Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2   >>

[RP-septembre] La nuit des ardents

--Dacien2
Dacien n’aimait pas l’arrogance du Colosse devant lui mais qu’à cela ne tienne, il ne lui prêterait que peu d’attention. Si le malfrat ne pensait pas qu’il fallait s’effacer devant lui, il avait au moins le courage de l’affronter. Un point pour lui. Cependant, le Narcissique ne rabaisserait pas son caquet pour le plus grand plaisir du client qui se croyait tout permis dans ce Bordel. Non mais, il fallait un peu de tenue, un peu de courtoisie et un gros contrat avec le Comptable surtout pour venir pavaner à la Maison Haute. Dernière chose qu’il n’avait sûrement pas. Le Brun l’aurait su dans la minute sinon.

Axelle aguichait sans équivoque Trystan. Petite moue du courtisan. Pour la première fois, il était laissé pour compte. Ne rien faire transparaitre et garder sur le minois ce froid qu’il aimait incarner pour ne pas s’enticher d’états d’âme. Il lui semblait avoir aperçu la Gitane aux bras du Comptable lors d’une soirée d’anniversaire. Mais, il n’était point sûr de lui et ne voulait en aucun cas poser des questions sur les folles nuits qu’elle pouvait avoir avec le Patron. Cependant, de demander si ouïr ses plus profonds désirs serait à leur portée, il allait de soi que cela était faisable. Pour Dacien en tout cas.

Allons bon Axelle….Quelles sont les attentes que je ne pourrais combler pour…

Pas le temps de terminer sa phrase que Alphonse se pointa. Il avait cette manière de poser ses phalanges à la naissance des cheveux qui faisait qu’il vous procurait un léger frisson parcourant la colonne vertébrale à n’en plus finir. Et, juste à le voir se saisir de la nuque de la Brune, le Brun en ressentait les effets. Maigre sourire en coin avec un plissement de l’œil droit. Entendre Alphonse dire que la Peintre avait une imagination débordante le laissa pantois. Dacien aurait bien aimé y goûter mais, des quelques suspicions qui trainaient dans un coin de sa tête, il préférait rester en retrait. Toutefois, l’envie lui brûlait quelque peu les mains. Ses jades se levèrent vers son amant-jouet et il afficha un sourire débordant d’espièglerie. Puis Dacien ne put s’empêcher de reluquer le Colosse.

Je vous présente le Comptable, le Patron si l’on peut dire. Montrant Alphonse d’un jet de main. Vous devriez lui demander si vous êtes dans votre bon droit de venir taquiner la Peintre….

Certes piquant mais en même temps, il préférait faire déborder sa légèreté à toute épreuve.

D’autres ont essayé de me maitriser….Ils se sont heurter à un mur, alors, vous en tant que simple client qui vient poser ses chausses sur un terrain inconnu, vous pourrez toujours tenté de me faire changer d’avis, je ne suis pas sûr que cela sera une réussite.

Il pouvait bien le menacer d’un coup de pieds aux fesses, il n’avait que faire. Et même si par moment, il prenait le pas d’être conciliant grâce à son Espagnole, il gardait tout de même son arrogance pinçant pour ceux qui empiétaient sur ses plates bandes.
Ce qui lui raviva un visage des plus charmants était l’arrivée de la soubrette. Mi ange, mi démon, il l’aimait bien malgré tout.


Angie…..Quel ravissement de te voir. Pourrais-tu nous porter de quoi boire. Pour moi comme d’habitude. Un levée de sourcil vers l’Artiste. Axelle? Que désirez-vous? Je vous l’offre.

