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[RP] Nuit d'Octobre , Réception

Maryha


La nuit est noire. La lune haute dans le ciel. Et l'Epicée qui s'avance emm**de les loups et autres bêtes, monstres .... Pour le rejoindre lui ...
Elle n'y croit pas. Elle s'était jurée ; plus jamais ! Elle lui avait écrit, elle était là, comme au temps où elle était à lui, comme au temps où il lui avait appris tout ça.
Elle serre les dents. La cape noire et ample cache ce qu'elle hésite à montrer, un excès de féminité mal assumé. Elle le revoit quelques années plus tôt, pipe en bouche, verre en main, derrière les volutes de fumées, comme autant de voiles et tissus précieux dont il aimait recouvrir sa peau sucrée d'étrangère ... il lui semble même sentir son odeur boisée, non musquée, qui la guide vers l'endroit de sa dernière fugue. Souvenirs ...

Première leçon : éveiller la curiosité,
Du coin de l’œil l'aguicher,
Du bout des doigts l'effleurer,
De tout ton corps le tenter.
Le plaisir s'enrobe de mille subtilités,
La jouissance d'un milliard d'audaces ...


Son cœur s'emballe, elle s'arrête à quelques pas de la lanterne rouge. Le corset l'étouffe, elle passe un doigt dans le sillon des deux vallées compressées. Peut on mourir de pareil accessoire ? Quel inconfort ! Elle est mal à l'aise. Et s'il la piégeait ... encore ? Et s'il la retenait ... encore ? Et s'il l'envoûtait encore ? Et si elle le désirait encore ? Et si elle retombait ...
Elle réajuste ses gants de cuir. Faire le vide, se rattacher aux derniers mots de Sarah ... "fais pas d'conneries" qu'elle écrivait, avant de disparaitre. A cause de qui elle les fait les conneries là ? Car oui faut le dire, retourner à l'Aphrodite, se rappeler son passé de torturée, se rappeler son initiation charnelle avec le Duc, la séduction avec Fanchon, les clients, les folies, la fantaisie et le luxe ... retourner dans Le lieu de débauches et de vices par excellence ... est une Connerie !
Elle entendait encore le Phénix lui asséner un coup de plus en ponctuant ses phrases de : "la catin que tu es" ... avait il su ? avait il conscience ? ou la colère ? ou le feu ...

Là où tout commence, là où tout finit. L'Aphrodite. L'affreux deal ...
Était-elle assez forte pour se jouer du Duc ? Il fallait qu'elle le soit pour retrouver Sarah, et pour que Sarah la retrouve elle. Qui mieux qu'une sanguinaire pour repêcher une sanguinaire. Et la Sanguine erre. Le sang afflue et colore son visage d'une légère teinte rosée, sous son teint hâlé. P'tain allez ... avance ...

Maryah se redresse. Elle chaloupe, les talons battent le sol ; démarche rythmée, déterminée. Elle aurait bien pris une grande bouffée d'air, mais elle a l'impression que le corset va exploser. Ses yeux surlignés d'un long trait noir se posent sur le portier. Elle resserre un peu plus la cape, lève légèrement son minois, et prononce suavement :



Lady Marmalade pour sa Grâce, le Duc du Mussidanais ... Je suppose qu'il est déjà arrivé ...
Yohanna.
Les doigts masculins se font audacieux, et les baisers aussi. Yohanna apprécie, et pourtant elle n'arrive pas à se laisser vraiment aller. Elle a beau se forcer, mais rien à faire... Allez ma petite, t'es venue de ton plein gré, maintenant t'assumes !
Un coup d’œil rapide sur les côtés lui apprend que le monde est encore là. Omniprésent. Et elle se sent à l'étroit. Épiée, regardée, jugée. Alors elle a envie de fuir. Réaction qu'elle connaît parfaitement et n'a lus peur d'écouter.

Elle le repousse. Un peu. Et l'air frais que le courtisan avait remplacé par sa chaleureuse présence s'engouffre entre eux, glaçant le visage de la brune. Non ! Pas ça... Elle ne veut pas. Fuir, oui, mais pas seule. Pas ce soir.

