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[RP] Nuit d'Août, Réception

Adelaide.


Un nouveau couple fait son apparition au bar, un homme et une femme qu'elle n'a jamais vu encore au sein de l'Aphrodite. Mine de rien, l'établissement est un point de rencontre avec ses particularités. Des gens viennent explorer leurs désirs, leur envie, leurs fantasmes en général, pendant que d'autres repartent satisfaits ou sur leur faim, n'ayant pu aller jusqu'au bout des choses.

D'un pas tranquille, elle réduit l'écart qui la sépare du duo et comme à son habitude, la Flamboyante se présente aux nouveaux clients, question de courtoisie, de politesse aussi et puis c'est bien ce qu'on fait quand on rencontre de nouvelles personnes dans la vie.


Bonsoir, Messire, Dame, je suis Adélaïde, barmaid de l'Aphrodite. Je vous écoute, dites moi ce que je peux vous servir et ce sera fait dans la minute qui suit.

Un sourire leur est adressé en attendant qu'une réponse se fasse entendre.
--Sybil
Comment ça «C'est tout ?»

C'était une invitation à lui susurrer d'autres cochonneries ? Après tout, certains aiment ça, quand on leur en raconte. Et plus c'est dégueulasse, mieux c'est. Bizarrement, celui-là ne semblait pas fait de ce bois, mais enfin les apparences peuvent être trompeuses... Dans tous les cas, il était à présent moins passif, la main qui venait de saisir sa fesse en était la preuve.


- On ne va pas gâcher la surprise maintenant...

Profitant de leur proximité, elle vient glisser son visage jusque dans son cou, qu'elle parcourt de son souffle chaud, pour finalement venir cueillir entre ses lèvres le lobe de son oreille, qu'elle mordille et maltraite un peu, avant de murmurer :

- La suite sera entre les murs de l'impudique.

Si elle ne se trompait pas, c'était le type à aimer ce genre de chambre.
The_tattooist
{ Le Flamboyant est son Démon Intérieur }

Il a attiré l'attention d'une jeune femme à la chevelure rousse. Quand elle se retrouve face au couple, plus proche, il lui apparait des visages. Trois. Rousses. Il chasse ce phénoméne, sa tête virevolte vers son Epouse légitime. Elle, silencieuse, non. Ses petits pieds réhaussés sur les pointes pour mieux se faire une idée sur sa ou ses commandes. Le temps de vriller la tête à tour de rôle sur les deux jeunes femmes, il se tient bien droit, plonge de son regard obsidien dans l'océan de la barmaid:

Enchanté. Je crois que mon Epouse se fera un plaisir de commencer par un verre d'Hypocras, s'il vous plait. Quand à moi...

Il ne passe pas une nuit sans une descente aux enfers avec L'Absynthe. Le tatoueur ne craint rien quand il est dans sa boutique de tattouage. Qu'importe ses excés, ses dérives. Quitte à rester un de ses quatre pour ne plus avoir la main sage pour doser. Il serait entre ses murs. Son repaire. Son cercueil un de ses jours, à ne pas en douter. L'homme affiche un temps d'arrêt. Ce laps de temps où tout peut basculer selon un choix. Il prendra le risque. Ses pierres noires d'où jaillisent une lueur de détermination implacable malgré un léger sourire de courtoisie:

De l'Absynthe, ce sera pour moi, s'il vous plait.

Un quart de tour pour se perdre sur la vie du lieu. Ce qui le raméne au monde des vivants. Un nom lui vient. Xanara. Sa main sur le comptoir bien à plat, se met à trembler légérement, dans l'intention de stopper la barmaid dans ses préparations. Il ne parviendra pas à mettre fin aux breuvages en vue. Il range sa main contre son torse, une attention à la jeune femme à côté de lui. Il la couve. Protecteur. Parce que sa carrure en impose que c'est cette première nécessité qui sauterait aux yeux même si ce n'est pas le cas. Ce nom Xanara tourne, retourne dans son esprit. Le visage d'une brune prend la suite. La mémoire refait surface. Il secoue la tête un peu, mal à l'aise.

