Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>

[RP] Nuit de Février, Réception

Etienne_de_ligny
[Comptoir]

Aux côtés du Comptable, le sourire d’Etienne s’étire devant l’inquiétude de Sybil. A ce moment précis, il pourrait se montrer compatissant, la prendre sous son aile afin d’éviter qu’elle finisse dans la couche avec le Vert, mais rien y fait, le sourire est moqueur voir sadique. Sa bouche s’ouvre et alors qu’il aurait aimé placer un "Messire enchanté, bienvenu à l’Aphrodite, je vous présente Sybil, notre courtisane la plus raffinée…" il s’interrompt. Le client attise sa curiosité et met fin brutalement à sa tirade machiavélique. Ainsi donc, le Vert venait pour lui. Qui est pris qui croyait prendre, le Griffé s’inquiète sur le déroulé de sa propre soirée. Courtisan certes, mais ses reins ne sont qu’à un seul être qui justement demeure à portée de regard et de dextre.

Du coin de l’œil, Etienne jauge l’individu alors qu’Adryan se charge de briser la glace et de l’interroger sur ses intentions. Rien à dire, ce barman savait parfaitement comment gérer la clientèle et le sortir par la même, d’une mauvaise passe. Ainsi donc, il s’agissait d’une lettre, rien de plus. Soulagement. Remerciant d’un hochement de tête amical Adryan pour son initiative, il redresse légèrement l’échine et pose ses iris vairons sur la tignasse du Joker. Les affaires sérieuses commencent alors que d’autres entames avec douceur leur soirée qui s’annonce riche en péché.

Je suis l’homme que vous recherchez. Enchanté.Sa main se tend afin de saluer l’Etrangeté. Si vous espérer parler de choses qui n’ont aucun rapport avec le Bordel et les femmes, je vous conseille de me suivre afin que nous puissions discuter au calme.

Au-delà de cette attention et de cette formulation déjà toute faite et redondante se cache un intérêt tout autre, la conservation de sa vie privée. Bien étrange d’ailleurs pour un homme qui exhibe fièrement son attachement et son goût pour les courbes du Comptable aux yeux de tous les courtisans. Mais pour lui deux mondes s’opposent et contre tout attente, le monde extérieur vient le happer au cœur même de son refuge. Seuls, deux hommes étaient au courant de son activité secondaire, Moran et Flex. Et si Moran avait rarement recourt à l’utilisation d’un messager, la chose était moins certaine avec le Borgne.

Je me doute de la personne qui vous envoie, même si je reste surpris par son goût concernant les messagers…Dites-moi, comment faites-vous pour avoir des cheveux aussi…verts ?

Pire qu’un gosse, la question lui brûlait les lèvres…Adieu droiture et retenue, l’indiscrétion est de mise dans un bordel.

_________________

L'Aphrodite, une invitation indécente.
Ernst.
[Sur une banquette, bien accompagné]


Les deux blondes lui avaient emboîté le pas. Ce fut heureux. Il aurait eut l'air malin si elles l'avaient laissé en plan pour rester entre elles. Il n'aurait été que voyeur, et encore, si elles avaient accepté. Pour l'heure, elles étaient là, chacune à un de ses côtés. La courtisane à droite, la cliente à sa gauche, cliente avec qui il repartirait peut-être. Après tout, les nuits sont longues, les journées aussi.

Sybil, dont Ernst ne s'était pas inquiété de connaître le prénom, fut la première à entrer en action. Elle osait. Le rhénan aimait beaucoup ça chez une femme. Les femmes entreprenantes savent ce qu'elles veulent. Le blond appréciaient ce genre d'attitude. Il acquiesça à sa demande et la laissa poser ses lèvres sur les siennes. Il ne s'attendait pas à ce geste, venant d'une professionnelle. Ca ne lui déplut pas. Ernst était un tactile. On aurait pu dire un gustatif même. Rien ne lui plaisait plus que le goût d'une femme, de sa peau, de son intimité.

Ernst esquissa un sourire lorsqu'Angeline s'avança. Les deux jeune femmes partagèrent un léger baiser et Ernst put admirer l'engouement de la cliente envers la professionnelle. Angeline ne semblait pas en reste d'expérience. Tandis qu'elle suivait les contours de la lippe Sybilienne, Ernst passa chacun de ses bras autour de la jeune femme la plus proche. Bien entouré, il l'était. Et lorsque la langue de la séraphine se porta sur la poitrine de sa comparse pour y goûter si le vin y était meilleur, Ernst sentit sa virilité s'éveiller légèrement.

