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[RP] Nuit de Février, Réception

--Gabriel.ange
[ Au comptoir près d'Angeline ]

Les traits fins et délicats de la séraphine, s'accordait avec son prénom, Angeline, diminutif aisé, Ange, elle en possédait bien des atouts. Il n'avait accordé un regard à personne d'autre, ne sachant différencier ses collègues, des clients. Sa raison se refusait encore à percevoir le monde qui l'entourait. La réplique le surprend, aurait-il fait preuve de maladresses ? D'un faux pas ? Pour être si vite identifié et qualifié de nouveau. Sans se départir de son sourire, une étincelle d'amusement passe dans ses prunelles sombres.

Que dois-je en conclure, Ange ?

Composer, porter un masque, jouer son rôle, ne pas laisser percevoir qu'il est novice, nerveux et surtout en manque. La proposition tombe bien, remplacer un vice par un autre pour calmer le tremblement. L'homme derrière le comptoir est un employé comme lui, il se voit mal se présenter sans savoir si la jeune femme blonde est cliente ou non.

Un Whisky s'il vous plait, merci.

Cela lui indiquerait qu'elle a vu juste, aussi aurait, elle envie d'une personne plus expérimentée et elle lui échapperait, et cela, il n'en était pas question. Il a su jouer habilement des apparences pendant un an, il avait été excellent à ce jeu de dupes, autant le poursuivre à présent. Il s'accoude au comptoir, bras replié, l'index glisse sur la lèvre, il ne quitte la jeune femme du regard. Audace ! Faire preuve d'audace ! La malice et la provocation se perçoivent dans l'iris, il se penche, écarte les cheveux de la jeune femme, murmure au creux de l'oreille à en sentir son souffle.

Jugement bien hâtif demoiselle.

Phrase en suspend, les lèvres ne sont qu'une légère et subtile caresse dans le cou de la belle. Petit sourire satisfait qu'elle ne peut percevoir, il s'écarte, accrochant l'azur. Il ne sait d'ou lui vient cet entrain à séduire, un homme le dos au mur n'est-il pas prêt à tout.
--Sybil
«Tentures» a-t-il dit. Tentures ça sera. Elle sourit encore, se lève, et prend la main d'Ernst. Angeline s'était éloignée, trouvant déjà quelque réconfort dans le bavardage d'un charmant jeune homme qu'elle ne connaissait pas encore. Petits pas, elle adopte une démarche chaloupée de circonstance pour le conduire jusqu'au bar. Là, elle fait mine d'hésiter. Rouge ? Blanc ? Hydromel ? Hypocras ? Liqueur ? Et finalement, ce sera un simple, mais efficace, bourgogne rouge. Tant pis pour d'éventuelles taches sur les draps.

Une chose la perturbait néanmoins. Foin de maquerelle à qui signaler que telle ou telle chambre serait occupée. Alphonse semblait occupé, et était-ce une chose à dire au comptable ? Pas encore tout à fait au fait des usages de la maison, elle se chargea donc de le signaler, à voix basse, à Adryan. Après tout, c'était sans doute lui qui était le plus à même d'adresser la parole à chacun au cours de la soirée.


- Je m'en vais faire visiter la Mystique à monsieur.

En espérant que personne ne s'y trouve déjà. Nouveau sourire complice au barman, et hop ! la Nymphe s'envole, munie de sa bouteille de vin, entraînant le client dans son sillage.
Yavana_
Un ange frappe a ma porte
Est-ce que je le laisse entrer
Ce n'est pas toujours ma faute
Si les choses sont cassées
Le diable frappe a ma porte
Il demande a me parler
Il y a en moi toujours l'autre
Attiré par le danger


Extrait d'Un ange frappe à ma porte. Natacha St Pierre.


Il jouait bien son jeu le nouveau ... Mais il se trahissait lui-même ...
Sa nervosité était plus que palpable et la Séraphine trouvait cela adorable ... Un courtisan qui n'était en rien sûr de lui ... un novice loin d'avoir la réplique aisé ...
Un petit sourire sur les lèvres angéliques s'ébauche ... il a de l'audace tout de même, on ne peut lui reprocher cela ...


Rien de hâtif Messire ....

