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[RP] Votre attention silvouplaît : le mariage est imminent.*

--Camille_
Hu Canabis, Hu.*

    [Quelque part, avant.]


Aujourd’hui est un grand jour.
Aujourd’hui, c’est Dame de Laguian qui se marie. Je le savais car quand Dame Queen eut reçut l’invitation de Lanceline, elle l’avait froissé avec hystérie, et balancé sur moi. Je l’avais donc ramassé, et, par curiosité évidente, je l’avais lu. Chose à ne pas faire, on est d’accord, mais c’est tentant, avouez ? Je ne connaissais pas le futur époux, j’avais juste entendu Queen en parler, et ce n’était pas en bien. De toute façon, lorsque ma maîtresse ouvrait la bouche, c’était pratiquement toujours pour balancer des vacheries ou dire des méchancetés.

Dame Queen était partit en promenade. J’étais déjà certaine qu’elle avait oubliée le mariage. On oublie toujours ce que l’on n’a pas envie de retenir, c’est étrange, hein ? C’est pourquoi, pendant son absence je m’étais affairée à lui préparer une tenue plus adéquate que la robe de souillon avec laquelle elle était partit. J’avais aussi ordonné au palefrenier de ma maîtresse de faire seller deux des chevaux. Ni elle, ni moi n’aimions monter à cheval, mais il faudrait bien ça pour rejoindre le domaine de la Duranxie. Thomas le jeune homme qui semblait plus intéressé par ma poitrine que par ma demande, fit tout de même son affaire. La jument de Queen et un cheval furent préparer pour le voyage.

Je sortis du dressing de ma maîtresse une robe aux longues manches pendante beige, au bustier rose pâle, et au dos nu… Très prononcé. Je pris aussi des jupons, et attendis de pied ferme qu’elle rentrât de sa balade.

On toqua.


Camille? Camille, c'pas le moment j'suis d'jà en retard, ouvre cette porte berdol!
Oh Andrea, justement, je me demandais quand vous... Vous n'allez pas au mariage ?
Bah si pourquoi?
Votre tenue est...
Magnifique, oui je sais. Alors, il est où ?
Qui, quoi?


De quoi parlait-elle ? Je savais que Queen attendait sa visite, mais la voilà donc, pour la mariage, à attendre quelque chose… Ma maîtresse ne fût pas longue à arriver après cela. Je n’avais même pas aperçut l’étrange petit homme qu’elle trimbalait avec elle, je lui mis la robe entre les bras, lui demanda, mais d’un ton sec, de se changer, et direction le mariage.

    [Au bon endroit, après]

Queen avait expliqué à Andréa pourquoi elle avait été charitable avec ce pauvre homme. Les deux jacassaient pendant tout le trajet, et même parfois riaient avec un accent diabolique. Je n’avais pas réussis à suivre leur conversation car j’étais derrière, telle une ombre. Il fallait que je transporte avec moi un petit baluchon contenant
« Les choses les plus importantes pour un mariage » avait souligné Queen. Ne pas regarder, ne pas toucher, ne pas casser et ne pas perdre, telles étaient mes directives.

La route fût longue, mais nous avions pu arriver. Les deux avaient caché la créature sous une cape. En retrait, j’apercevais déjà la rousse et la brune s’installer sur les chaises les plus près, en se tortillant les derrières en synchronisation.


*Numérobis , Astréix et Obelix Mission Cléopatre
Heliorphee
Comment ca en retard?

Invitation de dernière minute, rien à se mettre pour le mariage, et devoir traverser la France en vitesse pour être certain d'être en retard. Voila une belle entrée qui passera surement inaperçue.... Ou pas. Néanmoins, il avait revêtu sa tenue de voyage à la hâte, arçonner son cheval et parti rapidement.

Il savait en plus que certaines personnes étaient des adversaires lors de la période du roi Eusaias... L'Armagnac, ancien allié Toulousain, était devenu ennemi puis invasif... mais il fallait laisser cette histoire derrière, loin du jour glorieux pour les mariés, éviter l'esclandre et le déshonneur.

