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[RP] Nuit de Février, Réception

--Sybil
Baiser d'Adryan sur son front, elle sourit doucement, si contente d'avoir trouvé dès son arrivée un allié ! Puis entrée du patron qui fait la morale à Étienne, sur le ton de la plaisanterie. Et lui fait compliment sur sa robe. Le sourire s'agrandit donc, elle a bien fait de s'écouter, finalement !

- Merci, Alphonse !

Puis, dans l'enchaînement, ce fut à Angella de lui répondre, la complimentant également, et lui proposant son aide en cas de besoin. Elle allait lui répondre, quand... Le Griffé s'empara du Chat, et plus précisément de ses lèvres. Soit. Sa bouche ouverte se referme sans qu'elle ait prononcé un mot, mais le regard ne se détourne pas. Après tout, elle n'était pas choquée, ce genre de pratiques étaient légion dans le confinement des bordels. Se contentant donc de prendre note des goûts de ces deux-là, elle finit enfin par braquer ses yeux vers Adryan, regrettant de n'avoir pris à boire. Mais elle ne commanda pas pour autant de verre, parce qu'elle avait dépensé tout son pécule dans les trois robes et n'avait plus un sou vaillant en poche. Elle se contenta donc de hausser les sourcils, rouler des yeux et sourire en coin, espérant par ses mimiques amuser le barman.

Mais sans transition, voilà qu'Étienne se tourna vers elle pour lui faire la conversation. Prête pour son premier client ? Ha, si seulement on pouvait en revenir au tout premier ! Toujours sans se départir de son sourire, elle lui répond, malicieuse :


- Tout à fait prête. Mais ne t'inquiète donc pas, ce ne sont ni les gros ni les vieux qui me font peur...

Plutôt les désaxés. Il y avait une fille, dans l'autre bordel, qui s'était retrouvée avec un œil crevé à la suite d'une rencontre avec un malade pareil... Rien que d'y penser, elle en frissonnait.

- Quant à pouvoir me réconforter, tu sais... Je ne suis pas sûre que tu en aies les moyen !

Mais la porte s'ouvrit, et, curieuse, la jeune femme détourna le regard vers l'entrée du salon. Urgh ! L'homme qui entra ne lui inspira absolument pas confiance. A vrai dire, avant même qu'il n'ouvre la bouche, elle le classa dans la catégorie des cinglés. Une telle apparence... Comble du malheur, elle était la seule femelle disponible de la pièce, ses collègues au féminin n'ayant pas encore daigné faire leur apparition.

Se penchant donc à l'oreille du Ligny, elle lui glissa :


- Lui, par contre, il me fait peur.

Heureusement, pour l'instant, tout ce qui semblait l'intéresser était le bar. Plus qu'à espérer que d'autres fassent leur entrée rapidement.
--Adryan
Le hochement de tête d’Etienne fut perçu. Rien de plus ne serait dit, ce n’était ni l’endroit, ni le moment. D’ailleurs le Castillon aurait voulu s’appesantir sur le sujet qu’il n’aurait pu, quand un homme, à la mise plus que correcte mais à la coiffure improbable fit irruption. Des gens étranges, ce n’était pas ce qui manquait dans le lupanar, mais l’homme à n’en pas douter aurait une place de choix dans la liste des excentriques. Si l’Enivreur n’en pensait pas moins, rien pourtant ne vint trahir l’étonnement sur son visage. Impassibilité, tel était le maitre mot quand Adryan se tenait derrière son comptoir.

« Le bonsoir Messire. Qu'auriez-vous en stock pour un Joker qui a soif »

Le ton neutre, un léger sourire de mise au coin de la bouche, la réponse roula, huilée d’habitude et de professionnalisme. Bonsoir Messire. Vous êtes à l’Aphrodite, nous avons tout ce que vous pourriez souhaiter. Demandez, vous aurez.

Si parfois le Castillon s’imposait de faire un choix de boisson devant des donzelles hésitantes et perdues, devant un homme, il ne prendrait pas la peine de se casser la tête à vouloir deviner ce qu’un homme aux cheveux verts pouvait bien apprécier de boire. Surtout quand devant les mimiques de Sybil, il était déjà difficile de garder son sérieux, sans parler des rétorques de la soubrette, qui, l’espérait-il reprendrait sa tâche sans qu’il ait encore besoin de la rappeler à l’ordre devant un client.

