Leozan
[Au sortir du Bordel]
Le cur meurtri, pulvérisé, lacéré par les lames tranchantes de la dure réalité qui brûle mes yeux de sa luminescence nimbe.
Voilà que mon esprit sombre au milieu du vide, isolé dans les méandres de la solitude qui transforme mon teint en quelque chose de livide.
Le brasier qui m'anime oscille dangereusement, le Maelström de sentiments le menace chaque jour, traçant une ligne sanguinolente pour me détendre, entaillant mes bras, mes veines ........
Je fuis. Je m'enfuis. Je divague parmi les rues.
Mes pleurs embrouillent mes jades, je bouscule, je tangue. Je ne parviens à m'excuser, ma voix est brisée. Je ne sais où mes pas me mènent, c'est à bout de souffle que je me laisse aller contre un mur froid. Mon cur cogne dans mes tempes. Ma tête va imploser. Je ferme les yeux, dernier rempart entre moi et la réalité.
[Quelque part à la Cour des Miracles]
J'ai mal.
J'ai si mal.
Mon Ange est prisonnier de son amabilité, on se sert de lui, on abuse de sa compassion. Et moi, je suis celle dont il a besoin.
C'est de moi dont il a besoin pauvre folle !
Je secoue vivement la tête, mes cheveux venant me fouetter le visage
Je ne t'écoute pas, tu n'es pas là, tu n'existes pas.
Ho si j'existe, bientôt tu ne pourras plus rien contre moi.
Je rouvre les paupières, reprenant pied, mettant fin à la moquerie irréelle en mon esprit.
Le persifleur ne m'aura pas, loin de moi il finira. Sa malveillance me taraude, me rend faible et je réfute ça ! Plus forte que cela je serai et le désarmerai.
Leozan
Jade
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Le cur meurtri, pulvérisé, lacéré par les lames tranchantes de la dure réalité qui brûle mes yeux de sa luminescence nimbe.
Voilà que mon esprit sombre au milieu du vide, isolé dans les méandres de la solitude qui transforme mon teint en quelque chose de livide.
Le brasier qui m'anime oscille dangereusement, le Maelström de sentiments le menace chaque jour, traçant une ligne sanguinolente pour me détendre, entaillant mes bras, mes veines ........
Je fuis. Je m'enfuis. Je divague parmi les rues.
Mes pleurs embrouillent mes jades, je bouscule, je tangue. Je ne parviens à m'excuser, ma voix est brisée. Je ne sais où mes pas me mènent, c'est à bout de souffle que je me laisse aller contre un mur froid. Mon cur cogne dans mes tempes. Ma tête va imploser. Je ferme les yeux, dernier rempart entre moi et la réalité.
[Quelque part à la Cour des Miracles]
J'ai mal.
J'ai si mal.
Mon Ange est prisonnier de son amabilité, on se sert de lui, on abuse de sa compassion. Et moi, je suis celle dont il a besoin.
C'est de moi dont il a besoin pauvre folle !
Je secoue vivement la tête, mes cheveux venant me fouetter le visage
Je ne t'écoute pas, tu n'es pas là, tu n'existes pas.
Ho si j'existe, bientôt tu ne pourras plus rien contre moi.
Je rouvre les paupières, reprenant pied, mettant fin à la moquerie irréelle en mon esprit.
Le persifleur ne m'aura pas, loin de moi il finira. Sa malveillance me taraude, me rend faible et je réfute ça ! Plus forte que cela je serai et le désarmerai.
Leozan
Jade
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