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[RP] Nuit de Février, Réception

Yavana_
La porte s'ouvrit très rapidement ... laissant pénétrer en l'endroit l'Ange ainsi que l'homme qui la précédait ... Elle offrit un sourire à Fabian, le saluant à son tour .... patientant que l'inconnu se débarrasse afin de pouvoir retirer sa cape.
Un geste de la main de ce dernier, l'invitant à passer devant lui ... une esquisse de sourire en signe de remerciements, ne prêtant pas vraiment attention à ce dernier ... tirant sur le lien de sa cape, elle retira celle-ci, la tendant au portier.

La robe qu'elle portait avait été réalisée pour elle, le tissu allant du blanc au noir en un dégradé subtil ... Le corsage, se mariant à merveille avec l'opale de sa chevelure, avait un décolleté laissant deviner la naissance de sa poitrine ... épaules dénudées .... manches longues serrées jusqu'au milieu des avant bras avant de s'évaser et de retomber sur les mains de l'Ange ... Taille fine mettant en valeur sa silhouette ... un lien de satin noir serrait le tissu au centre de l'échine de la Belle ....

Sans plus attendre, la Séraphine se dirigea vers le bar, ses prunelles azurées venant d'effleurer des courbes tentatrices .... Oui, c'était bien pour cela que la jeune femme se trouvait là, céder à un désir naissant ... celui d'une première fois avec une autre femme!
Une dextre qui se pose sur le comptoir de marbre ... « Un verre de Petrus, merci » ... Pas un regard vers le Castillon ni vers tout autre homme d'ailleurs .... non .... le regard céruléen caresse le creux de rein de la Noiraude.

Bonsoir belle damoiselle, je me prénomme Angeline, puis-je vous inviter à l'une des tables afin que nous puissions discuter à notre aise ?

_________________
Ernst.
La porte n'avait pas mis de temps à s'ouvrir après que lui et la jeune femme, fraîchement arrivée, n'y aient frappé. Ernst la regarda quelques instant, histoire de la détailler un peu. Elle était jeune, fraîche, appétissante. D'une geste de la main, le rhénan invita la jeune femme à le précéder. Il la laissa se débarrasser de sa cape avant que lui ne fasse de même avec son mantel. Un bref sourire avait été échangé. La soirée commençait définitivement bien.

Le hasard voulu qu'Ernst suivit la jeune femme jusqu'au comptoir. Là, il la vit s'intéresser à celle qui l'intéressait lui-même. Sourire en coin, une idée vint s'incruster dans son esprit. Pourquoi ne pas faire d'une pierre deux coup? Le jeu de mal n'était pas le habile, ni le plus distingué mais il fut le premier. Ernst décrocha une des petites bourses qui pendaient à sa ceinture et la posa sur le bois.


Je prendrai la même chose que cette charmante demoiselle. Les verres sont pour moi.

Le rhénan contourna les deux femmes afin de se présenter face à elles.

Peut-être pourrions-nous trouver un ... Arrangement, tous les trois?
--Fatoune
Fatoune venait à peine de terminer son murmure à l'oreille de Serhan qu'elle vit s'approcher tout près d'elle à l'effleurer la jeune femme de l'entrée. Geste qui malgré son manque de désir envers les femmes, la fit frisonner. Faut dire que dans un tel endroit l'aura était parfumé de vice. Qu'un rien provoquait le désir charnel. Elle sourit alors à la jeune femme pour lui répondre doucement tout en retirant sa main de sur le bras de Serhan auquel elle offrit un clin d'oeil pour une prochaine fois.

Moi c'est Fatoune jeune dame. Elle allait ensuite acquiescé à la demande de cette dernière lorsque l'homme, un conquérant elle en était certaine, par sa manière d'approche, lui aussi venant de l'entrée vint tout près d'elles pour faire un arrangement qui pour elle était clair comme proposition et qui pour la première fois, la déstabilisa elle, Fatoune.

