Thomas_sauveur
Saint-Claude, Franche-Comté, Février 1461, la neige tombait sur les remparts et l'homme fixait l'horizon la tête rejeté en arrière, la nuque déposé sur les pierres glacée des défenses Saint-Claudienne. La rousse lui accordait quelques instants de répit, tant et si bien qu'il s'était assit à même le sol, ses jambes en tailleurs, son souffle transformé en une légère fumé preuve que son corps était encore chaud, encore en vie. Il ferma les yeux et s'échappa quelques précieuse secondes de cette vie qui lui appartenait plus vraiment. Cent dix-huit journées à porter la Couronne Ducal, tout autant à être le centre d'attention de tous, il était LE Lorrain, celui qui décidait des moindres détails du Duché, des mines aux animaux, des fonctionnaires aux soldats, bien des politiciens rêvaient d'avoir sa place et lui l'avait. Aujourd'hui tout cela était passé, il avait demandé l'aide d'une folle de Rousse pour retrouver ce qu'il nommait : La normalité. Être un parmi des centaines, être dans la foule qui s'agitent, les critiques, les ragots, les langues de vipères l'avait indéniablement touché, il n'en pouvait être autrement : Le prestige, le succès attirent les jaloux, les envieux, mais rarement les amis.
Ses mains nue allèrent à la rencontre d'une fiole d'alcool et la moitié termina dans son gosier, l'autre fut reboucher délicatement. Puis dans un élan de courage, l'homme ce mit sur ses deux pieds ne pouvant empêcher la grimace de se dessiner sur son visage. Il s'approcha du groupe de ''Loups'' de bravent Soldats, spéciaux voir totalement déjanté, mais ils avaient ce petit truc qui fait que vous ne pouvez que vous attacher à ces gens-ci. Quelques mots échangés et le Vicomte séloigna afin de trouver refuge dans une taverne. Le temps de tirer une chaise, un parchemin, une plume et le voici qui écrit.
Ses mains nue allèrent à la rencontre d'une fiole d'alcool et la moitié termina dans son gosier, l'autre fut reboucher délicatement. Puis dans un élan de courage, l'homme ce mit sur ses deux pieds ne pouvant empêcher la grimace de se dessiner sur son visage. Il s'approcha du groupe de ''Loups'' de bravent Soldats, spéciaux voir totalement déjanté, mais ils avaient ce petit truc qui fait que vous ne pouvez que vous attacher à ces gens-ci. Quelques mots échangés et le Vicomte séloigna afin de trouver refuge dans une taverne. Le temps de tirer une chaise, un parchemin, une plume et le voici qui écrit.
Citation:
- A vous, très cher et précieux Alphonse Tabouret,
De nous, très honteux et piètre Thomas Sauveur de Talleyrand-Cheroy,
Notre ami, (De grâce, laissez-nous vous nommez encore ainsi. Ne soyez pas de ceux qui n'ont pas l'habitude de nous voir disparaître.)
Devons-nous encore vous demandez votre pardon, il nous semble que cela deviens une bien triste habitude que de vous perdre de vue pour mieux vous retrouver ceci étant dit. Cependant, au risque de vous paraître fade : Nous avons des bonnes excuses. Vous les écrire toutes seraient une perte de temps et d'encre totalement inutiles et puis n'avez guère mieux à faire que de lire les débâcles d'un vieil ami qui se bat contre la vie, contre les gens, contre ceux qui ne le méritent guère en soit.
Alphonse, imaginez-vous à quel point vous nous avez manqué, soit qu'est-ce que quelques semaines sans vous voir, devant les années qui nous ont séparer, mais ce fut trop, bien trop que nous puisons le supporter et nous sommes là au pied du mur. Nous avons cette envie de revenir vers vous, de sentir votre odeur sur notre peau, et vos lèvres sur notre chair et puis... Cette honte de vous laisser à chaque fois, comme un besoin de vous protéger de ne pas vous mêler à nos problèmes politique ou personnel. Nous sommes un piètre ami n'est-ce pas ? Nous nous sentons comme ces gens qui ne savent pas gérer la vie, les choix, le trop plein.
Laissez-nous cependant vous dire que nous envisageons de vous rendre visite, ceci étant dit, nous avons préféré vous envoyer Messager afin d'être certain que celui-ci reçoivent vos foudres avant que ce soit notre tour et pour apaiser vos envies de vengeance totalement mériter, nous lui confions le soin de vous offrir en cadeau une modeste, mais néanmoins onéreuse bouteille de vin tout droit venu de Franche-Comté ou nous séjournons actuellement.
Notre ami, notre très cher et vieil ami, nous savons que vous êtes parfaitement éduqué et que votre réponse diras que vous êtes ni en colère, ni juge, votre courtoisie vous empêchera sûrement de nous traiter de lâche et de déserteur, mais que diable : Faite-le !
Nous attendons avec impatience de vos nouvelles quant à une date pour vous rendre visite Parisienne.
T.S
- Rédiger et scellé à Saint-Claude, le 2 Février 1462.
Il reposa la plume, rangea l'encre et leva la tête vers le lustre un fin sourire amusé aux lèvres, il allait devoirs repartir sur les remparts continuer à lever l'épée, dans le froid et la neige, supporter la folie, il voulait de la normalité et il était tombé chez les fous, il rêvait d'être dans la masse pour quelques semaines, simplement quelques semaines... le temps de ce retrouver, de retrouver l'envie d'avancer, l'envie de retourner dans la lice.
Edmond ! Viens là !
Mon...Seigneur.
Rend toi à Dôle, prend une de nos meilleurs bouteilles un Bordeau de 1450 ou plus vieux encore. Apporte ensuite la bouteille et ceci à Alphonse Tabouret à l'Aphrodite, Paris.
A vos ordres, Monseigneur.
Oh Edmond, s'il te tue... Arrange-toi pour ne pas tâcher le sol.
Me...
Un sourire du Vicomte qui sengouffre dans le froid et disparaît, il retourne à la masse et cela le rend heureux.
*Traduction : Battement de coeur.