Un sourire de plus, de l'inhibition en moins, Angeline lui croqua légèrement la lèvre inférieure. Un rire amusé s'échappa de la bouche du rhénan. Ses mains glissèrent au creux des reins de chacune de ses partenaires dans de délicates caresses du bout des doigts.


Je vous pardonne si vous me donnez à boire ... Mes mains sont occupées.
Yavana_
( Sur la même banquette .... avec Ernst et Sybil )

La séraphine n'avait absolument pas prévu de se retrouver avec un homme au centre de cette banquette en arrivant à l'Aphrodite ... Elle avait une idée bien précise mais ... étrangement, cela ne la dérangeait en rien ... bien au contraire, le Rhénan n'était pas désagréable à regarder et cela lui donnait l'occasion de déroger à l'une des règles qu'elle s'était fixée .... Jamais une autre femme avec elle quand elle était avec un homme.
Pourquoi cette règle ? Elle n'en avait pas la moindre idée ! .... Et puis pourquoi une femme devrait-elle avoir une quelconque raison pour inventer ce genre de chose ?!

L'une des mains du Germain glissa aux creux de ses reins ... machinalement, elle creusa légèrement ceux ci, à croire que l'on ne se refait pas ! ... Elle était plutôt féline l'Ange finalement .... Une caresse et .... un frisson lui parcourt l'échine ....

Avec plaisir Messire ... si cela suffit à votre bonheur ....

Voix chaude ... suave ... douce et posée ... mais le ton n'en était pas moins narquois.
Les prunelles azurées l'étaient tout autant, elle n'avaient quittés leurs homologues une seules secondes, comme si elle cherchait à sonder l'âme de cet homme. Enfin, pour l'heure, ce n'est pas vraiment ce qu'elle allait ...... non ..... ne penses plus Ange , ça va devenir très indécent !!
La jeune femme prit son verre de Petrus, et laissa quelques gouttes venir choir sur sa langue, les gardant bien précieusement dans cette coupe improvisée .... doucement, elle laissa celle ci s'immiscer entre les lèvres de Ernst ... déversant son divin nectar avant d'aller à la recherche de sa jumelle ... s'y frotter ... la titiller ... s'y enrouler .... cela n'avait rien d'un petit baiser .... la poitrine de l'Ange se soulevait plus rapidement .... sa dextre vint se poser sur le genou Rhénan, remonter sur la cuisse ferme ... Elle s'emballait sans doute un peu la petite mais sans même s'en rendre compte !

_________________
Joker...
Ce que l'on cherche se trouve souvent devant son propre nez...

L'homme qui est assis au comptoir près de lui, sourire aux lèvres, le regardant de long en large se trouve être la personne recherchée. Se prétendant l'être en tous les cas. Le Joker le jauge, épiant chacune de ses réactions tandis que ses lèvres se déplacent pour formuler une phrase qui fait tilter le verdâtre:


"Si vous espérer parler de choses qui n’ont aucun rapport avec le Bordel et les femmes, je vous conseille de me suivre afin que nous puissions discuter au calme."

En effet il avait raison. La lettre ne trouvant ses sources aucunement dans quelques discussions de bordel ou autre, s'éloigner quelque peu afin d'en discuter se trouvait être la meilleure chose à faire. Le Gérant Vert se leva, posa le verre sur le comptoir et lança à l'homme:

Vous avez raison, prenons congés de tous ces gens que l'on puisse discuter de ma venue en vos murs.

Dites-moi, comment faites-vous pour avoir des cheveux aussi…verts ?


Joker failli éclater de rire. On aurait dit un gosse à la manière dont les paroles étaient sorties du Messire. Il le regardait, souriant, et répondit simplement:

Certains secrets sont lourds de conséquences cher ami... Laissons un peu de mystère à notre histoire et hâtons nous de trouver un coin d'ombre pour ouvrir cette lettre.
--Fatoune
Seule au bar, à regarder ce trio aux charmes certains mais qui en vérité l'avait totalement refroidit. N'ayant aucun attrait aux femmes, sauf si elle ressentait du désir véritable alors que les hommes elle les désiraient tous, Fatoune en arriva à la conclusion qu'elle n'aurait pas sa place dans cet endroit.