Que faire... Tout le chemin il hésita. Il ne voulait lui demander ce qu'elle en pensait ou ce qu'elle voulait faire... Mais sur les chemins aucune solution ne fut trouver. Et c'est devant l'entrée des terres qui sont leurs, qu'il l'interrogea du regard. Il sentait déjà son coeur battre à tout rompre. Excitation ou incertitude mêlé de stress.. il ne pouvait le dire.

" Alors... Tu veux toujours y aller? Je t'avoue que... je suis pas à l'aise..."
Souveraine
Annulation de la présence de Souveraine au Mariage.
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Flex
Enguerrand Mirandole rencontrait une énorme difficulté pour se rendre au mariage de Lanceline. Elle lui en avait parlé plusieurs fois de ses épousailles, et il avait même reçu personnellement une invitation. Afin de rendre honneur à cet hommage personnel, mais aussi pour se montrer - car l'art du dandy est de vivre face à un miroir - le jeune borgne avait rejoint Laguian. Le mariage serait a priori célébré dans la chapelle. Mais ces détails furent faciles à mettre en place. Le plus compliqué fut de trouver une cavalière au duc du Mussidanais, qui ne soit ni de sa famille, ni une maitresse, ni une ancienne maitresse ou une prétendante. Ni une connaissance, de loin ou de prêt. Et sur un ratio de femmes françaises gigantesques, celui-ci diminuait de manière exponentielle au fil des années.

Triste constat que voilà. Alors lui vint l'idée d'inviter une inconnue. Ce serait l'occasion de faire connaissance, et par ailleurs, de ne pas se présenter seul au mariage. A un évènement aussi festif, le jeune homme ne ferait qu'apporter son lourd nuage de pluie au-dessus de sa tête. Sa mélancolie était d'autant plus contagieuse lorsqu'il se trouvait au milieu d'une foule silencieuse.


« - Tout à toujours un prix. La beauté est un fardeau
pour celui qui la porte, et pour celui qui la voit un cadeau, »
récita-t-il sur le parvis du lieu saint. La morale de La Rose et Les Fleurs lui plaisait beaucoup. Auteur de cette fable, Enguerrand Mirandole chantonnait un air italien familier. Le monarque reconnu quelques personnalités qui lui étaient connues. Il les salua d'un signe distinct de la tête.

D'un pas pédant, le jeune duc avança dans la nef. Il jeta des regards par-ci par-là pour voir si sa cavalière inconnue était déjà présente. Il prenait la pause de temps en temps.

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Kateline
Il y a des jours comme cela où on se demande… « Mais qu’est-ce que je fous là ? ».
Il est vrai qu’on pouvait se demander ce qui avait bien pu amener l’Ebène à des centaines de lieux de chez elle.

Non pas qu’un voyage soit étrange en soi, la bizarrerie se concentrait plus dans la destination. Son but finalement qui était complètement hors-sujet pour la jeune Dame qu’elle était.
Les mariages, les bals et les salons n'étaient pas ses terrains de jeu favori habituellement...

De par une missive incongrue d’un étranger qui l’avait amusé et la proposition ubuesque qui en découlait et qui eut l’effet escompté, elle s’était engagée à être la cavalière d’un Mirandole à un mariage qui devait se dérouler en Armagnac. Soit.

La voici donc en pleine contemplation devant un tableau ornant un mur de l’édifice religieux.
Elle ne connaissait personne et cela ne l’avait pas dérangé outre-mesure lorsqu’elle était entrée un instant plus tôt habillée d’une belle robe - classe quand même - et qu’elle s’était assise sur un banc.

Elle n’avait reçu aucune indication concernant l’aspect de ce Duc qu’elle devait accompagner.
Lorsqu’elle sortit de sa contemplation, un dandy venait de longer la nef en se pavanant.
Kateline eut le pressentiment lorsque ses yeux se posèrent sur cet homme qu’il devait sans doute être l’auteur de son invitation...