Pour se donner contenance, son attention se reporte sur leurs verres bientôt prêts.
--Adryan
Il avait assez parlé pour la soirée. Certainement même assez pour tarir sa voix pour les prochains jours. Aussi, au murmure de Sybil, le Castillon se contenta d’acquiescer d’un léger hochement de tête, avant de laisser la jolie Nymphe à son art avec un blond dont le visage, par deux fois déjà, avait passé le seuil du lupanar. Un curieux ? Un timide ? Adryan n’en savait rien, et pour dire vrai, il s’en moquait bien. Ce soir, il ressortirait la bourse vide. Rien d’autre n’avait vraiment de sens aux creux des murs soyeux.

Et mal à l’aise sur son tabouret quand son flanc le tirait encore bien trop, il serait certainement parti Dieu sait où, si le regard de Lev au Comptable n’avait allumé entre les tempes du Rapace une lumière rouge bien différente de celle que se balançait mollement au dessus de la porte d’entrée de l’Aphrodite. Alors il resta, bien que mutique, l’humeur joyeuse et désinvolte lui faisant particulièrement défaut ce soir là. Il resta donc, guettant la moindre alarme dans le comportement du couple tant amoureux et pressé d’afficher leur mariage devant des courtisans indifférents à ce genre de détails, que la question de savoir ce qu’ils fichaient là se posait clairement.
Maryha
Exaucée. Son souhait est exaucé, et elle se laisse bercer, grognant à peine quand le supposé mari la prend par la taille. Il faut dire qu’il l’emmène vers le comptoir, et que la promesse des alcools doucereux à un pouvoir conciliant sur elle. Son regard caresse lentement les tonnelets, flasques et jarres aux milles couleurs, bien plus que les scènes de séduction ou d’entremêlement charnel.

Elle le suit docilement, le laisse prendre les devants, passer la commande pendant qu’elle se réjouit d’être icy. Juste maintenant et icy. En plus, elle aurait pu trouver pire époux, autant profiter de tout ce qu’il y a à profiter, et disparaître avec la malette à un moment insoupçonné. Triple effet « kiss cool » !

La Rousse, Adélaïde de son prénom, certainement d’emprunt pour l’occasion faite endroit de luxure, les sert, et Maryah lui adresse un franc sourire, avant de regarder son époux.


- Vous avez vu j’vous avais pas menti hein ! Si elles sont toutes comme ça, ça vous promet les mille et une nuits en une seule !

Elle sourit, observe le savoir-faire de la serveuse sans en perdre une miette, mais un détail l’interpelle. La main de l’homme à ses côtés qui se met à trembler. Elle a saisi le regard du beau ténébreux, quelques secondes à peine plutôt, et, sans raison aucune, elle se sent bien, juste bien. Ce qui la rend plus humaine, plus sensible. Elle glisse sa main sur celle de l’homme qui vient rencontrer son poitrail saillant, même sous la chemise.

- Un souci ? Puis, risquant une petite touche d’humour : attendez au moins qu’une fille de joie vous approche, pour vous montrer tout tendu …

Et de lui jeter un p’tit clin d’œil, l’encourageant à parler.
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Lev.
[ Un Coeur qui s'affole, un Regard sur le qui vive: Alerte...]

Lev aurait dit que tous les ingrédients sont réunis. Une nuit où cela ne se bouscule pas à la porte. C'est qu'il faut se concentrer sur ce couple de Mariés. Les minutes défilent au ralenti. Sa main se crispe sur la poignée, la valisette cogne contre son pantalon en signe d'impatience. Il n'a rien vérifié à l'intérieur, réalise-t-il, soudain. Son oeil de félin balaye sans rien montrer de tous les faits et gestes du couple bien trop en vu au sein de l'Etablissement. Le portier accorde plusieurs haussements de sourcils au Comptable.

A son grand soulagement, il pourrait compter sur Adryan, à défaut. Lev semble avoir plus d'affinité avec lui. Ils ont échangés à quelques reprises, avec un plaisir partagé. Autant dans l'humour, le respect et cet instinct similaire des animaux fauves évoluant au sein des mêmes murs. Il n'a pas fait attention jusqu'à cette nuit, chaque est un animal. C'est dans cette atmosphère à couteau tiré, lourde, suspicieuse, chargée de tant de désirs, d'envies, de frustrations que Lev saisit l'urgence des hommes de main bien camouflés. Si cela doit tourner au vinaigre, rien ni personne, n'en serait épargné, sauf la Clientèle protégée dans les diverses pièces à l'abris des regards.