Il n’en demeurait pas moins que ce baiser entre le Chat et le Griffé le surprit. Surpris de découvrir qu’Etienne, lui aussi, aimait la chair des hommes, et surpris de voir que lui aussi avait atterri dans le lit comptable. Qui n’y avait pas atterri d’ailleurs ? Sybil s’interrogea-t-il brièvement en posant son regard sur la petite Nymphe toujours aussi jolie. Et Fleur ? Avait-elle succombé elle aussi ? Puis, sortant des ses furtives interrogations, revint cueillir le regard du verdoyant, attendant son choix tout en glissant un verre de vin devant la frimousse de la blondinette.
Joker...
D'un verre de whiskey Saint-Patrick est né:

"Nous avons tout ce que vous pourriez souhaiter. Demandez, vous aurez."

Voilà comment parler à un irlandais... Le prendre par les sentiments, ceux qui échauffent son foi, une fois ceci fait vous l'avez dans votre poche. Les yeux du Joker s'emplirent de malice à cette parole avenante du barman. Un seul choix s'imposait: " uisce beatha " comme on disait chez lui, le Whisky pour les autres. Les monastères de son pays d'origine en produisait depuis déjà fort longtemps et la populace poivrotine aimait à en abuser. Cette eau de vie était la raison de vivre de beaucoup de ses semblables et pour cause le Joker s'y noierait bien dedans. La décadence est une seconde nature chez nous.

Un whisky par Saint-Patrick ! lança t-il au barman.

Le Joker déposa une pièce d'or sur le comptoir, certains disent de l'irlandais qu'il aurait capturé un Leprechaun, sorte de petit lutin cachant une marmite remplie de pièces d'or au pied d'un arc-en-ciel. D'autres disent que son imagination lui joue des tours tout simplement. Qu'importe, le Joker aura sa place à coté du Leprechaun dans le folklore irlandais un jour ou l'autre.

En se retournant le verdâtre vit une femme, courtisane pour sûr, le regardait avec un air... dégoûté et de répulsion. Cela l'avait toujours amusé, l'air que pouvez avoir les gens en le regardant. Mélange de dégout, stupéfaction et de dédain. Certes sa large cicatrice barrant son oeil droit, son teint pâle, ses anneaux parcourant son oreille gauche, ses tatouages et ses cheveux verts vif coiffés en de quelques nattes et lui tombant sur les épaules n'inspiraient pas grand chose si ce n'est le mélange sus-nommé. Malgré tout il en était fier. Les vaches vivent mieux dans les verts pâturages... Le Joker s'inclina quelque peu à l'intention de la courtisane en souriant largement et se retourna vers le barman:


Au fait, serait-il possible que je rencontre "Etienne De Ligny"? Il est la raison première de ma visite en vos murs.

L'irlandais mit la main dans sa poche palpait le courrier à son attention.
--_le_portier




[A la porte]


Trois coups portés à la porte, le signal auquel répond Fabian qui ouvrit, à peine remis de ses émotions pour trouver sur le pas de la porte une demoiselle qui eut le malheur de trouver visiblement normale.

Bienvenue à l’Aphrodite, la salua-t-il dans un sourire presque enjoué et s’écartant d’un pas en voyant son air quelque peu perdu, l’invita d’un pas à passer le perron, laissant à ses yeux le loisir de découvrir le moelleux de l’antre dans laquelle elle allait s’engouffrer.

Il referma la porte derrière elle, tendant son bras pour la débarrasser du surplus, ajoutant :


Puis je vous débarrasser avant que vous ne rejoigniez le salon, demoiselle ?
Leozan
Un signe, une larme,
un mot, une arme,
nettoyer les étoiles à l'alcool de mon âme

Un vide, un mal
des roses qui se fanent
quelqu'un qui prend la place de
quelqu'un d'autre

Un ange frappe à ma porte
Est-ce que je le laisse entrer
Ce n'est pas toujours ma faute
Si les choses sont cassées
Le diable frappe à ma porte
Il demande à me parler
Il y a en moi toujours l'autre
Attiré par le danger


Natacha St Pierre – Extrait d'Un ange frappe à ma porte



La porte s'ouvre.
Un sourire, un écart afin que je passe l'entrée.
Les mots de bienvenue me laisse pantoise, jamais on ne s'est adressé à moi de cette manière, au mieux on ne me parle pas.
Mes jades ont du mal à se poser fixement sur l'homme qui vient de tendre le bras. Je ne comprend pas ce qu'il veut, ce qu'il attend. Je me contente de secouer doucement la tête, aucuns sons ne parvenant à outrepasser mes lippes.
Le portier vient de disparaître, s'évaporant de ma réalité, laissant place à un tout autre décor.

