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[RP] Votre attention silvouplaît : le mariage est imminent.*

Ixia
Ixia, mioche du Rouergue agée de sept ans désormais avait connu sa Line lors des essayages de robe de sa magicienne pour encore un mariage. La gosse avait horreur du mariage en soi. L'amour était un grand n'importe quoi, une espèce de route vers le malheur qui emportait vers la mort. Oui c'était ça, le oui stratégique était le oui à la faucheuse pour qu'il l'emmène tout là haut dans les étoiles. Mais avant le dernier voyage, c'était que souffrance et malheur, sinon ça serait beaucoup moins drôle pour les trolls des ténébres non?

Oui sept ans et déjà elle savait que les hommes étaient tous des barbares impolis et ignobles, oui tous... enfin presque y'avait quelques exceptions quand même, seulement pas à épouser quand même hein! Pis ya aussi des hommes pire que les autres, alors là juste en cette seconde elle en voyait deux, l'homme que sa mère avait aimé, le pire, lui il avait tous les trophées du cruel con de base; Pis ensuite en second je vous le donne en mille, bah c'était le truc qui servirait d' épou à sa douce et belle Line.

Mais voilà, les grands sont bêtes c'est bien connu, le mariage aurait quand même lieu, malgré tous les conseils de sa couine, qui était la meilleure amie de Line, ouaip les grands ils réfléchissent pas.

Mais dans les mariages, y'avait aussi des trucs vachement bien, alors la gosse aimait bien y aller. Y'avait pleins pleins de belles robes, et cette fois la gosse en avait une aussi, et pas une bleue moche comme au mariage de sa couine. En plus elle avait pas vu sa Line avant le mariage alors la gosse avait choisi toute seule sa robe. La plus belle robe du royaume existant, une robe ROSE BONBON, avec des dentelles, des frousfrous partout. Oh bah Line lui avait dit non hein, mais voilà c'était bien connu la mioche faisait que des conneries, et ce qu'elle voulait héhé. Pis y'avait aussi la robe de la mariée,et à son âge, on donne toujours un coup de main pour la robe, et ça c'était formidable pour elle, elle aimait trop ça.
Les alliances aussi était le top, car souvent c'était elle qui les amenait à l'autel, car avant elle était enfant de coeur, même quelle faisait sonner les cloches aussi, meilleur chose de la vie ça, s'envoler dans les airs comme un oiseau.
Dur à suivre hein la gamine dans toutes ses idées de mioche? Normal vous êtes tous trop grand pour tout comprendre d'abord.

C'est donc dans une tenue rose bonbon qu'elle arrive dans le patelin dit dans le carosse piqué à son tuteur, coms de Najac et conduit par les gens de celui-ci, elle devrait surement rejoindre sa Line ailleurs que devant lautel, mai elle savait pas où.
Elle connaissait rien ici, ni personne pffff, c'était pas rigolo, surtout qu'elle allait revoir l'autre là, savez Arnaut quoi,et ça elle avait pas envie, pas envie du tout!

Bon bah pas grave, elle avait toujours des idées de génie pour trouver les gens et se sortir de toutes les situations d'une manière commune... ou pas...Elle voit donc ne fontaine,et fit arrêter le carosse et grimpe dessus, met ses mains en porte voix et hurle de tous ses poumons dans sa magnifique robe.


Ma lineeeeeeeeeeeeeeeeeeeeee!!!!! Lineeeeee, je suis làààààà, tu es où?????? MA LINEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEEE
_________________
Hidatsa
Non mais non quoi ! Chapelle de Laguian qu'il avait dit dans sa missive ! Ca devait lui causer à la brune ? Bah non, ça lui disait rien et si elle avait su que cela se trouvait en AC, elle aurait refusé d'y aller à c'mariage. Trop tard...une parole est une parole et si la Brune avait bien des défauts, renier une parole n'en faisait pas parti.

Elle aurait plutôt pensé que la cérémonie se déroulerait en Guyenne, après tout c'est là qu'ils habitaient non ? Ironique cette pensée surtout quand elle se remémore où son propre mariage avait eu lieu, en Paris ! On a vite fait d'oublier les mauvais souvenirs.

Bref, à parole donnée, la Brune devait se hâter, c'est que la Lorraine...c'est pas tout près de l'AC surtout avec une épaule blessée qui lui faisait souffrir le martyre. Fichus franc-comtois ! Si elle avait le malheur d'en croiser un à cette cérémonie, elle serait bien capable de lui sauter à la gorge sous l'impulsion du moment. M'enfin, le monde ne pouvait pas être aussi petit, hein ?

Tout en galopant sur son canasson, elle replongeait dans ses souvenirs, une rencontre un soir en taverne dans le Languedoc avec Arnaut, des paris qu'ils s'étaient lancés, des fûts qu'ils avaient vidé, elle en avait bouffé du Lanceline par ci, du Lanceline par là. Surtout que la Lanceline, bah elle l'avait connu toute jeune, à son arrivée en AC et que bien des années plus tard, c'était Jeremy qui l'a gonflé avec c'nom. Pfiouuu c'est vrai que le monde est petit en fait...

