--Dacien2
[Tard dans la nuit, revenu sans crier gare]
Le seul fait dêtre en présence de Adryan avant que Dacien ne senferme dans son antre, pouvait le mettre dans une ébullition terrible et sans arrêtoir quel quil soit. Même le Flamand avait essayé dapaiser cette fêlure si douloureuse mais sans succès. Adryan avait enfoncé lépine loin, très loin, trop loin de surcroit. Et pour le coup, tous les autres en avaient pâti.
Pendant son exil, lArrogant avait eut le temps de penser et repenser. Il avait eut cette faculté enfin de se dire quil avait peut-être mal agi. Mais apprendre presque aussi soudainement que quand le Comptable rendrait le rubis au Barman, il décamperait du Lupanar, cela lui avait fait bouillir le sang avec paroxysme. Dacien sétait promis de ne rien dévoiler de cette conscience qui se mettait en place à chaque fois quil croisait les grises du Nobliau. Il ne servait à rien de lui avouer quoi que ce soit. Comme avait dit Alphonse, Adryan nétait pas un homme à se mettre à genoux.
Seulement voilà. Le Barman était venu le voir complètement saoul dans sa chambre et laisser entendre à lOrgueilleux comme quoi il pouvait profiter de son corps contre une ou deux poignées ..Non carrément huit mille écus! Adryan narrêtait pas de cantonner comme quoi lArrogant nétait quun couard. Quun jean-foutre qui aurait profiter de la situation qui lui tendait les bras alors quil nen aurait jamais de plus belle. Pour le coup, le Nobliau avait raison. Mais, trop digne dans lâme et le Brun ne désirait pas un coup dun soir, lui cracha à la figure ce quil avait sur le cur avec un dédain particulier de lui confesser ce quil aurait préférer cacher pour lui. Rien que pour cela, il lui en voulait amèrement. Dailleurs, le lendemain, il lui avait fait payé. Puérilement, vénalement et comme un enfant auquel on avait piqué son cheval de bois pour avoir une énorme bêtise.
Le Chat lavait arrêté à temps tout de même. Mais de cette colère furibonde nen était resté que le mauvais. Et quand le Comptable fit venir tous ses employés pour un essayage de costumes afin de leur offrir quelques heures de liberté enjouée au gré de ce quils désiraient, Dacien avait refusé platement, préférant laisser Alphonse en plan de but en blanc et, comme il lavait déclaré faire grève par la même occasion.
La digestion de tous ses mélanges dhistoriette labasourdissait et le laissait pantois sans ne savoir quoi faire. LArrogant soupçonnait certaines vérités, reniflait quelques anecdotes et sentait la pénitence à plein nez. Et il avait eu tout le temps de réfléchir pendant ces long mois de solitude sans causer à personne, sans ne vouloir voir personne.
Et contre toute attente, après quelques nouvelles découvertes de la bouche de Angella, après la conviction quelle avait mise de le revoir à la Maison Haute, le Fier avait décidé dy remettre les pieds. La première vision était toujours la même. Le gars du bar en train de ranger ses bouteilles et de lustrer ses verres pour le plaisir des consommateurs. Une nouvelle courtisane brune aux yeux bleus. Quelques clients et clientes pour parfaire le décor et vous étiez bien dans le plus magnifique Bordel de tout Paris. Néanmoins, pendant toute la soirée, il savait quil serait confronté au regard de Alphonse. Le Comptable venait toujours trainer au salon pour prendre la température de la nuit qui sétait encore profiler sous les meilleures auspices. Forcément, le Chat arriva. Dacien nosait même pas le regarder. Il préféra continuer sa soirée comme elle avait commencé. Bien.
Ce ne fut que tard dans cette nuit froide, quand toute la clientèle fut partie et que lAphrodite tira son rideau théâtral que lArrogant se rendit à la Maison Basse pour se retrouver devant le bureau du Flamand. Un filet de lumière passait dans la jointure. Le Brun ne lavait pas prévenu avant, il navait même pas daigné venir lavertir de quoi que ce soit et pire, il avait senti que lamertume du Comptable était grande. Et avec ses journées de réflexion qui sétaient organisées passant dun sujet à lautre, il en était ressorti que le Courtisan avait peut-être été un peu trop loin. Pour une fois, il nen était pas fier et quand même, il se devait au moins daller voir le Félin pour cicatriser les griffures quil avait pu lui faire.
Dacien frappa fébrilement à la porte en la poussant par la même occasion et se faufila dans le bureau. Il savança dun pas peu sûr et sinstalla comme à chaque fois dans le fauteuil qui ornait le bureau, en face du Comptable. Un raclement de gorge avant de se prononcer.
Tu ma évité toute la soirée Patron.
Les rituels restaient. Apposant un mollet sur lautre genou et laissant trainer sa dextre sur laccoudoir du siège.
Je me suis installé, cela ne te dérange pas au moins
Relevant le menton et gardant laspect un peu froid.