Alors qu'elle se descend de son tabouret de bar, une petite dextre attrape une senestre au moins deux fois plus grande pour retenir Trystan, et le petit corps se blottit à nouveau contre le grand. Elle se sent minuscule ainsi. Elle a l'impression de disparaître. Et c'est ce qu'elle veut. S'éclipser. Disparaître derrière ce corps de colosse, comme un rempart entre elle et la réalité.
Yohanna trouve le courage de se fondre dans le décors encore quelques instants et reste en apparence la demoiselle qui serait presque sûre d'elle. Son regard est brûlant et son sourire affamé. Encore cette voix aguicheuse pour pousser son homme d'une nuit vers un lieu où elle pourra enfin se dévoiler. Enfin s’apaiser :


Auriez-vous un endroit plus intime à me proposer ? Nous avons besoin de calme pour découvrir pleinement vos œuvres...
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--Angella


[du salon au bar ]


Du monde arrivait déjà quand la soubrette apparut enfin au salon, longue robe sombre, tablier nouer en arrière, la voilà prête à servir les caprices du salon richement paré, d’un regard elle jaugea clients et ambiance, au bout du bar l’attendait déjà son plateau d’argent, la brunette, par sa petitesse voyante, se faufila sans gêne ni peine entres tables et guéridons, rassemblant déjà verres vidé bien vite en début de soirée.

Des « couples » se formaient déjà ça et là, ce soir semblait être quelque peu différant, même le comptable était sorti de sa tour de solitude, avait il fuit ses chiffres par ennuis, ou préparait il encore quelques surprise ? Et le bar, plein comme toujours, à croire que l’oral du hargneux attirait bien toute âme a sa portée, clientes bien souvent, mais courtisans aussi.

Saluant d’un hochement de tête polie ceux qu’elle croisait sur sa route, affublé de son sourire devenu un accessoire aussi emblématique de la soubrette que son plumeau, et ce regard de petite fille curieuse qu’elle cherchait a cacher, car bien malgré elle, ce monde de secret de volupté avait fini par lui donner envie d’en savoir plus, non pas qu’elle veuille devenir courtisane, non loin de là, mais comment donc faisait ils, ces agents du plaisir, pour attiser ainsi le désir de parfait inconnu, au points de s’en faire des clients réguliers … en voilà un autre, Trystan, déjà accaparé par une inconnue, loin d’être le seul, Dacien aussi, et la petite brune qui regardait en silence, tournant seulement la téte vers Adryan, l’air de demander si l’on avait besoin d’elle, observer était une chose, mais cela n’apportait pas a manger.


Alphonse_tabouret
Le sourire du chat s’étira sous la plaisanterie du Duc, appréciant l'homme, allant jusqu'à le respecter quand la noblesse lui semblait pourtant si souvent fétide de ses propres vices, et entendant la requête, délaissa galamment, le bras Noémie, ombre lascive au creux de ces murs brodés de soie, pour qu’elle prenne possession des lieux.

-Ma chère, je vous laisse découvrir le salon par vos moyens. Assurez-vous au comptoir que l’on mette sur ma note toutes vos boissons de ce soir. Le jeune homme jaugea brièvement la jolie silhouette s’éloignant avant de tourner un visage amusé vers Enguerrand, doucement taquin derrière une mine faussement contrite. Messire, si Fabian vous voyez arriver avec autant de monde que vous n’êtes venu cet été, je ne suis pas sûr qu’il vous laisse rentrer. Je l’ai entendu parler ce soir-là de barricader les portes lors d’une prochaine invasion. Il invita le Duc à faire quelques pas pour déboucher dans le salon.
Sentez-vous libre d’emprunter la chambre de vos choix, cela va sans dire. J’aurais peut-être pour les circonstances, choisi La Mystique, avoua-t-il en laissant bruler une flamme concupiscente dans sa prunelle. Elle n’est certes pas neutre, mais l’intérieur y est comme coupé du temps… Si jamais vous la trouviez trop… enivrante, fit-il après un silence volontaire, essaimé d’un sous-entendu, alors je vous mènerai à l’Initiée. C’est certainement la chambre où l’on ne perd la tête que si on le souhaite…
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--_le_portier