Axelle
Tout jeu à une fin, même le plus drôle, certainement le plus drôle même, surtout quand la fin se retourna contre la Bestiole qui ne savait si elle devait jubiler où faire mine basse quand la voix d’Alphonse s’éleva dans son dos. Soit, il la sauvait d’un mauvais pas, mais découvrait la supercherie dans un même temps. Mais qu’importait quand son visage bascula vers l’arrière, la laissant dévorer du regard le fil de la mâchoire qui soudain réveillait l’appétit de sa gorge offerte. Mais qu’importait quand sous la gronderie la complicité ronflait paisiblement. Trystan avait compris, sa remarque ne faisait aucun doute et encore moins son agacement refoulé sur sa chevalière. Au regard qu’il lui lança, elle répondit d’un sourire volubile, joliment naïf quand sa nuque ronronnait sous les doigts du flamand.

Il lui semblait que toutes les attentions étaient portées sur elle, même la petite soubrette pointait son museau curieux. La Bestiole était attendue au tournant, elle n’en doutait pas, même si Dacien regagnait des points. Cherchait-il à se faire bien voir d’Alphonse ? Venait-il à son aide en cherchant à détourner la conversation ou serait-il finalement aimable et courtois derrière ses manières bourrues ? Le temps n’était plus à réfléchir, mais à garder l’honneur sauf. Bouquet final, le moment était venu de désigner le gagnant.

La frimousse brune se détourna doucement et les lèvres vinrent, impudiques, se poser sur la main perdue dans ses boucles brunes, y déposant un baiser volontairement délateur, avouant sans plus d’ambigüité possible le jeu de dupes auquel elle s’était livrée. Puis relevant un visage contrit quand ses yeux pétillaient de malice dans le regard d’Alphonse, anguille, elle s’amusa encore un peu.


C’que j’fais là ? J’voulais vous faire une surprise, mais tout est gâché maint’nant ! La moue était adorablement enfantine quand elle repoussa la faute sur les trois hommes. Mais j’n’ai pas perdu mon temps pour autant. J’crois qu’j’suis une parfaite espionne, oui ! Elle rebaissa ses mirettes vers le colosse. J’vous présente Trystan. Vrai qu’il ne fait pas parti des murs, mais si j’étais d’nature à avoir faim d’escapades dérobées, c’lui qu’j’aurais choisi. La déclaration était fracassante, mais elle l’assumait, certaine de la confiance que lui accordait Alphonse. Dacien, lui, risquerait de se rebiffer, mais qu’importait quand finalement elle abattait les cartes de sa mesquine vengeance. Nonchalamment elle se leva, laissa frémir le tissus de sa robe et contourna le fauteuil pour rejoindre le flamand, tournant le dos aux deux hommes. Sa main se posa sur le torse de son amant d’une pression un peu trop forte pour être innocente. J’pense qu’vous devriez causer tous les deux. Puis se penchant vers l’oreille du comptable lui murmura, devriez l’embaucher, même si j’n’ai faim qu’depuis qu’tu t’es glissé dans mon dos. D’ailleurs, comme c’soir j’risque d’perdre, j’vais filer. Un rire léger s’échappa de ses lèvres avant qu’elle ne se retourne vers les deux hommes toujours assis et la soubrette.

‘Soir Angella, j’suis Axelle. Pourriez-vous servir à ces Messires c’qu’ils veulent, c’pour moi, j’crois bien devoir m’faire pardonner.
Puis de poser un regard plus avenant sur le courtisan. J’vous remercie Dacien, mais la soif qu’j’ai, pouvez pas l’étancher. Et sourire aux lèvres, elle esquissa trois petits pas de danse amusés, suffisants pour laisser son jupon virevolter dans une révérence, et fila, tout aussi hilare que sournoise à fuir.
_________________
--Angella


taquine la gitane ... chose qui la rendait plus sympathique encore au yeux d'Angella, qui salua son départ d'une courbette joyeuse, avant de se tourner vers la gente masculine.