Fichtre ! Dans la précipitation, elle en avait oublié la tenue de circonstance...De toute façon, fallait pas compter sur elle pour trouver des fanfreluches dans ses affaires, par contre, ses frusques, elles étaient propres hein ! Alors ils s'en contenteront, braies, chemise et le bustier qui faisait toujours bon effet sur les hommes, la capuche baissée, c'était pas le jour pour attirer l'attention sur elle. Ses boucles brunes et ses émeraudes feront office d'apparat en ce jour.

Arrivée sur le parvis de la Chapelle, elle aperçut une gosse, tiens..ça commençait bien. De mémoire, elle l'avait connu un soir d'hiver en Rouergue, même qu'elle lui avait refilé des cailloux pour son bonhomme de neige à la mioche. Elle entra discrètement dans la bâtisse, zieutant un peu partout quand son regard se posa sur une dame, elle écarquilla les yeux, la Procureur de Lorraine, ici ? Nan mais j'rêve là ! A croire qu'ils la poursuivent ! Ou alors la Brune devient parano, c'la aussi, c'bien possible.

En discussion avec une rouquine, elle ne l'avait sans doute pas remarqué, après tout, elle l'avait jsute croisé en place publique, elles ne s'étaient jamais parlées et ne comptait pas s'y mettre aujourd'hui. Elle prit place au fond de la salle, juste à coté de la nef pour apprécier l'entrée de la mariée voire faire un petit croche-pied à la Procureur lorsqu'elle sortirait d'ici. Bah quoi, on se refait pas ! La rancune est tenace chez la Brune, même si personnellement, elle ne lui avait rien fait.

Elle bougonna tout bas
"allez Hida, c'est un jour heureux aujourd'hui"
Acellin
[Quelque jours auparavant]

Un coursier avait apporter une très belle lettre a Shu , ou il était demander a se dernier de se rendre au mariage de sa soeur Line , il replia soigneusement le papier et le remit dans son enveloppe , pour le posé dans un tiroir de son secrétaire , et dans sa tête il se dit :

"Encore une cérémonie en grande pompe .. je ne peut pas refuser après tout ce que Line a fait pour moi , il faut se motiver .. et vaincre la peur . "



[La Veille ]

La jour se leva timidement quand Shu se leva , et réveilla sa fille , ils prirent un petit déjeuner copieux . Shu prit la malle qu'il avait préparer la veille et la posa sur la charrette , il prit ensuite sa fille et la posa a ses coté devant pour guider le cheval et prit la direction du domaine familiale

Apres d’innombrable mais mignon " on est presque arrivé " de la part de sa fille , ils arrivèrent a hauteur de la porte du domaine , Shu et Avi saluèrent les garde a l'entrée , et son aussitôt reçu par une servante , prévenu plus tôt de leur arrivée . il quittèrent la charrette qui fut emmener par un servant au écurie , et Shu prit sa malle et se dirigea vers sa chambre , auquel avait été aménager a coté , une deuxième chambre pour la petite Avi . il rangea tranquillement les affaire pendant qu'Avinae , était déjà parti se balader dans les jardin .


[le jour du mariage ]

Il est tôt et Shu est déjà levée , il alla chercher sa fille pour le ramener dans sa chambre , après un petit déjeuner copieux , ils se préparèrent pour allez a la cérémonie . une fois sur leur trente et uns , il prirent la destination de l'église , Avi était toute joyeuse et sautillait en marchant , tout en prenant soin de ne pas salir sa belle robe . Une fois devant l'église , Shu entra timidement dans l’église , et vu sa fille courir rejoindre sa sœur Laurre , il prit donc la direction de cette dernière pour la saluer ..

Bonjour Soeurette , comment tu va aujourd'hui ?
Valeryane
"Dans une auberge pas loin"

Heureusement que la jeune Margoulette est là pour aider à serrer le corsage, ayant pris un bon bain la brune volcanique s'était laissé faire, elle n'était pas la mariée non non, mais elle aimait se faire choyer par son entourage. Milo lui était prêt et attendait l'œil pointé sur la brune qui surement, pour lui mettait un temps interminable à se préparer, de toute façon les hommes n'ont pas de patience quand il s'agit d'attendre. Les pas aller-retour du brun se faisait plus comment dire pressant, là la brune compris que le pénible en avait ras le bol d'attendre.

Hop ! hop ! après brossage et chignon dans les normes la brun glissa dans sa robe que la Margoulette prit plaisir à serrer et à entendre le cri de la brune Aieeeeeeeeeee! Tu pince.C'est enfin prête qu'elle se présenta à son adorable pénible dans la robe pour le jour J de sa cousine..
Voilà mon prince je suis prête. Fit-elle en tournoyant sur elle-même, observant l'œil critique du brun, va ou va pas ?

Je te plais comme ça ?
_________________
Abriellyn
« La grande différence entre l'amour et l'amitié, c'est qu'il ne peut y avoir d'amitié sans réciprocité. »
de Michel Tournier

Abriellyn s'étira en mode chaton de salon quand on vint la réveiller. Elle resta de longues minutes à fixer le plafond soupirante. Motivation quand tu nous tiens! Fichtre la journée s'annonçait longue.

