Etienne_de_ligny
Pour largent, Etienne avait accepté les rixes, les activités licencieuses, le mensonge et labsence ainsi que son poste à lAphrodite. Vendre son corps, ses soupirs, ses coups de reins et ses baisers ne relevait nullement de lexploit et pourtant, cette fois-ci, lappât du gain le conduisait à la limite de ses retranchements. Devant la porte de lEnfumée, le Griffé entrouvre légèrement sa chemise et peaufine son apparence. Au cur de cette pièce, un client bien connu de lAphrodite pour sa fortune et son pouvoir. Un noble a qui peu de choses étaient refusées tant il excellait dans lart du chantage.
Le comptable avait convoqué Etienne quelques jours plus tôt pour lui annoncer quil faisait lobjet de ses désirs et que ce dernier aspirait contre une somme défiant toute mesure à soffrir sa bouche et la vigueur de ses coups de reins. Avant cette soirée, jamais Etienne navait envisagé léventualité doffrir sa bouche ou bien même ses entrailles à un homme, préférant dominer et contrôler plutôt que de subir lui-même ce quil considérait comme une honte et un avilissement. Toutefois, largent avait su bouleverser ses principes les plus solides sans pour autant quil accepte de céder ses entrailles. Cétait là son unique condition et la raison de sa présence en temps et en heure.
Finalement prêt, le Griffé ouvre la porte et découvre dans les vapeurs dencens et divresse, son client. Un brun, dune musculature quelque peu semblable à la sienne sinon plus sèche et une tenue qui clame haut et fort son appartenance à la Noblesse. Un verre lui est tendu alors quil sapproche doucement de lui, reluquant son visage et le moindre de ses contours. Le Griffé inspire doucement et contient tant bien que mal son écurement et sa réticence naturelle. Une gorgée de vin de Bourgogne est bue, marquant ses papilles dun goût sucré qui lui faudra dici peu effacer au détriment dun autre breuvage. Dailleurs, les intentions du client sont claires et sachant son temps compté il sempresse de venir au contact du courtisan. Ses mains masculines se perdent alors sur sa chemise dont il défait les liens en douceur, laissant à Etienne le loisir de croiser dans son regard azurs la portée de sa perversité. Dans le même temps, le client linvite à consommer avec hâte la totalité de son verre, lui murmurant alors quil aimerait passer aux choses sérieuses.
Pas le temps de reposer le verre vide sur la table de chevet que le client sinstalle déjà au bord du lit. Son regard est empreint de significations tout comme cette main qui machinalement défait ses braies. Cette enflure ny va pas par quatre chemins et son empressement ne fait que plonger Etienne dans un malaise certain. Dailleurs, le Griffé essaye de retarder léchéance en retirant complètement sa chemise et en savançant dun pas lent vers la couche.
- Vous me semblez hâtif Je peux vous offrir bien dautres plaisirs
- Mon cher Etienne Je vous paie pour que vous assouvissez mes envies, sur le moment. Non pour me faire attendre. Alors, si cest votre bouche que je désire, vous allez me loffrir et sans concession. Est-ce bien clair ?...Vous désirez peut être que je récupère mes écus ?...
Le bougre, le fils de chien Comment osait-il lui parler de la sorte !
Des écus, oui il en avait besoin sil voulait conserver sa demeure familiale et payer lappartement parisien où ils avaient passés leurs plus belles années. Les combats devenaient bien trop difficile à gagner tant les combattants étaient piochés sans qu'aucun tri ne soit fait. Des tricheurs, des armes désormais se cachaient dans les arènes et Etienne avait déjà versé assez de sang sur pour les Royalistes pour refuser qu'un brigand verse le sien. Il na pas vraiment le choix et il le sait.
Ses genoux se plient tout comme son échine et cest le ventre noué, la gorge serrée que sa bouche découvre et emprisonne son fardeau. Il se répugne, se débecte dêtre ainsi entre ses cuisses, à subir cette main qui le presse et le pousse vers la nausée. Il nest pas à son aise et son corps entier cherche à lutter contre cette présence mais outre la nausée cest une sensation étrange qui vient le saisir et laccabler. Ses mains qui étreignent les draps se font moins réactives, plus engourdies de même que ses jambes qui semblent peiner à supporter son propre poids. Il y a embrouille...