-permettez moi d'honorer l'offre de la dame, Dacien je crois deviner ta préférance, et pour ces messieurs ?

s'adressant au deux hommes restant, la soubrette observait le client d'un oeuil curieux, un noble peut etre, tres propres sur lui, enveloppé d'une assurance non feinte, et ce regard de prédateur en chasse ... l'on aurait pu croire que le frére d'Adryan se tenait là, un frére bien plus attrayant cela dit ... il buvait sans doute la méme chose que lui ...

la pauvre petite chose s'en voulu presque a cette pensée, voila qu'elle se surprenait a s'attacher au apparences, l'Aphrodite l'avait touchée bien plus qu'elle ne le pensait.
voyons au moins si cette "contamination" m'est utile .

-Monsieur,quelque chose de fort vous conviendrait ? un cognac peut etre ...

Alphonse_tabouret
Les présentations étirées par Dacien amenèrent un sourire avenant aux lèvres félines du jeune homme qui hocha la tête en direction de Trystan quand le courtisan envoyait pique sur pique à cet hôte intriguant qui était venu se mêler aux festivités de la journée
Les lèvres d’Axelle à sa peau ramenèrent immédiatement son attention sur la gitane dont la lueur dans la prunelle témoignait d’un jeu amusé, gai, qui allégeait l’humeur autant que le front et Alphonse étira son sourire rien que de trouver sa maitresse aussi belle. Les chemins empruntés ensembles avaient semblé longs parfois, épineux souvent et toujours éreintant et depuis bien longtemps, il n’avait pas saisi sur le minois brun, la légèreté qui affleurait aujourd’hui jusque dans les vapeurs de son regard.

C’que j’fais là ? J’voulais vous faire une surprise, mais tout est gâché maint’nant Mais j’n’ai pas perdu mon temps pour autant. J’crois qu’j’suis une parfaite espionne, oui ! . J’vous présente Trystan. Vrai qu’il ne fait pas parti des murs, mais si j’étais d’nature à avoir faim d’escapades dérobées, c’lui qu’j’aurais choisi.

A nouveau le regard dériva sur le colosse dont la stature toute entière pesait agréablement sur la banquette, le chat choisissant de ne s’attarder qu’à l’essentiel en jaugeant la mâchoire nette et les yeux profonds tandis qu’Axelle se levait, défroissant ses jupons carmins pour redevenir flamme et non plus corolle. Se redressant tandis qu’elle le rejoignait, il accusa la main délicate à son torse et le murmure qu’elle éleva jusqu’à son oreille
J’pense qu’vous devriez causer tous les deux. Devriez l’embaucher, même si j’n’ai faim qu’depuis qu’tu t’es glissé dans mon dos. D’ailleurs, comme c’soir j’risque d’perdre, j’vais filer
Les crocs du félin affleurèrent sous le sourire quand la confidence lascive venait embrumer joyeusement ses tempes nettes d’une réminiscence délicieuse de parfum, de chair et de gouts.
‘Soir Angella, j’suis Axelle.Pourriez-vous servir à ces Messires c’qu’ils veulent, c’pour moi, j’crois bien devoir m’faire pardonner. J’vous remercie Dacien, mais la soif qu’j’ai, pouvez pas l’étancher
Attendant qu’elle ait fini de lancer sa sortie, le comptable lui saisit la main quand elle s’apprêtait à les quitter et porta son poignet à sa bouche pour y mordre la peau doucement.

-Ne comptez pas sur moi pour retarder l’heure du repas, lui confia-t-il en relâchant la pression de sa main, faisant glisser la moue badine de son visage à la commissure de ses lèvres avant de contourner à son tour la causeuse, et de s’assoir en face de Trystan, ne jetant plus un coup d’œil à Axelle de crainte de se lever pour définitivement la suivre jusqu’au premier endroit assez sombre pour accueillir leur appétit. Je vous remercie Angella. Adryan saura quoi me servir pour ma part, lui confia le comptable dans un sourire courtois, avant de se tourner vers Trystan.
Ainsi donc, il parait que vous êtes charmant ? fit-il, flegmatique en inclinant la tête dans un sourire amusé, doucement lascif, regardant un peu mieux ce que l’Aphrodite lui présentait sur un plateau. Jusqu’à quel point l’êtes-vous ?, demanda-t-il en passant un bras sur la causeuse, pliant le coude pour appuyer sa tempe un index tendu, un air de chat jusqu’au bout des lèvres, une lueur taquine s’allumant dans l’œil. La bestiole avait joué, l’Orgueilleux avait grogné , c’était au tour du chat de planter ses griffes.
_________________
Trystan