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Flex
Enguerrand Mirandole eut un frisson qui lui parcourut l'échine. Il se sentait observé. Ce regard insistant trahissait-il l'identité de sa cavalière ? Sans aucun doute. Cependant, Enguerrand croisa le regard de Kateline avant de s'installer, timide sur le même banc. Il s'imprégna de l'ambiance solennel dans la chapelle. Il fit le vide en soi et dans sa tête. Après avoir retiré son chapeau plume, le duc du Mussidanais se décalait de quelques fesses afin d'arriver à la hauteur de Kateline. Il pencha sa tête pour lui souffler :

« - Holla donà, dit-il en posant sa main sur l'avant-bras de celle-ci, est-ce vous Kateline ? Kateline de Sierck ? »

Il lui dévoilait son identité aussi, par la même occasion. Enguerrand ravala sa salive.
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Loras
Parce qu'il y a de ces rencontres impromptues qui vous poussent parfois à faire des choses totalement dénuées de sens et si inattendues. Comme, par exemple, se rendre à un mariage où vous n'avez absolument pas été invité, uniquement pour le faire échouer. Et c'était bien l'idée loufoque du jour made by Alban de Monfort-Balmyr. Enfin, non, l'idée ne venait pas réellement de lui, mais d'une rousse croisée au détour de quelques chopes. Il s'était contenté de lui proposer son aide, par pure charité...Ou peut être, aussi, parce qu'il s'ennuyait profondément, comme bien des jours. Peut être, parce qu'il n'appréciait pas le futur époux, comme bien d'autres. Ou encore, peut être parce qu'il avait envie de démontrer devant des dizaines d'invités son talent inouï pour agacer la Terre entière, pire, pour se faire haïr de tous.

Quoiqu'il en soit, c'était pour cela qu'il s'était réveillé ce matin là, de bonne heure et qu'il avait enfilé des vêtements plus ou moins au hasard même si, néanmoins, il avait pris la peine de rajouter un chapeau simple mais efficace à sa tenue ordinaire. C'était jour de mariage, tout de même. Et s'il pouvait dissimuler ses bouclettes dorées, détail qui permettait à quiconque de l'identifier à mille lieux, pour commettre ses méfaits...Il s'était ensuite enfilé une miche de pain qui traînait par là, puis, il avait quitté son auberge en la capitale armagnacaise pour enfourcher sa monture et se rendre au lieu de rendez-vous, dans les fiefs de la famille de la Duranxie. Une fois arrivé à destination, il attacha précautionneusement son canasson et se dirigea vers le parvis de l'Eglise, où il crût reconnaitre quelques visages, dont celui de son suzerain, Enguerrand de la Mirandole-Rochefoucauld. Le voyant apparemment fort occupé à courir après la donzelle, il ne s'approcha pas de lui, et se contenta de s’asseoir sur les quelques marches qui montaient à l'entrée du Saint Lieu. Il n'avait pas convenu d'une heure avec sa comparse, ne se rappelait même plus de son prénom mais il savait qu'il saurait la reconnaître à sa chevelure de feue. Et c'était ainsi qu'il patientait, lissant ses habits et réajustant son chapeau à tour de rôle, tout en guettant les faciès des inconnus et des moins inconnus qui l'entouraient.

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Kateline
L’homme qui avait attiré son attention vint s’installer près d’elle. Son pressentiment ne l’avait pas trompé.
Elle détailla alors celui qui posa un bras sur le sien, sensation on ne peut plus désagréable pour la gazoute* sachant que son bras se remettait à peine d’une brûlure.
Sa voix grave, se fit discrète pour répondre…


Bonjour messire… Enguerrand de la Mirandole j’en conclue.

Et de lui sourire froidement, avant de fixer son regard dans celui de son cavalier.

Kateline de Sierck, en effet. Ravie… L’était-elle vraiment ? On ne saurait le dire pour l’instant. Était-ce réellement justifié d’exprimer la joie de rencontrer une nouvelle personne alors qu’on ignore tout d’elle ?... de vous rencontrer !

Sa curiosité coutumière lui fit détourner le regard pour se poser sur les visages des invités.