[A la porte]

Et il ouvrit la porte, car, puisque c’était son métier, il devait s’y plier. Entendant donc toquer les trois coups à la porte, Fabian laissa un bout de nuit pénètrer dans l’Aphrodite pour tomber sur la silhouette d’une jeune femme au regard assombri d’un charbonneux intense.

-Lady, reprit il en gardant pour lui une réflexion sur les lubies humaines en s’effaçant pour la laisser entrer. C’était donc elle l’invitée du borgne… Bienvenue à L’Aphrodite. Sa grâce nous a fait part de votre venue, vous êtes déjà attendue


"Et en retard, comme toutes les femmes " rajouta-t-il pour lui-même en la laissant découvrir les lieux et les silhouette du Duc et du comptable qui s'étaient arrêtées à l’entrée du salon
Flex
La Mystique, ce nom de chambre résonnait profondément dans sa tête. Cela sonnait comme un vaste lieu, jonché de palmiers abritant un cour d'eau frais en plein désert. Une Alexandrie - ces temps-ci on en parlait souvent de la cité d'Alexandre le Grand - parfumée de saveur exotique ; ou de sensations chaleureuses sur les draps de soie. Par ailleurs, le borgne avait déjà fréquenté l'Initiée quelques mois plus tôt. Son penchant pour l'aventure lui permit d'arriver à cette conclusion.

« - Monsieur Tabouret, je vais suivre vos conseils et ce sera la Mystique. Maintenant qu'il venait de se décider, Enguerrand trouva son choix plutôt excellent. Le maitre des lieux connaissait parfaitement les ambiances ainsi que les contextes de chacune de ses chambres. Alors il lui devait être facile d'attribuer une ambiance particulière pour les gouts délicats du dandy ce soir.

Pourrais-je aussi, dit-il à pas de loup, sans trop oser, avoir des alcools légers, mais sucrés. Quelques verres de chaque suffiront s'il vous plait. »

Enguerrand n'avait pas l'intention de se murger. Au contraire, il cherchait à faire une dégustation de liqueurs qui pourraient éveiller des sensations agréables dans la bouche. Ainsi que sur la peau réchauffée par l'euphorie des tanins dans le sang.
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http://flexrr.tumblr.com/
Maryha
Le portier … il est important dans c’genre d’endroit. C’est la mémoire du lieu, c’est lui qui trie … et qui, dans l’ombre, se porte garant des bons traitements des filles et des gars du lieu. Ça court les ruelles de la Cour des Miracles les Malades ! Pis y a aussi pas mal de Nobles parisiens qui viennent donner libre cour à leur imagination et à leur vice, assouvir leur folie par icy. Et en général, le Portier, il a l’œil. Alors Maryah le salue respectueusement, une vieille étincelle de reconnaissance dans le regard, puis elle entre.

L’Aphrodite … L’illumination de la fièvre …
Elle s’y revoit l’Exotique, elle observe le décor et celui-ci se teinte des scènes du passé. Son attention se porte un long moment sur la soubrette ; Maryah avait aussi commencé comme ça. Elle se rappelait l’ambivalence de ses sentiments en arrivant icy, la reconnaissance d’avoir été sauvée de la prison où elle payait pour le crime de Tord Fer, et le dégoût des pratiques du lieu.
Au début, on se choquait d’un rien, on se choquait de tout. Et puis, on apprenait à préférer la caresse déplacée aux coups. Quoique certaines préféraient les coups. On vous faisait goûter au luxe, on vous rendait accroc … tellement qu’on devenait prêt à tout pour bénéficier des avantages du lieu. Alors, on s’abandonnait à la débauche ; on revêtait les plus folles tenues, on buvait les vins les plus coûteux, on portait les bijoux les plus précieux, on vivait l’extrême à chaque instant. Et on se résignait à vendre ses charmes … De toute façon, quand on s’en rendait compte, il était trop tard, et l’ardoise était lourde à rembourser ; pleines de chiffres contrôlés mais incontrôlables !
Son regard croise celui de la soubrette, et y a comme une conviction qui prend naissance en elle : elle pourrait l’aider à s’échapper de là, comme elle l’avait fait quelques années plus tôt …

