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[RP] Nuit d'Octobre , Réception

Yohanna.
[A la porte d'entrée]




-Bienvenue à l’Aphrodite, Dame. 

- Merci.

Un mot à peine chuchoté alors que ses prunelles fixent toujours le sol. On l'introduit au chaud, et ça lui fait du bien. On promet de veiller sur sa monture. Parfait. La porte se referme et elle n'a plus besoin de penser à ce qu'on pourrait dire en la voyant ici. Expiration de soulagement.

- Puis-je vous débarrasser avant que vous ne rejoignez le salon ?

Un homme charmant. Qui ne fait rien d'autre que son boulot, elle en est persuadée. Mais il mérite quand même un petit sourire qu'elle lui offre tout en ôtant délicatement la capuche de son visage, libérant ainsi sa chevelure brune qui vient lui tomber juste sous les épaules. Yohanna tire sur le lien doré pour détacher totalement sa cape et la confier au portier en approuvant poliment:

- Volontiers, merci. Il me faut aussi laisser mes armes à l'entrée... ?

Plus une supposition qu'une question, cela va de soi. Elle aurait dû y penser avant d'entrer ici. Peut-être ne serait-elle pas venue. Mais c'est en sentant sa hache cogner contre son flanc qu'elle y pense. Rop tard pour faire demi-tour. Alors elle libère l'arme de sa ceinture et la tend au portier. Alors qu'il se débrouille pour récupérer ce qu'elle lui tend, Yohanna se baisse pour attraper dans ses bottes les deux petits coutelas cachés. Aussi la petite lame ronde glissée dans son dos et retenue par la ceinture. Elle n'oublie rien? Hm.. si. Plongeant des doigts fins dans son décolleté c'est une petite fléchette dorée qu'elle récupère. Rien de bien nécessaire ici.

Jusque là, elle avait gardé les sourcils un peu froncés, perdue dans ses réflexions et son anticipation du lieu. Mais quand elle voit l'homme interpellé par tout son équipement, elle ne peut s'empêcher de se dérider pour sourire. La hache semble plus petite dans ses mains à lui. Faite sur mesure pour une femme de seulement 5 pieds, elle est finalement bien légère et menue pour un homme qui dépasse d'une bonne tête la demoiselle. Enfin, avant de jeter un œil sur la salle et découvrir ce qui l'attend, Yohanna se sent obligée de quelques excuses pour ne pas effrayer et se faire finalement mettre à la porte :


- Pardonnez mon attirail... Je me sens mieux protégée avec tout ça sur moi. Mais je ne doute pas que ce lieu est parfaitement sécurisé.

Encore un sourire délicat pour le portier qui fait office de garde et en qui elle vient d'annoncer sa confiance. Ça fait beaucoup de sourires pour un seul début de soirée, tout ça... Qu'ont-ils mis dans l'air qui rend le caractère de notre sauvageonne si mielleux ?
_________________
--Kayah
[Au bar]

Enfin la voila de retour après une sale période. Elle avait déposée de nouveau bagage en fin de matinée, et le soir venue elle s'était préparée comme à son accoutume de manière élégante, outrageuse. En somme une robe dont l’encolure prenant les épaules, un laçage ouverte donnant une vue plongeante sur ses formes féminines, un fendu sur le coté le tout de couleur blanche et le comble de tout elle était pied nus!
Bha oui pieds nus elle avait envie pour une fois d'innover, ses cheveux ébènes étaient remontés dans un chignon savamment négligés, une touche de rouge sur ses lèvres et voila le travail était fait.

Après un rapide coup d'oeil dans le miroir, car il ne fallait pas longtemps pour une personne belle comme elle, Kayah s'aventura vers le bar, où elle posa son séant sur un tabouret, ses jambes croisées et son dos bien droit, un bras posé sur le comptoir et attendit patiemment que les choses se déroulent.

L'envie du jeu allait il revenir? L'envie de son métier était-il encore présent? Ces questions lui trottait dans la tête mais si ce soir tout ce passait bien elle aurait réponse à ses interrogations.


