--Gabriel.ange
[ Paris, quelques heures plutôt ]
Cette fois, c'est la dernière ! Il est en vaine, la chance sourit aux audacieux, il a bravé la chance usant de toutes les audaces. Les doigts impatients et moites, tremblent d'excitation, l'iris pétille d'une joie enfantine, difficile à contenir, provoquant de léger mouvement du séant posé sur l'assise. Le cur bat toutes les mélodies du monde, à un rythme effréné, le sang afflue libérant l'endorphine. Plus un murmure, plus un souffle, l'on peut entendre la grande aiguille glisser, annonçant la délivrance d'une très longue année.Gouttelettes de sueur perlant au front, bruissement de cartes déposées, l'iris triomphant se plante dans ceux de l'adversaire, chuchotement d'effroi parcourant l'assemblée. L'aiguille sonne le tocsin, figeant le temps, le sang bouillonnant en ses tempes, le corps saffaisse, tombant mollement contre le dossier. Les gens autour de lui sont réanimés, rient, se mouvent, les conversations ont repris dans le monde de silence et d'incompréhension ou la raison refuse d'affronter la réalité. La perception transpercée par des mots chuchotés.
[ Paris, heure de régler sa dette ]
Sous le manteau de la nuit, une calèche s'enfonce dans les rues sombres de la capitale. Des ombres furtives dessinent des arabesques sur le mur des maisons aux volets fermés.Loin du faste des commerces de la galerie, il ne connaît pas ces rues, l'envers du décor, impossible à discerner dans ces ruelles étroites mal éclairées. Une signature apposée, les directives n'ont pas cessées d'être répétées, martelant son crâne que les opiacés ont soulagé, embrumé. Le cortège funèbre s'arrête, porte ouverte de l'intérieur, dernières recommandations, geste lui indiquant le chemin. Il ne s'attarde pas sur ce qui l'entoure, sentant ce regard pesé sur lui comme une sentence, le convoi ne bouge pas, craint-il une dérobade ? Il ne s'interroge pas, pas encore, inconscient, ignorant de ce qui l'attend au-delà de cette porte, à laquelle il frappe.
Cette fois, c'est la dernière ! Il est en vaine, la chance sourit aux audacieux, il a bravé la chance usant de toutes les audaces. Les doigts impatients et moites, tremblent d'excitation, l'iris pétille d'une joie enfantine, difficile à contenir, provoquant de léger mouvement du séant posé sur l'assise. Le cur bat toutes les mélodies du monde, à un rythme effréné, le sang afflue libérant l'endorphine. Plus un murmure, plus un souffle, l'on peut entendre la grande aiguille glisser, annonçant la délivrance d'une très longue année.Gouttelettes de sueur perlant au front, bruissement de cartes déposées, l'iris triomphant se plante dans ceux de l'adversaire, chuchotement d'effroi parcourant l'assemblée. L'aiguille sonne le tocsin, figeant le temps, le sang bouillonnant en ses tempes, le corps saffaisse, tombant mollement contre le dossier. Les gens autour de lui sont réanimés, rient, se mouvent, les conversations ont repris dans le monde de silence et d'incompréhension ou la raison refuse d'affronter la réalité. La perception transpercée par des mots chuchotés.
[ Paris, heure de régler sa dette ]
Sous le manteau de la nuit, une calèche s'enfonce dans les rues sombres de la capitale. Des ombres furtives dessinent des arabesques sur le mur des maisons aux volets fermés.Loin du faste des commerces de la galerie, il ne connaît pas ces rues, l'envers du décor, impossible à discerner dans ces ruelles étroites mal éclairées. Une signature apposée, les directives n'ont pas cessées d'être répétées, martelant son crâne que les opiacés ont soulagé, embrumé. Le cortège funèbre s'arrête, porte ouverte de l'intérieur, dernières recommandations, geste lui indiquant le chemin. Il ne s'attarde pas sur ce qui l'entoure, sentant ce regard pesé sur lui comme une sentence, le convoi ne bouge pas, craint-il une dérobade ? Il ne s'interroge pas, pas encore, inconscient, ignorant de ce qui l'attend au-delà de cette porte, à laquelle il frappe.