Faire un truc à trois. Ho ce n'était pas le nombre le souci, mais le fait que c'était deux femmes et non deux hommes. Et là, elle réalisa qu'elle n'était peut etre pas en mesure de refuser. Elle se mordit la lèvre inférieur, tout en faisant un léger non de la tête. Elle se sortie tout de même de ce pas en disant,


Avec une femme sir, je suis.... disons très peu expérimentée. Je risquerais de vous décevoir.

Elle sourit alors en prenant une gorgée du verre qu'elle se vit proposé par l'homme. Au pire, s'il était têtu, au moins lui aura-t-elle dit ce qu'il en serait. Elle n'aurait donc rien à se reprocher.

--Sybil
Et soudain, le déluge. Des entrées en série, dont manifestement deux nouveaux courtisans. Ce qui voulait dire qu'en fin de compte... Elle n'était plus de la bleusaille. En coin, elle les observe. La brune, le brun, et se sent comme un îlot de blondeur au milieu de tout ce charbonnage. Jusqu'à l'entrée, presque coup sur coup, d'un homme et d'une jeune fille, que de loin elle aurait presque pu prendre pour frère et sœur.

Le verre à la main, elle fait tourner le vin qu'il contient, détournant tout à fait son attention d’Étienne, et du Patron, qui avait toujours la main fichée dans ses cheveux. L'appréhension la gagna. Tous les clients ne semblaient avoir d'yeux que pour Fatoune. Tous sauf un, l'homme aux cheveux verts. Elle n'avait aucune envie de coucher avec lui. Mais d'un autre côté, elle avait cruellement besoin d'argent.

Alors ? Forcer le destin. Clin d'oeil à Adryan, et, faussement ingénue, de poser un doigt sur ses lèvres, avant de se reculer, et... Comme par hasard, heurter Ernst. Le vin blanc déborde, toujours tout à fait fortuitement, et trempe son décolleté.


- Oh !

Moue mi-surprise, mi-désappointée, avant de relever le nez vers le Germain.

- Mille excuses. J'étais distraite.

Elle sourit, semblant finalement trouver la chose tout à fait amusante. Et, l'insolence à la prunelle, vient faire glisser un doigt contre son sein blanc et le porte à ses lèvres, pour finalement arguer :

- Ce n'est pas si mauvais, ainsi !
Ernst.
Ernst accueillit la négation de la jeune Fatoune avec une légère grimace. A première vue, il pensait qu'ici, il aurait pu jouer à certains jeu qu'il appréciait tout particulièrement. Ce ne sera pas le cas, en tout cas, pas avec celle-ci. Qu'à cela ne tienne, la jeune femme qui était entrée à ses côtés l'intéressait bien plus. Il se tourna donc vers elle. Les verres semblaient être servis. Ca donnera un intérêt de plus à la conversation.

C'est alors qu'un choc, dans son dos, l'empêcha de se servir de sa boisson. Le rhénan se retourna. Ce qui semblait vouloir attirer le coin de ses lèvres vers le bas se changea en léger sourire. Belle apparition que fut celle du visage blondin. La jeune femme qui l'avait bousculé lui sembla joueuse. Attitude qu'Ernst appréciait tout particulièrement et but premier de sa présence en ce lieu. Il la regarda glisser un doigt sur son sein et la porter à sa bouche. Comment n'aurait-il pu ne pas lui pardonner après ce genre de geste?


Vous êtes toute pardonnée. Quoi que, je connais peut-être un meilleur moyen pour ça.

Ernst s'adressa alors à la jeune femme éconduite par son premier choix.

Cet arrangement, qu'en dites-vous? Il tourna son visage pour montrer la blonde maladroite. Je suis curieux de savoir si le vin est meilleur ainsi, pas vous?
--Adryan
« Un whisky par Saint-Patrick ! »

L’exclamation claqua dans l’air avec un tel enthousiasme que l’un des rares sourires affranchis du Castillon fleurit à sa bouche.