--_le_portier




[A la porte d'entrée]

Fabian accorda un sourire à la donzelle dont la capuche avait laissé entrapercevoir un adorable minois, évitant de se montrer trop amusé en recevant la hache, le couteau dissimulé aux bottes, celui à la ceinture à ses mains abimées.


En effet dame, vos effets resteront avec moi, mais n’ayez crainte, vous les retrouverez sitôt votre visite parmi nous terminée. Ne vous excusez donc pas de vous protéger, une femme seule dans les rues, ça n’est jamais assez apprêtée, conclut-il dans un clin d’œil en lui indiquant le salon d’un geste du bras, l'attirail habilement coincé dans l'autre.
Je vous en prie Dame, allez donc vous délasser un peu, je m’occupe du reste, lui assura-t-il.

Et ce serait le cas. Le cheval serait bouchonné, nourri, abreuvé et attendrait sa propriétaire dans l’un des box attenant à la maison basse. Bizarrement, le maitre de maison tenait à ce que les animaux soit traités avec une certaine déférence, lui-même bête de foire comme de somme enchainé si longtemps à sa propre étable qu’il en gardait une compassion idiote à l’encontre de ces « congénères ». Fabian n’avait jamais songé à remettre en cause cette attention… après tout, ce ne serait pas lui qui irait panser le canasson et rien que ça suffisait à lui faire admettre la tocade du comptable.

Eve_desvilles
[au bar avec Kayah, Trystan et Adryan]

Primesautière dans son intention criminelle, Ève entend quelque chose de la réticence d'Adryan. Elle y reconnait une invitation tacite au silence derrière la proposition de secours avenir. Répondant d'un lent hochement de la tête qu'elle accompagne d'un "quand il vous plaira" teinté de calme courtoisie banale, Ève détourne délicatement son attention pour laisser se dissiper sa demande.
Son regard plonge vers les rangées d'alcools, l'oeil appelé d'une curiosité nouvelle, à la fois craintive et irrésistible, à en déchiffrer les inscriptions visibles sur les étiquettes.
Les leçons de lectures, suivies, subies en compagnie d'Alphonse ont produit cette modification ensorcelante de transformer les dessins en signes, puis en lettres, puis en mots. Persuadée qu'il n'y a de la part du Maître dans cet exercice qu'une jouissance possessive à la voir patauger impuissante dans sa faiblesse, trop arrimée à ses sens, elle n'a pas encore pressenti l'intérêt laborantin d'Alphonse. Elle vit l'initiation au pouvoir de l'écriture comme une humiliation maudissant le Maître de lui attacher les bras pour se découvrir ensuite la capacité de marcher seule sans qu'une déduction ne vienne s'ajouter encore au vertige sensuel de la découverte.
Mais d'un esprit qui vivait cloîtré la cage s'est ouverte sur un immense empire et telle sortie des oubliettes, rendue face à l'océan, Ève se tient sur la berge sachant à peine nager, tremblante de crainte devant l'eau qui lui fut toujours le royaume sacré d'où naissent les dieux, mais appelée aussi inlassablement que le ressac à goûter encore le plaisir de l'onde sur son corps. Sacrilège effarouchée saisie d'hypnose par les courbes des encres, elle ne peut retenir sa pensée de fendre l'écume des mots. Perdant pieds souventes fois encore sous la vague d'expressions complexes, sa panique à sentir le sel de mots inconnus rentrer en elle ne dure cependant que le temps de les dévoiler. Océan cryptal, océan cristal, les mots se parent de reflets, tissent des myriades, l'immuration d'Eve se fendille sur un univers irréméable dont elle ignore encore les gouffres.


Après un instant, elle déclare :

L'ami naturel ?

Elle regarde Adryan puis Trystan, laisse un silence et ajoute :

le rut animal !(*)

Elle sourit comme éblouie. Puis elle dit.


Eve aussi, j'ai appris. Eve est un pa-lin-drôme !

Tournant un instant la tête pour saluer le retour de Kayah de ce sourire encore pris d'illumination intérieure mais aussi de cette expression de visage qu'on adresse aux personnes qui manquaient, Eve revient vers les hommes d'un front plus soucieux

Il m'a dit aussi, ne prenant pas la peine d'expliciter le "il", il m'a dit aussi qu'il y avait un palindrome qui m'allait bien mais il a refusé de me traduire

Reproduisant de mémoire les sons latins, elle articula :

In girum imus nocte et consumimur igni(**). Vous sauriez ce que ça signifie ?