Si les doigts écartant les cheveux de l'Ange et le souffle chaud ne font pas grand effet à la jeune femme, les lèvres venant effleurer sa peau parviennent à lui faire remonter un frisson tout le long de l'échine .... Prunelles sombres accrochant l'azur .... Novice mais pas inexpérimenté en fin de compte le Gabriel .... Elle déglutit, l'air de rien, hausse les épaules

.... Tout est une question de logique ... Vous n'étiez pas devant la porte principale quand je suis arrivée, vous n'étiez pas ici non plus .... cela ne signifie qu'une chose, vous travaillez ici et êtes arriver lorsque j'ai rejoins le comptoir ... Et comme vous ne possédez pas encore cette manière bien particulière qu'ont les courtisans de s'adresser aux clientes, en déduire que vous débuter fut facile ...

Elle sourit la Belle, lui adressant un petit clin d'oeil complice ...

Mais ne vous en faites pas, je ne dirais rien à personne !

Elle rit doucement, chose qui ne lui était plus arrivée depuis un certain temps à la Blonde ... Elle aussi portait son masque et ne l'ôtait qu'en de rares occassions.
_________________
--Gabriel.ange
[ comptoir près d'Angeline ]

La jeune femme ne fut pas dupe, soit, elle était d'une logique infaillible, soit, il jouait mal son rôle.
Nervosité palpable, tremblement de manque, pas évident de donner le change.
Il ne baisserait pas les bras, pas son genre, de plus elle l'amusait.
En répondant à sa question, elle lui avait donné un indice non-négligeable, s'était une cliente, elle serait la première à lui apprendre son métier.
À faire de lui, un courtisan, il devait saisir cette opportunité, la séraphine était de toute beauté, agréable et divertissante, une aubaine pour lui.


Je vous crois, scellons notre secret

Il se lève, abandonnant son siège, se rapproche de l'ange, sa senestre glisse le long de l'échine, sa dextre se pose sur la joue duveteuse, scellant leur accord par un baiser.
Il pose son regard dans celui de la blonde, lui adresse un sourire charmant.


Aimeriez-vous devenir mon précepteur ? J'ai tant à apprendre et je suis un élève appliqué

L'invitation était lancée, certainement pas avec l'assurance des autres courtisans, mais à sa manière.
Il était là pour s'instruire, il était preneur de toutes leçons, celle-ci serait plus agréable que d'autres probablement.
Anitha
« Paris est la capitale des divines tentations. »
de Zoé Valdés


Voila que la Ritale et le Germain étaient enfin arrivés à Paris, ville où tous les désirs étaient permis, la ville qui grouillaient de tant de tentations que l'on pouvaient caresser du bout des doigts ou bien croquer à pleine dents. D'ailleurs la Ritale allait croquer à pleine dents son désir et son plaisir, fallait dire les deux n'étaient pas là pour un voyage touristique, quoi que si on compte qu’explorer des courtisanes et courtisans était du tourisme alors si....

Cependant la Ritale entraina la Montagne, dans une ruelle, elle devait se changer bha quoi il ne fallait pas rêver la Ritale avait beau avoir un langage de charpentière mais elle était de famille noble, et avait un gout prononcé pour le luxe. Elle regarda autour d'elle de ses azurs et ne voyant personne se dénuda derrière le colosse et enfila sa tenue.

    -"Et voila on peut aller prendre notre pied maintenant"


Belle elle l'était et elle le savait, mais là la beauté n'avait pas lieux d'être ce soir elle voulait transpirer et s'amuser un peu.
C'est donc en compagnie de la Montagne que la Ritale toqua à la porte de l'Aphrodite et attendit qu'on leur ouvre. Quel bonne idée d'aller au bordel surtout accompagné, bon d'accord elle ne le connaissait presque pas ce germain, leur première rencontre fut lors d'une soirée plus qu'arrosé d'ailleurs elle devait encore avoir des trace d'alcool dans le sang....
_________________
--_le_portier





Ce soir ne dérogerait pas aux autres, et aux coups de butoir, Fabian fit donc ce qu’on attendait de lui, ouvrant la porte dans un sourire fait pour accueillir les débauches d’une nuit.

Bonsoir et bienvenue à l’Aphrodite, fit-il en laissant passer les convives, refermant la porte derrière eux pour y laisser le monde tel qu’il était réellement. La Maison invitait à l’oubli et la plus part du temps, tenait ses engagements au delà des espoirs qu’on y plaçait.

