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[RP] Nuit d'Août, Réception

Adelaide.


Il faudrait qu'un jour la Flamboyante donne rendez-vous à son guide. Pour parler seule à seul avec lui, pour ne pas être interrompue en pleine conversation, pour parler de leur vécue, de leur passé commun, pour passer un moment entre deux vieux amants-amis, en toute simplicité, sans aucun chichi. Oui, Adélaïde lui proposerait un de ces jours car avec l'arrivée de Sybil, la réponse à sa question allait être inexistante, elle ne savait déjà. Un beau sourire au coin des lèvres, mi mutine, mi taquine, elle lui donna la réplique en le regardant droit dans les yeux, déterminée et sincère.

Si tu le veux, si tu en as envie, je peux jouer ce rôle là le temps de ton rétablissement, bien sûr. Je te laisse me faire signe dans ce cas là, tu sais où me trouver mieux que personne.

Puis exécutant l'ordre donné par l'ancien propriétaire des lieux et laissant l'arrivée de la courtisane se faire, la barman s'activa pour faire honneur à la tournée offerte. Chaque client avait le droit à un nouveau verre de l'alcool qu'il avait déjà choisi sur le compte d'Alphonse, il était généreux. Et elle ne perdit pas de temps pour les servir. Ne buvant pas pendant le service, Adélaïde prit un jus de fruits pour elle. Elle était professionnelle.

Cependant un homme qu'elle n'avait jamais croisé auparavant s'était installé sur un tabouret quelques minutes avant. Un homme aux cheveux longs blonds, aux yeux bleus, avec des traits d'une finesse rare chez la gente masculine. Se dirigeant vers lui, elle incline la tête puis se présenta dans la foulée.


Bonsoir, je suis Adélaïde, la barman des lieux. Que puis-je vous servir Messire?


Le temps qu'il lui donne une réponse, Adryan s'était levé pour faire un discours. Ce n'est pas qu'il sonnait faux mais dans sa voix, dans ses mots, elle décelait quelque chose comme de la rancoeur, une forme de tristesse, elle ne savait pas avec exactitude ce que c'était mais il y avait une zone d'ombre. Trinquer à l'amitié était une belle initiative, alors elle leva à son tour le verre dans un sourire puis en but une gorgée, toujours à l'écoute du blond.

Il y avait vraiment une atmosphère étrange ce soir dans le sein de l'Aphrodite...
--Edgarleon
[Au bar]

En retrait dans l'ombre, tapis dans les ténèbres amies, le loup observait la scène d'un regard intéressé. Sans doutes, aurait il, un jour un rôle à jouer dans cette tragi-comédie. Comprendre les liens subtils qui unissaient ou divisaient les acteurs, étudier les rouages qui levaient ou abaisser le rideau, oui la vie est un théâtre et un jeu, chacun en est acteur de la sienne.

L'Aphrodite devait devenir sa scène, il sentait qu'il avait un rôle à y jouer, puis il n'avait pas le choix. Dehors, il ne ferait pas 2 jours sans qu'on le retrouve trouer de partout ou derrière les geôles. Pour l'heure, Edgar Léon, était en phase d'observation.

Les deux bruns semblaient en bisbille, la blonde et la rousse ici présentes semblaient aussi de la partie. Nécessité de comprendre et de démêler ce sac de noeud qui unissaient les différents protagonistes de l'Aphrodite.

Perdu dans ses pensées, il fut ramener à la réalité lorsque la barmaid aux cheveux de feu se présenta à lui, demandant ce qu'il voulait boire, un des bruns, celui qui avait des gestes félins, aillant payer une tournée. Edgar regarda celui ci et hocha la tête en remerciement. Ses azurs replongérent ensuite dans celles de la rousse.


Une absinthe...

Continuant de la regarder après sa commande, il fut coupé par un des bruns, celui qui semblait venir du sud, qui se leva et fit un discours qui semblait faux et empreint de tristesse. Son regard ciel se porta alors sur celui anthracite du Castillon. Edgar observa attentivement qui il regardait et à quel moment du discours, chaque mot semblant être dirigé contre ou pour quelqu'un.

Un sourire mauvais inonda le visage pâle aux traits fins d'Edgar, celui du loup qui allait sortir de sa tanière. Assurément, il y'avait un rôle à jouer, et Edgar ne tarderait pas à jouer le sien.
--Sybil
Le toast la surprend. Oui, sans doute son changement brutal d'attitude avait-il du éveiller la méfiance d'Adryan. Et pourtant, il fallait bien que quelqu'un fasse le premier pas ! A l'écouter, elle entendit surtout de la provocation, par rapport à son propre comportement vis à vis de Camille. Une sorte de leçon, du genre "grand prince que je suis, j'accepte que tu aimes mon pire ennemi". La pilule avait du mal à passer, mais elle la fit descendre d'une gorgée de vin. Il était peut-être temps de mettre un peu son orgueil de côté. C'était ça, ou elle s'énervait, et n'avait plus qu'à faire un trait sur son amitié avec le Castillon.