(* : celui là est emprunté à Louise de Vilmorin, mais j'assume qu'Eve l'ait trouvé instinctivement)
(** : celui-ci est semble -t-il d'origine inconnue, ni Virgile, ni Sidoine Apolinaire ne sont pleinement cautionnés)
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Trystan


Petit sourire vers Cersei, il prend le temps de réfléchir un peu, fait tournoyer le liquide ambré dans son verre.

Oui... On peut dire ça... Disons que je m'y fais mais il est difficile de prendre ses marques dans un endroit ou beaucoup de choses changent chaque soir...

Petit regard vers l'endroit où les deux hommes sont partis... Il ne comprendrait peut être jamais tous ses imbroglio et laisse échapper un petit soupir. L'être humain était parfois incompréhensible...
Puis il se tourne vers la sulfureuse Eve, il la laisse divaguer entrelaçant les mots les uns dans les autres.
La description qu'elle fait de sa stature lui plaît bien. Il fait un léger hochement de tête histoire de lui faire comprendre qu'il la remercie et un petit sourire amusé se dessine sur ses lèvres avant de disparaître en avalant une nouvelle gorgée d'armagnac alors que ses yeux de jade observent Adryan.
Est ce que les paroles du barman le rassurent ? Pas tant que cela mais il ne pouvait rien faire donc... Pour lui le sujet était clos.
Une nouvelle courtisane fit son apparition, ne l'ayant jamais vu Trystan la salue poliment, nouveau signe de tête avant de se présenter.

Trystan, enchanté.

Cette maison recelait vraiment de beaux trésors et il ne cessait d'en découvrir de nouveaux.
Il tend ensuite une oreille attentive aux dires d'Eve et ne peut s'empêcher de s'en amuser, un éclat de rire rauque s'échappe de sa gorge.


Pour sur, voila un ami que je connais bien ! Et vous m'en voyez désolé Eve mais je ne puis vous aider je n'ai jamais étudié le latin aussi ne comptez pas sur moi pour vous traduire ce palindrome...

Il fallait savoir se résigner à ne pas aider les jolies femmes en détresse quand vraiment on n'avait pas les connaissances...

Cersei_


    [Toujours au bar, la pointe des pieds sur le sol, prête à foncer tel un taureau enragé]


    Un verre ? Une bouteille oui ! Voila ce qu'il lui fallait à cet instant. Se saouler pour oublier qu'un Arrogant venait de la lâcher comme une vieille paire de bas.
    Heureusement que Trystan lui tenait un peu la conversation, mais ça ne suffirait pas à la calmer.
    Il était temps pour elle de prendre les cornes et de mettre les choses au clair avec sa moitié, son autre, son envie.


    Voyant que du monde arrivait au bar, de la gente féminine, rien de très intéressant pour la brune, elle prit une bouteille de rouge et s'en alla à son tour dans un coin du salon, loin du patron et de Dacien pour profiter de déguster l'alcool.

    Messieurs, Dames, je vous abandonne. Vous mettrez la bouteille sur ma note Adryan, s'il vous plaît ?

    Un sourire, un bling bling qui retentit et la brune marche, pas très droit, vers le fauteuil qui lui tend les bras.
    Ce soir elle ne travaillerait pas, ce soir elle referait le monde à sa manière, parsemé de pétale de rose rouge sur le sol et des fontaines de vin qui coulerait à flot.
Dysthe


Les journées se suivaient et étaient d'un ennui mortel pour la brune. La plupart du temps allongée dans un fauteuil, elle passait son temps à s'ennivrer dans sa prison dorée. La mort de son père l'avait laissée libre de faire ce que bon lui semblait mais lui avait également laissé un petit pécule qui faiblissait au fur et à mesure que la jeune effrontée laissait libre court à ses envies. Mais qu'importe, il lui fallait vivre avant qu'elle ne regrette sa vie entière.