Puis je vous débarrasser avant que vous ne rejoignez le salon ? demanda-t-il à ces nouveaux hôtes.
Ici, ni armes, ni manteau en trop, telle était la règle en cours.
Alarik.
C'est un germain et une italienne qui rentre dans un bordel en France...

Qu'est-ce que la Montagne foutait ici avec l'Italienne dont il avait du mal à retenir le nom ? En résumé, les deux larrons s'entendaient bien et une étrange amitié, ou du moins confiance, avait finit par naître entre les deux. Tant et si bien que le Germain avait décidé d'accompagner la belle et flamboyante italienne jusqu'à Paris pour aller à ce bordel dont elle avait tant vanté les mérites. Oui, ça fait un sacré chemin jusqu'à Paris pour juste aller au bordel, mais que voulez vous, Anitha devait probablement être aussi tête de mule qu'Alarik. Peut-être plus.

Dans tous les cas, les deux étaient partis ensemble, et ce voyage avait fait naître un véritable désir dans le corps du germain qui se voyait bien non pas explorer de la courtisane mais plus une jolie blonde au tatouage si chatoyant. Et non contente d'allumer un tel feu en lui, elle ose le provoquer dans cette ruelle. La Montagne n'était pas du genre à gaspiller, et ne pas regarder l'Italienne aurait été un véritable crime, alors bon, autant se rincer un peu l'oeil. Si la belle était noble, lui, il n'était qu'un ancien routier, travaillant dur à la mine et dans les champs pour gagner de quoi s'acheter son pain. Autant dire qu'il avait du mettre beaucoup de côté pour espérer pouvoir poutrer de la donzelle faisant payer ses charmes. Vêtu d'une chemise toute neuve, noire, d'une paire de bottes en cuir qui n'avait même pas un mois et de braies qu'on lui avait prêté pour l'occasion (rouges, quant à elles). Il avait à sa ceinture son épée, héritage d'une vie de batailles et de sang en germanie.

Et les voilà tous deux à la porte de l'Aphrodite, qui avait le nom le plus racoleur de l'histoire. On les fit entrer, et le Germain comprit bien vite que quand on lui demanda si on pouvait le débarrasser, c'était pour s'assurer qu'il n'était pas armé. Il tendit donc son épée à contre-coeur, avant de se pencher un peu vers l'Italienne, lui murmurant :

-Tis, tu crois que che tois laisser ma queue ? C'est qu'on peut la conzitérer comme une arme contondante, nein ?

Il ne put s'empêcher d'éclater d'un rire sonore. Oui, c'était son genre d'humour, particulièrement pitoyable, mais cela le caractérisait. Un peu comme sa signature, mais en plus évident. Trêves de plaisanteries, Alarik... Un nouveau monde s'offre à toi. Et il va falloir t'en montrer digne.
--Angella



la clientèle affluait a mesure que la soirée avançait, d'autres courtisants faisaient leur apparition, de nouveaux visages pour tromper les clients, de nouveau corps pres a s’enfiévrer dans ce temple de luxure.

bien loin de causer les cris d'extase, Angella nettoyait une console taché de vin, la soubrette regardait ce rouge sang disparaître du blanc marbré avec soulagement, s'en suivit d'autres allers retours dans le salon du bordel, plateau en main, elle voletait entre les causeuses, s'approchant un peu plus de la porte a chaque pas, jusqu'a surprendre une plaisanterie du meilleurs gout, le portier ouvrait encore a de nouveaux arrivants.

la petite chose lissa sa robe noir d'un revers de main, voulant se présenter sous son meilleur jour, elle esquissa un sourire polie sur son visage halé, et avançât vers le couple.

Bonsoir, Bienvenue a l'Aphrodite


Alphonse_tabouret
[Au bar avec Leozan ]

Le museau prit le pli d’un sourire amusé, chat toujours distrait par la spontanéité dont il était quasi incapable, tandis qu’il lui cédait le siège en le lui proposant, reliquat de bonnes manières dont il ne se débarrasserait jamais, profitant dans les secondes dédiées aux mouvements pour détailler la jeune fille, plonger au profil joliment découpé, et humer le parfum des cheveux déplacé dans la proximité à laquelle poussait le comptoir pris d'assaut.
La beauté. Fardeau des bien lotis, atout qui lui avait épargné les privations les plus avilissantes de son père mais avait décidé de son destin sans même qu’il en ait conscience, poupée à habiller, coiffer, éduquer, pour ressembler à ce que l’on en attendait. Longtemps insensible à ces obscurs réglementations, il en avait méthodiquement remonté les fils jusqu’à comprendre avec la plus froide logique que c’était certainement ce qui lui serait le plus utile, et s’il lui avait fallu attendre un dessin tracé à même le sable d’une plage pour en être affligé, longtemps, la beauté des choses avaient eu un arrière gout indéfinissable de décalage. Comment pouvait-on vous trouver beau quand vous aviez tous les traits d’un monstre ?