Vous ne m’avez pas dit dans votre lettre… ceci est le mariage de votre amie, mais qui doit-elle épouser aujourd’hui ? dit-elle, toujours à voix basse.

Jusqu’ici l’identité des futurs époux de l’avait pas intéressé plus que cela.
Il fallait bien faire preuve de politesse et connaître ce léger détail…


*jeune fille en berrichon
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Flex
Enguerrand Mirandole hochait plusieurs fois sa tête. Tandis que Kateline présentait son humeur, le borgne observait la jeune femme lui lancer un regard inquisiteur. Enguerrand dévisageait lentement la silhouette féminine de sa cavalière pendant qu'elle lui murmurait des choses. Avant de lui répondre, il prit le temps de découvrir Kateline. La pression retomba de ses épaules. Afin de s'imprégner de l'atmosphère spirituelle du lieu, Enguerrand fit en partie le vide en son soi. Il l'écoutait lui parler sans faire attention au sens propre de ses mots et acquiesçait instinctivement à ses propos. Le jeune Mirandole était un homme curieux. Sa passion pour les arts le forçait à examiner tout ce qui s'offrait à sa vue. Quel sentiment agréable de pouvoir admirer des cheveux aussi noir que la robe d'un Frison. Paradoxalement, la blancheur de sa peau surlignait le scintillement de ses yeux verts. Ils ressemblaient à ceux de sa bien-aimée fille Luna, se dit-il.

« - Un imbécile » , répondit-il sur le même ton que sa voisine. Puis il rigolait en se pinçant les lèvres pour s'empêcher de faire trop de bruit dans la chapelle. Cette réponse spontanée permettrait une fois de plus, il l'espérait, de détendre l'atmosphère. Et de la faire rire au mieux.
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Kateline
La réponse d’Enguerrand eut le don de la détendre, et elle retint un rire avant de poser sur lui un regard mimant l’outrage.
A présent un sourire amusé s’était dessiné au coin des lèvres de Kateline.


Vraiment ? Mais dites m’en plus, vous m’intriguez…

Dire qu'elle s’était imaginée parader au bras d’un vieux duc rabougrit et puant le renfermé. Elle s’était vraiment vu passer cette journée à tout simplement se faire ch**r. Il faut bien l’avouer. A un mariage, que pouvait-on espérer de mieux ?
Ses prunelles revinrent balayer les alentours, tandis qu’elle se pencha à nouveau vers son cavalier pour lui murmurer…


En tout cas j’espère que ma présence à vos côtés vous satisfait. Vous manquiez donc de chaire fraîche dans votre entourage pour chercher aussi loin une cavalière qui vous est inconnue ?...

Après tout sa question était légitime, si le regard du Mirandole était inquisiteur celui de Kateline n’était pas en reste.
Bien que balafré et borgne, le mâle ne manquait pas de charme. Et Duc, ça doit aider aussi pour qui ça intéresse.
L’Ebène en était arrivée à la conclusion qu’il devait vraiment être en pénurie de femelles… en Mussidanais ?


…Bien que cette petite invitation me ravie. Je sens que nous n’allons pas nous ennuyer…
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Flex
Agréablement étonné que Kateline rentrait dans son jeu, le jeune duc se prit alors à l'amitié de ces règles satyriques. il répondit de ce fait, sur le ton de la confidence, car médire sur le marié, en dépit de son statut de monarque, pourrait vraisemblablement être mal vu.

« - Le mari n'a jamais montré d'attirance pour sa fiancé, dit-il en se rapprochant de Kateline. On dit même qu'il n'aurait point l'intention de consommer son mariage..

Il croisa son regard et appuyait ses propos en hochant la tête d'un air sérieux. Par ailleurs, sa cavalière ne pensait pas si bien lui dire. En effet, Enguerrand manquait cruellement de chair fraiche. Bien qu'il ne se serait jamais aventuré à une telle qualification de la femme - lui qui se considérait déjà comme ayant une grande part intérieure de féminité. Mais les circonstances furent différentes d'un simple manque d'effectif. Son cœur brisé ne lui permettait plus aussi facilement de s'attacher au sexe opposé comme avant. Malgré ses barrières rustiques, le borgne fit la moue lorsque Kateline le complimentait. Il préférait étayer ses propos quant à l'ambiance à venir dans la chapelle.