Son père lui avait pourri l'existence et plus d'une fois elle avait été cracher sur sa tombe, maigre consolation à ses yeux. S'il savait la vie qu'elle menait maintenant le pauvre l'aurait déshérité et renié jusqu'à son existence.
Ses nombreux amants la laissait toujours sur sa faim et n'arrivaient jamais à la contenter comme elle le voulait.
Ce qu'elle cherchait, elle ne le savait pas elle même mais elle se disait qu'elle le trouverait dans un endroit où la luxure était de mise...

Se levant du canapé où elle était alanguie, elle vérifia que son corset était encore bien agrafé avant de revêtir un hérigaut violet.
Elle traversa les rues, parcourut rapidement un chemin jugé dangereux pour le commun des mortels. Dangereux car les coupes gorges étaient nombreux, dangereux car sa vertu déjà bien dépucelée allait de nouveau être perdue entre les bras d'un homme.
La dame fut chanceuse et ne rencontra aucun malotru pour la dépouiller. L'alcool aidant elle n'avait pas du tout cru nécessaire de prendre une arme quelconque, se sentant invincible ce soir.

Enfin la lumière rouge se dessina devant elle et elle frappa de suite à la porte. Trois petits coups brefs pour annoncer la venue d'une femme depuis déjà longtemps désabusée.
Yohanna.
[En allant vers le bar]



- Je vous en prie Dame, allez donc vous délasser un peu, je m’occupe du reste.


Elle avance donc sagement tandis ses pas s'enfoncent dans la texture délicate des tapis moelleux recouvrant le sol. Pour un peu, elle ôterait volontiers ses bottes pour profiter du doux contact sur la plante de ses pieds. Mais elle est encore trop intimidée. Trop... anxieuse à l'idée d'oser se mettre à l'aise, malgré les conseils du portier. Lieu de plaisir. Lieu de désir. Lieu de débauche. Payante, violente, doucereuse débauche. Que voit-elle en laissant son regard circuler alentour ?

Des hommes, des femmes, des canapés, un bar. Dit comme ça, ce pourrait être n'importe quelle taverne de luxe. N'importe quel lieu public. Mais non, Yohanna n'est pas dans un lieu commun pour elle. Et jamais elle ne sera une adepte. Ne sachant toujours pas vraiment ce qu'elle est venue faire ici, elle inspire lentement et à pleins poumons, laissant les arômes flottant et l'ambiance capiteuse lui faire tourner la tête.

Deux hommes chuchotent par ici, une femme tangue par là. Et au bar on discute avec cette courtoisie feinte des lieux de luxure. Tout semble normal. Rien ne l'est. Ces corps de femmes outrageusement dénudés, ces hommes aux regards brûlants, ces tentures ensorcelantes... L’atmosphère est hors du temps, hors de la réalité. Yohanna n'est pas vraiment ici. Elle n'est pas vraiment elle.
Une toute petite part seulement reste immuable. Celle qui la pousse vers le bar. Elle s'y fait une petite place écoutant et observant attentivement tous les détails qui pourront lui apprendre qui est qui. Les femmes, évident. Les clientes seraient plutôt comme elle, gênées ou timides dans un tel lieu. Rien à voir avec les courtisanes affichées et attisant toutes sortes de désirs. Pour les hommes, moins nombreux, sans doute des courtisans aussi, pour avoir ce regard jouant l'affamé et des vêtements moulant leurs corps tout prêts à travailler. Un peut-être ne l'est pas. Vient-il chercher réconfort après une baston qui lui a laissé une marque au visage ?

Qu'importe qui est qui, en ce lieu, après tout. Nous sommes tout ou nous ne sommes rien. Que nous soyons quelqu'un ou personne, tout le monde est l'égal d'un autre entre ces rideaux ou dans ces chambres. Yohanna est venue pour s'y perdre, alors elle décide de le faire à fond. Qui est-elle ? Un homme ? Elle aimerait, ses prunelles glissant sur les courbes rebondies de ses corps dénudés qui promettent mille délices en une seule petite nuit. Elle voudrait avoir ce don divin de soumettre la fragile beauté d'une femme par simple vocation hormonale. Non, elle est une femme, mais ça ne lui fait pas peur quand elle imagine ses mains caresser ces torses qu'elle pourrait exiger dominateurs face à elle. Oser s'humilier, oser se rabaisser, ici, seulement, uniquement ici, maintenant qu'elle est désarmée et fragile. Au milieu de ses murs qui garderont son secret en leur sein pour l'éternité.