« Au fait, serait-il possible que je rencontre "Etienne De Ligny"? Il est la raison première de ma visite en vos murs. »


Verre sitôt servi, un rapide coup d’œil fut porté en direction d’Etienne Que lui voulez-vous? lança-t-il en reprenant son flegme habituel.

« Pitié, usez d’une chambre tant qu’elles sont vides »


Flegme pourtant mis à rude épreuve en entendant la soubrette rouspéter devant le laisser-aller comptable, et certainement si telle avait été sa nature, lui aurait-il claqué un bise tant la situation l’amusait. Mais l’aurait-il voulu qu’aucun répit ne semblait lui être accordé ce soir là, et ce fut à une brune à la robe légère de faire son apparition, nouvelle recrue à n’en pas douter. Pourtant le choix d’une bière n’était en rien à la hauteur du luxe de la maison, et d’un léger froncement de sourcil, la servit, se promettant de lui en faire la remarque en privé. Nouvel arrivant, et le Castillon commençait le
jonglage
, de la bière il rattrapa le whisky, mais le plus périlleux pour lui fut certainement fut de se présenter, aussi, prudent, s’épargna-t-il les pirouettes inutiles et se borna à un simple
Adryan. A peine les verres déposés au marbre du comptoir, les deux nouveaux se tournaient autour, s’aguichant, comme si les clients à séduire manquaient. Blasé devant l’appétit insatiable de chair de certains, il secoua doucement la tête, découvrant, le regard fuyant de l’adorable maladroite qui avait fuit quelque temps auparavant. Diantre que les femmes étaient versatiles, voilà que le petit Ange semblait ce soir avide de courbes féminines. Pauvre Serhan, détrôné avant même que la corrida ne commence. Mais déjà un nouveau client s’invitait dans une danse triangulaire des plus acrobatiques. L’Aphrodite se parait des couleurs criardes du cirque et Adryan, à l’ombre de son comptoir, se régalait de la représentation crue des travers humains. Au moins la blondine n’avait pas oublié la leçon de sa dernière visite et silencieux, effacé de tous ses imbroglios, les deux verres du grand cru furent à leur tour servis.

Mais ce fut le clin d’œil de Sybil qui capta toute son attention. Elle était catin, il était certainement entre ces murs le plus à même de le savoir, pourtant quand il l’avait retrouvé au sein de l’Aphrodite, ce sentiment protecteur qui lui avait tordu le ventre trois ans auparavant était intact. Et alors que les commandes s’apaisaient, toute son attention restait posée sur sa protégée, prêt à intervenir au moindre appel dans son regard.
Yavana_
L'Ange avait ressentit le frémissement de la noiraude ... apparemment les choses seraient vite conclues ... c'est ce que pensa la jeune femme jusqu'à ce que l'inconnu qui avait franchit la porte en même temps qu'elle vint se placer devant les deux femmes .... La Séraphine ne put que sourire à sa proposition ... après tout, elle était ici pour s'amuser, autant que cela le soit jusqu'au bout ...
Elle entrouvrit les lèvres, se préparant à lui répondre lorsque Fatoune prit la parole .... bon et bien finalement ce ne serait pas si aisé que cela pour l'Opaline !

Tu vois, t'es venue ici pour rien
T'es en train de faire une bêtise
Barres-toi tant que tu ne t'es pas encore rendue ridicule !

Un grognement, un soupir ... pas envie d'entendre la voix de la raison, pas maintenant ... puis ... l'homme à l'air de s'intéresser à elle ... sera pas venue pour rien ....
Une bousculade, un verre qui se renverse .... pour une fois ce n'est pas sa faute ! Adryan ne pestera pas contre elle pour son fabuleux comptoir de marbre !
La voix de l'inconnu ... son visage qu'il tourne afin de lui laisser découvrir la jolie blonde .... Un sourire vient se grimer sur les traits angéliques ...