Elle rouspéta contre elle même, quelle mouche l'avait piqué d'accepter, franchement je vous le demande? Pourtant tout était clair dans sa caboche de châtaigne, juste une brève apparition aux épousailles par amour pour Line et hop ils se seraient éclipsés. C'était sans compter sur son amie qui avait le chic de vous demander à chaque fois la dernière des choses que vous accepteriez de faire. Ah oui elle avait tenu bon Abrie... enfin... les dix premières minutes. Faut dire que Lanceline avait le don de vous attendrir. Des petits yeux larmoyants, deux trois soupirs et la vicomtesse s'était laissé embarqué dans ce foutu bazar. Pfff Arnaut avait cette faculté d'exaspérer son monde en une demi seconde, en plus elle était convaincue qu'il ne s'occuperait pas bien de Line - Abrie mère poule-, et puis elle avait imaginé le futur de son amie tout autrement.. Mais bon au final, elle avait statué sur le fait qu'après tout si Line avait envie de le supporter à vie, c'était son affaire. En fin de compte elle l'aimait, il avait l'air de l'aimer aussi....Il fallait avouer qu'il avait fait des efforts ses derniers temps. La jeune femme l'avait même trouvé sympathique lors de leur dernière rencontre. Comme quoi les miracles arrivent.

Abrie sauta du lit, le temps filait, elle devait se préparer pour rejoindre Laguian. Devant sa garde robe, elle passa en revue ses tenues. Quand elle posa les yeux sur sa robe de mariée, un petit pincement au coeur se fit sentir. Ses dernières semaines s'étaient égrainées avec mélancolie... Elle soupira, il lui manquait autant qu'elle lui en voulait. Elle esquissa un sourire, elle venait de trouver la robe parfaite. Elle espérait qu'Erasme comprendrait le signe qu'elle lui faisait...




En moins de temps qu'il ne faut pour le dire elle fut prête. Bien entendu elle avait un peu brusqué sa suivante, jamais assez rapide à son goût. Dernière retouche à ses boucles, attache de ses pendants à ses lobes et la jeune femme étaient déjà dans la chambre de ses enfants encore coucher. Jamais elle ne partait d'Aussat sans les embrasser, même endormis. Rapidement elle se retrouva à l'intérieur du carrosse direction Laguian.

Le voyage fut bref tant Abrie avait de chose à passer en revue dans ses pensées. Familière des lieux elle n'eut pas besoin de montrer patte blanche pour se faire admettre au sein du domaine de son amie. Presqu'en courant elle se dirigea vers la chambre de son amie. L'idée de la préparer la mettait en joie, fallait bien trouver des avantages à cette journée. Sans ménagement elle poussa la porte:

Allez hop c'est le grand jour ma douce c'est parti!!

Et là .. c'est le drame... Se tenait devant elle la mariée à moitié endormie mais surtout, Riwenn étendu comme une crêpe sur le plancher. Elle fronça le nez et le fixa. Le vioc avait toujours des idées farfelues, Abrie essaya de comprendre ce qu'il fichait par terre et là illumination:

Riwenn tu crois vraiment que c'est le moment de vouloir regarder sous les jupons des dames? C'est ta cousine en plus et c'est le jour de son mariage tssss.

Elle sourit amusée, décidément il en ratait pas une. Elle se baissa pour lui tirer la moustache.

Bon trêve de plaisanterie, Riri debout on a pas besoin que tu sois dans nos jambes. Quant à toi ma belle, tu vas commencer par te passer un coup d'eau fraiche sur le visage histoire que tu reprennes tes esprits. Et accessoirement que tu retrouves un peu de couleurs tu es toute pâle.

Sans attendre l'assentiment de Lanceline, elle envoya les domestiques chercher de quoi rafraîchir leur maîtresse. Ah elle voulait qu'Abrie l'accompagne, bah c'était que le début.
Michalak
Le jeune homme était enfin arrivé comme à chaque fois il avait toujours un truc à faire par-ci par là. Son agenda était toujours plein à rat bord de choses à faire. Enfin il avait réussi à se libérer quelques jours pour assister à la cérémonie de mariage de sa Tante Lanceline. Il ne pouvait pas manquer cet évènement pour rien au monde. Elle lui avait présenté Arnaut pendant le siège d’Auch.

Siège qui avait bien difficile à vivre pour lui. Toujours est il qu’elle avait toujours était là pour lui dans les moments difficile. Sans doute bien plus que sa mère somme toute. Remarquez ce n’était pas sa faute elle était aussi au service du Roi ce qui ne donnait jamais réellement le temps de se reposer.


Toujours est-il qu’il était bien là. Le jeune homme avait mit du temps à choisir la tenue qu’il allait pouvoir mettre. Il en avait quelques unes mais somme toute fonctionnel plutôt que jolie si l’on peut dire.
Il avait fait charger dans son attelage un coffre pour les cadeaux de lanceline pour son mariage et ainsi que quelques affaires pour le mariage.
Il avait mit quelques jours à revenir en Armagnac car il n’était pas à côté du fief d’AC où se déroulerait la cérémonie.