- In girum imus nocte et consumimur igni. Vous sauriez ce que ça signifie ? 

La sonorité met un temps à parvenir à son esprit tant Yohanna est perdue dans les contemplations tourmentées du lieu d'accueil. Peut-être est-ce dû à une prononciation approximative ? Ou parce que son esprit a enterré bien loin ces apprentissages enfantins ? Toujours est-il que c'est en posant son séant sur un tabouret, juste à côté de la délicieuse catin qui parle, qu'elle percute. Son précepteur, lorsqu'elle était très jeune, s’amusait à lui faire tout un tas de jeux de lettres, à cause de son esprit vif à apprendre et retenir. Elle commende donc un alcool fort, au bon soin de l'enivreur pour faire correctement son travail avant de poser des yeux singulièrement brûlants et gourmands sur son exquise voisine qu'elle lui répond :

- '' Nous tournons en rond dans la nuit et nous sommes dévorés par le feu ''

Étrange, ce palindrome qui s'adapte tellement à elle pour la nuit. Elle a tourné en rond toute la journée, jusqu'au coucher du soleil, et a fini par entrer dans ce lieu qui lui promet d'être dévorée par un incendie. La question est de savoir à quelle sauce elle acceptera de se laisser manger...
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--_le_portier





[A la porte d'entrée]




Prêt, comme de coutume à répondre à l’appel des clients désireux de s’aventurer dans l’antre, Fabian ouvrir la porte pour trouver sur le perron une demoiselle aux atours nocturne, et la salue d’un sourire aimable.

-Bienvenue à l’Aphrodite, dame.

Un pas de côté fut fait pour la laisser passer, notant dans le sillage de la donzelle l’air haut de ce qui on de l’argent à dépenser, une flamme décidée jouant sur son visage.

-J’espère que vous passerez une bonne soirée en notre compagnie, fit il en refermant la porte derrière eux, laissant l’air parfumé venir chatouiller les sens encore aiguisés des voyageurs que la fraicheur de la nuit avait jusque-là escorté. Vous trouverez de quoi vous divertir au salon, lui confia-t-il en lui désignant du bras l’opulente pièce qui se profilait
Dysthe


Un hochement de tête en direction du portier. Elle enleva son hérigaut, et le lui tendit. Elle n'avait aucun doute sur le fait qu'il prendrait soin de ses affaires. Elle dévoila ainsi une robe corsetée qui mettait en valeur ses courbes féminines.
Un sourire vers l'homme bien plaisant qui lui avait ouvert la porte :


Moi aussi j'espère passer une bonne soirée ici... Avec un peu de chance je trouverai ce que je cherche !

Toujours cette même envie d'enfin trouver la volupté suprême, celle qui vous transporte, qui vous fait trembler de haut en bas, celle qui vous fait rêver pendant des heures...
Elle détaille un peu plus le portier qui tend le bras vers le salon afin de la guider dans l'antre des délices. Elle s'approche de lui, les bras en arrière, le buste bien haut, les yeux embrumés par les vapeurs d'alcool qu'elle a consommé toute la journée.


En tout cas... Si vous n'êtes que les prémices de ce qui m'attend à l'intérieur... Nul doute que ce soir je vais trouver mon bonheur...

Elle se mordille la lèvre inférieure, délie ses bras et vient doucement caresser le torse du portier de sa dextre avant de lui chuchoter à l'oreille :

Je doute que votre patron vous laisse quitter votre poste... C'est bien dommage croyez bien que j'aurai bien aimé m'amuser un peu plus longuement avec vous !

Un rire cristallin vient ensuite prendre le pas sur son chuchotement, elle rejette la tête en arrière dévoilant une gorge blanche et la naissance d'un décolleté qui laisse présager opulence et douceur.
Elle s'éloigne doucement du portier en direction du salon, ne le quitte pas des yeux et vient doucement poser son index droit sur ses lèvres comme pour taire ce qu'elle venait d'avouer. Les yeux brillants, elle finit par tourner le dos laissant derrière elle une exhalaison de jasmin.