L'idée d'un mea culpa progressait dans sa tête. Tout balancer, quitte ou double. Et là, elle testerait vraiment son amitié, car ami doit être capable de pardonner. Un ultime test pour lequel elle se préparait déjà avec la gravité d'une tragédienne, le regard perdu sur le vin qu'elle faisait tourner dans sa coupe, les joues rosies par l'interpellation d'Adryan. A qui elle murmure simplement :


- Il faudra qu'on parle.

Pas maintenant. Maintenant, elle n'avait qu'une hâte, se trouver un client et s'éclipser vers une atmosphère un peu moins oppressante. Et de client, il n'y en avait qu'un, Camille n'était pas là, il faudrait bien que quelqu'un s'occupe de lui. Alors elle se lève, et se glisse derrière, en passant quelques doigts caressants dans le creux de sa nuque, pour voir comment il réagira à ce premier contact féminin.

- Je peux faire quelque chose pour vous ?

Un sourire avenant, mutin, complètement en contradiction avec la foule de pensées qui lui occupe l'esprit. Qu'elle allait oublier, pour se concentrer sur ce client, si Dieu le voulait.
Lev.
[ Il le faut de temps à autre, savoir prendre sa place au sein du Groupe ]

Un regard sur la porte. Un silence qui bourdonne dans ses oreilles. L'inaction lui pèse. Ses mains verrouillent bien. C'est d'un pas rapide nonchalant, vif comme le courant d'air. Il ne peut s'absenter de son poste longtemps. Il plonge dans l'atmosphère de l'Aphrodite. Il ne la connait que lorsque tout revient normal ou tombe dans l'ouverture d'une nuit de réception. Pendant les heures libertines de la Clientèle, Lev est à l'écart. Il fait son apparition vers le bar, un oeil attentif, observateur. Il situe, il devine. Il a ce regard mi-clos inquisiteur. La situation bien palpée, ressentie. Il passe devant chaque présent:

Bonsoir...

Pour se placer sans briser aucun lien établit, en bout du bar, un oeil sur le couloir, pour tendre l'oreille, malgré la musique du clavecin. Il est grand, mince, ses coudes sur le comptoir, son menton soutenu dans le creux d'une paume de main. Il garde son regard rivé sur son poste vide. Il patiente pour qu'une voix vienne le ramener pour commander un verre.

Le Portier se perd dans ses pensées. Sa vie n'est faite que de ses nuits blanches au gré d'un butoir, de visages énigmatiques à l'entrée. Un sourire se dessine sur ses lèvres qui s'étirent, larges et minces. Qui aurait cru qu'il ferait l'affaire.Son poste est autant mystérieux que ce que l'Aphrodite offre. Son visage se tourne sur chaque. L'ambiance les rend si mystérieux, si inaccessibles, si fruits défendus, à portée de main. Palpables et non possédés. Acteurs, comédiens ou simples natures humaines fatalistes ou réalistes. Beaux et belles, selon des traits de caractères ambivalents ou entiers.


Sa curiosité lui fait pivoter le corps de toute part, tapote des mains en cadence sur le bord du comptoir, en rythme, sans s'en rendre compte. Il accompagne le clavecin. Il est à son aise. Il chantonne à peine. Il se retient de ne pas danser. Un sourire amusé malgré lui. Jeune. Il ne lui en faudrait pas beaucoup pour se laisser porter par l'euphorie du lieu, qu'il aimerait qu'il soit. Chanter, danser, faire la fête.Il se penche vers le couloir, ne semble rien voir ni entendre. Bah non Lev, faut pas rêver. Pas là pour t'amuser.

Il plisse des yeux en secouant la tête. Nature quand tu reviens au galop! Il se remet droit, menton dans sa paume de main, un regard derrière le comptoir. Pourvu qu'on le voit, il a soif, meurt de soif, pitiéééééééééééééé....Il réfléchit quoi commander. Un bon jus d'orange frais, il va la jouer Kevin Costner dans Bodyguard, dans l'espoir qu'aucune Whitney Houston vienne se moquer de lui, hein.
--Edgarleon
Captivé par la scène qui se jouait devant lui il en fut sorti par des caresses dans la nuque. Il laissa faire un instant, sentant à la douceur des caresses qu'elles ne pouvaient provenir que d'une femme. Il se retourna et découvrit à qui appartenait les doigts qui se baladaient dans son cou un moment auparavant.

Ce qu'il découvre lui arrache un petit sourire indécelable. Une charmante petite blonde se tenait devant lui avec air mutin. Elle avait des yeux magnifiques, qui tapèrent directement dans ceux d'Edgar. Ce qui finit de lui plaire c'était ses merveilleux cheveux blonds. Il lui jeta son fameux regard ascenseur avant de fixer ses azurs dans les yeux bruns de la blonde.