Après quelques jours de Voyages sur les routes sans encombre il arriva à destination tout content que celui-ci se soit déroulé sans encombre.
Au pire s’il avait rencontré des problèmes il n’aurait qu’eut à découper quelques brigands et autres nuisance du coin. Il avait emmené avec lui quelques gardes qu’il avait réquisitionnés auprès de l’ost du Duché. En même temps il avait prit sur ses fond privée les deniers pour payer leur soldes durant ce voyage et le retour.

Une fois arrivé à destination non loin de l’église il demanda au cochet de garer son attelage et surtout de le surveiller. De se débrouiller pour donner à manger aux chevaux.
Il prit la direction de la chapelle ou la cérémonie ne manquerait pas de se déroulé. Puis dans un bref instant de réflexion se dit qu’il serait peut être bien d’aller saluer les futurs marié.

La question était mais où était il ?

C’est alors qu’il vit que du beau monde à l’entrée de l’église. Tout ce petit monde était parfaitement habillé. Il était légèrement honteux de ne pas avoir pensé à prendre une meilleure tenue que ça.
Il avait prit sa tenue habituel qu’il mettait pour les occasions sur Conseil Ducal.

Et comme d’habitude il ne connaissait pas la moitié de gens. Remarquez cela s’était améliorer à ses débuts au sein de la famille il ne connaissait presque personne.

Il était néanmoins étonné de ne pas voir sa mère Shanessa. Etait elle encore en froid avec Lanceline? Il ne savait pas. D’ailleurs cela lui fit penser qu’il devrait prendre le temps de lui écrire. Cela faisait quelques semaines qu’il ne l’avait pas fait.

Il vit Shuya et sa fille ainsi que Laurre qui était présent. Il se dirigea vers eux assez vite pour les saluer.
Alienor_am
Hum. Papa il avait dit d'être sage. De pas faire de bêtises. Elle avait promis. Mais il avait pas vu qu'elle avait croisé les doigts. Elle fera pas de bêtises tant qu'elle en jugerait pas l'utilité.

Oui d'abord. Parce que juger ou non de l'utilité ou non de faire une bêtise, c'était leur truc à eux les enfants. Bon des fois, ils ne faisaient pas exprès. Surtout Aliénor. Aliénor était innocente. Presque tout le temps.


- « Arnaut tu restes tranquille aussi hein ! Faut pas que tu te fasses punir j'ai pas envie.
- « Kwââk.


Ah ben oui hein. Il fallait qu'ils soient tous deux irréprochables. Et pas de punition, non non ! Parce que sinon son beau plan serait fichu. Et ça, la petite Cardevac d'Havrincourt di Leostilla - z'avez retenu votre souffle hein ? - elle ne voulait pas.

Bon. Détourner Papa de son éventuelle idée que la petite ferait une ou des bêtises aujourd'hui. Surtout qu'il avait pas l'air très content d'être là.


- « Dis Papa tu crois qu'ils arrivent bientôt ? Et puis tu crois qu'elle sera belle Lanceline ? Enfin non elle sera belle, elle est toujours belle - enfin moins que Maman mais quand même - mais tu crois que sa robe elle sera belle ? Et puis Arnaut - enfin pas ma grenouille hein kwââk il va être là du coup ? Mais je veux pas qu'il épouse Line moi ! Et puis d'abord il est moche et pas gentil. Il a dit qu'Arnaut était moche. Mais Arnaut - ma grenouille hein Papa, faut suivre roooh - elle est très belle d'abord. Mais s'il dit qu'elle est moche...

Le tout dit avec la discrétion habituelle des enfants.
Erymneos
    [...] Bon Alexandre se tiendrait surement tranquille ... mais quand il s'agissait de sa fille, le vicomte était toujours moins certain. Celle-ci était curieuse ... très curieuse ... trop curieuse ! si bien que la moindre chose qui lui passait à l'esprit aboutissait sur une question ou même pire une acte de sa part. Si les ceintures de sécurité avait existé à l'époque il l'aurait surement accroché au banc de l'église afin qu'elle ne puisse en bouger. Malheureusement les choses n'étaient pas si simple.

    Jusqu'à présent tout était plutôt calme, les gens rentraient petit à petit dans la chapelle et aucun des deux mariés n'étaient arrivés. La belle affaire il venait à un mariage qui allait se dérouler sans les mariés ... voilà un évènement surprenant, surement les mariages du futur pensa-t-il. Ils innovaient peut être ... qui sait ... bref il fut tiré de ses interrogations par celles de sa fifille.

      - Dis Papa tu crois qu'ils arrivent bientôt ?
      - Ehh bien .... surm ...

    Pas le temps de finir sa phrase que la petite continue en lui coupant la parole.

      - Et puis tu crois qu'elle sera belle Lanceline ?
      - Surm ...
      - Enfin non elle sera belle, elle est toujours belle - enfin moins que Maman mais quand même - mais tu crois que sa robe elle sera belle ?