Surtout que le coté trop... racoleur ne l'intéressait pas autant. Elle aimait bien jouer du charme mais pas des heures. Elle était de nature primaire la Noiraude. Ainsi avait-elle apprit et que c'était en elle comme une seconde peau.

Elle se leva donc, féline, jetant un regard sombre aux gens dans la place, voyant deux hommes sur le point de quitter. Bref... doucement, sans saluer personne. Elle retourna à la maison basse pour récupérer son baluchon et quitta ce lieu qui en vérité ne répondait pas à ses attentes sauvages sans sophisme.
--Sybil
[Brochette de blonds]

Un baiser ? Non point. Seule la langue d'Angeline glisse sur les lèvres de la catin, avant de descendre la droite ligne de sa mâchoire, puis son cou, pour enfin atterrir au creux de son décolleté. Orgueilleuse, sa poitrine enfle à chaque nouvelle attaque de la bouche de l'Ange, la respiration se bloque même par moments. Pendant ce temps, et comme elle l'avait prévu, la main d'Ernst vient se glisser autour de ses hanches.

La suite est logique. La cliente embrasse le client, à cela prêt que du vin entre dans l'échange, et Sybil, momentanément inoccupée, observe la bâtarde Mirandole. N'est-elle pas un peu jeune pour sembler si... Expérimentée ? Ses gestes étaient adroits et félins, et tout en elle transpirait l'assurance, du ton de sa voix jusqu'à sa façon d'embrasser. Cela dit, la chose n'avait rien d'étonnant, quand on voyait dans quel genre d'aventure elle avait accepté de s'embarquer. Et puis, elle ne devait après tout pas se trouver dans un bordel par hasard.

Mais la Nymphe n'était pas payée pour dresser un portrait psychologique de ses clients. Baiser terminé, elle vit que la main d'Angeline s'était posé tout près de la sienne, sur la cuisse du blond. Souriant, elle vint la cueillir, cette main si douce, pour, paume contre dos, venir la faire glisser jusqu'à l'entrejambe semi-éveillé du Germain. Sourire malicieux à sa complice.


- C'est un grand garçon que nous avons là ! Croyez-vous qu'il soit déjà temps de passer à la chambre ?

Légère pression sur les doigts, afin qu'ils se referment délicatement sur cette bosse qui les nargue. Et, inclinant la tête, elle vient attraper le lobe d'oreille de son voisin entre ses dents, et le mordille avidement, mais sans brusquerie.
Yavana_
L'ambiance ... la chaleur ... les senteurs subtiles ... tant de choses qui éveillent le désir.
Et puis, cette blonde si suave, si belle, si sensuelle qui en ouvre tout autant ... La séraphine est portée par cette atmosphère. Quand au Rhénan, si cette rencontre était fortuite, l'Ange en était à présent plus que ravie.

Il y avait quelque chose dans le regard de cet homme que la jeune femme ne parvenait à définir et, si il n'était pas d'une beauté époustouflante, il dégageait de lui un charme insensé et plus important encore, énormément de charisme.
Quelque peu subjuguée par le Germain, la belle n'avait pas prêté attention à la main de Sybil venant cueillir la sienne, la faire glisser sur la cuisse ferme, musclée, et ....

Ramera !*

Pour la première fois, ce n'était pas cette petite voix habituelle de sa conscience ... là, en son esprit, en cette seconde ... c'est le timbre de sa mère qui lui parvenait.
Les doigts angéliques se mirent à trembler ... « croyez-vous qu'il soit déjà temps de passer à la chambre ? » .... les prunelles céruléennes semblent perdues .... cherchant une réponse dans celles du Blond ... qu'était-elle donc en train de faire ?!
Non point que son désir envers une autre femme fut atténué ... non point que Ernst ne lui plaise pas ... bien au contraire .... non .... c'était les circonstances .... comment avait-elle pu .... Les lèvres de la belle s'entrouvrirent pour s'entendre répondre ....

Non ... je ne peux pas.

Cet endroit était-il donc maudit pour la Séraphine ?
Elle avait déjà fuit une fois, le ferait-elle une seconde ?




