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[RP] La chapelle palatine de la bienheureuse Wilgeforte

Aryanha
[Tête à tête avec Lewyne]

Elle en fit autant que Lewyne, son rire fusa et elle réussit à l’étouffer pour respecter les lieux. Fichtre, qu'elle était heureuse de la revoir. Elle la trouvait même resplendissante, sûrement l'éloignement de la Bourgogne, un effet magique qui se faisait ressentir sur elle-même également. Jamais elle n'avait été aussi apaisée, aussi sereine.
Elle lui répondit en se penchant vers elle pour parler plus doucement.


Trixolas s'est perdu dans les prières, surtout ne rit pas. A cette heure, il est auprès des moines soumis à leurs règles, ça ne peut pas lui faire du mal. Quand à Dernhelm, il ne cesse d'étudier, il est très studieux.
L'un enfermé dans un monastère et l'autre à l'université.


Et puis, la consécration commença. Aryanha resta à l'écoute concentrée, elle s'était tant rapproché du Très Haut depuis qu'elle avait ouvert un autre regard sur sa foi.

Et car chacun de nous fautes aussi, je vous invite à vous confesser tous ensemble dans la famille aristotélicienne, à prendre la main de votre voisin qu'importe qui que ce soit ...

la Baronne glissa sa main dans celle de Lewyne.

Je confesse à Dieu Tout puissant, à tous les saints, et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous mes amis, de prier le créateur pour moi.
que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.

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Jeanne_lefebvre
Je confesse à Dieu Tout puissant, à tous les saints, et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous mes amis, de prier le créateur pour moi.
que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Oui.... Même une femme d'Eglise pouvait faire des pèchés. Jeanne le savait très bien. Elle faisait attention à ces gestes et à ses actes. Mais on ne pouvait par tout temps faire le bien. A son plus grand regret. L'inquisitrice se leva, passa sa main gauche pour remonter sa meche qui tombait, encore et toujours.

Nous voici arrivés au terme de la première cérémonie dans cette chapelle, qui je l'espère en accueillera tant d'autres. Mais avant de vous laisser quitter la chapelle pour aller célébrer l'amitié Aristotélicienne près du buffet, je vais laisser la parole à mon père. Sa Grace le Duc.

Tout en accompagnant le geste à la parole, Jeanne montra d'un signa de sa dextre le gracieux duc de la Mirandole.
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Jeanne Lefebvre - de la Mirandole-Rochefoucauld et de Dublith
Marmont
"Prendre la main? Confesser..."

La cérémonie s'impose alors que le conciliabule avec Yvresse s'éteint en douceur. Marmont a perdu la Mirandole du regard, un instant seulement. Et la voici à son côté, si petite et si vive qu'il en sursaute.
- Hein? Tentation? viser quoi?
La faculté de cette enfant à le prendre à contrepied est décidément inquiétante. Le Roy reprend sa contemplation placide de la liturgie. Ce moment où chacun se tient la main est probablement ce qui se fait de mieux en matière d'hypocrisie. Il est satisfait de sa position reculée où nul ne viendra lui...


- Mais que faites vous?

La menotte qui prend sa grosse pogne est douce et fraîche, comme faite de verre ou de fine porcelaine. Et c'est avec infinie précaution qu'il referme les doigts dessus, étroitement pour la réchauffer. Cette petite main presqu'enfantine qui niche dans sa paume l'effraie et l'ébranle. Le voilà avec charge d'âme. Lui qui ne sait déjà pas s'occuper de lui même. Du coin de l'oeil il observe l'adolescente. Et jure.

- Bordel oui, je confesse que cette gamine est pire que le pire alcool, qu'elle me rend chèvre et jette la confusion en moi. Et je supplie le Très Haut de ne point me rendre la sérénité et la sagesse! Quitte à pécher, autant le faire bien!

C'est avec un sourire digne du Sans Nom qu'il paraphrase la jeune fille sans le savoir en disant

- C'est à moi ça...

...et de resserrer son étreinte sur la main confiée.
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Marie_clarence
Je confesse à Dieu Tout puissant, à tous les saints, et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous mes amis, de prier le créateur pour moi.
que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Ainsi Marie ayant invité se joignit à l'assemblée pour confesser ses péchés puis laissa la place à Jeanne pour la clôture. Cependant, les yeux brillants de la petite furent grand ouvert lors de cette phrase :

Citation:
Je vais laisser la parole à mon père. Sa Grace le Duc.