    Léger grognement de l'ours vicomtal. Bah ouais se faire couper la chique par sa fille nanmého c'est quoi cette éducation ! Il répond donc un peu abrupte.

      - Belle comme une robe de mariée assurément.

    Et elle continue ... en plus ...

      - Mais je veux pas qu'il épouse Line moi ! Et puis d'abord il est moche et pas gentil. Il a dit qu'Arnaut était moche. Mais Arnaut - ma grenouille hein Papa, faut suivre roooh - elle est très belle d'abord. Mais s'il dit qu'elle est moche...

    Il fait les gros yeux à sa fille ... vraiment les enfants n'avaient pas conscience de ce qu'ils pouvaient dire. Il fut tenté de lui grogner un "tu peux pas le gueuler encore plus fort andouille ?!", mais se contenta de fusiller sa fille d'un regard noir et d'ajouter.

      - Chut ! tais toi trésor ce n'est pas le moment, tu diras ce que tu penses de lui une fois la cérémonie terminée. Si tu ne sais pas te tenir je demande à Mélie de te ramener au château et tu ne verras pas Line.

    Eh ouais ça c'était la menace suprême ! L’empêcher de voir sa tante la refroidirait assurément. Il savait que sa fillotte adorait sa tati et que l’empêcher d'assister à son mariage serait la pire des punitions. Et le Cornelhan n'était pas d'humeur à débattre des heures avec sa curieuse de fille aussi avait-il opté pour la solution radicale d'entrée de jeu.

_________________
Gaëtan Erymneos de Cardevac d'Havrincourt
Héritier en devenir
Fils de Erasme de Cardevac d'Havrincourt et de Ishtara Von Grüefelder
Queen


Combien de fois, aussi, avait elle dit à Line que son futur époux n’était qu’un con ?
De trèèèèèèèès nombreuse fois. J’vous jure, y’avait des témoins.

Mettons nous d’accord tout de suite. Queen détestait Arnaut. Elle avait reçut l’invitation de la Valdesti comme une mise au défi, du genre « Eh, t’es même pas chiche de v’nir à mon mariage ». Nomé franchement… Qui invitait encore Queen à des mariages ? C’était la garanti que rien ne se passe comme prévu, qu’il y ait un truc qui foire… Encore que… La rouquine tombait à court d’idée, elle avait déjà piqué une fois un futur époux, s’était déjà ramenée nue à une cérémonie, avait déjà hurlé pendant tous l’office … Oui les temps sont rudes pour notre pauvre casse-pied.
Il était légitime de se demander pourquoi elle n’aimait pas le Bazaumont.
Bah en fait… Il a juste une tête qui ne lui revient pas. Puis comme il ne l’aime pas non plus, ils sont gratinés.

Bref.

En cette journée Queen avait totalement oublié le mariage. Ce n’était que la moindre de ses préoccupations, et elle vaquait à son inoccupation à Espalion. –J’ai pas fais des rimes ?- Elle marchait tranquillement dans la rue, vêtu d’une simple robe d’été, qui aurait pu appartenir à sa servante. D’ailleurs, qu’est-ce que foutait Camille ?
Eh bien… Elle, elle n’avait pas oubliée le mariage. Forcément, Line avait offert Camille à Queen, donc la servante se devait de se souvenir de la date du mariage.
Tandis que dans la demeure, la servante en braie s’activait à préparer les affaires, et la monture de sa maîtresse, Queen se sentit attraper la jambe.
Lorsqu’elle baissa les yeux, elle tomba nez à nez avec un lépreux sans pied droit et surement aveugle. La rousse le dévisagea. Il était moche. Ah ça oui qu’il était moche. Elle se demanda même si il quémandait ou s’il il essayait de se gratter. Peut-être qu’il voulait lui voler sa jambe !
C’est en pensant à ça que Queen, sous le choc lui décocha un violent coup de pied –De sa jambe libre évidement – Se qui fit… Valdinguer le pauvre lépreux en arrière.

    Eh merde…


Prise sous le coup des remords, Queen zieuta autour d’elle.
Choix numéro 1 : L’achever et enterrer le corps. Ce qui était trop fatiguant.
Choix numéro 2 : Jeter le lépreux à la flotte. Le lac était trop loin.
Choix numéro 3 : Le ramener à la maison et dire que c’est de la faute à Camille.
Excellente idée.


    Je suis un génie…


Elle s’approcha doucement du type à l’apparence cadavérique, et après une mine de dégoût l’aida à se relever, puis à marcher.


    Attendez, laissez-moi vous aider.