* Catin, en espagnol
_________________
Ernst.
Deux femmes pour lui, c'était le genre de situation qu'il affectionnait tout particulièrement. Ernst regarda Angeline porter le verre de vin à ses lèvres ou, plutôt, sa langue et y déposer quelques gouttes. Il n'eut pas à se faire prier pour accueillir le baiser et l'alcool avec délectation. Il ne connaissait pas la jeune femme, bien que le nom de famille l'eut l'interpellé, mais une chose était certaine, il adorait sa façon d'agir. Il goûta sa langue mêlée d’alcool en fermant les yeux à demi, s'abandonnant aux saveurs alcoolisées d'un baiser langoureux.

Ce fut le moment où la professionnelle décida d'intervenir et de passer sa main sur le membre viril qui commençait à s'éveiller. La pression de ses doigts aguicha la virilité qui se dressa un peu plus d'un accoup nerveux. Le lobe de l'oreille ne tarda pas à être sollicité, ce qui eut le don de faire naître des frissons sur la longueur de l'artère qui coulait le long du cou, et ce, jusqu'à la base haute du dos. Le rhénan se mit à sourire à nouveau. Tout son être s'éveillait dans cette soirée prometteuse. Les nerfs à fleur de peau, il hocha la tête quand la chambre fut proposée.

Deux mains, deux femmes différentes légèrement appuyées sur son entre-jambe, tout se passait pour le mieux. Ce fut le cas jusqu'à ce qu'Angeline émette une réticence. Elle qui était si entreprenante se montrait soudain bien farouche à l'esprit du blond. Ernst l'avisa avec un regard interrogateur. Il haussa légèrement les épaules puis reporta son attention sur l'inconnue qui avait su aguicher ses sens.


Bien. Et cette chambre ... Hum ... Mademoiselle?

Il était temps de faire connaissance. Après tout, il ne connaissait pas son nom. Si elle s'occupait bien de lui, il devait savoir qui demander lors de ses visites futures.
--Sybil
«Non ... je ne peux pas.»

Un sourcil se hausse. Elle ne peut pas ? L'appréhension avait donc pris le dessus. Elle avait bien senti les tremblements dans sa main. Pensait que c'était dû à une angoisse, celle de la première fois, de celles qui se vainquent, du moins. Mais non. Finalement, Angeline n'est pas aussi expérimentée, ni aussi décidée qu'elle en avait l'air.

La situation se complique donc, pour la professionnelle. Arrêter tout ? Continuer avec l'un ? L'autre ? Les laisser tous les deux ? Heureusement, elle n'a à prendre aucune décision, puisque le Blond semble faire contre mauvaise fortune bon coeur, et se tourne vers elle, s'enquérant de façon quelque peu détournée de son prénom. Voilà qui scelle le sort de la soirée. Elle sourit, ravie de ne pas être laissée sur la touche, et se penchant à l'oreille d'Ernst, lui murmure :


- Sybil. Ou le prénom qu'il vous plaira.

La main, quant à elle, libère celle de la bâtarde, pour reprendre place sur ce promontoire très masculin, qui semble s'être encore surélevé. Et à la jeune femme, d'une voix douce et rassurante, elle indique :

- Cela ne fait rien, mademoiselle. Peut-être la prochaine fois.

Rester polie, discrète, fidéliser le client. C'est qu'elle ignorait que l'Ange avait déjà fait faux bond en janvier, sinon quoi l'agacement aurait sans doute été tangible. Mais trêve de plaisanterie, elle retourne à son Germain. Et avec un sourire mutin, demande :

- Dois-je passer au comptoir chercher une bouteille supplémentaire ?

Et plus bas, de tenter de s'aiguiller quant au choix de la chambre...

- Miroirs ou tentures ?

L'Aphrodite, c'était tout de même autre chose que de simples lits dans une pièce sombre.
Ernst.
Il garderait Sybil. Avait-elle les capacités des oracles des temps passés? Ce prénom fascinait Ernst. Tant par sa définition que parce que la jeune femme semblait lui correspondre. Le mystère s'éclaircirait peut-être au fil du temps.

