elle alla se trouver un pilier contre lequel s'appuyer et tenta tant bien que mal d'écouter, en attente de la suite.
Vitryol
En retard... Voilà ce qui qualifiait au mieux le gros Louvelle lorsqu'il parut dans le fond de la chapelle, aidé par deux sérieux gaillards. Ce coup-ci, il faut bien reconnaître qu'il avait une ou deux excuses pour avoir pointé le bout de son museau juste au début de la messe.

Tout d'abord, se taper Pau - Mussidan en carriole, c'est pas ce qu'on peut appeler une promenade de santé.

Deux, son poids déraisonnable n'aidait pas à ce que le voyage se fit dans un confort correct ou même d'une traite. Non, il fallait s'arrêter souvent pour lui permettre d'aérer ses bourrelets et éviter que ses grosses miches ne soient percluses d'escarres en arrivant à destination, faute de mouvement.

Enfin et surtout, il en avait pris plein sa mouille lors de la bataille de Pau. A tel point qu'il avait été cloué au lit pendant plus de 6 foutues semaines.

D'un autre côté il faut aussi dire que ça l'arrangeait bien car Ô hasard tant la Provence que la Franche-Comté avaient levé le ban. Pas de chance, vu qu'il ne pouvait physiquement pas tenir debout et était donc assigné à son lit, il ne put honorer son serment. Puis mine de rien, il comptait sur cet état pour arriver après la messe à Mussidan... Il faut dire que ces foutues bondieuseries commençaient gentiment à lui péter les roustons, et tant pis pour le salut de son âme. Si son cousin Andom l'avait entendu penser, il en serait tombé mort.

Tout ça pour péniblement constater que son calcul avait été trop juste vu qu'il arrivait au début de la cérémonie. Il jura un bon coup intérieurement et entra pour se trouver une place.
Pierobero
Pierobero ne s'était pas rendu à Mussidan depuis un bon moment. Il se contentait de faire l'aller-retour entre les terres Bourgnacaises et Béarnaises trop occupé par son poste de Capitaine. Mais il était enchanté de devoir prendre du temps pour répondre à l'invitation de son suzerain. D'autant plus qu'il ne ferait pas le voyage seul.

Il avait en effet pu profiter durant toute la durée du transport de la compagnie de sa douce. Il avait par ailleurs troqué son destrier, pour une carriole qui rendait malade et qui aurait pu rendre dépressive d'ennui l'homme le plus heureux sur terre tant le paysage ne défilait pas. Heureusement pour les deux amants, ils trouvèrent rapidement de quoi tromper la maladie aussi bien que l'ennui.

Le Capitaine avait revêtu ses plus beaux atours qu’il avait glissés par-dessus une légère cotte de maille. Piero ne souhaitait pas être embarrassé de sa lourde armure habituelle qui n’aurait de toute façon pas trouvée sa place en une pareille occasion mais il se refusait à être, comme il pouvait le considérer, nu sans armes ni protections.

Il avait donc passé une chemise blanche, ainsi qu’une tunique bleu roi en velours où était représenté ses armureries afin de clairement montrer son appartenance au Mussidanais. Ces avant-bras étaient entourés de brassards en cuirs, tout comme pouvait l’être son ceinturons et ses bottes. Sa cape rouge sang était accrochée à sa cotte de maille par une solide agrafe. Une épée de somptueuse facture, dont la garde était ornée de pierres précieuses, se tenait contre son flanc. Unique coquetterie que Pierobero appréciait de porter. Ceci, ainsi que le collier d’une valeur inestimable que son aimée lui avait offerte quelques jours auparavant.

Ils finirent par atteindre les terres Mussidanaises que Pierobero retrouvait avec joie. Piero mena les yeux fermés Elisabeth jusqu’à la chapelle, où ils purent saluer de nombreuses têtes connues comme inconnus avant que la cérémonie ne débute. Il fit la rencontre d’une nouvelle sœur de Babeth qui officierait la cérémonie. L’échange fut aussi chaleureux que bref, la cérémonie étant sur le point de commencer. La chapelle était pleine à craquer alors que du monde continuait d’affluer mais Pierobero et Elisabeth purent s’installer à une place respectable du fait de leurs positions respectives au Mussidan, vassal et fille du Flex.
L’on commença par le credo et Pierobero joignit les mains comme son enseignement Aristolicien avait pu lui apprendre. La journée s’annonçait longue et pleines de surprises.
Marmont
[Intérieur... soutenant un pilier comme auparavant, avec du renfort]

- Assassine... nous ne pouvons plus nous rencontrer comme cela.

Marmont lâche un ricanement qui sonne comme une noix écrasée. La femme de main du Vicomte Curé a choisi le pilier que Marmont empêche de s'effondrer de l'épaule.
Il apprécie la mesure de l'assassine. Des mots pesés avec la minutie d'un alchimiste prudent. Des gestes mesurés à l'aune de l'économie la plus auvergnate. Une physionomie tellement transparente qu'un oeil exercé ne voit plus qu'elle.
En plus Marmont adore s'encanailler quand il peut. Son milieu d'origine lui manquerait qu'il n'agirait pas autrement.


- Entre nous rien n'est possible, soyez raisonnable" glisse-t-il depuis son coté du pilier. D'Yvresse, il ne perçoit qu'un infime parfum de chair fraiche. Agréable diversion de l'encens omniprésent, du suif des cierges et des lourdes fragrances des fidèles. Un coup de nez à ses propres aisselles le met à l'aise. Il ne renifle que le cuir, odeur qui a toujours eu ses faveurs.

- Voyez tous ces hauts personnages... que viennent ils chercher ici à votre avis? Certainement pas le salut aristotélicien. Des faveurs? Des regards? Des relations pour l'avenir? Avez vous vu quelque spadassin armé de tranchantes intentions?
On n'était jamais à l'abri du meurtre politique. Marmont se félicita intérieurement du choix de l'assassine pour son poste d'observation. Lui-même ne quittait pas de l'oeil la fleur de cerisier, dont il se préoccupait plus qu'il n'aurait voulu.
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