En arrivant sur la pallier de la maison, Camille ouvrit en bonne servante, et ne remarqua même pas la présence du lépreux, elle jeta dans les bras de Queen de quoi s’habiller tout en chantonnant que c’était le mariage de Lanceline. Après une rapide coup d’œil sur le lépreux, Queen établie que finalement, il était pas si mal tomber…
_________________
Ezio...
Après un long voyage il arriva enfin au mariage de son frère il était content pour lui mais il était un peu dans un endroit qui lui était inconnu...
La chose qu'on pouvait voir c'est qu'il était bien habillé et qu'il regarda de droite a gauche pour voir si il connaissait quelqu'un...
Il connaissais vraiment personne, il connaissait seulement Ixia qui l'avait connu au Rouergue et Arnaut son frère,
il se demandait se qu'il faisait ici avec autant d'inconnu,
il espérait que ses inconnues serait sympa...
Il espérait qu'avec l'invitation de son frere il y aurait pas de mariage arrangé car Arnaut est capable de tout et n'importe quand,
il fallait faire un peu la fête et pas trop reflechir pour ce moment important, Il etait aussi un peu pressé que sa commence ... il n'etait pas patient Ercibald ca pouvait se voir facilement, puis les mariages il aime pas ca spécialement
Andrea_
Les mariages c'est nous, Et Queen.



[Ailleurs.]


Elle était restée conne la Chiasse quand elle avait reçu la missive. Line qui se mariait c'était une première. Si certaines collectionnaient les mariages -Chiasse comprise-, c'était loin d'être le cas de la Line qui portait la poisse. Ils avaient pas eu d'bols, ceux qui voulaient l'épouser jusqu'à maintenant. Soit ils mourraient, soit ils disparaissaient soit ils étaient mangé par des fourmis tueuses -les légendes vous savez...-, y parait même qu'y en a un qu'a fini en combustion spontanée pendant son sommeil
.
Donc elle avait attendu avant de se réjouir pour Line. Parce que tant qu'elle n'aurait pas vu le marié, la Chiasse, bin elle le croirait pas. Qui était donc ce survivant qu'on appelait Arnaut?

D'ailleurs elle était tellement sûre qu'il lui arriverait un truc qu'elle avait prévu une tenue de circonstance. Noire. Une robe fourreau quand même, parce que sinon ça sert à rien d'avoir une plastique de rêve hein. Avec un graaaaand décolleté. Et même un petit chapeau avec un voile noir. Ouai, elle avait tout prévu...


Alors?
Et bien... Surprenant, mais il est vivant.
Mais... Mais...
Mais?
J'ai pas de cadeau !
Vous allez trouver Andrea, je n'en doute pas.


Et elle avait trouvé. En un temps record. Du coup pour la composition florale, les draps brodés ou la boite de macarons, faudra repasser. Non, pis de toute façon c'pas son genre à la Chiasse de faire dans le classique. Passé la surprise du " Arnaut qui survit", elle avait fait marcher son cerveau et ...


Camille? Camille, c'pas le moment j'suis d'jà en retard, ouvre cette porte berdol!
Oh Andrea, justement, je me demandais quand vous... Vous n'allez pas au mariage ?
Bah si pourquoi?
Votre tenue est...
Magnifique, oui je sais. Alors, il est où ?
Qui, quoi?



Camille ne savait donc pas, la surprise serait complète.



[Ici.]

Le cadeau numéro un était recouvert d'une cape, ça serait donc facile de le retrouver. Le second bien au chaud dans le corset de la Chiasse. Y a pas a chier des bulles carrées, Queen et Andrea avaient l'art et la manière et remercier leurs hôtes. Après chacun ses goûts hein...
La tignasse rousse à peine en vue, déjà la Chiasse en tire une mèche.



Ouaich, Couine, pile à l'heure, j'ai un bonus... Alors, prête à s'faire chier?


Parce qu'on va pas se mentir, on allait s'faire chier... Quoique... Si y en a bien deux sur ce royaume à ne pas inviter à un mariage, encore moins un mariage entre nobles, c'étaient bien elles deux...
_________________
Thea_
Quelques fois ça vous arrive aussi !

Comme toute femme bien ordonnée ou presque sinon il n'y aurait pas autant de bordels chez la brune sur son bureau a s’empiler

Ils vous arrivent de temps en temps d'attraper le tas de missives qui attendent depuis...........
piouhhhhhhhh ,coup d’œil sur le tas ….....un bon moment ,bref !

-Bon quand faut y aller ,hein !!


Et on s'installe
On prends la première lettre on l'a parcours des yeux :Alors ça c'est les préparatifs du voyage ,on jette
deuxième:toujours pareils on jette
troisième : une lettre d'un galant ,on met de coté desfois que....j'ai envie de répondre un jour
quatrième:lettre d'une amie ,souriant a la lecture
cinquième : Merdouille le mariage ,j'ai oublié le mariage ,fichtre !!!!!!!
[i]ça lui était complètement sortie de la tête a la brune ,mais alors complètement ,Lanceline l'avait invité ,et elle se mariait


Allez ,zou on oublie le rangement
toute façon ça l'arrange bien finalement et direction le baquet ,puis fallait faire vite ,trouver une robe pour l'événement ,un cadeau pour les mariés

et revenir au pas de couse chez elle ,rechercher la lettre pour y lire Chapelle de Laguian


-J'arriveuhhhhhhhhhhhhhhhhhhhhh !!!!!!!!
crie t'elle sur le dos de sa jument qui trotine jusqu'au lieu de la cérémonie
_________________
--Suzane.
Et la Mistra qui hurle. La journée commence bien…

Les journées de mariage, c’est beau, c’est mignon, c’est touchant, mais qu’est-ce que c’est pénible… J’en avais plus ou moins horreur. Pas par dégoût des épousailles avec un quelconque cher et tendre, mais à cause des interminables préparatifs qui précèdent. Les petites mains dans l’ombre, c’est moi. Celle qui se lève avant même le lever du soleil, c’est moi. Celle qui râle…hum, c’est moi aussi. Il faut bien un peu, pour la forme. Les autres domestiques me regardent bougonner tandis que je ne compte plus mes aller-retours dans les couloirs de la demeure.