Il baisse son regard une seconde sur la valisette. Sa main la soupèse, la secoue un peu pour deviner ce qu'elle contient. Il se passe la langue sur les lèvres pour essayer de faire taire le battement de son coeur, à tout va. Ses sens en alertent. L'adrénaline monte. Il ne pourra rester longtemps. Un long coup d'oeil au Comptable en grinçant entre ses dents: " bon sang, ici, par ici, tourne la tête". Ses yeux se rebaissent dans un long soupir non dissimulé.

Son attention dévie sur le couple marié. Ils refont de la présence exagérée. Ils ne semblent pas connaitre la discrétion d'un tel endroit. Ni avoir la tenue ni le langage pour être des habitués de l'Aphrodite. Le Portier croise le regard d'Adryan. Ils savent. Ils ont ce flair. Quand au mot sorti de la bouche de l'Epouse: Un Soucis. Lev n'a aucun doute. Primo, que faire de cette valisette ? Deuxio, cela risque de se passer au comptoir. Tertio, la barmaid en ligne de mire. Manquer plus que cela. Il veut se tromper. Il veut que cela ne soit pas le cas.

Il reste dans sa position. Ses yeux se plissent sur le Client à la carrure imposante. Un malaise ? Aurait-il bu avant ? Lev aurait juré que non. Certain. Pas en quantité suffisante pour ne pas avancer un pas devant l'autre. Ou bien, il ne se sent pas à la hauteur, fera demi-tour. Le Portier avoue que ce ne serait pas de refus.
The_tattooist
{ Une Epouse à l'Ironie Taquine ne peut qu'éveiller en son Mari, Toutes Les Infidélités }

Le Tatoo se redresse pour prendre de la grandeur. Sa grandeur légendaire. Il pose ses deux obsidiennes sur la jeune femme à ses côtés dont un bras protége comme son bien, le plus précieux. Sauf que ce n'est qu'un leurre. Le plus précieux de ses biens se trouve au loin depuis un bout de temps, au bras du portier, immobilisé telle une statue. Il change son intèrét sur les regards échangés entre l'employé et les quelques hommes au bar. Il oublie son malaise, ses souvenirs dangereux, qui peuvent l'amener sur un terrain glissant, du non-contrôle. Aux remarques taquines de son Epouse, il laisse un léger sourire effleurer ses lèvres, son attention portée sur le devenir de sa valisette. Il marque le coup de sa présence:

Un Prince dans son Royaume, toutes les Belles Créature de la Terre sont conçues pour le servir, satisfaire ses désirs.

Ses lèvres se pincent pour retenir un sourire amusé, se tourne vers le comptoir, un regard frondeur à la barman, ses doigts tapotent le verre d'Absynthe devant lui:

Vous la Première, l'Unique, la Seule devant Dieu. Mon choix a été Pertinent. Entre Nous, pas de papier. Pas de bien en Commun. Que l'Air du Temps au Grés du Vent.

Ses yeux se plissent alors qu'il brandit son verre pour trinquer, resserre son bras autour de la taille de son Epouse, il penche sa tête au-dessus de la sienne, prend langoureusement ses lèvres, joue avec, pour conclure par un baiser passionné:

Cette nuit, j'ai envie de vous offrir tous les Plaisirs auxquels vous aspirez. Choisissez parmi les Somptueuses Créatures ici, laquelle ou lesquelles sauraient vous combler aux Portes de la Jouissance. C'est mon Cadeau.

Les rôles s'inversent. Le tatoueur tourne sa tête vers la rousse derrière le comptoir qui leur a servi leurs consommations:

Qu'en pensez-vous Adelaide, pourriez-vous conseiller mon Epouse en terme de Désirs, de Plaisirs ou bien la tourner vers ce qui saurait la combler ?

Il est bien connu que les Femmes entre elles parlent mieux de ce sujet-là.
Il s'amuse. Il adore garder le contrôle d'une situation, même si le verre porté à ses lèvres pour en sentir les premières affres de l'Absynthe, rien que la senteur de cet alcool, le fait repartir dans ses pensées où un vertige engourdit son esprit, et paralyse son corps. Il ne peut se détacher de la chevelure rousse en face lui, il la dévisage, sans aucune retenue, sans aucune oudeur. Rien d'indécent pour autant, il cherche à comprendre pourquoi cette couleur de cheveux évoque chez lui, tant d'oppression, embrouille sa mémoire et ses souvenirs à la façon d'une bonne descente d'absynthe avant de sombrer dans le néant.
Adelaide.