Dun geste sec et néanmoins maladroit, le Griffé repousse la main du client pour retrouver lusage de sa voix.
- Quest-ce que le vin Vous Vous mavez drogué ?!
A cette question un rire résonne, pédant et hautain alors que le client mis en appétit se rapproche dEtienne pour le saisir à la gorge. La prise est ferme, sèche alors que les membres du courtisan se font lourds et désarticulés. Il ne maîtrise plus rien, se sentant peu à peu engourdi comme groggy. Les fardeaux dune cuite carabinée en quelques gorgées de vinasse Néanmoins alors que le noble tente de le conduire contre la couche, il lutte, incapable démettre désormais le moindre son Sa gorge, elle-même refuse de le secourir. Des murmures se glissent alors dans le creux de son oreille alors qu'il parvient à le figer contre la couche. Vois-tu Jai quelque peu modifié larrangement passé avec le Comptable Ce nest pas ta bouche qui mintéresse Etienne, mais bien tes entrailles. On ma vanté tes talents de dominateur Mais cest en soumis que je te voir. Cest ça qui me plait...Payer pour humilier mon cher Payer pour obtenir linterdit Sous les menaces, le cur dEtienne semble sarrêter dans linstant alors quil cherche du regard une quelconque assistance. Cette salle est faite pour les voyeurs et il espère naïvement que lun de ses confrères lobserve à travers un judas.
Livré à lui-même, sentant que le client essaye de lui retirer ceinturon et braies, le Griffé délivre des coups Le combattant ne vaut rien dans cet état. Il n'est qu'une vulgaire poupée de chiffon malmenée par un noble lubrique et avide. Les coups dailleurs se perdent mais lassé, le client finit par heurter avec force larcade du courtisan Le Griffé sombre ne sentant que sur sa peau, ruisseler la tiédeur d'un liquide et la moiteur de mains avides et masculines.
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L'Aphrodite, une invitation indécente.
Le comptable avait convoqué Etienne quelques jours plus tôt pour lui annoncer quil faisait lobjet de ses désirs et que ce dernier aspirait contre une somme défiant toute mesure à soffrir sa bouche et la vigueur de ses coups de reins. Avant cette soirée, jamais Etienne navait envisagé léventualité doffrir sa bouche ou bien même ses entrailles à un homme, préférant dominer et contrôler plutôt que de subir lui-même ce quil considérait comme une honte et un avilissement. Toutefois, largent avait su bouleverser ses principes les plus solides sans pour autant quil accepte de céder ses entrailles. Cétait là son unique condition et la raison de sa présence en temps et en heure.
Finalement prêt, le Griffé ouvre la porte et découvre dans les vapeurs dencens et divresse, son client. Un brun, dune musculature quelque peu semblable à la sienne sinon plus sèche et une tenue qui clame haut et fort son appartenance à la Noblesse. Un verre lui est tendu alors quil sapproche doucement de lui, reluquant son visage et le moindre de ses contours. Le Griffé inspire doucement et contient tant bien que mal son écurement et sa réticence naturelle. Une gorgée de vin de Bourgogne est bue, marquant ses papilles dun goût sucré qui lui faudra dici peu effacer au détriment dun autre breuvage. Dailleurs, les intentions du client sont claires et sachant son temps compté il sempresse de venir au contact du courtisan. Ses mains masculines se perdent alors sur sa chemise dont il défait les liens en douceur, laissant à Etienne le loisir de croiser dans son regard azurs la portée de sa perversité. Dans le même temps, le client linvite à consommer avec hâte la totalité de son verre, lui murmurant alors quil aimerait passer aux choses sérieuses.