Ainsi donc le coquelicot était réservé au patron ou quelque chose du style… Il se doutait bien que dans ce genre d’endroit les coucheries des uns avec les autres devaient être assez régulières, après tout entre personnes de même espèce on ne pouvait que se comprendre…
Il salua le tenancier du bordel d’un signe de tête sachant pertinemment qu’essayer de voler la marchandise aux courtisans ne devait pas jouer en sa faveur. Qu’importe, le colosse s’était déjà retrouvé dans des situations pires que celle-ci et il ne doutait pas de réussir à s’en sortir une fois de plus.
Pendant ce temps, Dacien essayait de le piquer au vif sans guère vraiment y réussir.


Ne pensez point que ce terrain m’est inconnu…

Sourire en coin du colosse qui en disait long. Si seulement il savait… Le pauvre serait désabusé par le nombre de conquêtes qu’il avait fait.
Et voila que la gitane venait à le déclarer vainqueur en quelque sorte de la joute entre Dacien et lui-même car à n’en point douter, elle s’était amusée et les avait comparés. Petit signe de tête vers elle… Elle avait joué, pour ça il lui en voulait mais en quelque sorte elle lui sauvait la mise également donc c’était de bonne guerre. Le faisait-elle pour embêter Dacien ou parce qu’elle le pensait vraiment ? Cette question tourna un moment dans la tête du colosse mais ses pensées furent interrompues par la soubrette.


Un cognac oui cela sera parfait je vous remercie.

Le patron s’installa face à lui et Trystan le fixa tranquillement droit dans les yeux. Sa question le déstabilisa quelque peu… Il imaginait des remontrances, des réprimandes, voir même qu’on lui dise de ne plus remettre les pieds ici si c’était pour voler les clientes… Il n’avait pas songer un instant qu’on lui fasse un entretien d’embauche car, à n’en pas douter, ça y ressemblait tout de même assez étrangement…
Se reprenant légèrement le colosse passa sa dextre sur sa barbe taillée avec rigueur et répondit d’une voix grave et profonde :


Charmant je peux l’être jusqu’à être envoutant et addictif…

L’on pourrait croire qu’il se vantait mais somme toute c’était la vérité… Et le fourbe de pencher la tête en arrière, la posant sur le dossier, dévoilant sa pomme d’Adam, détaillant le tenancier à travers ses paupières mi closes.

Tout comme vous à priori…

Et de laisser sa phrase en suspend. Car à n’en point douter, le patron était un maître dans l’art de charmer et d’obtenir ce qu’il voulait. Il y avait en lui un je ne sais quoi qui le rendait attractif, on avait envie de lui plaire tout comme on devait le détester à d'autres moments. Il avait une aura, un charisme, un charme naturel et Trystan avait tendance à se méfier de ces personnes.

--Dacien2
C’est lui qu’elle aurait choisi. Triste risette d’un coup mais l’œil espiègle. La Peintre ne savait pas ce qu’elle perdait. Si l’on ne goutait point à la marchandise comment pourriez-vous savoir si celle-ci est valable ou pas. La Gitane aurait jeté son dévolu sur le Colosse qui se prenait pour….Oui, il se prenait pour quoi d’ailleurs. Toute la question était là. Pas courtisan de ces lieux, client bizarre qui venait s’immiscer un peu trop sur les plates-bandes du Fier. Tout cela était vraiment étrange. A moins que cela ne soit une manœuvre pour signer un contrat. Dacien en avait déjà vu pas mal des façons de signer un papelard pour rentrer dans les murs mais celle-ci, il fallait oser. Il ne pouvait pas lui retirer la manière qu’il avait de s’affirmer devant le courtisan. De ce côté-là, chapeau bas. Le client aurait droit au plus grand respect de l’Arrogant à ne point en douter.