J'en dis que vous avez bon goût Messire.
Et je suis certaine que ce vin n'en sera que meilleur d'une telle manière !


Elle fixe l'homme un instant avant de détourner les prunelles vers la blonde, revient ensuite sur le ténébreux ....

Angeline de la Mirandole de Villareal, et vous êtes ?

Elle avait incliné respectueusement la tête, tout en lui indiquait qu'elle ne devait pas avoir à faire à n'importe qui  ....

_________________
--Angella



Les lèvres figé dans un sourire de cire, la petite chose acquiesça humblement, a peine étonnée par la naïveté touchante, perçu dans les paroles de la demoiselle, seulement déçu, comme a chaque fois, de voir qu’une âme innocente pouvait se pervertir par choix, vous êtes au bon endroit mademoiselle, remise déjà de son énième désillusion, la soubrette tendit un bras pour toute invitation, permettez moi de vous conduire au bar mademoiselle, vous y trouverez sans doute votre bonheur.

Quelques vers le domaine de l’enivreur, et d’autres voix s’ajoutaient a celle déjà présente, et de mémoire, la petite brune s’imagina qui pouvait le mieux plaire a l’innocente arrivée, un ange avait elle dit, il ressemble a un ange, comme si elle voyait devant elle a l’instant, l’image exacte de celui qu’elle voulait, peut être Etienne, qui passait si souvent du salaud a l’homme de cœur … non, réflexion faite, c’était peu probable.

Arrivée au comptoir, la soubrette encouragea la jolie brune, d’un mouvement de poignet, a rejoindre le groupe, avant de filer vers le cercle de courtisants, lâchant dans un souffle a qui fut asse proche d’elle pour entendre, faite place, j’amène de la chaire fraiche … peut être même pure encore, elle destinait ces dernières a Etienne, connaissant a présent son gout prononcé des entrecuisses intouchées.



--Fatoune
La mine déçue de l'homme la troubla point. S'il désirait deux femmes à la fois, pour son plaisir c'était mieux ainsi. Elle lui sourit avec amusement et s'éloigna au moment où une blonde, de la maison assurément, échappa son verre de vin. Évidemment la Noiraude ne fut pas dupe. Les ruses féminines elle connaissait bien. Elle en avait bien jouer jadis quand elle...Enfin, dans une autre vie.

Toutefois, ça commençait mal. Elle laisserait surement dans l'air une impression de mauvaise foi ou d'incompétente qui pourrait risquer sa place dans ce lieu où elle venait à peine d'y glisser les pieds.

Qu'à cela ne tienne, elle tourna donc vers le bar et reprit une place avec un air de dépit. Mais quoi, elle aurait bien aimé faire ses preuves.

Long soupire, regard vers le marbre, avant de reprendre contenance et de relever la tête tout sourire et prunelles aussi sombres qu'avant. Ne jamais se laisser démonter trop longtemps c'est pas bon pour le teint et la peau. Et sa peau basanée n'avait pas besoin d'être terne.


Ernst.
Ernst accueillit la réponse d'Angeline, puisque tel était son prénom, avec le sourire. Il tiqua, néanmoins, au nom de famille. Mirandole, il connaissait bien. Il était vassal d'Enguerrand Mirandole et il ne douta pas qu'ils étaient de la même famille. A priori, il jugea que la jeune femme devait être de la famille éloignée. Après tout, il lui semblait ne jamais avoir entendu parler d'elle. Dans un deuxième temps, il avisa la situation en se disant que ça mettrait un peu de piment.

La demoiselle semblait donc partante pour un jeu en équipe. Le moment était, tout d'abord, aux présentations. Ernst s'inclina légèrement et ajouta en réponse :


Ernst von Zweischneidg, ravi de vous rencontrer.