Certes ! Dit-il à voix haute, avant de reprendre plus bas, et en montrant du menton la personne en question, ho oui à l'évidence. Regardez donà, c'est.. Mon vassal, le sire Alban Montfort. Pardi, je ne savais point qu'il viendrait aussi. A mon avis, le loup sort de sa tanière pour chasser. Observons ce qu'il va se passer. »

Sans faire attention, le duc souverain était arrivé à la hauteur de sa cavalière. Être un parfait inconnu aux yeux de quelqu'un, pour une fois, lui faisait du bien.
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Asalais
Quelques jours plus tôt :

Traînant des pieds jusqu'au bureau, la jeune femme se laissa lourdement tomber sur son douillet fauteuil. Ces dernières semaines, elle était restée prostrée loin de tout et de tout le monde et c'est avec un soupir que son regard se posa sur la pile de courrier qui lui faisait face. Machinalement, sa main attrapa une lettre, puis une autre, déchiffrant l'écriture des uns et des autres. En retard, elle était en retard. En retard pour quoi ? Elle n'en avait aucune idée puisqu'elle s'était coupée de tout. Mais en retard, elle l'était, il n'y avait pas de doute. L'écriture de Lanceline. Elle brisa le sceau et rapidement, en lut le contenu.

'fait chier... !

D'un bond, elle se retrouva sur ses pieds. Quel jour était on ? Sa brusquerie cessa nette. Réfléchit réfléchit. Bon, elle ne serait peut être pas trop en retard. La route, tout ça tout ça. Elle plissa le nez, contrariée de devoir sortir de sa torpeur et de devoir se bouger le cul. Elle avait cru avoir quelques jours avant de devoir reprendre définitivement vie. Le sort en avait décidé autrement.

Le grand jour
:

En r'tard, en r'tard,
J'ai rendez vous quelqu'part,
Je n'ai pas l'temps de dire aur'voir,
Je suis en r'tard en r'tard !*

Le souffle court, elle se planta devant le bâtiment. Grand inspiration, reprise de souffle, respire respire respire. Voilà. Ses mains lâchèrent le tissus et sa robe retomba sur ses chevilles. Elle la plissa, replaça une boucle blonde qui s'échappait de son chignon. Désordonné, il l'était toujours. Avec le plus de grâce possible, sa frimousse virevolta d'un côté puis de l'autre, à la recherche de membres de sa famille. Elle envoya des sourires mais n'avait pas encore la volonté de laisser un son s'échapper de sa gorge. Ses noisettes tirant sur le vert se posèrent sur un blondinet assis sur les marches, à quelques pas de lui. Il avait du apercevoir son manège. Elle haussa une épaule. Tant pis. Elle était là. Parfait. D'ailleurs, certaines personnes qui l'entouraient ne la ravissaient pas tant que cela. Elle plissa le nez en jetant un furtif regard à celui que l'on surnommait Flex et secoua discrètement la tête. Sa Mair** avait de drôle de fréquentation, elle ne pensait pas que Lanceline également.


* Alice au pays des merveilles
** Mère
Lililith
Vlam. La porte s'était ouverte grâce à la poussée d'Aevil, et venait de percuter violemment le mur pas si vieux de la chapelle. La mini-Corleone jeta un oeil à son oncle, et releva la tête, toisant de sa petite taille les gens présents.
La seule qui comptait n'était pas encore là. L'enfant s'était demandée pourquoi elle s'était retrouvée avec ce bout de carton avant de s'indigner. On ne sommait pas les Corleone de se rendre quelque part.
Croyait-elle vraiment qu'elle avait les moyens de les convoquer ? Lili était là là parce qu'elle le voulait bien… Et si elle l’avez faite déplacer pour rien, elle la balancerait quinze jours dans une cage sans boire ni bouffer et elle se débrouillerait pour qu'elle chope le typhus.
*