Pas le temps de reposer le verre vide sur la table de chevet que le client sinstalle déjà au bord du lit. Son regard est empreint de significations tout comme cette main qui machinalement défait ses braies. Cette enflure ny va pas par quatre chemins et son empressement ne fait que plonger Etienne dans un malaise certain. Dailleurs, le Griffé essaye de retarder léchéance en retirant complètement sa chemise et en savançant dun pas lent vers la couche.
- Vous me semblez hâtif Je peux vous offrir bien dautres plaisirs
- Mon cher Etienne Je vous paie pour que vous assouvissez mes envies, sur le moment. Non pour me faire attendre. Alors, si cest votre bouche que je désire, vous allez me loffrir et sans concession. Est-ce bien clair ?...Vous désirez peut être que je récupère mes écus ?...
Le bougre, le fils de chien Comment osait-il lui parler de la sorte !
Des écus, oui il en avait besoin sil voulait conserver sa demeure familiale et payer lappartement parisien où ils avaient passés leurs plus belles années. Les combats devenaient bien trop difficile à gagner tant les combattants étaient piochés sans qu'aucun tri ne soit fait. Des tricheurs, des armes désormais se cachaient dans les arènes et Etienne avait déjà versé assez de sang sur pour les Royalistes pour refuser qu'un brigand verse le sien. Il na pas vraiment le choix et il le sait.
Ses genoux se plient tout comme son échine et cest le ventre noué, la gorge serrée que sa bouche découvre et emprisonne son fardeau. Il se répugne, se débecte dêtre ainsi entre ses cuisses, à subir cette main qui le presse et le pousse vers la nausée. Il nest pas à son aise et son corps entier cherche à lutter contre cette présence mais outre la nausée cest une sensation étrange qui vient le saisir et laccabler. Ses mains qui étreignent les draps se font moins réactives, plus engourdies de même que ses jambes qui semblent peiner à supporter son propre poids. Il y a embrouille...
Dun geste sec et néanmoins maladroit, le Griffé repousse la main du client pour retrouver lusage de sa voix.
- Quest-ce que le vin Vous Vous mavez drogué ?!
A cette question un rire résonne, pédant et hautain alors que le client mis en appétit se rapproche dEtienne pour le saisir à la gorge. La prise est ferme, sèche alors que les membres du courtisan se font lourds et désarticulés. Il ne maîtrise plus rien, se sentant peu à peu engourdi comme groggy. Les fardeaux dune cuite carabinée en quelques gorgées de vinasse Néanmoins alors que le noble tente de le conduire contre la couche, il lutte, incapable démettre désormais le moindre son Sa gorge, elle-même refuse de le secourir. Des murmures se glissent alors dans le creux de son oreille alors qu'il parvient à le figer contre la couche. Vois-tu Jai quelque peu modifié larrangement passé avec le Comptable Ce nest pas ta bouche qui mintéresse Etienne, mais bien tes entrailles. On ma vanté tes talents de dominateur Mais cest en soumis que je te voir. Cest ça qui me plait...Payer pour humilier mon cher Payer pour obtenir linterdit Sous les menaces, le cur dEtienne semble sarrêter dans linstant alors quil cherche du regard une quelconque assistance. Cette salle est faite pour les voyeurs et il espère naïvement que lun de ses confrères lobserve à travers un judas.
Livré à lui-même, sentant que le client essaye de lui retirer ceinturon et braies, le Griffé délivre des coups Le combattant ne vaut rien dans cet état. Il n'est qu'une vulgaire poupée de chiffon malmenée par un noble lubrique et avide. Les coups dailleurs se perdent mais lassé, le client finit par heurter avec force larcade du courtisan Le Griffé sombre ne sentant que sur sa peau, ruisseler la tiédeur d'un liquide et la moiteur de mains avides et masculines.
- "A trop vouloir
Tu vas tout perdre
A trop aimer largent...Tu vas y perdre tes entrailles
A trop haïr Tu vas souffrir
Il te retourne, tu le sens
Il se presse le bougre Il halète tant il te veut
Il te fait languir Ressens-tu cette honte ?...
Tu veux vomir ?...
Mais diable...
Le Salaud tu es roide "
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L'Aphrodite, une invitation indécente.