C’est alors que relevant son regard sur les tentures, les sculptures et les colonnes, elle l’aperçoit lui ! Le Duc du Mussidanais … un des rares Nobles qu’elle a su, fut un temps, apprécier. Dans un autre temps, celui qui vient juste après, elle avait aussi voulu le tuer. Finalement, elle s’était contentée de le fuir.
Elle aimait son sens du décalé, son originalité, cet homme était un visionnaire ; mais c’était aussi un fol à ses heures, et un fin calculateur. Que n’aurait-elle donné pour lui lorsqu’il l’avait sauvé de Saint Lazare ? Dérobé son corps aux tortures les plus atroces ? Elle avait tout donné, Tout ce qu’elle avait, tout ce qu’elle était ! Mais quel genre de sauveur vous délivre du Mal pour vous abandonner aux vices des mâles ?
Bref, il est là. A quelques pas d’elle, il ne l’a pas encore vu … ou reconnu. Elle profite de l’instant pour s’adosser un instant à une colonne, et détailler son apparence toujours aussi sophistiquée, raffinée. Ses vêtements sont choisis avec soin et avec goût, les hommes l’envient, les femmes le désirent. Son côté charismatique, mystérieux, cache un homme déterminé et parfois bien cruel. L’Épicée déglutit, y a certaines choses du passé qui ont encore du mal à passer. Mais quand on a besoin de pouvoir, ou besoin de savoir, il est l’Homme de la situation. Et ce soir, il est Son homme. La roue tourne ; ce soir, ce sera lui l’Informateur, et elle l’Informée, autour d’une rencontre informelle.

Lentement, elle retire la cape noire et la tend au petit personnel, découvrant une élégante tenue rouge et or, suavement « volée » et arrangée par la Fanchon. Les couleurs soulèvent la couleur de sa peau dorée, encore une stratégie de Fanchon que l’huile de corps sucrée qui sublime le teint et envoûte les sens. Il est temps de faire son entrée, et par la grande porte ce coup-ci.
Maryah s’humecte les lèvres nerveusement, passe innocemment sa main à sa hanche, là où le jupon du surcot a permis de dissimuler une lame … toujours utile ces petites choses ; la voilà qui s’élance en ondulant auprès des deux hommes. Elle se rappelle les consignes, séduire, attiser, faire boire, questionner … montrer les esquisses du portrait de Sarah, prétexter tout et n’importe quoi pour sortir de ce lieu, et ne plus y revenir ! Pas d’autres rendez-vous, un entretien en somme, dans un lieu agréable, tous frais payés, pour une info à récolter. On a déjà vu plus compliqué !
Alors l’Étrangère vint se poser juste en face des deux hommes en conversation.


Mes sires, bien le bonsoir …

Elle tentait de contrôler ce fichu accent, tentant pour le moment de cacher sous les belles apparences, la gueuse tantôt sanguinaire, tantôt voleuse. Son regard fut imperceptiblement attiré par la cicatrice sur la joue d’Enguerrand ; décidément le Borgne avait du rencontrer quelques difficultés. Peut-être aurait-il à nouveau besoin de ses talents d’Empoisonneuse … ou autre. Après tout, il fallait bien qu’elle agisse pour reprendre sa place au sein de la Cour des Miracles. Et l’Homme de Pouvoir qui lui faisait face, était un atout non négligeable … voire incontournable.