Elle lui demanda ensuite ce qu'elle pouvait faire pour lui. Il continua à la regarder, ne répondant pas tout de suite. Puis il dit d'une voix douce et mielleuse :


Beaucoup de choses... Cependant je ne vous en demanderai que deux... Passer la nuit avec moi et...

Elle n'avait pas reconnu son visage. Il fallait dire qu'il était tellement mal dessiné sur les avis de recherche que personne ne le reconnaissait, seul son nom évoquait quelque chose aux gens et encore pas grand monde.

Soupir de soulagement intérieur. La petite blonde ne devait peut être pas sortir souvent, captive de cette prison dorée. Qu'importe pour lui, il pensait qu'on est libre de son destin, et que si elle était là, c'est qu'elle l'avait choisi. Si elle acceptait de passer la nuit avec le parisien, tout le temps de lui parler et d'apprendre à la découvrir lui serait accordé. La faire parler surtout, apprendre son histoire, découvrir ses faiblesses, ses forces... Dans son futur rôle, Edgar, si solitaire d'ordinaire aurait néanmoins d'alliés.


Voulez vous boire quelque chose ?lui dit il d'une voix douce avec son sourire de séducteur invétéré, ses yeux toujours dans les siens.
Maryha
La traversée de la Cour des Miracles s'était révélée moins dangereuse que prévue. Faut dire que la compagnie de "Saturnin" était des plus efficaces ; à l'exception de quelques saoulards, la vie était belle ... 'fin la nuit tous les chats sont gris, et la bridée n'y faisait pas exception.
Elle était venue à la Sans Nom pour demander un service à la Fanchon, et là voilà avec deux cadeaux sur un plateau d'argent :
1- Elle avait trouvé enfinnnnnnn personne assez riche pour entrer à l'Aphrodite et en découvrir les secrets ;
2- Elle comptait bien lui voler sa bourse dès qu'une jolie femme détournerait son attention, et il se démerderait pour payer sa passe comme bon lui chantait ... Quand il s'en rendrait compte, ça f'rait un bon moment qu'elle aura rejoint la taverne où l'attendaient Percy et Elith. Elle aurait largement d'quoi payer c'qu'il leur fallait.

Silencieuse le long du ch'min, obsédée par ce genre d'idées, et perturbée par la gravure des chairs, dont le fer rouge qu'on avait pris un plaisir immense à abattre sur sa poitrine, l'Exotique suivi du Géant arriva bientôt devant le lieu tant convoité. C'est qu'les miséreux n'y rentraient pas ; fallait avoir de quoi payer pour pénétrer et prétendre à un tel luxe. Mais la jolie bourse de "Saturnin" ouvrirait toutes les portes ... même les plus résistantes.

Avant de frapper à la lourde porte, elle demanda à l'homme de tenir la cape devant elle, et enfila habilement une robe, avant de retirer ses vêtements de voyage, plutôt typé masculin. Bon la robe, rien d'bien alléchant, juste de quoi dire que c'était une femme. Elle tira ses cheveux en queue haute et tressa la chevelure de jais à la hâte. Elle regarda l'homme et épousseta un peu ses habits, sans aucune gêne.


Ajuste tes vêt'ments, recoiffe toi ; c'est simple. On est un couple, t'aimes à monter, j'aime à regarder. Ils poseront pas plus de questions. D'après c'que j'ai entendu, l'but c'est qu'on consomme au comptoir ou sur les banquettes ... quand t'as trouvé c'qui te plait, elle t'amène dans la chambre. J'demanderai à t'attendre au comptoir, ou à mater par un trou ou j'sais pas quoi. Bref, j't'attendrais à condition qu'tu m'paies à boire. Ah ! j'oubliais ! Dis leur qu'j'suis ta femme et qu'personne ne peut m'toucher. J'pas envie d'êt'cliente. Et demain, on s'connaît plus.
C'est bon comme ça ? Des questions ?


Elle n'attendit même pas la réponse, et frappa sèchement à la porte. Y avait plus qu'à ...
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{ Un Paradis bien ancré dans la Nuit de tous les Délits }

Ils 'enfoncent dans les ruelles malfamées. Le tatoueur a un doute au fil de voir les pavés sous leurs pas retentirent sans aucune halte. Pourquoi est-elle si pressée ? Y aurait-il tant de monde, qu'il faille se presser, pour réserver ? La soirée commence, la nuit tombe à peine. Il est frais sur sa peau dénudée. Courrir n'est pas de refus pour amasser de la chaleur. Pourquoi est-elle silencieuse ? D'un coup, elle se tourne, lui tend sa cape pour qu'il la maintienne alors qu'elle enfile sa robe sans aucune pudeur, là, en plein milieu de la rue, sous son regard désabusé au départ, interessé devant les courbes offertes à sa vision. Que compte-t-elle faire par la suite ? S'amuser avec lui en toute exclusivité ou le partager avec d'autres filles ? Ce serait sa première expérience en la matière.