Quelques places, à l'arrière. L'enfant hésita, avant de se décider à prendre la main de son oncle, afin de l'entraîner vers le devant. Elle bouscula sans vergogne les quelques gens qui se trouvaient là avant de s'asseoir à côté d'une blonde qui semblait grommeler. Non sans lui jeter un regard curieux, elle posa enfin ses fesses sur le banc, avant de regarder Aevil, qu'elle avait pris en substitution de Rodi'.
La forme l'avait prise sans que Lili n'ait rien pu faire. Alors celui-là, elle le laisserait pas partir aussi rapidement. Ce serait trop facile.

Oui, les Corleone étaient là.


[Arthur, Kaamelott, Livre II - Les Alchimistes, écrit par Alexandre Astier & remanié par moi-même pour les besoins du RP.]
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Heliorphee
Elle avait pensé à tout. Telle une bourrasque elle l'avait fait traverser le domaine, sans qu'il prenne le temps de profiter du paysage. Quatre à quatre, il se retrouva devant une porte dans laquelle elle l'y envoya avec un baiser et des habits. Bien vite, il découvrit un baquet qui lui permis de le laver rapidement et oter la crasse du voyage.

Une fois sorti de l'eau et sécher, il s'habille à la hâte et la rejoint. déjà devant la porte à savoir ou il en était.


"J'arrive.."

Elle avait choisi avec gout une de ses tenues lors de son ascension au trone de Toulouse. Chemisier de soie, pantalon noir, col noir également et une cape. Assortis a cela des bottes, pas forcément pratique pour la danse mais ca devrait aller.

Il sortit alors de la piece et la découvrit, tout sourire.


"Je suis près, dépéchons nous."
Queen
Le petit être sous la cape ne cessait de bouger. Un instant, Queen eut l’impression qu’il s’étouffait, peut-être venait-il d’avaler sa langue ? Cette idée fit déglutir la rouquine, qui après avoir jeté un coup d’œil à son amie, attrapa par un des pans de la cape le lépreux, et l’emmena dehors. Ôtant le capuchon de ce personnage en lambeau, elle ne put réprimer une grimace de dégoût à sa vu.

«Bon, le laidron qui perd des bouts, tu as intérêt à ne pas te faire remarqué jusqu’à ce que je te le dise, c’est compris ? Sinon je t’épluche moi-même, et sur le champ!»

Sur ces douces paroles, la petite rousse se retourna vers le domaine. L’endroit était plutôt beau, et la verdure était présente. Après un bref regard sur les marches menant à l’église, elle remarqua la présence de l’homme aux bouclettes blonde. Elle entraina maître Yoda jusqu’à Alban. Sans même le saluer, de sa main libre elle l’attrapa par la manche pour le ramener lui et le décrépit dans l’église.

La roussette laissa le lépreux s’installer sur une chaise, et rabbatit sa capuche sur sa tête. Elle détailla le blondinet d’un regard qui se voulait presque « déshabillant », et passa brièvement aux présentations.


« Andréa, le blond, le blond, Andréa. Il est là pour profiter de la cérémonie avec nous. D’ailleurs, j’éspère que vous avez pensez à prendre à boire ? Parce que sinon, vous serez charger d’allez les chercher dans les réserves du curé. »


Queen était là, majestueuse et poétique. Disons qu'elle fait ce qu'elle peut avec ce qu'elle a, et qu'elle a "peu".
La Chiasse aussi était là, un peu en retrait. Faut dire qu'elle tente déjà de comprendre QUI est le blond, parce qu'il faut être honnête "le blond" c'est un peu léger comme présentation. Mais elle ferait avec, de toute façon a-t-elle le choix?
Un signe de tête, histoire de pas paraître impolie mais surtout parce qu'elle l'avait promis, elle ferait des efforts...
Et l'effort premier est déjà de rentrer dans l'église. C'est que c'est pas vraiment la place de la Colombe, qu'elle ne s'y était jamais senti à son aise et qu'à moins d'y aller pour vider le tronc/ piquer le vin de messe/ brûler un curé ou se faire con-fesser dans le confessionnal, elle n'y voyait aucun intérêt. Elle inspire, expire puis se plante devant l'autel, mirettes posées sur la Rouquine.