Votre Grâce, veuillez excuser mon retard. C’est que j’connais votre sens du détail, et je ne voulais pas vous décevoir pour le soir de nos retrouvailles …

C’était étrange de le vouvoyer. Des images du passé lui revenaient, il était alors bien moins habillé, et bien trop passionné. Mieux valait pour le moment ménager les susceptibilités.

Me présenterez-vous votre … ami ?

Voilà, pour le moment, elle respectait les convenances.
Objectif numéro 1, mettre en confiance.

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Bannière réalisée par LJD Pépin_lavergne
Trystan


Voila que la brune s'écarte de lui... Aurait-il été trop rapide ? Il l'observe, il voit qu'elle regarde le monde autour... Y aurait-il une connaissance quelque part ? Quelqu'un qui ne devrait pas voir ce qu'il se passe ?
Froncement de sourcils, le colosse regarde à son tour, il ne voit rien d'alarmant... Peut être se sent elle seulement mal à l'aise...

Et puis de nouveau elle se blottit contre lui. Il n'avait guère imaginé qu'elle soit si frêle une fois descendue de son tabouret. Trystan la serre dans ses bras, pas une étreinte trop pressante, pas une étreinte trop dure. Non... Tout en douceur, le géant caresse d'une main le dos tandis que son autre main se perd dans sa chevelure.

A sa demande il lui répond :


Nous avons plusieurs chambres à disposition... Elles portent toutes un nom différents. Il y a : l'initiée, l'enfumée, l'impudique, lé décadente et la joueuse. * Chacune a ses particularités. Dois je vous les détailler ou est ce que le nom d'une d'entre elle vous interpelle ?

Il joue avec l'une de ses mèches l'entortille autour de son index tandis que son autre main caresse doucement le haut de son dos, sa nuque exerçant de petites pressions comme pour lui signifier que les moments à venir seront merveilleux.

* (j'ai intentionnellement évité de mentionner la mystique puisqu'elle va être prise)

Yohanna.
La brune se laisse aller à imaginer ce qui pourrait bien se cacher derrière chaque nom. Si elle avait le temps et le loisir de le faire, elle aurait demandé à visiter chacune des chambres, tester un peu chaque domaine... Mais elle n'est pas là pour ça, et puis si la nuit l'enchante dans une des pièces, elle pourra toujours revenir... Délicieux pêché que celui de se vautrer dans la luxure la plus interdite.

Chaque nom l’interpelle à sa façon. L'initiée l'attendrit en se disant qu'elle a sans doute franchi cette étape depuis longtemps. L'enfumée la fait sourire en coin, imaginant que cachée sous une fumée épaisse, elle serait encore moins visible du Très-Haut pour cette nuit de plaisirs. L'impudique lui fait légèrement froncer les sourcils, elle a déjà peur de se montrer dans les bras d'un courtisan au milieu d'autres courtisans qui n'en ont que faire... Que peut bien cacher cette salle au nom évocateur... La décadente. Exactement ce que Yohanna ressent d'elle même en ce moment. Ce nom la met d'autant plus mal à l'aise qu'elle la ramène à sa convoitise ambivalente. La joueuse... Non. Quoi que... Tout dépend de ce qu'elle pourrait y trouver...

Tout en posant sa main sur le torse puissant du courtisan, pour garder un contact physique tandis que lui la caresse doucement ou joue avec ses cheveux, elle chuchote :


Hmm.. Les noms me parlent... Puis se taisent... Qu'avez-vous envie, vous, Trystan ? Quelque chose de plutôt caché ? Tamisé ? Discret ? Où un endroit où nous pourrons nous voir, nous observer... Une salle avec des miroirs ? Dites-moi... Que recèle comme merveilles cette maison de plaisir ?