Il se redresse pour écouter ses explications mises à plat. Elle a un débit qu'il arrive à peine à tout résumer:


En clair, vous êtes mon Epouse frigide, voyeuse, qui déserte le lit , ne souhaite plus remplir son devoir conjugal car l'appétit sexuel de son mari est insatiable. Elle ne veut pas perdre le bénéfice des biens conjugaux, divorcée.

Il se recoiffe d'une main, remonte ses pectoraux, les tate bien vu qu'il ne porte tien en haut du corps. Il se réajuste bien. Il éclate de rire devant la scéne qu'elle puisse mater par un trou:

Vous feriez vraiment ? Je vous imagine bien avec tous vos commentaires et si je vous surprends dans mes prouesses que je suis étonnant, faudra pas venir faire votre crise de jalousie. Vous allez arriver à vous contenir, de voir tout le monde autour de vous en train de hurler de plaisir, et vous, frustrée, de ne pas participer ?

Il est pervers. Il secoue la tête. Ce doit être l'ambiance à venir qui les entraine dans les délires de la chair:

Des questions ? Bah oui dites...Où sont nos bagues ? On s'embrasse, on se tient la main, par la taille ? Une main possessive sur votre séant ?Ils vont y croire qu'un colosse de deux mètres puissent être marié à une jeune femme d'un métre cinquante ?

Il dépose sa cape sur ses épaules. Elle tambourine à une porte. Il s'arrête net. Le cou se dévisse devant l'établissement. Décontracté, il aime bien l'extérieur. Cela refléte tant son univers qu'au final, il risque de s'y plaire:

Détendez-vous, et puis utilisez le butoir là au lieu de vous abimer les doigts. Vous risquez de blesser, de cogner quelqu'un si la porte s'ouvre d'un coup, vu votre énergie incontrôlable.
--Sybil
Ferré. Elle sait le dire rien qu'au regard qu'il jette sur elle, ce regard accompagné d'un petit sourire plus éloquent que mille mots. Et effectivement, son visage ne lui disait rien, elle ne se souvenait même pas l'avoir aperçu un mois plus tôt. Les clients ici se suivaient et se ressemblaient, quoique celui-là ait un physique un peu plus avenant que le gros Lombard dont elle avait du s'occuper la veille. Plein, d'écus, comme de vinasse, avec une panse qui aurait rendu jalouse une femme enceinte de triplés.

Et s'il y avait besoin d'une quelconque confirmation, les quelques mots qu'il ajouta confirmèrent ses soupçons. Elle avait son partenaire de la nuit. La question lui donna envie de rire. Un verre, elle en avait déjà un, offert par Alphonse, et qui trônait à moitié vide sur le comptoir, à la place qu'elle venait de quitter. Elle se retint par Dieu sait quel miracle, et décida plutôt de continuer comme elle avait commencé : Entreprenante.

S'approchant davantage de lui, presque lovée contre le côté de son torse, à vrai dire, elle vint jusqu'à son oreille pour y murmurer, du bout des lèvres, un malicieux :
« Ta sève. », tout en glissant une main entre les cuisses d'Edgar, stoppée sur l'entrejambe. Une lèvre mordillée, un regard mutin. La Nymphe provoque le loup à l'orée du bois.
Lev.
[ Trop beau pour que ça dure...Mais...Mais...Qui maltraite sa porte!???]

Il serait difficile de ne pas entendre. Un haussement de sourcils, il se redresse droit au bruit en écho du couloir. Une main tape sur le comptoir en signe d'action. Lev marmonne:

Ma porte, nomeho...

Il se ravise, se calme le long du trajet. Qui sait ce qui peut se trouver de l'autre côté. Il reprend du poil de la bête au fur et à mesure que ses pieds se rapprochent. D'un naturel, qui lui est propre. Tout s'est estompé, il enléve le verrou, ouvre la porte, une main vers l'intérieur, il invite la Cliente. Il est sur le point de refermer qu'il entrevoit un Client.

Lev contient sa stupeur devant l'homme. Il léve les yeux vers le haut un peu plus. Il essaie de ne point marquer une réaction quelconque:


Bonsoir, bienvenus à l'Aphrodite. Si vous désirez me remettre certains de vos effets ainsi que toute arme ou ce qui pourrait en faire l'usage, s'il vous plait.

Il n'est pas sûr que sa tirade rôdée aille pour la situation. Il tend une main en avant vers les deux Clients. Il y a trop de détails importants à surveiller pour qu'il arrive à deviner s'ils sont venus ensemble ou chacun de leur côté. Il ne rêve pas. Le Client est torse nu. Il s'occupera de ce détail peu après sans être moralisateur ni intraitable. Gain de temps, il se tourne vers l'Homme:

Je vais vous donner une chemise pour vous donner de l'allure, si vous n'y voyez pas d'inconvénient. Il serait dommage d'être si prés du but, et de vous faire rebrousser chemin.
Maryha
Ah oui il a des questions. Mais elle, elle est trop excitée à rentrer enfin dans le lieu si longtemps interdit. D'une part, parce que l'Aphrodite est c'qu'on pourrait nommer un bordel de luxe, pas l'genre d'endroit où entrent les va-nu-pieds et où on boit d'la bière frelatée. Non le genre d'endroits qui vous offrent les meilleurs décors, mets, et où on rencontre du beau monde. Elle n'aurait jamais eu suffisamment d'argent pour entrer là.
D'autre part, parce qu'il n'était pas encore très courant qu'une femme entre dans un lupanar en réclamant des faveurs pour elle ; souvent elles ne faisaient qu'accompagner maris ou amants, projetant certainement d'y apprendre ou de partager un moment à trois.
Et ce soir, l'Inconnu lui en offrait l'occasion. Elle aurait le temps de voir ce qu'elle voudrait, de s'avachir dans des fauteuils luxueux, d'admirer le décor comme si elle était Duchesse, de boire à profusion ... bref tout ça valait bien quelques efforts. Et c'était sans compter qu'elle ressortirait avec la bourse d'écus de l'homme, et peut être même sa p'tite valise, dont elle ignorait toujours le contenu et cela la rendait bien plus frustrée que de les voir tous se sauter dessus, sans participer.

Lui faisant face, le regardant gonfler ses muscles, elle se mordit les lèvres en lorgnant sur les pectoraux qui tendaient à la distraire de son but premier.


Voilà mon mignon, t'as bien compris la situation ... Ah vi ... t'as des questions ... T'inquiètes pas pour moi, je saurai résister à tout ça ! J'préfère les imparfaits, les balafrés et les écorchés, les autres ça m'fout trop d'complexe !


Petit sourire en coin. Non mais ... Il n'allait pas la prendre quand même pour une de ces p'tites donzelles, ivre après un verre, qui riaient bêtement de tout et s'laisser tâter d'tous les côtés en croyant sottement à tout ce qu'on leur promettait. Pis bon ... les beaux c'est chiant ! Ils s'croient pour les Roys des royaumes, et traitent leur entourage comme des chiens ; ça fait attention à c'que ça mange, c'que ça boit, ça prend soin de soi ... et c'est ennuyant comme la mort.


Alors euh ... les bagues bah on les a laissé chez nous ... pour respecter le serment sacré hein ...,se gratte la tête, tentant de se concentrer sur le sujet, et pas sur la peau musclée de l'homme qu'elle s'apprête à voler,... et bon si on est marié ... sûr qu'faut donner l'change, mais t' aventures pas à m'toucher d'tous les côtés, j'aim'vraiment pas ça ... quelques baisers chastes, ça suffira bien hein. J'te rappelle que j'suis ta femme, tu m'as épousé pour que j'te donne des héritiers ...

Elle ne peut pas s'empêcher de sourire, et jeter un p'tit coup d'œil à la mallette. Et ... il a raison, faut qu'elle arrête de tambouriner au chambranle de la porte ; ils vont se demander quelle bête se présente.

Par contre, j'peux pas t'app'ler Saturnin ... ça l'fait pas. J'veux pas être marié à un gars qui s'appelle Saturnin ... et t'as pas une chem ...
La porte s'ouvre, ne lui laissant pas le temps de finir sa phrase.

Bonsoir. Merci pour l'accueil ...
Puis se retournant vers "Saturnin" :
Chéri ? Tu me suis ? Tu sais bien que je ne suis pas très à l'aise ... je le fais pour nous ...
Et là voilà dans son jeu d'actrice, femme prude cherchant à se rassurer avec la présence de son époux, l'attendant, se plaçant derrière lui dans son ombre, l'écoutant.

Ce serait très gentil à vous de lui prêter une chemise, vous n'aurez pas à le regretter, et si nous rebroussons chemin, je doute d'avoir le courage d'y revenir. Veuillez excusez mon époux, il est tellement généreux qu'il a donné sa cape et sa chemise en chemin à de pauvres hères qui avaient froid ...
Bon elle s'arrête là, lançant un regard réprobateur à son soi disant époux, et souriant l'instant d'après au portier, pour sa générosité et serviabilité. Faudrait peut être pas faire pleurer dans les chaumières non plus.
Elle ne remet pas d'armes au portier, préférant d'une part garder ses dagues pour sa sortie précipitée, et d'autre part parce qu'une bonne femme ne porte pas de lames, cela va de soi. Une cachée, une autre à la taille, glissée entre la chainse et la robe, et celles fixées à la cuisse, sous les jupons, que personne n'aura l'occasion de voir, non mais !

Attendant sagement son "mari", lissant la chemise et nouant les quelques liens, comme une femme dévouée, elle sentait son cœur battre à l'idée de découvrir l'Aphrodite !