Le portier derrière elle la jeune femme entre dans le salon tant convoité. Le beau monde vous dirait que ce n'est guère un endroit convenable pour une jeune fille, elle n'avait plus rien à perdre et s'en fichait royalement...
Beaucoup de personnes se trouvaient déjà la. Des courtisans et courtisanes à n'en point douter, des clients, certains masqués afin d'éviter d'être reconnus, d'autres naviguaient aussi librement qu'elle...
Un bar trônait face à elle avec du monde autour. L'audacieuse n'avait nulle envie d'y aller même si sa bouche devenue légèrement pâteuse aurait bien eu besoin d'un peu plus d'alcool.
Sa quête du plaisir était plus importante... Curieuse elle l'était et même si des amants avaient déjà déambulé bien des fois en sa demeure elle n'avait jamais eu l'occasion de pousser les limites de la luxure.
Plusieurs salles, plusieurs portes se trouvaient autour de la pièce... Des chambres à n'en point douter où peut être déjà, certains, s'adonnaient aux plaisirs charnels.
Mais comment savoir si la chambre était occupée... Elle s'approcha de la première porte à sa droite et posa sa sénestre dessus caressant du bout des doigts le bois, comme si la porte de cet établissement de débauche pouvait lui apporter les réponses à ses questions...
--Adryan
[Ça va ça vient ça te prend la comme ça
Ça fait des choses des choses blues et roses
Ça passe par le haut par le bas
Ça te prend partout hou]*



[Derrière le bar seul avec beaucoup de monde face à lui!]

Et ça allait et ça venait sous le museau groggy de l’enivreur. Des visages courtisans plus revus depuis bien longtemps et qui pourtant ne changeaient pas, même mimiques, mêmes manières. Et un instant joueur, Adryan paria que sous peu Kayah s’accouderait au bar et déposerait son menton au creux de sa paume. Il la salua d’un signe de tête, sans perdre cependant la peine de lui demander ce qu’elle désirait boire, bien décidé à délier cette langue si habile à donner du plaisir.

Aurait-il d’ailleurs souhaité se montrer courtois qu’Eve ne lui en laissait pas le temps, papillonnante petite chose virevoltant avec un enthousiasme enfantin et attendrissant autour de ses nouveaux savoirs. Les anthracites s’accrochèrent un moment à Trystan. Solide, franc, calme. Mais avant de lui accorder plus d’attention, le Castillon chercherait à savoir s’il ne cachait pas un autre visage sous ses allures aimables.

Il en était encore à se demander s’il allait répondre à l’interrogation d’Eve quand à peine Cersei d’humeur sombre s’éloigna pour laisser place à la première cliente de la soirée. Belle ou laide, il ne le remarqua pas quand une fois de plus une femme passait une commande en remettant entre ses mains le choix de la boisson, prenant le risque de devoir payer une fortune pour une liqueur qui peut-être ne serait pas à son gout, Décidément les femmes ne changeraient jamais, petits êtres définitivement adorables et exaspérantes tant elles étaient dénuées de tout sens pratique. Ce fut donc sur un vieux cognac que le Castillon jeta l’arbitraire de son choix, et tout en le versant devant les yeux de la jeune femme lui glissa d’une voix basse et amusée.


Eve rêve

Oui, ça allait et ça venait, tout comme l’humeur lunatique du Castillon en cette soirée si étrange.



*Liane Foly Ça Va, Ça Vient
--Kayah
[Au bar avec Trystan, Eve et Adryan]

La putrelle de haute gamme, salua avec un sourire Adryan qui ne prenait pas sa commande! Un plissement de nez léger pour montrer sa contrariété, mais bon peu lui importait pour le moment l'envie de boire n'était pas là, juste une envie de clients, c'est tout.
Puis d'un hochement de tête avec un sourire aimable elle salua Eve, cette courtisane qu'elle aimerait connaitre plus, pourquoi elle ne savait pas mais cette femme avait une chose qu'elle n'arrivait pas à capter, une chose qui la rendait attrayante, et puis elle avait l'air gentille... Bon d'accord la peste qu'elle était serait surement amené à jouer avec elle, et oui tout est question de jeu pour Kayah.