* Là ma grande t'as raté un épisode. Soit y en a un qui vient de passer son ordination à ton insu, çà ferait chouette... soit il y a un poussin en plus dans le poulailler*

Elle était dubitative, mon père ? Son père comme Père Bardieu, l'abbé ? Pour une religieuse çà arrivait très souvent de dire "mon père" à tout bout de champs. Mais 'mon père", Flex !? Non là, il y avait un problème. Aussi une seconde passa, deux secondes et cette possibilité fut vite écartée d'un revers de la main, de sa main droite à vrai dire qui bougea presque aussitôt dans le vide comme par réflexe.

Marie se déplaça pour aller se mettre aux côtés des autres religieux et aussi de Jeanne. Juste à côté d'elle, se hissant sur la pointe des pieds, espérant arriver à son oreille alors que Flex devait rejoindre le centre du choeur :


Mon père ?

Un murmure presque inaudible, un questionnement étonné. Bien que sûr le coup, elle trouverait le destin vraiment très étrange bien qu'heureux. Si Jeanne, sa mentor en exorcisme, son professeur, sa sœur serait aussi sa sœur de sang, il y e avait un là haut qui devait se marrer à les regarder dans sa chapelle, le sourire aux lèvres.

Un qui rirait moins pour le coup aussi, çà allait être Flex, car entre les lèvres légèrement bougées de Marie d'une voie douce à l'attention de Jeanne, ses yeux fixait le duc de la Mirandole sans se détacher, légèrement piquant, l'air de lui dire : " Vous en avez encore d'autres des nouvelles comme çà ?"

Après la cérémonie, çà faisait un bis et elle finirait bien par se retrouver tête à tête avec lui.
Melech
On ne dort pas, on observe avec une attention toute relative ! Bon, bien sur l'attention première était apportée aux nombreuses choses susceptibles de lui rapporter quelques deniers et de se racheter un navire. Mais il existe plusieurs niveaux d'attentions chez notre Mel. Notamment celui de donner l'impression d'écouter un flot de paroles insidieux et d'en retenir les mots importants. Notamment le fait qu'encore une fois un "grand connaisseur" assurait qu'ils se trouvaient dans la maison du Très-Haut et que personne ne devait blasphémer. Une seule et unique question traversa l'esprit du brun à cet instant : "Donc une fois sur le parvis, on peut s'en donner à coeur joie ?"

Mais il n'en dit rien, il avait fait une promesse et comptait bien la tenir malgré les difficultés naissantes. Si bien qu'il ne remarqua que tardivement la main dans la sienne : celle de Lou. Bon, ok c'était toujours mieux que celui qui ressemblait à un ours mal léché là-bas dans le coin, c'est sur, mais imaginez un peu le choc ! Enfin plutôt l'absence de choc de se faire prendre la main ce qui était bien pire que le choc en lui-même et... Je m'égare en fait, on s'en tape qu'il ait simplement lancé un sourire à sa cousine en écoutant les mots qu'elle prononçait à voix basse bien loin de ce que les autres racontaient. Il profita donc de cette occasion pour dire tout ce qu'il pensait sur le ton de la confession, vu que peu l'entendrait, il n'avait pas grand chose à perdre.


Considérer que Vous êtes uniquement habitant d'une demeure dans chaque pat'lin fait d'Vous une personne comme nous avec un peu plus d'or et d'moyen d'déplac'ment. Ils ont l'air d'considérer Vot' personne comme un être comme nous qui peut pas êt' partout à la fois même sans un toit au d'sus d'Vous mais si Vous êt' au d'sus d'tout, V's avez pas b'soin d'toit on l'sait. Comment qu'on doit faire pour leur faire comprendre qu'Vous êtes partout même dehors et qu'faut êt' en accord avec Vous partout ?
Lewyne
Le bélier chez les moines ! Ne pas rire... Elle avait quand même les commissures les lèvres qui tremblaient. Concernant Dernhelm, c'était moins étonnant, elle le savait studieux et très concerné par l'université.

Au moment de la confession, la brune serra délicatement sa main sur celle d'Aryanha qui s'était logée dans la sienne, avant de tâtonner et d'attraper de l'autre côté, de sa main libre, celle de son voisin ou sa voisine le plus proche sans même chercher une quelconque approbation dans ses yeux. Toucher une main inconnue ne la rebutait pas, là. Et elle pria doucement :


Je confesse à Dieu Tout puissant, à tous les saints, et à vous aussi, mes amis,
parce que j'ai beaucoup péché, en pensée, en parole, en action.
Je supplie tous les saints et vous mes amis, de prier le créateur pour moi.
que le Très Haut nous accorde le pardon, l'absolution et la rémission de tous nos péchés.


