Karenn
Les pas se font pressant. Ils accélèrent de plus en plus en même temps que son rythme cardiaque. Elle est essoufflée mais pourtant continue daccélérer, ses cheveux virevoltant derrière elle. La jeune Karenn a peur. Si peur qu'elle n'arrive plus a s'empêcher de courir. Elle a l'impression d'être lourde, de ne pas avancer, et pourtant elle ne perd pas espoir de semer ses agresseurs.
Partie de ses terres pour se perdre dans une immense ville inconnue et qui peut parfois savérer des plus sombre, la jeune femme s'était perdue et s'était retrouvée face à des malfrats qui avaient essayé de lui dérober ce qu'elle n'avait pas: des écus. Leurs allures chancelantes et leur halène dénonçant leur présence un peu trop longue aux tavernes avait fait croire à Karenn qu'elle aurait pu s'en sortir facilement. Malheureusement, la mine dédaigneuse qu'elle avait affichée sur son visage ne les avaient pas mit de très bonne humeur.
Ils insistaient, croyant qu'elle cachait ses richesses sous une cape bien fermée. Mais il n'en était rien. Les enivrés l'avait alors bousculé violemment et l'avaient roué de coups, voulant lui voler l'inexistant. Inexistant qu'elle venait chercher, seule dans les ruelles sombre en plein milieu de la nuit.
Après quelques instant qui lui parurent une éternité elle avait enfin réussit à séchapper de leur emprise, pestant de ne pas avoir prit d'arme avec elle. Courant à toute jambe, lèvre fendu qui lui picotait à chaque respiration et tous ses membres engourdit qui lui empêchaient daccélérer plus encore. Ils ne devaient pas voler ce qu'elle venait apporter à l'Aphrodite ou elle n'aurait plus rien. Se préserver des hommes pour voir sa pureté s'envoler en un rien de temps sous les gestes brutes d'ivrognes, elle ne pouvait se le permettre.
Tournant au hasard dans une ruelle. Elle aperçut la fameuse lanterne rouge. Lanterne qu'elle cherchait depuis bien des heures. Un réflexe la fit se stopper dans un mouvement brusque. Elle resta plantée là, immobile, comme obnubilée par cette lanterne. L'espoir refit surface dans son esprit. Elle allait peut être pouvoir échapper définitivement à ses agresseurs. Son cur battant encore la chamade elle jetta un regard craintif derrière elle, entendant leur cris. Pas vraiment discret.
Elle sengouffra un peu plus loin dans la ruelle tandis qu'une odeur de sang envahit ses narines. Etait-ce celui d'un inconnu ou le sien? Fronçant les sourcils, elle s'approcha de la porte fermée et lissa rapidement ses vêtements salit et déchirés par les assaillants. Cachant comme elle pu les traces rougeâtres laissées sur sa peau claire.
Karenn frappa presque inaudiblement à la porte non sans avoir regarder une dernière fois autour d'elle. Espérant qu'ils lui ouvrent vite et qu'Alphonse soit là. Il serait son repaire, même si elle ne le connaissait pas vraiment. Un visage connu, ça rassure toujours. La Bretonne l'avait rencontré sur ses terres natales et l'homme lui avait dit travailler en ces lieux. La jeune femme n'était plus vraiment présentable mais c'était devenu le moindre de ses soucis. Échapper aux hommes agités était bien plus important.
Entendant de nouveau des pas et des voix s'élevant non loin d'elle elle frappa plus vivement à la porte, s'impatientant. "Elle est partie par là! Vite!"
-Allez... Ouvrez ... Je vous en pris... Ils arrivent...
Partie de ses terres pour se perdre dans une immense ville inconnue et qui peut parfois savérer des plus sombre, la jeune femme s'était perdue et s'était retrouvée face à des malfrats qui avaient essayé de lui dérober ce qu'elle n'avait pas: des écus. Leurs allures chancelantes et leur halène dénonçant leur présence un peu trop longue aux tavernes avait fait croire à Karenn qu'elle aurait pu s'en sortir facilement. Malheureusement, la mine dédaigneuse qu'elle avait affichée sur son visage ne les avaient pas mit de très bonne humeur.
Ils insistaient, croyant qu'elle cachait ses richesses sous une cape bien fermée. Mais il n'en était rien. Les enivrés l'avait alors bousculé violemment et l'avaient roué de coups, voulant lui voler l'inexistant. Inexistant qu'elle venait chercher, seule dans les ruelles sombre en plein milieu de la nuit.
Après quelques instant qui lui parurent une éternité elle avait enfin réussit à séchapper de leur emprise, pestant de ne pas avoir prit d'arme avec elle. Courant à toute jambe, lèvre fendu qui lui picotait à chaque respiration et tous ses membres engourdit qui lui empêchaient daccélérer plus encore. Ils ne devaient pas voler ce qu'elle venait apporter à l'Aphrodite ou elle n'aurait plus rien. Se préserver des hommes pour voir sa pureté s'envoler en un rien de temps sous les gestes brutes d'ivrognes, elle ne pouvait se le permettre.
Tournant au hasard dans une ruelle. Elle aperçut la fameuse lanterne rouge. Lanterne qu'elle cherchait depuis bien des heures. Un réflexe la fit se stopper dans un mouvement brusque. Elle resta plantée là, immobile, comme obnubilée par cette lanterne. L'espoir refit surface dans son esprit. Elle allait peut être pouvoir échapper définitivement à ses agresseurs. Son cur battant encore la chamade elle jetta un regard craintif derrière elle, entendant leur cris. Pas vraiment discret.
Elle sengouffra un peu plus loin dans la ruelle tandis qu'une odeur de sang envahit ses narines. Etait-ce celui d'un inconnu ou le sien? Fronçant les sourcils, elle s'approcha de la porte fermée et lissa rapidement ses vêtements salit et déchirés par les assaillants. Cachant comme elle pu les traces rougeâtres laissées sur sa peau claire.
Karenn frappa presque inaudiblement à la porte non sans avoir regarder une dernière fois autour d'elle. Espérant qu'ils lui ouvrent vite et qu'Alphonse soit là. Il serait son repaire, même si elle ne le connaissait pas vraiment. Un visage connu, ça rassure toujours. La Bretonne l'avait rencontré sur ses terres natales et l'homme lui avait dit travailler en ces lieux. La jeune femme n'était plus vraiment présentable mais c'était devenu le moindre de ses soucis. Échapper aux hommes agités était bien plus important.
Entendant de nouveau des pas et des voix s'élevant non loin d'elle elle frappa plus vivement à la porte, s'impatientant. "Elle est partie par là! Vite!"
-Allez... Ouvrez ... Je vous en pris... Ils arrivent...