Le plus important pour la Flamboyante était que tout les clients qui pénètrent dans le coeur de l'Aphrodite pour diverses raisons qui leur sont propres, soient satisfaits de leur visite dans cette entre. Mais le domaine de la jeune femme se limitait au bar, aux boissons car pour le reste, divers courtisans et courtisanes étaient présents afin d'exprimer leur art. Adélaïde n'en était pas une, elle était inaccessible pour les visiteurs mais elle respectait chacune des personnes ici, sans émettre aucun jugement sur qui que ce soit. Comme tout le monde, elle avait un avis sur les choses, mais cela s'arrêtait là.

Après avoir servi le nouveau couple de la soirée, de l'Hypocras pour la femme et de l'Absinthe pour l'homme, elle repartit à ses diverses occupations. Le choix d'alcool l'avait fait sourire, pour elle l'Hypocras était doux, donc pour les femmes quand à l'Absinthe, c'était bien plus fort, pour la gente masculine. Il ne fallait pas trop en abuser, la petite fée verte guettait non loin de là...


L'homme en question s'adressa à elle en lui posant une question des plus surprenantes. Une question intime, personnelle. Passé la surprise, la Flamboyante s'amusa de cette interrogation, ça aurait pu choquer d'autres personnes mais pas elle. Se rapprochant du couple et notamment de l'inconnu, elle lui offrit un charmant sourire tout en réfléchissant dans un même temps à une réponse.

Puisque vous désirez mon avis, je vais vous le soumettre en toute humilité. Chaque femme est différente, on ressent toutes des choses contraires, les caresses, les baisers provoquent un plaisir chez chacune, mais un plaisir qui s'exprime d'une manière différente chez chaque individu. On ne ressent pas la même chose. Une femme pourrait être excitée par le fait de passer la nuit avec deux hommes ou au contraire, cela pourrait la dégouter. Ne connaissant pas votre épouse, il m'est difficile de vous répondre. Vous la connaissez mieux que moi sur ce terrain là...

Un petit sourire se dessina sur ses lèvres. Chaque femme connaissait son petit truc, la chose qui la faisait chavirer complétement afin d'atteindre le point de non retour, la jouissance absolue.

Posez lui la question directement, la réponse sera plus claire et précise que la mienne.

Elle sent sur elle ce regard, insistant, presque oppressant même. Adélaïde n'en est pas pour autant troublée, le regard des hommes est toujours plaisant pour elle et quelque peu flatteur. Mais elle se demande bien pourquoi il l'observe avec tant de persistance.
Maryha
Oh le C*N !
Il a pas bien compris les termes du contrat et Maryah ne peut que grogner quand elle sent son étreinte se resserrer encore, la serrer plus fort contre lui, et venir cueillir ses lèvres dans un baiser pénétrant.
A cet instant, il vient gâcher son beau cadeau, Maryah se raidit et ses yeux lancent littéralement des éclairs. Elle va le maudire jusqu'à la fin de ses jours. Et c'est sans compter sur la p'tite phrase assassine qu'il rajoute :


Cette nuit, j'ai envie de vous offrir tous les Plaisirs auxquels vous aspirez. Choisissez parmi les Somptueuses Créatures ici, laquelle ou lesquelles sauraient vous combler aux Portes de la Jouissance. C'est mon Cadeau.

Non mais vraiment c't'impossible !!! IlS s'étaient mis d'accord pour qu'IL prenne son plaisir et qu'ELLE mate ! Aucune envie de passer à la casserole ce soir, alors que son gamin l'attend dans une taverne miteuse avec la jeune Elith. Elle, ce qu'elle voulait, c'était entrer dans le lieu, le découvrir, boire, et ressortir avec la mallette mystérieuse. Hors de question qu'elle joue à touche pipi, ou s'fasse grimper par un mâle en rut, dominé par les vapeurs d'alcool et autres. Eurk.

En même temps, si elle ne donnait pas le change très vite, ils risquaient tout bonnement de se faire mettre à la porte. Elle avait bien remarqué, dans un sursaut de lucidité, les petits regards qui s'échangeaient. Elle s'était même demandée, si avec sa GRanDE chance, elle ne se promenait pas avec un gars qui était recherché. Bon l'important, faut pas l'oublier, c'est qu'il lui servait de clé pour rentrer icy, et qu'il payait.