Son regard noisette se posa sur l'homme inconnu, client, courtisan? Elle l'apprendrait bien assez tôt, ou pas à voir plus tard dans la soirée

-"Bonjour Messire l'on me nomme Kayah"

Puis en faite si elle avait envie de boire, elle tourna légèrement son bustier et regarda le barman avec un sourire amusée et d'une voix mielleuse, qui ne la caractérisée pas du tout, avec en prime des battements de cils

-"Pourrais je s'il vous plait, avoir un verre de Bordeaux?"

--Noemie
    [D'une lanterne à une autre lanterne rien ne change]


"Porte d''entrée"

C'est une brune plantureuse généreuse ni grosse ni maigre des cheveux longs et noire bouclés entoure le visage presque angélique de Noémie, mais ne vous fiez pas à son visage d'ange la brune est une joueuse de charme, elle aime s'amuser avant de donner.

C'est devant un élégant bâtiment que Noémie se pointe et le souvenir d'un homme qu'elle avait rencontré il y a quelque année dans un bordel, Alphonse un homme qui avait laissé un souvenir dominant si on puis dire.

L'Aphrodite était l'antre d'Alphonse et c'était là à présent qu'elle voulait œuvrer dans tout son art, Noémie ne sait rien faire d'autre à part ce métier de courtisane la vie n'offre pas souvent d'autre alternative que vendre ses charmes.

Elle se pointe enfin devant la grande porte de la bâtisse de charme ou la lanterne invoque déjà l'intérieur, on ne peut s'y tromper, elle tape enfin sur la lourde porte et s'imagine déjà oh ! La gourmande plonger dans la luxure de ce qu'elle appelle si bien son mignon plaisir, elle aime s'y fondre et en oublie presque le temps quand elle tient ce qu'elle appelle sa victime, mais elle peut aussi tomber dans le piège de son propre jeu, il est arrivé souvent que la dominée se retrouver à son tour dominé peut être par volonté ou tout simplement par faiblesse, ce fut le cas avec Alphonse à une de ses visites. Le corps à ses faiblesses on ne contrôle pas toujours tout.

Le portier va lui ouvrir la porte dans un instant et tout va se jouer dans les minutes qui vont suivre, déjà elle mordille ses lèvres le regard se fait brillant, sa hâte d'entrer et de voir l'intérieur prometteur lui donne déjà des fourmillements dans son ventre.
"ouvre vite vite"
Yohanna.
[Au bout du bar]


Un verre est servi. La répercussion du son dans la salle n'a rien à voir avec le choc d'une choppe sur un bois de taverne. Ici rien de lourd ou graveleux. Pas de mousse qui ne déborde. Le liquide lui-même est sensuel et la goutte qui rebondit à l'intérieur du verre le fait avec grâce et volupté. La couleur ambrée du liquide ne dénote pas avec le visuel chaud et sensuel du lieu, ni son parfum avec l'odeur capiteuse des courtisanes. Yohanna joue un instant du bout des doigts avec le verre, observant du coin de l’œil ce qui l'entoure, bien décidée à alanguir ses mouvements pour paraître adaptée au lieu. Se... ''mettre à l'aise''...

Cette idée lui tourne toujours en tête quand elle se rend compte que plus ça va, moins elle a l'impression de l'être... A l'aise. Sa hache lui manque, le bruit des sabots d'un cheval au galop lui manque, le vent qui fouette son visage et emmêle ses cheveux lui manque, même l'âpre goût de la bière qui lui brûle la gorge et l'esprit lui manque. Se brûler l'esprit, c'est ça. Ce dont elle a besoin. Alors finalement, tandis qu'une autre catin si peu vêtue vient s'approcher de l'homme au bar et passer commande, la brune porte le verre à sa bouche et y trempe les lèvres. Lentement.
Humf... Du Cognac. Une solution de moins pour se mettre à l'aise. Et un mauvais point pour l'enivreur. Pourvu qu'il ne voie pas sa grimace désapprobatrice quand elle avale malgré elle la liqueur. Yohanna ne se permettrait pas d'être impolie... Mais a qui doit-elle cette faute de goût ?