Je dois vous avouer que vous me trouvez au meilleur moment... Les lippes étirées dévoilèrent un instant les crocs de l’animal, suspension momentanée d’une amabilité tendre, semée à l’attention de ces énigmatiques autres dont on sent la sincérité sous la lame du flot sans arriver à la comprendre. Je doute d’avoir autant de charme dans quelques heures, quand j’en aurai fini avec cette soirée… La nuit promettait d’être longue, réservée à un rendez vous dont il se serait volontiers passé et dont il savait qu’il ne ressortirait pas avant à l’aurore blêmissante.
Il s’attarda un instant le long du regard porté sur lui, curieux d’effleurer cet air beat offert avec une franchise désarmante à ses prunelles noires alors que l’heure le pressait déjà à redescendre dans son antre, livré au combat de ces manières inculquées à ne jamais se désister trop promptement d’une potentielle cliente avant de la savoir ferrer.

Puis je vous offrir quelque chose à boire pour vous souhaiter la bienvenue à l’Aphrodite ?
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Anitha
La Ritale regarda le Germain après cette blague des plus douteuse et ricana, puis elle posa ses azurs sur le portier, dans un léger grognement la belle lui donna son épée, elle sortit de son corset une fiole, et dans chacune de ses bottes les même fiole. Ses bonnes amies contenant de l'eau de vie étaient de partout ou presque chez elle, alcoolique et névrosée... Et enfin elle tendit sa besace.

A peine la porte franchit, un jeune femme brune, s'approcha d'eux et les salua, les azurs de l'italienne la scrutèrent dans les moindres recoins, ses lippes dessinèrent un sourire polie sur son visage halé par ses années de voyage et de séjour à la Botte.

    -"Buonasera signora e grazie mille"


En vue de la tenue non affriolante cette femme devait pas être une courtisane mais peu importe. Puis prenant le bras de la Montagne elle s'engouffra un peu plus laissant la chaleur de ce lieu de désir l'envahir, ces odeurs, cet ambiance si particulière qu'on ne trouvait que dans un bordel. Anitha ferma un instant les yeux et son sourire s'affirma un peu plus, cette nuit encore elle n'allait pas être seule, cette nuit encore son néant intérieur allait être comblé. Pour quelques instant la mort vivante allait se sentir de nouveau vivante.
Elle se mit sur la pointe des pieds et souffla à l'oreille de la Montagne,avec son fort accent italien, et dans un ton assez provocateur

    -"Je ne sais pas si ton membre doit être considéré comme arme tu ne m'as jamais menacé avec...."


Un sourire en coin, puis ses azurs se posèrent de nouveau sur la petite Dame

    -"Est il possible d'aller boire un verre?


Le tout accompagné d'un menton qui désigna le bar, oui après un voyage et quelques mots échangés la Ritale avait le gosier sec.
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Etienne_de_ligny
[Dans la chambre d’Étienne en présence du Joker]

Pas de réponse sur cette couleur capillaire, dommage. Doucement le courtisan se retire, longeant les couloirs et observant les nouveaux invités et courtisans. Un homme se mêlait désormais à la troupe, teint d’albâtre, gueule d’ange pour un être pourtant empli de vices. Lors de sa traversée, il lorgne Alphonse qui semble porter son attention sur une demoiselle fort étrange. Elle sent la pucelle à plein nez mais pas que…Fronçant les sourcils il reste surpris par ce corps qui clame, réclame et qui ne cesse d’être freiné. Mais pas le temps de s’attarder, Alphonse est grand garçon après tout et cette inquiétude ne fait que le convaincre de son attachement. Il se dirige donc vers les chambres et poursuit sa marche. Au-delà des couloirs, de cet endroit dédié au plaisir, il s’enfonce dans les coulisses des artistes et regagne sa propre chambre. La porte s’ouvre et par habitude, le noble s’empare d’une bouteille de rhum rangée dans sa table de chevet.