Respire Maryah, respire. Sauf que l'intrusion sur ses lèvres, ça la gonfle et au moment où 'l'homme va s'écarter d'elle, elle lui croque la lèvre, y faisant perler une petite goutte de sang. Elle sort un mouchoir et tamponne :


Oh ... pardon ... la passion ... c'est que vous êtes si bon qu'on en mangerait ...

La menace est à peine déguisée. Le regard trahit nettement ses pensées alors qu'il se pose sur le tatoueur, un truc du genre "si tu m'touches encore, j't'égorge !". Le petit souci dans l'histoire, c'est que tout simplet qu'elle l'a trouvé à la taverne de la Sans Nom, elle commence tout de même à comprendre que la carrure de l'homme peut vite devenir un inconvénient pour elle. S'il la choppe, c'est clair et net, il la brise !

Mais elle n'a pas dit son dernier mot. Elle repousse ses longs cheveux, se dandine sur la chaise, écoute intéressée les dires de la serveuse, genre "et paf, dans ta tête" ... Bref, il s'agit surtout de choisir l'impossible, l'imprenable et de jouer la déception toute la soirée. Elle regarde les gens tour à tour, puis tend son bras et son index en direction du portier :


Alors ... hum ... c'est lui que je veux ! Lui et rien que lui ! Grand comme vous, et j'adore sa démarche de félin ... ça m'émoustille ...

Et de lancer un petit regard charmeur au pauvre portier ...
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{ Et La Solidarité Féminine Danse au Milieu de La Nuit Ephémére }

Une moue en avant à la Barmaid. L'osera-t-il ? Une moue non boudeuse, septique ? Il tourne son regard sur son Epouse avec une moue amusée. Une gorgée de son Elixir préféré le fait arborer un de ses rares sourire de béatitude. Ses yeux se portent sur Adelaide. L'effet et le goût du liquide vert sont le Délice d'un prémice de tous mélanges sulfureux. Le sourire s'estompe par une absence courte, lointaine. Un croquage de lèvres à en faire sentir le goût du sang par une perle formée, exquise. Il sent son corps se tendre sous la petite blessure imprévue. Quelques éclairs fusent sur l'Epouse maladroite qui très douée tamponne sur la petite plaie. Il plisse ses amandes obsidiennes. Un grand mal à savoir si elle s'en amuse de la situation qui dérive un peu, pour son plus grand amusement ou si elle le tanne de petites remises en place. Il hausse les épaules vers la barmaid, l'air démuni, lance:

J'essai, j'essai de lui poser les questions, vous voyez...

D'un coup, le choix tombe tel un couperet. Le Tatoueur arque un sourcil devant le portier au loin momifié depuis une heure, à chercher, un signe, qui ne semble pas venir. Il se décale un peu du comptoir, plisse les yeux. Hum, quoique c'est vrai, il n'a pas le volume musculaire développé, mais, il a un corps élancé souple, qui pourrait bien exaucer tous les désirs et plaisirs féminins. Penché sur le comptoir à l'encontre de la barman, il se renseigne:

Le portier, vous le connaissez bien ? Il est Courtisan ? Pourrions-nous le solliciter pour mon Epouse ?

L'Absynthe est un peu délaissée mais c'est passager.
Adelaide.


Ne pas savoir le pourquoi du comment était quelque chose qui agacée légèrement la demoiselle derrière le comptoir. Et lui, cet homme qu'elle venait de rencontrer pour la première fois ce soir, l'intriguait. Elle ne saurait pas comment expliquer mais il y avait un petit voile de mystère autour de lui et de fait, autour de son épouse. Mais c'était moins intéressant de ce côté là.

La petite moue arborait sur le visage masculin l'amusa et lui soutira un petit sourire. Pour avoir des réponses, il fallait poser des questions. Les détours ne servaient pas à grand chose, la Flamboyante préférait ce qui était direct et franc. Tourner autour du pot longuement ne lui plaisait pas, mais ça c'était une facette de son caractère et cela lui était propre.


Mon pauvre, je compatis !

Une petite taquinerie ironique était lancée au passage.

Vous avez votre réponse. Vous voyez, s'adresser à elle était le mieux. Quand à Lev, il ne me semble pas qu'il est courtisan. C'est le portier de l'Aphrodite, chacun a sa fonction. Maintenant, Dame, vous pouvez très bien aller vous renseigner au principal intéressé. Je garde un œil sur votre mari pour ne pas qu'il s'envole.