A vrai dire, elle parle de ses options préférées sans s'en rendre compte. Tant qu'ils ne sont pas importunés, la Yoyo prendra tout caché ou tout voyant. Les deux ont leur charme. N'étant pas une pratiquante régulière du lieu, elle n'ose pas supposer tel ou tel lieu, même si les noms de chambres lui tournent encore dans la tête. Elle devra se laisser guider pour savoir où se trouve la pièce qui conviendra le mieux pour les accueillir tous les deux cette nuit...
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--Noemie
[De l'entrée au bras d'Alphonse et direction le salon]

Les paroles rassurantes du maître des lieux dans un chuchotement à son oreille firent sourire Noémie qui était bien décidée à être bien plus qu'une courtisane errante, mais active au plus possible. M'enivrer ? Qu'elle douce torture elle était pendue à une bouche entre ouverte mais elle n'eut pas le temps de lui répondre le votre Grâce se fit entendre et c'est elle qui resta bouche ouverte ou aucun son ne put sortir.

Un rapide coup d'œil et sa tête s'inclina à la Grâce qui venait de faire son entrée des salutations. Et oh ! Tristesse Alphonse lâchait déjà son bras d'une petite moue aux yeux qui se plissent d'insatisfaction, mais elle se résigne Noémie comprend qu'Alphonse a beaucoup à faire.

Je vais de suite découvrir votre très beau salon et m'enivrer sans vous au bar quel dommage.

Petite taquinerie au passage et sourire plein de charme, elle se glisse d'une démarche féline jusqu'au salon en direction du bar pour commander de quoi l'enivrer ? Avait-elle vraiment besoin de ce breuvage ? Oh ! Que non, elle aimait être bien consciente de ses actes de luxure et ne voulait pas en perdre une miette ce soir, elle n'était pas là pour rester bredouille mais Noémie n'était pas non plus du genre sobre entièrement boire un verre juste pour le plaisir du goût.

Sa silhouette s'enfonça dans la lumière tamisée du lieu prête à découvrir son nouveau terrain de jeux dominante à dominer ou dominants dominés ? Surprise qu'allait réserver cette soirée à Noémie ?

Elle arrive enfin au bar après s'être perdue dans ses pensées et ses observations, la Noémie est satisfaite cet endroit l'attire et elle n'est pas prête à présent d'en sortir, l'odeur de la luxure lui fait presque tourner la tête au point de lui réveiller une certaine excitation, le bar est là devant elle, il lui faut quelque chose de fort très vite.
Trystan


Il continue ses caresses tout en écoutant les désirs de magnifique femme dans ses bras... De sa voix envoûtante, il lui chuchote à l'oreille :

Ce que j'ai envie, mia cara ? Mais j'ai envie de vous emporter dans un tourbillon de plaisir...

Il se détache légèrement d'elle, la regarde tendrement dans les yeux, se penche vient doucement embrasser son cou puis remonte pour mordiller le lobe de son oreille.
Il lui prend la main et l'entraîne derrière lui. L'impudique voila où il l'emmène. La chambre ou il pourra la voir sous toutes les coutures, la chambre ou elle pourra se voir elle même prendre du plaisir... La chambre où fermer les yeux face aux images de luxure qu'ils peindront à deux est impossible...


--Dacien2
Un œil vert, un autre marron? Quelle était encore cette bizarrerie. A croire que les femmes décalées étaient pour lui. Non franchement, à des moments, fallait arrêter. Mais passant au-dessus de cela, elle en avait peut-être la peine. Pas faux. L’imagination de voir un corps ciselé à souhait, avec de belles rondeurs juste là où il fallait, pouvait débordé largement de son esprit pour éventuellement la retrouver dans un des lits du Bordel à batifoler avec elle. En même temps, son humeur pas si gourmande que cela pour l’heure, se laissait aller à de vagues esquisses de mains divaguant sur le grain fin de sa peau.

Eh bien divertissez vos yeux avant de pouvoir en divertir le corps très Chère. Profitez d’une vue si exceptionnelle ce soir.