Ses péchés... Elle savait qu'elle pouvait être provocante et user d'ironie par colère. En y réfléchissant, le seul péché auquel elle n'avait pas goûté était bien la luxure. Rien avant le mariage et elle en était loin car niveau sentimental, au train où elle allait, elle finirait vieille fille. Et puis, sa marraine Lana veillait à ce qu'elle ne fasse pas de bêtise. Lewyne se souvenait encore du jour où elle s'était retrouvée blessée à la cuisse après avoir été sur le champ de bataille et que son compagnon du moment n'avait même pas eu le droit de la soigner !

Elle sourit à la vue de la sœur montant sur un tabouret et égailler la salle par le début de son discours, celle-ci ne semblait pas manquer d'humour. Le texte fût écouté et le sourire de Lewyne s'éteignit quelques peu quand il fût question de la famille de sang. Un mystère de sa vie sur lequel elle ne s'était pas penchée plus en avant et donc, qu'elle n'avait pas résolu. La cérémonie serait un déclic qui la pousserait à faire des recherches poussées sur le sujet. Du côté de sa famille choisie, ses amitiés n'étaient pas si nombreuses, mais était-ce le nombre qui comptait ? S'entourer peu, mais bien, d'êtres qu'elle chérissait, voici qui lui convenait. Aryanha se tenait à ses côtés, d'autres se trouvaient ailleurs, pour la plupart du côté de la Bourgogne, duché qu'elle allait quitter principalement pour raisons politiques. Elle savait qu'après cet événement au Mussidan, elle devrait y retourner au triple galop pour le mariage de sa marraine Lana et de son compagnon Vladel à Joinville avant de faire ses malles. Elle savait d'or et déjà à qui vendre ses parcelles de terres entretenues et réaménagées plusieurs fois durant ces deux dernières années ; Il ne restait plus qu'à conclure l'affaire à son retour.

S'adressant à Aryanha alors que l'heure du buffet approchait :


J'ai bien fait de venir, c'est une bien belle cérémonie à laquelle j'aurai bien pu ne pas assister, avec mes préjugés...
Gauttier
Le temps était une notion relative pour Gautier, car pour lui, tout dépend de comment nous réglons notre horloge. Bien souvent, le jeune homme ne voyait pas le temps passer, sachant se divertir d'à peu près tout. Et c'était ce qui s'était produit. Pourtant ce n'était pas faute d'avoir plusieurs rappels. Son père puis, sa sœur... et encore sa sœur. Mais malgré tout cela, il avait trouvé le moyen d'arriver en retard. Mais après tout, ce n'était pas bien grave. Tout le monde sait qu'il faut savoir se faire désirer et pousser les gens à penser à soi en se demandant ce que l'on fabrique et pourquoi sommes-nous en retard. Être le centre de leurs attentions.
Est-ce qu'on trépignait d'impatience à l'idée de le voir ? De les voir .
Parce-que, bien évidemment, Gautier était accompagné de sa jumelle. 
Sur cette pensée un peu nombriliste, et avec un pas léger, le jeune homme s'avança vers la chapelle, entraînant sa sœur avec lui. Une jolie battisse qui accueillait toute la famille mais aussi les amis, les personnes de confiance. Ce qui devait faire un paquet de monde, une bonne occasion pour rencontrer ceux qu'il ne connaît pas encore. Il esquissa un léger sourire et adressa quelques mots à sa jumelle avant d'entrer :



- "Tu es ravissante, ma chère sœur.
Nous sommes suffisamment en retard allons-y..."


Lorsqu'il poussa la porte de la chapelle, la cérémonie avait bien avancé. Naturellement, il s'avança jusqu'au premier rang. Sur son passage, il remarqua que quelqu'un était en train de... prendre des notes? Et à bien y regarder... cette personne ressemblait un peu à Elendra mais en mode élégante et féminine. Non... il ne devait pas s'agir d'elle.
Jeanne_lefebvre
Jeanne vit Marie Clarence se déporter près d'elle. Jeune demoiselle qui avait la bougeotte à la messe. Enfin, pour une religieuse ce n'était pas normal.

Celle ci lui souffla quelque mot. Jeanne sourit, comprenant que le borgne n'avait dit qu'à la moitié des intéressés la filiation.