Tout en étant active et très amusée, elle lança un petit regard discret au tatoueur. Jouer un peu était amusant et distrayant pour la belle.
Lev.
[ Alerte rouge: le félin se camoufle dans le décor ]

Oreilles dressées, l'image est encore loin de ce qu'il en est vraiment. Lev bifurque à peine la tête vers le comptoir. L'observation persistante du couple marié et de la serveuse, laisse présager, ou du moins, le perçoit-il tel qu'une plainte, une remarque à son égard, sur son travail de mettre la valisette en lieu sûr. Le Portier sent monter une pointe de gêne, ne sachant que faire. Risquerait-il de se faire réprimander, un avertissement, s'il n'agit pas illico presto, pour la requête de la Clientèle. Cela tourne vite fait dans son cerveau. Sortir du champs de vision du couple pour qu'ils ne s'alarment pas de constater leur bien à la vue de tout le monde et pouvant être accessible à quiconque.

Un œil vigilant vers la porte muette. Un œil exaspéré vers le comptable. Un œil de complicité vers Adryan. Une initiative, ce sera celle-là. Sans mot dire, le corps du Portier, semble n'être plus qu'une ombre furtive au milieu de cette atmosphère mystérieuse. Une porte de poussée. Deux. Trois. Avec discrétion, sans bruit, sans déranger. Il semble faire la tournée des salles. Vif tel un éclair, il réapparait au bar, droit sur le comptoir. Un hochement de tête vers les présents, il se faufile sur le côté, se permet quelques pas de l'autre côté du comptoir, pour se hisser de sa haute stature, la valisette au-dessus de sa tête, bien rangée entre deux rangées de bouteilles en présentation jamais ouvertes. Il tire sur son gilet pour le faire redescendre sous l'effort de bien pousser au fond pour en finir, sur le haut de l'étagère.

Le Portier se tourne vers le couple de mariés. Il se frotte les mains. Un remerciement dissimulé à la serveuse pour lui accorder une petite place à l'objet:


Merci Adelaide. C'est à ce Client, l'Epoux en question, faut y prêter attention comme à la prunelle de vos yeux et de leurs yeux, à eux deux.

Un regard ponctué aux deux Epoux. Il quitte le bar qui n'est pas son lieu de travail pour ne pas déranger. A cet endroit, personne ne pourra la dérober et qui plus est sous les regards des propriétaires et du personnel de l'Aphrodite.
Maryha
Maryah regarde la scène se dérouler sous ses yeux. Tout ça lui semble étrange, trop gros, trop ... trop quoi. Elle comprend petit à petit. Les courtisans et courtisanes se font rares. Lui et elle, icy, ne sont que deux parias et on le leur fait bien sentir. Heureusement, que la serveuse est agréable et causante, sinon l'endroit semblerait un simple décor.

Elle regarde le portier se barrer, sans un mot pour eux. La mallette placée là haut, à la vue et connaissance de tous. Elle ne sait pas ce qu'il y a dedans, mais elle se retourne brusquement pour mémoriser chaque visage. Folie que de mettre un trésor à la vue de tous, m'enfin ... il nous fait quoi le portier là ???!!!

L'jeu a assez duré, et les soifs sont loin d'être étanchées. Le lieu n'est plus aussi agréable, et elle cherche les belles et les beaux, sans succès. Elle se penche vers son mari, qui ce coup ci devient son simple allié :



J'veux pas dire mais j'crois qu'on dérange .... La serveuse couche pas, l'portier non plus, et y a pas un ou une courtisan/e qui daignent nous prêter attention. J'veux pas dire mais j'ai comm'l'impression qu'vous êt'recherché. Ou un truc du genre. Ou p't'êt'vot'carrure.
Vous feriez mieux d'récupérer vot'mallette et on dépenserait vos sous dans un autre endroit. Vous pourriez même me raccompagner à l'auberge ... z'en pensez quoi ?


Léger sourire, malgré l'sentiment de malaise qui domine icy. Elle offre un p'tit sourire à la serveuse, une qui fait ce pour quoi elle est payée au moins, et boit une gorgée en lançant un regard curieux à la mallette.
Mais que pouvait elle donc cacher ?