Le seul fait dêtre en présence de Adryan avant que Dacien ne senferme dans son antre, pouvait le mettre dans une ébullition terrible et sans arrêtoir quel quil soit. Même le Flamand avait essayé dapaiser cette fêlure si douloureuse mais sans succès. Adryan avait enfoncé lépine loin, très loin, trop loin de surcroit. Et pour le coup, tous les autres en avaient pâti.
Pendant son exil, lArrogant avait eut le temps de penser et repenser. Il avait eut cette faculté enfin de se dire quil avait peut-être mal agi. Mais apprendre presque aussi soudainement que quand le Comptable rendrait le rubis au Barman, il décamperait du Lupanar, cela lui avait fait bouillir le sang avec paroxysme. Dacien sétait promis de ne rien dévoiler de cette conscience qui se mettait en place à chaque fois quil croisait les grises du Nobliau. Il ne servait à rien de lui avouer quoi que ce soit. Comme avait dit Alphonse, Adryan nétait pas un homme à se mettre à genoux.
Seulement voilà. Le Barman était venu le voir complètement saoul dans sa chambre et laisser entendre à lOrgueilleux comme quoi il pouvait profiter de son corps contre une ou deux poignées ..Non carrément huit mille écus! Adryan narrêtait pas de cantonner comme quoi lArrogant nétait quun couard. Quun jean-foutre qui aurait profiter de la situation qui lui tendait les bras alors quil nen aurait jamais de plus belle. Pour le coup, le Nobliau avait raison. Mais, trop digne dans lâme et le Brun ne désirait pas un coup dun soir, lui cracha à la figure ce quil avait sur le cur avec un dédain particulier de lui confesser ce quil aurait préférer cacher pour lui. Rien que pour cela, il lui en voulait amèrement. Dailleurs, le lendemain, il lui avait fait payé. Puérilement, vénalement et comme un enfant auquel on avait piqué son cheval de bois pour avoir une énorme bêtise.
Le Chat lavait arrêté à temps tout de même. Mais de cette colère furibonde nen était resté que le mauvais. Et quand le Comptable fit venir tous ses employés pour un essayage de costumes afin de leur offrir quelques heures de liberté enjouée au gré de ce quils désiraient, Dacien avait refusé platement, préférant laisser Alphonse en plan de but en blanc et, comme il lavait déclaré faire grève par la même occasion.
La digestion de tous ses mélanges dhistoriette labasourdissait et le laissait pantois sans ne savoir quoi faire. LArrogant soupçonnait certaines vérités, reniflait quelques anecdotes et sentait la pénitence à plein nez. Et il avait eu tout le temps de réfléchir pendant ces long mois de solitude sans causer à personne, sans ne vouloir voir personne.
Et contre toute attente, après quelques nouvelles découvertes de la bouche de Angella, après la conviction quelle avait mise de le revoir à la Maison Haute, le Fier avait décidé dy remettre les pieds. La première vision était toujours la même. Le gars du bar en train de ranger ses bouteilles et de lustrer ses verres pour le plaisir des consommateurs. Une nouvelle courtisane brune aux yeux bleus. Quelques clients et clientes pour parfaire le décor et vous étiez bien dans le plus magnifique Bordel de tout Paris. Néanmoins, pendant toute la soirée, il savait quil serait confronté au regard de Alphonse. Le Comptable venait toujours trainer au salon pour prendre la température de la nuit qui sétait encore profiler sous les meilleures auspices. Forcément, le Chat arriva. Dacien nosait même pas le regarder. Il préféra continuer sa soirée comme elle avait commencé. Bien.
Ce ne fut que tard dans cette nuit froide, quand toute la clientèle fut partie et que lAphrodite tira son rideau théâtral que lArrogant se rendit à la Maison Basse pour se retrouver devant le bureau du Flamand. Un filet de lumière passait dans la jointure. Le Brun ne lavait pas prévenu avant, il navait même pas daigné venir lavertir de quoi que ce soit et pire, il avait senti que lamertume du Comptable était grande. Et avec ses journées de réflexion qui sétaient organisées passant dun sujet à lautre, il en était ressorti que le Courtisan avait peut-être été un peu trop loin. Pour une fois, il nen était pas fier et quand même, il se devait au moins daller voir le Félin pour cicatriser les griffures quil avait pu lui faire.
Dacien frappa fébrilement à la porte en la poussant par la même occasion et se faufila dans le bureau. Il savança dun pas peu sûr et sinstalla comme à chaque fois dans le fauteuil qui ornait le bureau, en face du Comptable. Un raclement de gorge avant de se prononcer.
Tu ma évité toute la soirée Patron.
Les rituels restaient. Apposant un mollet sur lautre genou et laissant trainer sa dextre sur laccoudoir du siège.
Je me suis installé, cela ne te dérange pas au moins
Relevant le menton et gardant laspect un peu froid.