Une douce chaleur vient m'enlacer.
Senteurs inconnues qui effleurent mes narines.
Après avoir fait quelques pas, me retrouvant au milieu d'une vaste pièce, je reste là, inerte.
Une multitude de personnes conversaient, riaient, buvaient. Leurs tenues marquaient leurs rangs, à mes yeux, tous ces gens ne pouvaient être que de Nobles citoyens. Mais pas d'Ange, j'ai beau chercher, je ne le vois pas. Que dois-je faire ? Je ne sais comment il se nomme. Ce qui est Ange pour moi doit porter un prénom pour d'autres.
Envie de pleurer, de crier, envie que je ne peux expliquer. Un espoir vient de s'envoler, une espérance de s'effacer, faisant place à une grande désillusion.
Mes mains tremblent, j'agrippe les pans de ma capeline, mon visage s’affaisse, émeraudes luisantes caressant le bout de mes chausses.

Les immenses colonnes, le bar avec son comptoir de marbre, tapis moelleux, l'âtre. Rien de tout cela n'a imprégné mon esprit. Je suis dans ce qui ressemble au Paradis et rien ne m'atteint. Je suis ailleurs, je suis loin, je le cherche en mon souvenir.

_________________
Loveangel
loveangel de mission sur paris à la demande du loup divin et de passage devant l'Aphrodite se décida a entrer

il frappa à la porte

toc toc toc
--Angella





Poussée par un brusque rejet, la petite chose vida son verre et sauta de sa chaise, elle regretta presque cette illusion d’amitié, qui naissait a chaque début de soirée, quand les esprit n’était pas encore totalement pervertis de luxure, et que seul un vague parfum de femme et d’alcool, planait dans le salon, loin des effluves musqué de foutre et de fumée.

ce ne fut pas le baisé a plaine bouche, qui chassa la soubrette loin du comptoir, le geste en lui méme ne lui avait arraché qu’un marmonnement mi-surprit mi-agacé, pitié, usez d’une chambre tant qu’elles sont vides , malgré le culte du caché, de mise a l’Aphrodite, les coucheries clandestine étaient secret de polichinelle, mais exhiber ces liaisons au salon était plus rare, malgré cela, il en fallait bien plus pour presser la petite gourmande a finir son hydromel d’une traite, si la dégaine du nouveau venu faisait peur a la belle Sybil, c’est son aura inquiétante qui fit fuir la soubrette, l’arrivée de cet etre vert, bien plus que l’ordre silencieux du hargneux, la décidèrent a reprendre prestement le travail, ses yeux de purent s’empêcher de détailler le verdâtre, le minois halé exprimant une stupéfaction et une curiosité bien visible, qui grandit encore a l’annonce d’un nom.

Sans s’arracher totalement des paroles dites au Bar, la petite brune fit quelques pas dans le salon, avant d’apercevoir une demoiselle a la chevelure d’ébène, l’air perdue et hésitante, ordonnant sa chevelure et lissant sa robe noir, la petite chose s’approcha d’un pas mesuré, a ses lèvres le sourire affable réservé aux clients.

-Bonsoir demoiselle, bienvenue a l’Aphrodite, puis je vous être utile ?


Leozan
En mon souvenir, en ma mémoire, la perfection est là.
Mon ange salvateur, séraphin de douceur et de prévoyance.
Je cherche son regard, un simple regard qu'il poserait sur moi.
Mais, l'Idéal ne me voit pas.
Son image s'égare, estampe qui se dissout, se fond dans le gouffre de mon esprit.

Demoiselle ... Bienvenue, une fois encore ces termes me parviennent, me faisant redresser la tête.
Mes Jades glissent sur une jeune femme, je ne sais pourquoi mais je lui souris.
J'acquiesce à sa demande, qu'ais-je à perdre ?
Je l'ai suivis jusque cette demeure, je sais qu'il est là, quelque part.

Oui, je cherche un homme.


Innocemment, c'est la première chose qui me vient en tête.
Je n'ai pas réalisé dans quel lieu j'ai mis les pieds, certainement une réunion de famille, tout au plus une petite fête entre amis.
Mes doigts se sont relâchés des pans de ma capeline, espoir renaissant sans doute en moi, je suis persuadé que cette fille peut m'aider à le trouver.

Il ... Il ressemble à un Ange.


Je me figure que cet explication peut lui être utile.
Non, en fait je veux m'en convaincre.

_________________
--Fatoune
Alphonse lui avait donné son aval. Elle était engagée. Courtisane qu'elle était. Ce qui la fit sourire la belle Noiraude. De toute sa vie ce n'était que ça qu'elle avait été. Mais pas à son enrichissement. Là, elle comptait bien de faire une pierre deux coups.