Jeanne, affichant un sourire malicieux tourna la tête d'une trentaine de degré, pour ne pas que tout le monde voit la messe basse en cours de messe. Certes, elle était visible, après tout, elle était en hauteur, devant tout le monde et au centre de l'édifice. Bref, on ne pouvait pas mieux se faire voir.


Pardon. Notre père aurais je du dire....

Et elle se remit comme avant, comme ci de rien n'était...
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Jeanne Lefebvre - de la Mirandole-Rochefoucauld et de Dublith
Elsa.catherine
La jolie blonde savait qu'elle serait en retard donc quitte à être en retard autant l'être vraiment non ? Et pour être bien en retard elle essaya toutes ses nouvelles robes et à chaque robe une coiffure différente sans parler des bijoux qui vont avec. Sa dame de compagnie lui répéta sans cesse son retard mais cela n'affola pas Alexandria au contraire elle perdit encore plus de temps.

Sa chambre ressemblait à un champs de bataille vu qu'elle avait semé ses robes un peu partout. Estimant qu'elle était suffisament en retard Alexandria se prépara enfin. Elle admirait son joli minois dans son miroir tandis qu'elle se faisait coiffer. Tout était parfait robe, bijoux, coiffure aussi, Alexandria avait fait dans la simplicité mais tout en étant élégante, elle rejoignit son frère.




Au bras de son frère elle avançait tranquillement et puis à son bras Alexandria avait la classe. Tout en avança son regard d'émeraude se baladait de droite à gauche alors qu'ils se dirigeaient vers la chapelle. Au loin elle aperçu Nothias qui les attendait, un léger signe de la main dans sa direction. Elle fit un sourire à Gauttier en l'entendant.

Tu es ravissant aussi mon cher frère. Je suis fière d'être à ton bras on a la classe ensemble.
En effet on peut y aller nous sommes assez en retard.


Ils étaient devant les portes de la chapelle, Gauttier ouvrit la porte, elle y entra accompagner de Nothias et de son jumeau chéri Gauttier. La jolie blondinette emboîta le pas derrière son frère et alla s'installer au premier rang bien entendu.
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Elsa-Catherine De Valdesti-Mortelane
Meomaky
[Pendant ce temps, à l'extérieur]

Pour sûr voilà du beau monde réunis sur les terres du Mussidan, de quoi donner de la suite dans les idées à plus d'un. La totalité, ou presque, des proches d'Enguerrand sont rassemblés dans cette chapelle. Nobles en bonne partie, brigands pour le reste ou presque. Les ennemis sont légions, entre les royalistes, les hérétiques, les charognards convoitant un morceau du gâteau, l'occasion serait trop belle, et déroutant l'absence de garde pour surveiller les accès.

J'ai donc pris sur moi de patrouiller aux endroits stratégiques, des lieux assez proches et découvert pour rassembler une force de frappe suffisante, mais assez loin et cachés pour ne pas être découverte trop rapidement. Sacrifiant mon envie d'assister à cette pieuse cérémonie pour assurer la sécurité de tous... Laissant Aude et Babeth poyrt représenter les Roses...

Tu parles, j'ai surtout sauté sur le premier prétexte venu pour me soustraire à un ennui qui pourrait devenir mortel, laissant Aude y assister au cas où des souvenirs référaient surface. Elle est baptisée après tout. Puis Babeth est la fille du maître des lieux, sans compter qu'elle représente la pétale tournée vers le monde. La diplomatie est sa vocation, elle sera dans son élément.

Pour ma part, je m'ennivre de liberté, savourant le plaisir simple de parcourir des lieux dans l'espoir d'avoir un ennemi à combattre. L'envie de me sentir vivre, la voir traverser ses prunelles au moment où elle vient l'étreindre. Ma Dame... Pas sur non plus que j'aurai été le bienvenue, pour un peu le Barbu aurait fait tonner les cieux. Mieux ne valait pas prendre le risque de gâcher la cérémonie.

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Nothias
Le jeune homme s'approchait vers alex suite aux signe de cette dernière...
Il tournait la tête vers la droite puis vers là gauche et a vrais il ne connaissais vraiment pas grand monde...

Bref maintenant qu'il était là suite a une invitation, il n'allait pas rebrousser chemin, il s'assied donc prés des deux frangins attendant la suite.

Vous etes charmante Dame de la Mirandole
Eulalie.
Elle avait bien reçu l'invitation. Mais pas pour autant l'envie de s'y rendre. Elle était sur les routes et n'avait pas une envie folle de se déplacer "juste" pour se taper tout le gratin venir quémander auprès du Sieur de la Mirandole.