La main du rhénan délaissa les reins d'Angeline pour venir caresser l'avant bras d'une main qui continuait à s'attarder sur sa virilité. L'autre main continuait son exploration rénale d'une blonde aguicheuse. Ernst ne s'occupait déjà plus de la jeune femme qui souhaitait, visiblement, en rester là. Il se contenta d'hocher la tête en souriant lorsque la sibylline Sybil lui demanda si elle devait aller chercher une autre bouteille.

Il hésita à la question suivante. Miroirs ou tentures. Les miroirs étaient intéressants. Ils offraient la possibilité de voir sa partenaire à tout moment et sous différents angles. Les tentures, quant à elle, assureraient une chaleur ambiante. Elles les enfermeraient dans une sorte de cocon dans lequel leurs étreintes plus intime. Pour cette nuit, ce sera sexe, alcool et sueur. Ernst chuchota à l'oreille de la blonde.


Tentures.
Alphonse_tabouret
Le ventre de l’Aphrodite se remplissait, douce musique qui lentement se transformerait au fil de la soirée, troquant les soupirs contre l’or des écus, venant chaque soirs, enfler les joues déjà potelées de la maison, et étendre un peu plus l’ombre imposante que sa réputation projetait désormais. Un sourire glissa sur les lèvres félines quand bien même la silhouette d’Etienne délaissait les lieux pour des discussions plus privées où l’extérieur n’avait rien à savoir de cette double vie entretenue par le fil du besoin et dont le chat, conscient, regardait l’évolution, soumettant aux possibles les futurs qu’ils dessinaient encore sans y penser.
Vidant son verre d’une dernière gorgée, il s’apprêtait à repartir, rassemblant les dernières pensées égarées quand son regard se posa sur une jeune fille dont la silhouette figée à quelques pas de lui aurait d l’alerter. Animal curieux, une première seconde fut dispensée à saisir la stupeur qui animait le visage juvénile avant de la trouver jolie, et , dans un réflexe policé, le sourire persista aux lèvres du comptable , égrenant même un certain amusement devant tant d’ampleur


J .. Ja .. de ...


La voix le surprit, non pas par son hésitation mais par le moelleux extatique qui lézardait sous chaque lettre, et animal inconscient au chaud de ce ventre qui tournait selon ses aspirations, couvé par le regard de ceux qui vivaient ici que ce soit par choix, travail ou simplement exaspération, tendit au destin, le premier élément du gouffre qu’il précipiterait sous leurs pieds.

Alphonse,
répondit-il en reposant son verre vide sur le comptoir. Puis je vous aider à accéder au bar, demoiselle, lui proposa-t-il en l’invitant d’un geste à venir prendre la place qu’il avait jusqu’alors occupé.

_________________
Yavana_
Ernst ... La Blonde ....
La Blonde .... Ernst ....
La Séraphine ne s'en sentait pas capable ... enfin si ... non pas qu'elle n'avait jamais connu de plaisir entre les bras d'une femme mais .... cette fois .... rien ne semblait pareil ...

Enfin, tu retrouve tes esprits !
Maintenant, tu te lèves et tu quittes cette maison de perdition.

La jeune femme fut presque heureuse d'entendre à nouveau la voix de la raison ... cette conscience qui aimait à lui torturer la tête .... tout plutôt que ouïr celle de sa mère ...
L'Ange avait peut-être repris le dessus mais il était totalement hors de question qu'elle écoute ce que lui dictait la lucidité.

Après avoir offert un petit sourire à la professionnelle et au Germain, la Belle, son verre de Petrus entre les doigts se laissa glisser de la banquette. Inutile de rester là quand on ne servait à rien après tout.
Donc après avoir déambulé parmi les personnes présentes, la jeune femme rejoignit le comptoir. Elle ne savait trop le pourquoi mais quelque chose en elle lui disait qu'elle devait rester là, que la soirée n'était pas terminée et que la nuit ne faisait que commencer.