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{ Quelle Curieuse Soirée, Quelle en sera la Fin pour Chacun }

Il n'en cru pas ses yeux. Il lui est rare de laisser poindre sur son faciès endurci une expression ou une situation qui l'intrigue. Mais pour le coup, les mots de sa prétendue Epouse résonne comme un refrain. Elle n'a certes pas tord, la venue du Portier qui camoufle sa valisette à la vue de tous lui fait hausser un sourcil à l'extrême. Un extrême jamais connu auparavant. Il tourne son regard impassible de son Epouse à la Barmaid en quête d'une explication, toute infime soit-elle. Mais qu'est-ce qu'il fait ? Un orage prend place en l'homme, des éclairs jaillissent de ses yeux noirs, il se dresse de sa haute stature sur le point d'interpeller le portier. Une petite voix le ramène à la raison. Cette voix si peu écoutée pour sa part mais qui lui intime, de rabrouer ses éclairs, de laisser au fond de sa gorge, ce qu'il pourrait regretter de dire de façon peu respectueuse. Recherché !? Sa carrure!?

Il lorgne sa prétendue Epouse, puis lui répond perplexe, devant peut-être la possibilité qu'elle est raison:


Vous pensez ? En tout cas, vous avez tout le loisir de dévorer de vos beaux yeux, votre proie que vous convoitiez tant...Pile poil en face de vous, ne soyez pas timide, demandez-lui...

Le Tatoueur se plait à ce jeu. Mûre réflexion, cela ne pourrait être mieux pour surveiller son bien qu'à ce comptoir. L'orage passe, ses doigts jouent avec son absinthe qu'il a à peine goutée. Le regard perdu dans le liquide vert qui l'attire, c'est autre chose, cependant, qui a son attention. Il est sous la surveillance de la barmaid. Il penche la tête sur le côté, s'adresse à Adelaide:

Un mari aurait tendance à s'envoler ? Si vous me surveillez d'un oeil, que fait l'autre ?
Adelaide.


Ce n'est pas que la Flamboyante est possessive mais quand même, on ne passe pas derrière son comptoir comme cela, à ses aises ! Enfin, son comptoir, tout était relatif mais le peu d'espace qu'offrait le bar était le sien, elle y avait ses habitudes et ses repères. Elle adressa un petit sourire à Lev, comme un "pardon" offert même s'il n'avait rien du tout à se faire pardonner le pauvre.

Etrange, pourquoi choisir une place aussi haute pour cacher une valise? Elle aurait pu très bien être dissimulée en dessous du bar, dans les différents placards qu'il y a. Les hommes avaient de ces idées quand même ! Et en plus, c'était à son tour d'y faire attention maintenant. Curieuse de nature, elle se demandait bien le contenu, des papiers importants, de l'argent, tout et n'importe quoi pouvait d'y trouver. Mais sa curiosité ne serait pas satisfaite sur ce point là.

Entendu, je vais y faire attention, bien que le propriétaire de cette valisette aura un oeil direct sur elle.

Un sourire fut adressé au passage au couple devant elle. Adélaïde avait autre chose à faire quand même que d'être la nounou d'une soirée d'une valise. Elle était amusée par cet homme qui avait l'air d'avoir de la répartie, un peu taquin aussi. C'était aussi dans sa nature alors c'est dans ce registre là qu'elle lui répondit, un énième sourire aux lèvres. Sourire aurait pu être un prénom pour la barmaid.

Un époux peut très bien s'envoler, avec une envie d'aller butiner une autre fleur par exemple...


L'Amour, aucune confiance en ce sentiment dévastateur, perturbateur et source de souffrance. Il détruisait, brisait des cœurs qui mettaient longtemps à s'en remettre, il marquait l'esprit par des blessures, invisibles mais extrêmement douloureuses et qui ne se pansaient pas en un claquement de doigt. Elle se tenait très loin de l'Amour et quand il pointait ne serait ce que le bout de son nez, elle fuyait. Et faire confiance à un homme pour qu'il finisse par la trahir, non merci.


Mais ceci est simplement un exemple, entendons nous bien. Mon autre oeil est rivé sur votre valise que le portier m'a confié. Vous ne voudriez pas que les deux soient posés sur vous tout de même? Vous avez besoin que je vous surveille de mes deux azurs?

Un regard plus prononcé sur lui se posa.
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