Bien alors, vous m’expliquez la raison de votre venue ? Je pense que vous êtes ici à cause de Flex, je me trompe ?

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L'Aphrodite, une invitation indécente.
Leozan
[Au bar avec un ange]

Je le regarde.
Je l'écoute.
Mon Ange est là, réel, concret, palpable.

Inspire-moi l'effort qui fait qu'on se relève, 
Enseigne le courage à mon corps éploré, 
Sauve-moi de l'ennui qui me rend effaré, 
Et fourbis mon espoir rouillé comme un vieux glaive.

Mon esprit égosille ces mots, cherchant son aide, sa compréhension.
Mais tout reste silencieux en moi. Je voudrais que mes lèvres s'ouvrent, grandement, qu'elles affirment mes dires feutrés, qu'elles se fendent d'un hurlement de vérités. Je voudrais saigner ma locution, qu'il sache. Pleurer mes pensées qu'il puisse les lire tandis qu'elles s'écoulent sur mes joues.

Mais la chétive que je suis ne parvient qu'à sourire.
Il est beauté, il est charme, il est charisme, il est ..... lui. Perfection Ultime.
Alors, j'oublie mes vocables muettes et je continue de sourire, béatement.
L'idiotie me sied à merveille en cet instant. Je suis enfant devant l'immensité, ébahie.


Puis je vous offrir quelque chose à boire pour vous souhaiter la bienvenue à l’Aphrodite ?

L'Aphrodite ? C'est cela le nom de votre maison ?


Es-tu donc si stupide petite Jade ?
Regardes autour de toi, ce n'est pas une maison, c'est un Bordel !


Instant fugace durant lequel mes jades quittent leur point de mire, s'aventurant vers l'inconnu, dévisageant le lieu. C'est faux ! Cela n'est que mensonge pour me détourner de lui. C'est moi qu'il regarde ! C'est à moi qu'il sourit !
Émeraudes revenant sur l'objet de convoitise, plongeant dans les mirettes félines. Je ne réponds pas à la question du chat.


Suis-je dans un Bordel ?


Jades intenses, lumineuses, étincelantes.
Réponse que je n'attends pas. Mes doigts échappent à mon contrôle, allant se poser sur l'avant bras angélique.


Je vous offre mon innocence


Litanie insensée qui s'échappe de mes lippes gourmandes. C'est bien ma voix mais ce n'est pas moi ! Je suis bien là mais absente ! Que m'arrive-t-il ?!
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Alphonse_tabouret
[Quittant le bar et Leozan]




L'Aphrodite ? C'est cela le nom de votre maison ?
Suis-je dans un Bordel ?


La question le surprit un instant, sans qu’il eut même le temps de répondre à la première, isolant la jeune fille dans une attention écornée d’interrogations amusées, courant le long des tempes à la même vitesse que son sourire finissait de s’imposer à ses traits.


Si fait, demoiselle, c’est exactement là où vous êtes, répondit-il en se demandant qui entrait dans un tel lieu sans avoir perçu le signal discret de la lanterne rouge, halo feutré suspendu dans la rue dès la nuit tombée, phrase des marins nocturnes dont tous seraient naufragés aux petites heures du matin, avec peut être la bouche pâteuse, assurément les poches plus légères que la veille.

Les émeraudes un instant à l’exploration du lieu revinrent se ficher à ses prunelles, ardentes, muettes d’une prière qu’il aurait dû percevoir et à laquelle pourtant, il fit défaut, et si longtemps il repenserait à l’enchainement fatal qui s’était tramé dans son dos inconscient, il resterait convaincu qu’à cet instant ci, tout aurait pu être différent s’il avait pris le parti de s’abreuver à ce cou vierge


Je vous offre mon innocence

La tentation louvoya aux nerfs pour les enrubanner d’essences diverses, parsemant son esprit des souvenirs crus d’extases saisissant le visage des pucelles quand elles découvraient que l’appétit de la chair n’avait rien de honteux mais tout de la délivrance et si le fauve gronda aimablement devant la proie, le chat lui, se contenta de saisir la main juvénile dans la sienne pour la porter à ses lèvres.