_________________
--Gabriel.ange
Premier pas hésitant
En tant que courtisan

Comment s'empêcher de réfléchir, d'oublier sa conscience quand il ne subsiste plus aucune substance dans l'organisme. Il restait attiré par l'endroit découvert, il trouverait le moyen de s'y rendre. Les minutes s'égrenèrent, passant d'un pas à l'autre, trouver le courage d'entrer dans le salon et paraître. Un an à jouer à ce jeu de substitution, il avait excellé jusqu'à un certain jour. La senestre rejette les cheveux vers l'arrière, derniers encouragements, grande inspiration, il franchit le pas et pénètre pour la première fois dans le salon. Mouvement instinctif de recul, qu'il réprime, sourire et avancer, fixer un point droit devant lui. Le comptoir sera son point d'ancrage et de repère dans ce lieu que tout son être répugne. Certaines personnes disaient de lui qu'il était beau, charmant, la beauté étant superficielle à ses yeux, il n'avait jamais cherché l'avis de personne sur ce point. Il affiche un sourire charmant et décontracté, se déplaçant jusqu'au bar comme s'il était habitué des lieux. Il prend place à côté d'une jeune femme sans même savoir si elle est courtisane ou cliente, la politesse et le métier qu'il doit apprendre lui dicte de se présenter.

Bonsoir Demoiselle, vous ressemblez à un Ange avec vos cheveux opalin, on doit vous le dire souvent ? Je me présente, Gabriel.

Parler, s'occuper l'esprit, l'aiderait à oublier la pièce, le monde et ce qu'il y faisait. Cette jeune femme avait attiré toute son attention. Peut-être finirait-il par trouver l'endroit plaisant autant que les gens, il s'accrochait à cet espoir mince.
Yavana_
" Bonsoir Demoiselle, vous ressemblez à un Ange avec vos cheveux opalin, on doit vous le dire souvent ? Je me présente, Gabriel. " 

L'entrée en matière n'avait en effet rien de nouveau. Cette référence la jeune femme l'entendait souvent, que cela soit à cause de sa chevelure ou de son prénom ...

Et moi Angeline

La Séraphine avait tendu machinalement la main vers le jeune homme ... Ne l'ayant vu pénétrer en l'endroit par la grande porte, celui-ci ne pouvait donc être que Courtisan .... Pourtant, il n'en avait l'allure et quelque chose d'assez sage émanait de sa personne ... Certes, l'Ange pouvait se tromper, après tout les apparences étaient bien souvent trompeuse, elle en savait quelque chose ...
Il avait l'air charmant le Gabriel et était plutôt beau gosse, ce qui ne gâchait rien ... La jeune femme termina son verre ...


Que désirez-vos boire ?

Elle était d'humeur généreuse la Belle ... Reposant son verre vide sur le marbre du comptoir, elle leva le doigt vers le Castillon, lui faisant comprendre qu'elle reprendrait la même chose pour elle même ... Le courtisan n'aurait qu'à demander ce qu'il désire .... Elle reporta ensuite ses prunelles azurées sur le Brun

Vous êtes nouveau ici n'est-ce pas ?

Bien joué la Blonde !
Demandé comme ça on dirait une habituée de ce bordel !
Trop tard, la bourde était faite et cette fois, la jeune femme était bien décidée à ne pas s'empourprer et encore moins fuir !

_________________
Leozan
J'avais bredouillé mon prénom.
Moi, le spectre sans vie.
Moi, l'amusement du moqueur.
Et je restais là, statique, contemplative de la perfection, de mon Ange.
Son sourire était lui-même céleste, merveilleux, incomparable et vertueux.

Alphonse,
Tel se nommait mon Séraphin.
Un nom somme toute banal que je ne pouvais trouver qu'extraordinaire.
Mes mirettes, je ne sais par quel miracle, se détachèrent du faciès Angelot, glissant sur le geste m'invitant à prendre place.

Jade,
Il te sourit, il te regarde,
Oublies qui tu es, oublies tes préjugés sur toi-même,
Il est là, devant toi, profites de l'instant présent.

Cette voix en ma tête, je fus surprise, elle se manifestait en de rares occasions, mais toujours pour me prodiguer de bons conseils. Je me devais de l'écouter.

Ébauche d'un sourire, je ne marche pas, je flotte jusque la place qu'il occupait.
Je soupire d'aise. Petite chose insignifiante perdue au milieu de ce monde deviendra grande.

Merci

Je suis fière de moi, la vocable est née sans peur.
Mes lippes ne tremblent pas. Mes jades s'enhardissent jusqu'aux prunelles félines.

Vous êtes beau

N'avais-je trouver que cela comme déclaration ?
Certes pas, mais la vérité était d'une évidence absolue à mes yeux.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, 6   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)