Elle pouvait donc, dès lors, se rendre au bar pour s'offrir en pâture à qui bon la voudrait pour son bonheur. Par contre, il lui faudra aussi apprendre à connaitre les gens de la place. Plus étroitement et qu'importait si c'était aussi proche au figuré qu'au physique. Cela serait comme ça viendrait. Elle n'était pas regardante la belle.

On voyait aisément ce qu'elle était avec sa robe rouge, légère et translucide. Suffisamment pour entrevoir ces atours qui n'avaient rien à envier à aucune femelle de la place sans rien enlever aux charmes des autres courtisanes.

D'un naturel non farouche mais qui ne cherchait pas à racoler, Fatoune s'approcha du bar souriant légèrement aux autres qui s'y trouvaient, ravie toutefois d'y voir le comptable. Au moins, ceci lui faisait une tête qu'elle reconnaissait ce qui la mit à l'aise. Disant à l'homme au comptoir,


Je suis Fatoune, nouvelle dans la place, et j'aimerais avoir deux bonnes bières que je vous paie sur le champ, n'ayez crainte. dit-elle en sortant quelques écus de sa petite bourse dissimulée dans un plie de sa robe.

Elle n'était pas à la bourre la jolie. Possédant des terres dans sa ville natale elle n'avait rien à quémander. Si ce n'était que de la nouvelle chair pour assouvir ses vices. Et ici, elle savait qu'elle trouverait.

Laissant ses prunelles sombres sur le visage de l'homme auquel elle parlait.


Ernst.
Paris et Ernst formaient un couple compliqué. Un amour mêlé d'attirance et de répulsion. Pour cette fois, le rhénan ne voulait que jouir de certains plaisir de la capitale. L'Aphrodite serait son point de chute. Ernst aimait les femmes et leur goût subtile. Il en avait goûter autant qu'il le lui avait été permis. Il ne s'en lassait jamais. "On" lui avait beaucoup parlé de cette Maison un peu particulière qu'était l'Aphrodite. Rien que le nom était une invitation pleine de promesses.

Sur les recommandations d'un "ami". Ernst s'y rendit. Il frappa trois coups à la porte. E mémoire, c'était une des indications qu'on lui avait donné. Il espéra ne pas se tromper.

Il s'était vêtu simplement mais avec, malgré tout, le luxe qui seyait à son rang de comte. Sa tenue était sombre. La nuit s'y prêtait et Ernst n'était pas du genre à trop aimer les vêtement aux couleurs chatoyante. Le tissu se voulait fin, hormis les bottes et le pourpoint faits de cuir. Mantel, également de cuir, sur les épaules cachait une succession de petites bourses dont il comptait bien dilapider le contenu. Le rhénan ne portait aucune arme. Il s'était fait escorter jusqu'au coin de la rue avant de libérer ses gens.

La nuit lui appartenait.
--Serhan
( Au bar )

Ambiance feutrée, senteurs délicates, chaleur bienfaisante, il venait de faire son entrée dans le salon et tout n'était qu'invitation à la luxure.
Le jeune homme salua d'un signe de tête l'homme présent derrière le bar.

Un verre de Whisky.
Moi, c'est Serhan, je suis là pour faire mes preuves.


Il avait dit son prénom assez haut, de sorte que les personnes présentes au comptoir puissent l'entendre.
Son regard glissa sur les courbes de la fille qui se tenait à côté de lui, à sa tenue, il était certain qu'elle n'était pas cliente mais bien courtisane.

Bonsoir la belle

On ne peut pas dire qu'elle n'était pas bien foutue la Noiraude et finalement qu'il plaise à une cliente ou à une future collègue, peut lui importait, tout ce qu'il désirait était de prouver au Patron qu'il plaisait aux femmes !
Yavana_
L'envie qui parle et qui crie est toujours maladroite.
C'est l'envie qui se tait qu'on doit craindre.

Rivarol. Extrait des Maximes, pensées et paradoxes.


Mais tu n'es pas bien ma pauvre
Tu te rends compte de ce que tu veux faire ?!

Ho oui la Séraphine se rendait parfaitement compte des choses.
Enfin ... Elle se rendait surtout compte que son esprit était trop accaparé par cela ... Y remédier était ce qui était le plus simple !


Tu es folle !
Ange, tu ne peux faire ça !
Penses à ta mère !!!

Va au diable !
Je pense à moi cette fois alors oublies-moi un peu !

Mots murmurés à voix basses pour elle-même ... du moins cette emmerdeuse de conscience !