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--Edgarleon
Ferré... C'était bien le mot qui caractérisait Edgar en ce moment. Plutôt que poisson dans l'eau, il nageait maintenant en eaux troubles avec la désagréable sensation d'avoir un hameçon en travers la bouche. D'habitude le loup habitué aux proies faciles, nobles ingénues, bourgeoises naïves n'avait plus qu'à dérouler son jeu dans une partie joué et gagné d'avance. Là cela semblait plus compliqué. Il faudrait la jouer fine pour passer de proie à prédateur. Jouer dans son jeu, trouver ses faiblesses et taper fort là ou ça fait mal. Non ce n'était pas la bonne méthode, elle le provoquait, à lui de savoir sublimer le jeu et l'emporter, mauvais perdant qu'il était...

Ses pensées l'envahirent, quand elle se lova contre le côté de son torse et lui susurra à l'oreille qu'elle voulait sa sève. Sourire mutin, lèvre mordillée, assurément la belle avait l'expérience. Sale putain se dit il en son fort intérieur mais il se ravisa en se disant, que c'est lui demain peut être qui serait la putain.

Elle glissa une main entre ses cuisses, puis la fit remonter jusqu'à son entrejambe. Provocation toujours, ne pas y répondre, rester indifférent.

Il se rendit compte de son erreur de lui proposer à boire alors qu'elle avait déjà un verre. Il perdait du terrain sur la bataille de la séduction et de la débauche.

Heureusement, il avait la faculté de laisser son regard et son visage indifférents à ce qu'il se passait dans sa tête. Il continua donc de la regarder comme si de rien n'était, avec ses yeux bleus un peu vide, qui ne renvoyait rien pour l'heure. Edgar Léon, passa un bras autour de ses épaules, la tira vers lui doucement et lui susurra : "C'est tout ?, sur un air de défi.

Deux de ses doigts, l'index et le majeur, parcoururent la colonne vertébrale de la belle, puis il empoigna doucement mais fermement une de ses fesses.

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{ Il aurait du savoir que dés qu'une Femme l'approche, le Déluge n'est pas très Loin }

Il pourrait les compter sur une main les Femmes. Il avait eu essentiellement des rousses à y repenser. Il entra dans ce lieu inconnu dans un bruit métallique de verrou aussitôt camouflé par une odeur fort agréable, un silence à peine troublé par un long couloir, où en son bout, la vie prend naissance. Sa très grande taille lui permet de vite tout repérer. Un contraste qu'il apprécie entre l'épopée sauvage dans la rue jusqu'à cette entrée. Il durcit son regard sur les zones d'ombres qu'il ne parvient pas à bien définir. Son instinct lui fait serrer d'autant plus sa valisette contre son flanc. Le Tatoueur reste en suspend dans ses pensées, quelques minutes. Les rousses. Pourquoi cette idée lui remonte soudain ? Il n'en a connu qu'une qu'il sache. Il se passe une main sur le front. Cet endroit lui fait une drôle d'impression. Il reprend sa respiration d'un coup, revient à sa soi-disante Epouse et à un homme.

Il les scrute à tour de rôle. Une euphorie chez elle palpable. Une gamine à qui on fait découvrir un cadeau qu'elle attendait tant, depuis si longtemps. Serait-ce le cas ? Il ne place pas un mot. Elle le fait si bien pour deux. L'Homme de la Porte réclame toute arme et habit en surplus. Il reste impassible. Sa tenue légère n'est pas l'avantage qui leur permettrait d'entrer. Contre toute attente, une chemise lui serait proposée. Il attend son tour tout en songeant à ce qui le travaille malgré lui. Il cache son envie de rire quand il entend sa prétendue épouse se prendre au jeu.

Il ne montre rien sur ses remarques plus tôt qu'elle préfère les moches, les abîmés de la vie, les âmes en peine, qui ne le sont pas du tout et sont bien pires que les beaux spécimens qui n'ont rien dans le cervelet. Les relations hommes et femmes en matière de dépravation sont si peu ressemblantes. Il entrevoit devant ses yeux divers visages féminins, à la chevelure rousse. Il se pose un doigt sur chaque paupière, le pouce et l'index pour faire cesser ses apparitions devant ses yeux. Il cherche à donner le change, qu'il a de la fatigue de retard. Par chance, l'accueil, dure plus que prévu.

Des armes. Aucune. Hormis ce qui pourrait être dans sa valisette. Il la fait tenir droit devant vers l'Homme à la porte, une de ses mains à plat dessous, pour la tenir en face de lui. Ses doigts habiles la font s'ouvrir. Il fouille ses poches pour attraper quelques bourses d'écus bien remplie, les engouffrer à l'intérieur, refermer d'un coup sec, la valisette:


Si vous aviez un endroit particulier en sécurité, je me sentirai plus à l'aise. De plus les bons comptes font les bons amis, c'est le salaire de vos filles et vos prestations qui sont à l'intérieur, entre autre. Une garantie.