Le rhénan se saisit alors de son verre resté sur le comptoir. Il en avala une gorgée qu'il dégusta en imaginant le goût de la peau se mêler à celui de l'alcool. Il avisa une banquette, un peu à l'écart et la montra en y pointant son regard avec insistance.

Et si nous allions nous asseoir. M'est avis que nous y serons bien plus à notre aise.

Alliant les gestes à la parole, il se rendit à la banquette sus-dite. Il s'installa en son milieu et posa son verre sur la table qui accompagnait l'assise. Il avait déjà hâte de voir les deux jeunes femmes en pleine dégustation l'une de l'autre. L'alcool coulerait certainement à flot. Ce séjour parisien ne manquerait pas de lui laisser un souvenir impérissable.
Leozan
J'avais voulu me convaincre que cette jeune femme pouvait m'aider.
Est-ce à force de le croire qu'une chose arrive ?
J'en doutais.
Un bras tendu en signe d'invitation.
Menée par la gentille jeune femme, je pris le chemin du bar. Je n'avais jamais vu autant de personnes autour d'un comptoir et .... Mon cœur rate un battement. Je porte la main à ma poitrine, soudain trop étroite, j'ai bien du mal à trouver mon souffle.

Là, mes jades venaient de se poser sur mon Ange
Mon Séraphin se tenait devant moi.
Ma poitrine se remit à se soulever à un rythme régulier, un sourire sans nom me dévora le visage, mon regard plus ardent, plus éclatant ne voyait plus que lui cette fois également.


N'oublies pas ce que je t'ai dis petite Jade
Tiens tu donc si peu à lui que tu oses me narguer de cette façon ?


Non !!!
Pas maintenant, pas si proche du but !
Je refuse de l'écouter, je refuse !!
Je découvrirais une solution, j'en suis sûre.

Ignorer.
Tout simplement faire quelques pas vers lui.
Une courbette maladroite.
Je reste bouche bée un instant, ne sachant que dire.


J .. Ja .. de ...

C'est tout ce que je parviens à laisser s'échapper de mes lèvres, elles sont si sèches tout à coup, je déglutit, ne parvenant à le regarder autrement que comme un objet de contemplation.
J'ai trouvé mon Ange !!!



Leozan
_________________
--Serhan
La courtisane à la peau hâlée avait tout ce qu'il fallait, là où il le fallait. Elle était d'une beauté sauvage et elle aurait certes plu à Serhan si il y avait eu en elle se petit quelque chose qu'il manquait, la subtilité.
Non pas que le bourgeois soit des plus difficile, mais il appréciait les femmes qui savaient montrer leur désir sans en avoir l'air. Il lui sourit néanmoins, après tout, faire connaissance avec une collègue ne l'engageait en rien.

Avec Plaisir.

Il n'eut le loisir d'ajouté autre chose, la courtisane se faisait aborder. Il reporta dès lors toute son attention au verre qui venait de se poser sur le comptoir, remerciant l'enivreur d'un signe de tête. Celui-ci entre les doigts, le jeune homme se détourna du bar, bien décidé à se balader entre les personnes présentes et clientes potentielles.
--Sybil
Touché. Bientôt coulé ?

Elle sourit, lui coulant un regard qui disait clairement son intéressement par dessous ses longs cils. Et, surprise, il se retourna vers la cliente blonde, celle qu'elle avait pris pour sa sœur. Qui, manifestement, serait aussi de la partie. Voilà donc ce qui avait poussé la Noiraude à refuser ? A Sybil, peu importait le flacon, en définitive, tant qu'il n'avait pas l'air d'un obscur psychopathe.

D'ailleurs, la demoiselle se présente. Particule. Lui décline également son identité. Nom à coucher dehors. Et elle ? Peu leur chaut, semble-t-il. Elle est le consommable, un cul, des seins, une bouche. Habituée, elle ne s'en formalise pas, et ne se départit pas de son sourire lorsqu'il est question d'aller s'asseoir.