Bon, je préviens, sans alcool j'vais jamais y arriver. O va rendre cet endroit agréable. On a un minimum de temps pour un maximum d'effet, pas de temps à perdre donc. Line va être conquise, ohlala Queen, nous sommes des hôtes parfaites!


Parfaites, parfaites... Hahum.
L'autel est rapidement agrémenté. Les chandeliers sont bien disposés, les bougies alignées, la nappe-quoi, c'est pas une nappe?- est lissée et bientôt la main fouille le corset à la recherche de...


Queen, j'espère que t'as pris à boire, j'ai que d'la bouffe

Et une fiole, pour Hida, mais je garde ça pour plus tard.
Vous n'avez pas idée de tout ce que peut cacher une femme sous sa tenue sans que rien ne paraisse... Pas idée non... Alors j'vais vous éclairer...
Et les mains cherchent puis trouvent une cuisse de poulet, ruisselante de gars qui est posée à même la nappe. Puis c'est autour d'un pain, d'un pot de pâté, d'un saucisson et d'une poignée de baies à moitié écrasé. Personne ne sait vraiment si elles sont comestibles d'ailleurs -vous nous direz hein!-.
Et pendant l'installation, ça papotte, ça papotte, ça papotte...



Nan mais t'as vu tout ce monde? Est ce que tu imagines la montagne de cadeaux qui va en découler? Et leurs bourses, tu crois qu'elles sont pleines? J'veux dire tu crois qu'y a moyen de... moyenner?
Et ton blond là, c'est qui? Ton amant? Encore? Il est obligé de baver en te regardant, on dirait qu'il a pas fait quequette depuis des mois. Et l'autre là, notre capuché? Tu crois qu'il va t'nir jusque là où on pense? Nan parce que bon il a l'air bien mûr quand même, tout à l'heure j'ai cru qu'il avait une oreille décolée, mais en fait elle était... décolée prête à tomber tu vois.
Sinon tu comptes t'activer l'anus un jour ou t'attends que j'ai fi... T'es sérieuse, tu viens d'faire ce que j'ai vu qu'tu f'sais??


Prise sur le fait. La rouquine, dans toute sa gracieuseté, regarda Andréa d’un air malentendu, et s’écarta un peu pour se poser contre la « table ». La main qu’elle avait cachée dans le dos se décala discrètement pour la faire glisser sous l’autel, et y coller le mickey.

Elle renifla avec charme, et retourna auprès des deux autres. Elle s’étonna en voyant tout ce qu’il y avait sur la table. –C’était donc pour ça qu’Andréa semblait si grosse en arrivant –

Dans le sac «spécial » mariage de Queen, il y avait évidement à boire, mais pas de quoi se miner non plus. Une bouteille de Limonccello pour ne pas changer les habitudes et une fiole d’Armagnac. Elle sortit les alcools pour les poser à côté des victuailles de l’apéritif. En farfouillant un peu plus, elle sortit une petite boite avec écrit rapidement « Dons », qu’elle pose aussi sur le buffet.


« Berdol ! On a pas de vin d’honneur ! »

Elle jeta rapidement un coup d’œil à Alban pour lui faire comprendre qu’il faut qu’IL aille en chercher. Elle avait déjà passé trop de temps dans les caves des églises, à ne pas forcément QUE boire en cachette, ça serait mal venu de recommencer, encore. Bah ouais, elle à des manières Queen.

Un instant, vous songiez que le mariage se passe bien.
L’autre, vous avez invitez Queen et Andréa.
Maintenant… Sachez-le pour le futur, un bon mariage ne se passe pas sans un bon apéritif avant.





Andréa
Queen


Ecrit à 4 mains avec JD Andréa

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