--Gabriel.ange
[ Au comptoir près d'Angeline ]
Les traits fins et délicats de la séraphine, s'accordait avec son prénom, Angeline, diminutif aisé, Ange, elle en possédait bien des atouts. Il n'avait accordé un regard à personne d'autre, ne sachant différencier ses collègues, des clients. Sa raison se refusait encore à percevoir le monde qui l'entourait. La réplique le surprend, aurait-il fait preuve de maladresses ? D'un faux pas ? Pour être si vite identifié et qualifié de nouveau. Sans se départir de son sourire, une étincelle d'amusement passe dans ses prunelles sombres.
Que dois-je en conclure, Ange ?
Composer, porter un masque, jouer son rôle, ne pas laisser percevoir qu'il est novice, nerveux et surtout en manque. La proposition tombe bien, remplacer un vice par un autre pour calmer le tremblement. L'homme derrière le comptoir est un employé comme lui, il se voit mal se présenter sans savoir si la jeune femme blonde est cliente ou non.
Un Whisky s'il vous plait, merci.
Cela lui indiquerait qu'elle a vu juste, aussi aurait, elle envie d'une personne plus expérimentée et elle lui échapperait, et cela, il n'en était pas question. Il a su jouer habilement des apparences pendant un an, il avait été excellent à ce jeu de dupes, autant le poursuivre à présent. Il s'accoude au comptoir, bras replié, l'index glisse sur la lèvre, il ne quitte la jeune femme du regard. Audace ! Faire preuve d'audace ! La malice et la provocation se perçoivent dans l'iris, il se penche, écarte les cheveux de la jeune femme, murmure au creux de l'oreille à en sentir son souffle.
Jugement bien hâtif demoiselle.
Phrase en suspend, les lèvres ne sont qu'une légère et subtile caresse dans le cou de la belle. Petit sourire satisfait qu'elle ne peut percevoir, il s'écarte, accrochant l'azur. Il ne sait d'ou lui vient cet entrain à séduire, un homme le dos au mur n'est-il pas prêt à tout.
Les traits fins et délicats de la séraphine, s'accordait avec son prénom, Angeline, diminutif aisé, Ange, elle en possédait bien des atouts. Il n'avait accordé un regard à personne d'autre, ne sachant différencier ses collègues, des clients. Sa raison se refusait encore à percevoir le monde qui l'entourait. La réplique le surprend, aurait-il fait preuve de maladresses ? D'un faux pas ? Pour être si vite identifié et qualifié de nouveau. Sans se départir de son sourire, une étincelle d'amusement passe dans ses prunelles sombres.
Que dois-je en conclure, Ange ?
Composer, porter un masque, jouer son rôle, ne pas laisser percevoir qu'il est novice, nerveux et surtout en manque. La proposition tombe bien, remplacer un vice par un autre pour calmer le tremblement. L'homme derrière le comptoir est un employé comme lui, il se voit mal se présenter sans savoir si la jeune femme blonde est cliente ou non.
Un Whisky s'il vous plait, merci.
Cela lui indiquerait qu'elle a vu juste, aussi aurait, elle envie d'une personne plus expérimentée et elle lui échapperait, et cela, il n'en était pas question. Il a su jouer habilement des apparences pendant un an, il avait été excellent à ce jeu de dupes, autant le poursuivre à présent. Il s'accoude au comptoir, bras replié, l'index glisse sur la lèvre, il ne quitte la jeune femme du regard. Audace ! Faire preuve d'audace ! La malice et la provocation se perçoivent dans l'iris, il se penche, écarte les cheveux de la jeune femme, murmure au creux de l'oreille à en sentir son souffle.
Jugement bien hâtif demoiselle.
Phrase en suspend, les lèvres ne sont qu'une légère et subtile caresse dans le cou de la belle. Petit sourire satisfait qu'elle ne peut percevoir, il s'écarte, accrochant l'azur. Il ne sait d'ou lui vient cet entrain à séduire, un homme le dos au mur n'est-il pas prêt à tout.