Le Germain prend place au centre. Qu'à cela ne tienne, elle se niche à son côté droit. Senestre vient se poser sur sa cuisse, elle les regarde l'un et l'autre, les observe, même, avec cette petite étincelle qu'elle a dans le regard quand il est question de séduire. La dextre, elle, vient poser son verre à présent à moitié vide à côté de celui d'Ernst, puis remonte jusqu'au menton de ce dernier, qu'elle cueille entre le pouce et l'index. Et, de sa voix grave, la Nymphe entame les hostilités.


- Permettez ?

Et elle l'embrasse, de but en blanc. Oh, un petit baiser. A peine une caresse. Mais, à trois, il faut rapidement briser la glace. Mais ainsi, elle se rapproche encore, ce qui pourra même lui permettre de glisser un bras autour de sa taille. Puis, ses prunelles se relèvent vers Angeline. Chercher son regard, l'accrocher, en une muette invitation : "Viens".
Joker...
Les clients arrivaient dans un brouhaha assourdissant. Beaucoup en voulaient aux corps des courtisanes, qui leur en voudraient de toute façon? Le Joker notait les visages des arrivants avec minutie et attendait toujours son Whiskey. Mais le barman, certainement habitué au dur métier de soûleur professionnel servit le verre du Vert aussi rapidement qu'il fut demandé en lui demandant quelle était la raison de sa visite et de sa demande envers Etienne. Le puant sourit devant cette curiosité en avalant son verre d'une traite. Les irlandais ne savourent jamais la boisson, ils l'ingurgitent, l'absorbent, l'enfournent, l'engloutissent, la biberonnent mais ne savourent pas...

Une lettre à lui remettre en main propre de la part d'une connaissance dans le Sud-Ouest, rien de plus.

Le temps manquait au verdâtre, d'autres rendez-vous étaient sur le feu, d'autres personnes à rencontrer.

Si vous pouviez lui signifier ma présence, celle du Joker, ça m'aiderait grandement. lança le gérant vert à l'attention de barman.
Yavana_
Son verre de Petrus entre les doigts, l'Ange n'a qu'une chose à faire en cette seconde ... suivre le mouvement .... se laisser entraînée ... bercée .... Un fin sourire vient se fondre sur les lippes angéliques tandis qu'elle prend place à la gauche d'Ernst ...

La blonde savoureuse ne perd pas de temps .... d'ailleurs en ce lieu cela semble inutile .... La séraphine porte son verre à ses lèvres, laissant ses prunelles azurs ne rien manquer de la scène ... Il faut avouer que cela n'est pas désagréable à regarder.
Mirettes accrocheuses, tentatrices, venant capturer les siennes ... la jeune femme dont le sourire s'est transformé en une légère morsure sur sa lèvre inférieure se penche par delà le Germain ... Vision glissant sur le visage aux traits fins ... petit soupir en le laissant s'attarder sur les lèvres gourmandes .... la Blonde peut sentir le souffle chaud d'Angeline sur ses commissures ... la pointe de la langue séraphine vient en ébaucher le contours ... glisse doucement sur le menton qu'elle mordille ... le cou où elle laisse une trace humide et chaude ... allant lécher langoureusement cette chair blanche au goût de vin ....

Un nouveau sourire alors qu'elle redresse les yeux ... ensuite la tête ... main qu'elle glisse dans sa chevelure en tournant celle ci vers le Rhénan ....

Oups ... je ne crains de vous avoir oublié ....

Ce n'est pas un doux baiser qu'elle dépose sur les lèvres masculines ... non ... ses crocs accrochent la lèvre basse ... tirant doucement dessus ... la relâchant .... passant la langue sur ses propres lèvres ....

Me pardonnez-vous ?

Lippes narquoises ... suaves .... sensuelles .... prunelles allant se perdre dans celle de cet homme ... y plongeant inlassablement ....

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