Son cri me stoppe, je prends à peine le temps de refourguer la grosse panière de linge que je tenais à la première domestique qui passe, et déboule dans la chambre de ma Mistra sans autre cérémonie qu’une porte ouverte à la volée.


Mam’zelle, tout va b…

Stop, on récapitule. Est-ce que la chambre de la future mariée était censée être le dernier salon où l’on cause alors que la Demoiselle était encore dans ses draps ?
Le témoin, passe, mais un homme, cousin ou pas, n’avait aucune raison de mettre ne serait-ce qu’un orteil dans la chambre ! Quoique… Avant que la situation ne me fasse rire aux éclats –se moquer du Duc complètement étendu sur le sol serait pourtant des plus tentants, je m’incline rapidement et m’empresse d’aller aider la D’moiselle à se lever.


Un cauchemar Mam’zlle ?

Encore un. Un jour il faudra peut-être que je songe à l’assommer pour qu’elle dorme d’une traite.

Levez-vous doucement, il ne s’agit pas d’être mal aujourd’hui. Il est temps de vous préparer pour vot' noce…

La Vicomtesse semble motivée, tant mieux, la journée s’annonce longue…

Cerrydwenn
[Sur le trajet ...]


Un coche pour les malles , la nounou et les enfants et un coche pour les parents .
Et oui maman renarde avait décidé qu'elle prendrait du bon temps avec son époux sur la route aussi courte soit elle .

Son minois de porcelaine s'alangui le long de l'épaule protectrice ...Ses fins doigts parcourent le sillon musculaire de la cuisse , des idées un brin coquine fleurissent en son esprit ...

La journée semblait vouloir être lumineuse et sons ourire s'élargit . Line et Chou se mariaient . Line , sa blonde et Chou celui qu'elle prétendait détester à la face du monde alors qu'ne privé elle savait qu'elle pouvait lui confier sa vie . Une amitié aussi belle que celle d'avec Line . Un couple d'amis à présent .

" Tu sais mon Adoré , j'espère qu'ils seront aussi heureux que nous ."

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Lanceline
Il lui avait fallu un temps pour réaliser où elle était. Que faisait Riwenn dans son rêve ? Pourquoi le duc si noble avait tout à coup l'air d'être vieux ? Enfin, il était vieux, la Blonde le savait, mais à chaque fois s'en faire la réflexion... Oui, oui, elle vieillissait elle aussi, et le mariage tombait à pic avant qu'elle ne sombre dans la folie que conférait l'ancienneté. Parce qu'on le savait, la Balafrée ne supportait pas de se voir vieillir -Arnaut en avait fait les frais- et guettait le premier cheveu blanc qui lui indiquerait le début de sa déchéance.

L'irruption d'Abri dans la chambre de la jeune -notez l'ironie- femme échevelée et débraillée, toujours hagarde, lui permit d'atterrir. Ce n'était pas, plus un rêve. Riwenn était bien face à elle, à terre, tombé. La vieillesse, encore ?


- Mais... bredouilla-t-elle. Mais... Riwenn n'est pas... c'est.... Cousin...

Mais Abri, Abri enchaînait déjà, donnait des directives, prenait tout en main. Chère, chère Abri. La Valdesti la regarda sans bouger encore. Suzane entra à son tour dans la danse, ou plutôt dans la pièce, et tâcha de la lever, ce qu'elle fit sans opposer aucune résistance... Avant de percuter ce que les deux femmes venaient de lâcher innocemment.

- Je... Quoi ?

Son regard tomba sur Riwenn. Bien sûr. C'était lui l'instigateur de tout cela. De toute cette mascarade. « Je finirai au couvent, et c'est mieux comme cela », avait-elle écrit dans une lettre à Barb, avant d'aller l'enterrer, comme toutes les autres, sous le chêne.

- Me... Marier. Ses noisettes sondèrent Suzane qui la tenait toujours. Bref coup d'oeil vers Abri qui n'est pas loin, mais suffisamment pour qu'elle ne l'entende point. Avec Barb, bien sûr. Elle reprit des couleurs et se risqua à sourire. Ce serait Barb. Le duc avait donné son accord... Pour Arnaut. Ah. Pour le pauvre ser, il était trop tard, il était mort depuis plus d'un an. Je...