Et de fil en aiguille, la Gitane préférait quitter le salon. Il eut un éclat de rire. Il ne pouvait étancher sa soif. Ahh non mais là, on ne lui avait encore jamais faite. Tendant la main gentiment en avant pour resserrer son poing et le faire tapoter sur l’accoudoir de son fauteuil, il lui rétorqua d’un sourire narquois.


Vous n’y avez pas encore gouté voyons.

Bon d’accord. Dacien était conscient de ne pas arriver à la cheville du Patron. Mais quand même. Et Angella, à force de travailler au lupanar, oui forcément, elle connaissait les boissons préférées de chacun.

Merci Angie, t’es adorable.

De temps en temps le narcissique savait s’épancher sur quelques flatteries. Encore fallait-il savoir les prendre à bon escient. Et voilà, le Patron prenait les choses en main. Dacien eut un rictus plutôt cynique. Il avait bien compris que l’accord ne serait pas loin. Il resta silencieux pour voir comment le bonhomme allait se vendre si vraiment il voulait bosser ici. Ha! Envoutant et addictif. Non mais franchement.

Et un peu trop avenant…Surtout lorsque l’on n’est pas du bon côté de la barrière.

Bah quoi. Il cherchait aussi.

Alphonse…Tu crois vraiment que l’on aurait besoin d’un courtisan comme lui?

Autrement dit, il peut dégager.

T’as déjà le meilleur, pourquoi en prendre un autre….

Pourtant l’Arrogant le savait bien. Il ne pouvait se trouver dans deux chambre en même temps.

--Angella


[dans le salon, avec les autres ]

les commandes en tête, la soubrette était prête a partir, pourtant quelque chose la retint, une chose si commune a la petite souris des lieux, terriblement enfantine : la curiosité.

oui, curiosité attisée plus encore par cette flatterie soudaine, si rare, et ce client qui semblait vouloir entrer tout autre chose, en ces lieux de débauche, qu'une simple âme perdue voulant s'oublier dans des bras inconnus, vilaine curieuse, la petite brune profita de sa présence pour nettoyer une table toute proche, frottant, consciencieuse qu’elle était la soubrette, écoutant sans le vouloir … ou presque.

Le prédateur voulait donc devenir courtisant ? et Dacien ne saluait pas du tout l’idée …
T’as déjà le meilleur, pourquoi en prendre un autre….

Une phrase reflétant parfaitement ce cher arrogant, un sourire amusé se dessina peu a peu, ne pouvant retenir ce qui lui brulait les lèvres, la petite chose prit le chemin du bar, prenant soin de passer derrière Dacien, lui soufflant quelques mots a peine audible, d’un ton taquin:
— Tu prendras bien un peu de compétition avec ton cidre, Dacien …

Vite filon ! Ils attendent leurs boissons !



Trystan


Petit sourire en coin en direction de Dacien...

Il est tellement simple d'être le meilleur quand on est le seul... Un peu de concurrence vous ferait le plus grand bien !

Et cela le remettra à sa place songea-t-il... De nouveau il regarde le patron et lui demande :

Auriez vous une proposition à me faire dès lors ? Si c'est le cas, je l'écoute... Si ce n'est pas le cas je m'en irai, sans grabuge... Je suis un être civilisé après tout...

Et de poser ses jades de nouveau sur le patron tout en haussant un sourcil attendant tranquillement, mains croisés, sa réponse.

See the RP information <<   <   1, 2   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)