Du reste, elle ne lui devait rien. Et il ne lui devait rien non plus. Enfin, pas qu'elle sache en tout cas. Ce qui l'avait décidé à s'y rendre, était sa loyauté envers son ami Méomaky. Elle faisait parti des Roses après tout.

Cependant, il ne fallait pas compter sur elle pour faire le moindre effort vestimentaire. De robe elle n'en n'avait pas, et il n'était pas question d'investir dans des fanfreluches!

C'est donc simplement vêtue de sa tenue de voyage qu'elle se présenta. Heureusement que la première personne qu'elle croisa à l'extérieur de la Chapelle où avait lieu la cérémonie religieuse, fut justement son ami Méo. Elle lui adressa un grand sourire.

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Ylphis
Yli grimaca en entendant la demoiselle, elle sourit malicieusement, sans dire que flex etait point au courant de leur futur mariage. elle la salua d'un signe de' la tete et s'installa dans un banc pour ecouter le debut de la ceremonie.

Elle promena son regard dans la chapelle pour voir combien de personne elle connaissait, et pour chercher sa cousine
Marmont
La sourde litanie de de formules plus ou moins magiques flottait dans l'air, emprisonnant chacun dans la crainte respectueuse de se voir foudroyé à l'instant. Marmont n'étant pas téméraire au point de braver le Créateur jusque dans sa demeure, même s'il avait du mal à associer la chambre du TOut Puissant avec un endroit où des dizaines de personnes venaient marmonner des choses inaudibles, il ferma les yeux et s'appuya plus confortablement contre le pilier partagé avec Yvresse. La menotte de Jeanne toujours dans sa pogne, tiède à présent, avait quelque chose d'apaisant.

Apaisé.

Tiens, un vol de cormorans traverse l'air en jetant des cris aigres. Est ce qu'on ne sent pas une petite brise marine? Voire une petite bise. Qui forcit. Les cormorans battent de l'aile et se nichent dans les recoins de la falaise.

La falaise?

Maintenant l'odeur d'iode est suffocante. Et les embruns fouettent le visage du galérien. Le ressac est assourdissant.


- Ça c'est un vilain grain qui se prépare. Va falloir rentrer les Shingouzes.

De fait Marmont s'escrime à rentrer les Shingouzes, petites créatures aimables mais sournoises qui sont toujours en quête d'une bonne affaire.

- Allons allons, faut pas rester là. La marée sera haute bientôt et vous allez vous retrouver bêtement coincés sur un rocher pour vos foutus Zorglubs violets.

Les Shingouzes vont toujours par trois... la nature est bien faite, sinon deuxs ne seraient jamais d'accord. Ils se dandinent avec une grâce qui leur est propre vers l'abri de la grève tandis que les vagues forcissent.

Grondent...

Foncent...


- COUREZ! CELLE CI VA NOUS EMPORT...



Paf!

Marmont écarquille les yeux. Il est cul par terre, la menotte de Jeanne toujours dans la sienne, et sa propriétaire est penchée sur lui avec un regard horrifié.

Il s'est endormi.


- Heu... il se fait tard non?


Mézières pour les Shingouzes
Franquin pour Zorglub
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Jeanne_margot
La culpabilité imprégna les pensées de Jeanne-Margot quand elle le sentit...Elle se faisait chier. La longueur de ce genre de cérémonies pouvait en pousser certains à la folie. Ceux qui n'avaient pas les nerfs assez solides pour supporter cela pouvaient devenir dangereux. Quand ils s'ennuient, les gens réfléchissent à des choses. Tout le monde sait que lorsqu'on réfléchit trop, on meurt ou on tue. L'ennui nuit gravement à la santé et à la vie, oui.
Premier tombé au moment de l'hécatombe de l'endormissement : Marmont. Une seconde de plus et c'était elle qui se laissait emportée. D'ailleurs pendant la chute royale, l'instinct de survie au ralenti comme la cérémonie empêche la Mirandole de dégager la main encore prisonnière. Emportée par un fou qui la traîne, qui l’entraîne, écrasés l'un contre l'autre ils ne forment qu'une seul corps. Les deux mains restent soudées. Elle lutte et se débat mais le son de sa voix est trop fort dans ses oreilles. En plus il bredouille quelque chose d'incompréhensible...Elle le regarde donc, horrifiée comme d'habitude, et le claque doucement. L'ennui, la fatigue et le chamboulement hormonal provoqué par la proximité soudaine aggrave ses capacités à réfléchir. Plus qu'en temps normal.


- Réveillez-vous.

Il était déjà réveillé.
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