Je crains ma chère de n’avoir rien fait pour mériter pareil cadeau, répondit-il enfin, gardant un instant la main fraiche dans la sienne, s’abimant, diverti, dans la contemplation passagère des doigts graciles de la jeune femme avant de la relâcher, se redressant à son tour, sur le départ de cet autre rendez-vous auquel on l’attendait, sans perspective de souffles égarés, sans peau à s’approprier, sans outrages à perpétrer avec la brulure qui consume la pudeur des premières fois.
Je ne doute pas un instant que vous trouverez en ces murs le digne légataire de votre plaisir, conclut-il en reculant d’un pas. Vous m’excuserez de ne point voir lequel d’entre eux vous choisirez mais on m’attend ailleurs... Passez une bonne soirée pour moi, conclut-il en reculant d’un pas, un clin d’œil amusé adressé en guise d’adieux avant de fendre la foule du salon pour retrouver son antre, animal solitaire dont les pas ne l’égaraient jamais bien longtemps du chemin tracé par ses soins, un dernier soupir en guise d'au-revoir à ce qu'aurait pu être les heures à suivre sans obligations
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Leozan
Ma main que je regarde s'élever jusqu'aux lippes félines.
Baiser que je contemple tel une pluie d'étoiles venant se poser sur ma menotte.
Je crois que je souris, béatement, naïvement. Mais les mots qui me parviennent sont cruels.
Ma dextre retombe lamentablement. Mon regard s'éteint. Mes lèvres s'endorment.
L'Ange s'éloigne. Mon Séraphin disparaît, me laissant un cœur étreint de douleur.


Il se moque bien de toi !

Non, il n'est pas comme cela
Et qu'est-il en ce cas petite Jade ?
Il est .... Il .... Il n'est pas à sa place !

Un rire mauvais résonne en moi

Tu n'es pas innocente, tu es stupide !
C'est mon Ange ! Je dois l'aider à se sortir de cet endroit !

Il n'a pas sa place ici, il est pure, il est éthéré, il est sagesse, il est bonté.
Les larmes me montent aux yeux. Je déglutis avec peine, cherchant à ravaler cette inégalité.
Je pince les lèvres, mes poings se serrent.

Victime.
Jouet.
Martyr.
Le Saint est utilisé, manier par le mal qui sévit en ce lieu !

Je me hâte vers la sortie.
Je cours vers la lumière. Cherchant l'air une fois au dehors.
Mon chagrin s'écoule.

Il est des erreurs que l'on ne peut rattraper
Ceci, pour mon malheur est l'entière vérité.
Quand nos mots dépassent nos pensées
Des gens souffrent sans l'avoir mérité.
Mais lorsque l'on nous refuse le pardon
Il n'est alors de pire punition. 

_________________
--Angella

Sourire toujours accroché au minois, la soubrette s’éloigna de quelques pas sur le coté, leur laissant la route libre vers le bar.

N’hésitez pas a faire appel a moi, passez une excellente soirée.
La petite chose suivit la dame et son compagnon, des yeux d’abord, puis le corps suivit, ce ne fut pas par excès de zèle qu’elle les accompagna jusqu’au bar, mais bien attirée par une curiosité déçue, trop loin pour savoir ce que le verdâtre voulait a Etienne, la soubrette les avaient vu s’éloigner vers le couloir menant aux chambres, mais voila un autre couple improbable discutant au comptoir, et celui-ci attirait son attention plus encore, si possible, que le verdâtre.

L’innocente créature arrivée tantôt, en compagnie du comptable, elle semblait avoir trouvé en Alphonse, cet Ange quelle décrivait plus tôt, bien qu’il n’ait rien d’un saint ailé, la brunette semblait y voir son bonheur, Angella le lisait dans le niait sourire de la demoiselle, du moins le l'avait elle lu, car a peine le bonheur perçu, il disparu du regard innocent, remplacé par une peine visible.

le départ du comptable sembla agir tel une morsure, le venin arracha ses larmes a la pauvre créature timide, quels mots pouvaient bien causer tant de souffrance, mais la soirée débutait a peine, et ce genre de scène se répétaient tant de fois en ces lieux.

la timide créature a peine partie, Angella se désintéressa de cette histoire furtive, pour passer quelque coups de plumeau dans le salon de luxure, attendant patiemment que la soirée passe, une fois encore.


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