Il retient la valisette, ses yeux se font vitreux, froids, pour que le message passe bien. Il la lui cède lentement. La chemise enfilée pour avoir un peu de tenue, avec l'aide de la charmante jeune femme, qui continue de prendre son rôle au sérieux. C'est touchant de la voir s'affairer à sa chemise, de prendre soin de son image. Sa tête bouclée brune penchée vers le visage tendu vers le haut du Tatoueur. Il laisse échapper pour donner le change:

Vous êtes unique mon Epouse. Je ne voudrai pour rien au monde perdre toute cette fortune, pour ne point, vivre cet instant unique que vous m'offrez. Vous ne le regretterez pas.

Il joue à fond la sérénade. Le luxe entraine la luxure et, bien penché en avant, tête sur le côté, il vient frôler les pulpeuses de la brune en face de lui. Pour se prêter au jeu, elle ne peut qu'accepter ce vol de ses lèvres. Il est doué. Il le sait. Ne craque-t-elle pas pour lui, un peu, tout petit peu ? Hum. Il veut savoir.

Pas du genre à obtenir tout ce qu'il veut sur un claquement de doigt, il n'attend pas qu'elle y réponde. Il se redresse, annonce, d'un oeil qui va au vient de l'Homme vers le couloir:


Pouvons-nous ?
Lev.
[ Cette petite voix dans la tête qui tourne en boucle ]

Lev a perdu pied. Il n'a pas la situation en main. Elle lui est imposée. Il a du mal à suivre les deux Clients. Il a décroché depuis qu'il a proposé la chemise, que la Cliente n'a pas d'arme à lui remettre. Main tendue dans le vide, une minute de réflexion balayée par l'histoire d'une valisette. Il sent ses nerfs mis à rude épreuve. Des explications à la va vite sur la nudité du Client. Au fond de lui, il ne parvient pas du tout, à les imaginer mari et femme. Pas d'alliance à leurs mains gauches mais bon nombre, peuvent les retirer, pour ne pas être démasqués. Ou à l'inverse, en mettre, pour croire l'être ou avoir la paix ou susciter la convoitise d'amants.

Le portier aimerait qu'en finisse cette entrée. Il tente de son mieux de faire comprendre par son regard insistant, bouillonnant. La Clientèle ne passe pas des heures à l'entrée, à raconter leur vie. Elle est discrète, enfermée dans cet anonymat essentiel. Et eux, prennent plaisir, un malin même, à se justifier, à faire croire ce qui n'est pas ou est. Comment savoir et qu'est-ce que cela peut lui faire à Lev ?

Rien si cela n'avait pas perduré avec un pan de valisette soudain qui faillit cogner contre son front, sa vue obstruée. Ses mâchoires se serrent. Ses narines se dilatent. Il place ses bras et ses mains en son dos pour ne pas refermer avec force d'une main le pan de valise vers l'avant. Le bruit de pièces d'écu en quantité, il reconnait si bien.

La vue revient. La valisette lui est tendue avec la consigne qu'elle servira de garantie pour payer leur séjour nocturne à l'Aphrodite. Lev prend l'objet avec précaution d'une main, le garde au bout de son bras, main bien serrée sur la poignée en cuir. Il se retient. De ne pas exploser. L'atmosphère tamisée du couleur cache bien des sentiments impulsifs. Respiration sourde reprise alors que son thorax s'emballait sous ses habits, l'oeil moins méfiant, il est soulagé quand après avoir été habillé de sa chemise par sa "dévouée épouse", le Client s'enquit de vouloir prendre le couloir:


Nous pouvons en effet. Je vous accompagne pour mettre en lieu sûr votre bien.

Lev, d'une main, vérifie le verrou de la porte d'entrée. Il prend le risque d'être devant eux, de les amener, les guider. Avec une idée bien en tête, à son apparition en bout de couloir, d'attraper au comptoir, les regards du Comptable et d'Adryan si pas trop occupés, pour les alerter, de cette arrivée de Clients peu usuels.

Il fait signe aux deux Clients de profiter de leur soirée:


Je vous en prie, l'Aphrodite vous ouvre son Antre...

Le portier prend un visage grave. Vers Alphonse le Comptable, il guide son regard vers la valisette qu'il porte au bout de son bras, l'air de lui dire " il va falloir se parler tous les deux, à l'écart". Il ne bouge pas, attend que celui-ci quitte le bar soit pour venir à lui, soit pour le suivre, à un endroit tranquille.
Maryha
Le coquin. Elle hésite en le voyant se pencher sur elle, mais après tout, elle a embrassé bien plus moche. Alors, elle lui baise les lèvres, chastement, souriant provocante, à son petit jeu. Petit malin, rira bien qui rira le dernier, car elle n'a pas raté une seule seconde le manège de la valisette. Et quand le beau ténébreux sera coincé entre les cuisses des Belles d'icy, elle saura où et à qui la demander.