Les prunelles féminines du même ambre que la boisson se posent toutefois sur le serveur qui semble curieusement perturbé, son comportement ne collant pas avec le lourd et capiteux décors. Tout ici n'est que gestes et paroles alanguies, doucereuse perdition qui vous envoûte et vous happe malgré vous, cherchant à troubler votre volonté pour mieux vous posséder. Mais celui-ci, avec sa barbiche taillée au poil près dans un dessin provoquant de piquant, aux vêtements impeccables qui laissent imaginer un corps délicieusement musclé et ce teint qui vous chante le soleil espagnol en pleine nuit, celui-ci, pourtant a des yeux aussi agités sur le spectacle que sa main timidement tremblante sur la bouteille qu'il tient. Il affiche parfois un sourire parfaitement faux au milieu de traits qu'on a forcés à ne pas paraître fatigués. Loupé.
Dommage qu'il soit occupé derrière son comptoir. Un être aussi fascinant aurait sûrement beaucoup de sensations à faire passer en quelques simples échanges corporels....

La brune pense. La brune imagine. Alors ici aussi, les gens ont une vie ? Des sentiments ? Des histoires ? Ici aussi on côtoie des êtres humains qui peuvent se retrouver entre ces murs pour d'autres raisons qu'une naissance ne leur laissant pas le choix ? Avec le rêve de pouvoir en partir un jour pour mener une vie qui leur plairait ?
Un sourire en coin naît sur son visage quand Yohanna se dit qu'elle a parfois des idées bien arrêtées, et qu'une expérience personnelle vaut pour elle mille explications. Alors ses billes ambrées parcours à nouveau la salle et détaille les personnes différemment. Ce ne sont plus des gens à caser dans la boite ''clients'' ou ''courtisans'' mais bien des gens uniques parmi lesquels elle doit choisir celui ou celle qui partagera avec elle un moment intime, unique. Secret.

Ce n'est quand même pas la demi gorgée de cognac qui la fait devenir sentimentale, bon sang ?! Elle n'est là que pour vider une bourse bien trop lourde dans un moment de scandaleuse débauche, et eux ne sont ici que pour récupérer cet or dont elle cherche tant à se débarrasser. Rien d'autre. Et puisque c'est comme ça, Elle n'offrira tout ça qu'a celui qui se montrera le plus désireux de le lui voler, son or. Quoi que... Elle prend le risque au final de regretter sa venue.
Trop de questions... Trop de questions !

Le verre est bu cul sec. L'enivreur a eu la bonne idée de ne point en mettre trop. Elle réussit à avaler sans trop s'arrêter sur le goût qui ne lui convient pas. Mais il lui faut perdre l'esprit, et vite. Alors elle tend son verre à nouveau et demande :


- Avez-vous une boisson qui aide à rêver ? car je n'ai pas la capacité de cette donzelle à le faire par moi-même... Quelque chose... sans couleur, qu'on puisse y faire naître que ce que notre imagination veut bien y créer....
_________________
Trystan


Trystan salue poliment la courtisane au nom de Kayah. Pas le temps de poser plus de questions qu'une cliente arrive.
Malgré les apparences quelques petites choses transparaissent en elle et elle ne semble pas si à l'aise que de prime abord.
Il la détaille du coin de l'oeil. Brune comme il les aime, un quelque chose rebelle qui la rend la damoiselle encore plus intéressante. Cultivée aussi car elle venait de traduire le charabia latin qu'Eve venait de déclamer.
Trystan s'approcha tranquillement, son verre à la main avant de s'accouder au bar à ses côtés.
Captant les derniers mots qu'elle venait de prononcer pour Adryan il ne put que répondre :


Si Adryan notre barman ne trouve pas de boisson qui vous fasse rêver, peut être me laisserez vous le privilège de tenter de vous emmener dans un monde onirique !

Petit sourire charmeur en direction de l'insoumise avant de se présenter.

L'on me nomme Trystan et je suis doublement charmée de vous rencontrer. Non seulement vous êtes des plus ravissantes mais qui plus est, votre esprit est vif !

Le colosse attend ensuite patiemment de voir si la splendide créature était sensible à ses charmes. La main passant légèrement sur sa barbe, le courtisan la dévorait du regard.

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