Pour la seconde fois en peu de temps, l'Ange se trouvait devant la porte de l'Aphrodite. ...
Faut dire que la première fois, elle avait eu l'air totalement stupide .... cette fois, cela serait hors de question, de toute manière elle ne poserait pas le moindre regard sur Adryan, elle était là pour tout autre chose ... D'ailleurs, la robe qu'elle portait sous sa cape ... bien serrée contre elle en cet instant ... démontrait que la Belle n'était plus vraiment la même ....

_________________
--_le_portier




[A la porte, faisant rentrer tout le monde ]





Fidèle au poste, Fabian entendant trois coups eut à peine le temps de voir la demoiselle partir qu’il ouvrait la porte pour un autre, somme toute tellement discret qu’il se demanda si le sieur ne s’était pas trompé de maison, mais ayant appris que l’habit ne faisait pas le moine, laissa passer Loveangel en lui signalant le salon d’un geste, courtois.

Bienvenue à l’Aphrodite Messire et bonne soirée parmi nous.

A croire qu’il avait claqué la porte au nez du suivant car à peine eut il refermé que le butoir résonnait à nouveau. Le sourire bien mis en place, le portier salua cette fois un sire dont les vêtements portaient la discrète richesse du luxe, reconnaissant déjà plus volontiers la clientèle habituelle du bordel.
Derrière lui, une demoiselle qu’il avait déjà vu et à laquelle il adressa un sourire également


-Bonsoir et bienvenue à l’Aphrodite.

Il laissa passer Ernst et Angelinee l’un derrière l’autre et une fois qu’il eut refermé à leur suite, proposa d’un geste de prendre les effets superflus tout en leur indiquant le bar où s’attroupait déjà les convives :

Puis je vous débarrasser avant que vous ne rejoignez le salon ?
Alphonse_tabouret
Le baiser d’Etienne l’étonna par sa spontanéité et brula la moindre trace de surprise en embaumant ses lèvres du parfum de la concupiscence, oubliant le temps qu’il dura, le reste, tout aussi simplement que cela, étrange pouvoir du Griffé sur le chat dont la perplexité ne tarissait pourtant pas devant cet être contrarié qu’était Étienne.
Répondre aux propos s’avérait inutile puisque c’était sa chair elle-même qui officiait la réplique, vibrante d’un frisson qui se déploya sous les doigts De Ligny pour venir lézarder et s’étirer le long d’envies qui sinuèrent à ses tempes jusqu’à ce que le calme attenant aux premières minutes de la soirée ne s’écornent au profit du flot des clients.

Si l’étonnant aspect de leur premier hôte l’étonna, il ne le marqua d’aucune façon que ce soit, saluant d’un mouvement du menton et d’un sourire, détaillant tant qu’il s’attardait au bar, le tatouage qui lui marquait le visage et le soin insensé qu’il devait falloir pour s’entretenir les cheveux d’une couleur aussi criarde. Ce fut la requête du sire qui interpella le chat, faisant bruire au creux de son oreille le nom de son amant, et s’il relâcha la main mesurée attardée à la nuque d’Étienne pour garder à la discrétion des habitants des lieux le baiser échangé, il fit mine de focaliser son attention sur la porte d'entrée qui déversait le flot de ses amateurs nocturnes, le verre nonchalamment tenu en main, dos au comptoir pour ne surtout pas avoir à éviter Adryan du regard, s’y appuyant le temps de savoir ce que l’on voulait à Étienne avant de filer vers son antre et ses chiffres.

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--Fatoune
Dès qu'elle eut à boire elle en prit une derechef qu'elle cala d'un trait. Pour ensuite reporter son attention tout autour d'elle et voir l'homme qui se prénomma Serban la regarder. Elle lui sourit, de ce sourire qui ne trompe pas. Lèvres invitantes, regard détaillant l'individu pour lui dire à l'oreille,

Nouveau tout comme moi à ce que je comprends ?

Elle déposa sa main légère sur son avant bras. Ici nulle gêne. On était tous là pour la même cause qu'importait de quel coté on se trouvait.

Son attention fut détournée par le brouhaha à l'entrée. Quelques têtes arrivaient qui la fit sourire encore plus. Ses prunelles exprimèrent alors le désir qui s'éveillait dans sa chair. Un frisson la parcouru qu'elle ajouta à Serhan,


Si on a personne d'ici la fin de la soirée, j'aimerais bien faire plus ample connaissance avec vous. Si cela vous va bien sur. Elle lui mordilla alors le lobe de la dite oreille d'une douce pression. Jamais elle ne montrait sa véritable nature. Elle aimait bien surprendre la belle.

Pour à nouveau regarder vers l'entrée. Buvant lentement sa seconde bière en fixant les gens de son regard sombre.


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