Un petit sourire plus tard à l'attention du portier, elle glisse sa main dans celle de son "époux" et suit l'homme qui leur montre le chemin. Très vite, elle apprécie le bruissement des tapis épais sous ses chausses, l'odeur parfumé du lieu, les lumières tamisées et les précieuses tentures qui rendent le lieu accueillant et sophistiqué.
Ses yeux regardent de toute part, profitant du luxe présenté, des décorations pleines de goût ... Comme c'est beau ! Même dans ses rêves, elle n'avait pas imaginé décor plus soigné. C'est provocant et élégant à la fois, tout est ostentatoire, tout vise à aiguiser les sens, et déjà elle salive.

Sur la droite, le comptoir et ses étagères semblent regorger des produits de luxe les plus rares. A quel point, l'homme qui lui tient la main, est riche ? A quel point sera t-il pénalisé quand il n'aura plus un sou ni mallette pour payer ? Oh et puis elle ne va pas s'inquiéter pour un Inconnu. Elle d'abord, et puis c'est tout !
Joyeuse, elle caresse du bout du pouce, la paume de la main de l'homme. Elle lui sourit avant de murmurer, de peur de troubler la scène magnifique :


Oh ça non ... je ne le regretterai pas ...
Vous avez vu ce salon si richement décoré ? Et la multitude de tonnelets au comptoir ... Han j'aimerai goûter les meilleurs vins, et peut être même auront ils de l'hypocras ? Vous m'offrez à boire, très cher ? ... Vous ne voudriez pas que ma gorge s'assèche ?
, dit elle tout en mettant en avant sa poitrine.

Elle sent qu'elle va s'amuser, beaucoup s'amuser. Elle se laisse conduire par le Mari nanti, observant les tenues des filles de joie, l'allure des "clients", le charme des uns et des autres ... Le Jardin des Délices devaient peut être ressembler à ça.

En attendant, elle y était bien. Comme sur un petit nuage. Elle venait de toucher des doigts l'Inacessible.

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The_tattooist
{ L'aphrodite sera son Exil Charnel de ses Nuits }

Dés l'atmosphère ténébreuse de l'extérieur, l'établissement avait fait resurgir en lui toutes ses nuits éphéméres. Entre Absynthe et Amanita Muscaria. Ses deux seules Amantes qui lui font perdre la tête. Au point de n'avoir plus de souvenir au réveil. Cette forme de luxure de l'Abstinence de ne rien sentir sur ses doigts, pas de grain qui roule sous, pas de senteur de peau à vous étourdir, pas de respiration haletante, de corps qui se cherchent, s'entrechoquent dans un magma de passion. Au fil des pas vers le bout du couloir, il est chez lui. Il sait que la joie qui transporte la jeune femme qui joue le rôle de son épouse vient de le contaminer à son tour. Ils aiment cet endroit raffiné, confortable, enveloppe charmeuse et érotique qui excitent tous les sens, balaie tous les doutes sur toutes les propositions offertes. L'imaginaire disparait pour le réel, accessible, à portée de main. Son oeil vigilant, suit le Portier devant eux. Il prend son rôle au sérieux vu comment ses doigts sont bien accrochés à la poignée de sa valisette.

L'entrée en matiére se fait à découvert. Un bar où les regards, les corps se mouvent au ralenti pour ne pas briser l'ambiance des plus ouverte d'esprit. Il prend courage avec le jeu de main et de doigts de "son épouse". Aurait-elle peur de le perdre, qu'il s'amourache de toutes les invitations sans complexe dans les yeux minaudants, les corps chaloupés, les lèvres en pamoison. Le tatoueur préfére jouer le couple marié jusqu'à ce qu'ils découvrent le bar. Il plisse les yeux pour détailler tous les alcools à disposition qu'elle souhaiterait goûter. Son regard froid se porte sur le vert de l'Absynthe. Son mortel péché mignon. Sa descente aux enfers nocturne. Il sent remonter tous ses instincts primitifs. La présence enthousiaste de la jeune femme à ses côtés camoufle que mieux son réel état. La bête fauve est à l'affût.

Il l'attire contre lui, un bras autour de sa taille, les font se faufiler au comptoir de par sa grande taille. Il l'aime bien malgré tout même si cette fichue malice en elle, le ferait avoir un soupçon de méfiance. C'est consentent sans trop le laisser paraitre qu'il s'amuse autant de la situation. Elle est si heureuse à cet instant. Quel cadeau lui a -t-il offert pour la sentir s'épanouir au fil de ce début de nuit. Il prend place dos à un couple en pleine séduction trés collé serrée, lover l'un contre l'autre, une blonde et un homme aux cheveux longs ondulés. Qui a alpagué qui ? Il se cale bien contre le comptoir, à la recherche du personnel de service:


Bonsoir. S'il vous plait, pourrions-nous commander ?

Il pivote la tête vers le Portier. Il l'aurait oublié un peu plus. Il plisse les yeux, observe son manège. Il essaie de savoir à qui s'adresse ses signes que seuls des félins ou des bêtes fauves peuvent reconnaitre. Les aspects physiques peuvent vite dévoiler les personnalités. Le tatoueur est bien placé pour surveiller les aller venus du reste de l'Aphrodite. Un hasard ? Un réflexe de survie.
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