Il était ironique de se dire que un an et trois mois après, elle se mariait avec un homme dont elle ignorait tout à la nouvelle année. Vite. Trop vite. Mais le temps s'écoulait et la Blonde avait remis à plus tard ce souci d'ordre purement technique. Elle devait se marier. Aimait-elle seulement Arnaut ? Oui. C'est la réponse qu'elle faisait à chaque fois qu'on le lui demandait. Oui. Elle l'aimait. Et ce « oui » venait du fond du cœur, assurément. Pour Lanceline, il était évident qu'elle aimait cet homme. Il n'y avait qu'à voir la déchéance dans laquelle elle s'était trouvée quand elle avait réalisé qu'il l'avait abandonnée. Mais n'était-ce pas simplement par crainte du déshonneur ? Oui, elle l'aimait. Taniet, Alizéa, Sephoria, d'autres encore pouvaient en attester : Line aimait cet homme. Quand elle le savait loin, trop loin, elle n'était pas bien.
Mais pourtant un « non » pernicieux finissait par surgir, quand le « oui » venait à s'essouffler – il n'aurait pas dû. Le Bazaumont s'était montré bien insistant. Le Bazaumont s'était montré bien insultant envers la mémoire de Barbarian. Un rival... mort, qui ne lui faisait plus ombrage. Le Bazaumont s'était montré fort cavalier en l'embrassant sous couvert de « questions ». Le Bazaumont s'était montré fort discourtois en allant trouver Riwenn pour lui parler mariage, et la mettant devant le fait accompli de la bénédiction. Bénédiction qu'elle n'avait pu avoir pour elle-même. Bénédiction qui l'avait poussée à faire trois fois le tour d'Armanhac, secondée par la patience du ser, pour trouver Pardiac et la lui soutirer. En vain, bien entendu. Le Bazaumont n'avait pas hésité à prouver sa jalousie, en lui détruisant une esquisse sur laquelle elle travaillait avant de faire de même à son épaule -Line ne l'avait alors jamais reconnu ouvertement- puis refusant qu'elle se fasse soigner par un médicastre -un homme, un autre-. Cette jalousie aurait pu être touchante si elle n'était pas aussi omniprésente. Était-ce au point de voir d'un mauvais œil qu'elle parle à un autre homme, comme Jérémy ? Peut-être. Mais cela la Balafrée n'en avait pas eu le sentiment, jusqu'à présent. Cela viendrait peut-être, avec le mariage.

L'aimait-elle ?


- Je ne veux pas me marier.

Un souffle, six mots, et c'était dit. Elle l'avait espéré, ce foutu mariage. Elle l'avait voulu, supplié même au Très-Haut -soit dit en passant celui-ci n'avait pas une oreille attentive- mais il n'avait jamais répondu par quelque signe que ce soit. Et maintenant, elle l'avait, ce mariage. Elle l'avait mais elle le craignait. Que deviendrait Arnaut, une fois officiellement attaché à elle ? Comment agirait-il ?

- Qu'ai-je donc fait... ?

Déjà sa blonde amie revenait vers elle pour la mener jusqu'au bain. Elle se laissa guider à nouveau, plongea sa main dans l'eau pour se mouiller le visage. Aujourd'hui. Elle allait se marier aujourd'hui. C'était trop tard. Non ! Trop tôt ! C'était... C'était... Ce n'était pas le moment. Du tout. Laguian fut tentée de s'enfuir, loin, loin, de ne jamais revenir.
Elle se redressa de toute sa hauteur. Azraël. Elle aurait aimé voir Azraël. Il aurait compris. Il aurait trouvé les mots. Il lui aurait expliqué. Il aurait dû être là, lui aussi. Pas dans la chambre, oh, non, mais pas loin, avec son oreille attentive. C'était lui le premier qui avait su, pour le roux. Enfin. Non. Mo avait été la première puisque c'est elle qui l'avait trouvée prostrée depuis de longues heures dans la taverne. Azra avait été le deuxième. Elle s'était jurée de le taire à jamais et ses lèvres s'étaient closes. Jusqu'au jour où elle avait rencontré l'infâme dans une taverne... Alors qu'elle était en compagnie d'Arnaut. Pis encore, il l'avait reconnu comme un ami. L'horreur extrême. Elle s'était relevée et enfuie dehors, dignement. Là elle avait laissé libre cours à son angoisse, avant de se redresser -une nouvelle fois- pour entrer encore dans la taverne et s'assurer qu'ils repartaient bien le lendemain. Lendemain où elle avait vu Mo. Et finalement.. Arnaut savait. En cela elle maudissait la gueuse. Mais comprenait. Un peu.


- Aidez-moi à m'habiller.

Elle ne fuirait pas. Elle releva un peu le menton, adressant un sourire à sa fidèle gouvernante et à la mère de ses filleuls.

- Il faut que je sois belle. On ne se marie pas tous les jours.

Elle revoyait Arnaut, l'épée à la main. Elle revoyait son regard, quand elle lui avait dit qu'il avait un peu de cœur puisque l'enfant qu'il avait bousculé n'avait rien eu, ce à quoi il avait répondu « Je ne voulais pas vous le dire... Mais il est mort. ». Elle entendait ses paroles ignobles aux enfants qui avaient trouvé une once de gentillesse en elle et qu'elle attirait comme un aimant.

Aimait-elle vraiment cet homme ? Allait-elle vraiment faire sa vie avec lui ?

Oui.

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