Dit-il d’un ton enjôleur. L’arrogance avait disparu pour une fois et faisait place à un courtisan plutôt bon acteur vu l’état moral qu’il tenait en cette nuit. S’il avait pu s’abstenir de travailler, il l’aurait fait. Seulement voilà. Cette soif de luxure était plus prenant que tout le reste. Certes, il dévergondait la clientèle pour les sonnantes mais pas que.
Et alors qu’il avait quitter le Patron avec cet air mélancolique d’une déchirante révélation voilée imperceptible aux yeux du concerné, Dacien retrouvait une cliente sur une ton badin, enfantin, enivreur pour quelques heures et respirant l’immoralité aphrodisiaque.
Trop de monde. Mmhh…Pas faux non plus. Enfin, y avait Adryan quoi. Alors autant l’éviter, il valait mieux, sinon la cliente, aux oubliettes.


Allons-y en ce cas.

Dacien emmena la jeune femme vers deux fauteuils légèrement en retrait des autres et héla Angella.

Que désireriez-vous délecter pour vous faire tourner la tête?

A la hauteur de ses espérances. "Si tu savais ma grande…"Pensa-t’il. Non. Il ne valait mieux pas qu’elle sache de suite. Ses émeraudes se baladèrent sur l’exuvie en face de lui. Charmant, charmeur par ses gestes et ses sourires divinement félins. Oui, pour ce soir, à cet instant là, il en avait besoin.

Dysthe


Elle le détaille, le sonde de ses yeux vairons. Oui la vue était plaisante mais serait encore plus plaisante une fois le corps dénudé et ses mains sur la peau de ce courtisan.
Elle s'installe sur l'un des fauteuils d'une manière peu conventionnelle peut être pour une fille du beau monde. Le dos contre l'un des accoudoirs, l'une de ses jambes par dessus l'autre accoudoir elle prend ses aises et ne se fait pas prier.


Depuis que l'on m'a fait goûter cet alcool provenant de Hollande, je ne jure plus que par lui... Du genever, enfin... Si vous en avez...

Il ne la regarde pas... Elle suit son regard et voit un autre homme, des plus charmant...

Il est beau et à une certaine aura qui happe le regard !

Son regard se tourne de nouveau vers le courtisan, un petit sourire en coin apparaît.

Si vous préférez les hommes il ne fallait pas m'aborder... Bien que deux hommes en même temps, cela est très loin de me faire peur !

Un éclat de rire cristallin s'échappe de sa gorge. Adepte des orgies, la jeune fille ne craignait pas le nombre mais ce soir elle cherchait la qualité...
--Dacien2
La Plante s’installa d’une drôle de façon dans un des fauteuils. Pas très conventionnel pour une dame mais cela le fit légèrement sourire. Son esprit erra sur l’éventualité que la Dame devait souple. Trèèèès souple. Pourquoi cette ébauche? Aucune idée mais cet approfondissement de la question lui permettait d’oublier la crise de nerfs plus tôt dans le soirée.
La demande de la Belle enregistrée, il passa donc commande d’une genièvre et d’un verre de cidre pour rester encore clairvoyant. Le vertige alcoolique devrait attendre encore un peu.

La cliente avait un sens décuplé apparemment de remarquer le coup d’œil que l’Arrogant avait lancé vers le Barman. Certes, les traits de son visage étaient chétifs mais, cela n’enlevait rien au charme qu’il pouvait dégager. Et elle avait bien raison la Dame, il attrapait les émeraudes de Dacien sans le vouloir, sans le savoir et sans même peut-être se rendre compte à quel point. Le Fier eut un léger rictus mais tut tout mot sur ce qu’il pensait.
Et son soupçon sur le fait d’aimer les hommes.


Je me plais à m’enticher des deux.

Un sourire en coin. Dacien prit son verre pour se délecter d’une gorgée. Son regard se déploya vers la Vairon et d’une rétine espiègle.

Mmhh…..Rassurez-vous, j’en vaux deux. Vous en aurez bien assez avec moi.

Ses commissures s’écartèrent. Son minois ne montrait que fierté. Il ne manquait plus que le contexte autour finalement. Dacien posa ses jades sur la cliente et d’un ton presque carnassier.

Que diriez-vous de finir nos verres dans une autre pièce?

Entreprenant? Oui. Assurément. Du moment que cela pouvait lui éviter de sentir Adryan non loin de lui, ce n’était que mieux.

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