[RP] Votre attention silvouplaît : le mariage est imminent.*

Amusée par les confidences du Duc concernant les futurs mariés, le minois de l’Ebène s’éclaira et un regard piqué de curiosité fixa celui de son cavalier. Elle s’était aussi rapprochée afin de mieux entendre sa voix.

Quel gâchis… A quoi bon se marier, si ce n’est pour au moins en profiter…

Elle n’avait jamais compris comment il était possible d’arranger épousailles, et ceci sans y prendre le moindre plaisir voir même ressentir un quelconque sentiment pour le conjoint forcé.
A son sens il valait mieux prendre amant que de se cloîtrer dans une union de ce genre. D’ailleurs elle en déduisit que c’était encore une alliance fadasse qui allait se dérouler sous leurs yeux.
D’après ce que laissait sous entendre Enguerrand, la cérémonie allait cependant être mouvementée.
De quelle manière ? Là était la question. Elle jeta un coup d’œil sur le vassal qu’il lui désigna d’un coup de menton.

Un loup dites-vous ?

Perplexe, l’Ebène voulut détailler le jeune Montfort, patronyme qui ne lui était pas étranger. Qui n’avait pas déjà rencontré membre de cette famille au cours de sa vie…
Hélas un chapeau barrait les traits du jeune homme, ce qui ne laissa guère à Kateline la possibilité d’en juger par elle-même.
Elle tourna à nouveau son visage vers celui d’Enguerrand qui avait l’air d’attendre véritablement quelque chose. Sa voix audible uniquement pour celui se trouvant à présent à sa hauteur, elle dit…

Je n’ai pas l’intention de partir dans l’immédiat, patientons alors.

Ses yeux passèrent alors sur les allées et venues de deux donzelles en train de déballer un pique nique sur l’autel, près du blond désigné plus tôt. Seraient-ce elles, le spectacle ?...
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Elle est enfin prête quand la main de son loup attrape la sienne pour enfin filer au lieu de cérémonie.

Mais oui tu es belle dépêche toi on va être en retard
oui oui je sais mais...

bon c'est que la brune veut plaire à son loup et devant le regard de celui-ci elle comprendque tout va bien rien ne dépasse enfin si le corsage mais c'est logique ça. Enfin le couple arrive sur les lieux du grand jour. Main dans la main habillé en conséquence et oui elle allait pas venir en tenue de tavernière non plus.



Déjà beaucoup de monde étaient là des têtes connus d'autre pas du tout, c'est que le Riri doit être fière comme un coq d'armagnac et il rappel toujours à l'ordre dés qu'une cérémonie important réunis les Duranxie d'ailleurs il y en a tellement que la brune ne sait plus trop qui est qui, parait qu'elle a aussi un frère Kro quelque chose mais qu'elle ne connait même pas. Quand aux neveux pas la peine d'imaginer ça c'est fabuleux sa belle soeur était fertile comme une poulette..

Elle se penche vers son loup pour chuchoter à son oreille..


Tu as vu ce monde ? Et ils ne sont pas tous arrivé tien vé il y a des connaissances à nous.
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Lanceline qui se marie. Oui, cette phrase a quelque chose d'étrange, presque paradoxal pour le lecteur assidu qui aura suivi le feuilleton depuis son commencement. Bien sûr, ce genre de péripéties est un incontournable de tout bon roman. On croit que l’héroïne en a fini avec les vicissitudes sentimentales jusqu’à ce que…

Mais intéressons-nous plutôt à un personnage certes secondaire mais ô combien passionnant : le bon cousin Tito.

La carrure imposante, le visage rond et rougeaud, Titoan, bien habillé pour l’occasion, fit son apparition dans la pièce. Valsant entre les convives, il salua sa nombreuse parenté d’une grande claque dans le dos ou d’une étreinte chaleureuse selon le cas avant de serrer et baiser les mains des amis venus en nombre pour l’occasion. Enfin, il se préoccupa de tous, prit des nouvelles de chacun en ponctuant les décès d’un geste fraternel, les naissances d’une plaisanterie plus ou moins fine et toutes les autres sortes d’anecdotes de son rire bien gras. Enfin, le Castel Vilar prit confortablement place dans les premiers rangs en se réjouissant d’avance de la journée qui s’annonçait.

Bref, en ces occasions le cousin Tito se révélait être l’incarnation parfaite du bon bougre.
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[Bourgogne - Château ducal de Louhans - Résidence principale des Hennfield]

Les traits tirés, le jeune héritier regardait encore une fois le livre de compte. Les rations semblaient en suffisance et les soldats, malgré l’inaction, gardaient le moral. C'est que la tension entre les deux Grandes Voisines avait maintenu toute la maisonnée en haleine.

Dire qu'il avait passé un mois entier avec sa famille maternelle à boire dans les tavernes en compagnie de ses cousins et frère Noldor... Autant dire qu'il n'était pas préparé à recevoir CE courrier...

Il n'avait guère eut le temps de correspondre avec sa fiancée mais lorsqu'il reconnu son écriture, il rassembla sa concentration et lu avidement les courbes manuscrites de sa blonde adorée. Un mariage? Dans le domaine de sa famille? Groumpf.... C'est que cela en faisait de la distance... Mais pour satisfaire sa belle, le Hennfield était prêt à tout! Il regarda la lune aute dans le ciel... Il lui restait la nuit pour organiser et transmettre ses ordres puis préparer ses affaires...

[Quelques jours plus tard, au mariage]

Diantre! Quelle populace!

Le Hennfield pensait bien trouver du monde mais avait sous estimer l'affaire... Il tenta de compter rapidement la foule et pâlit... Car toute cette histoire n'était pas sans lui rappeler que lui aussi allait devoir y passer bientôt... C'est qu'il allait falloir nourrir autant de monde...
Il va falloir que je revoie le budget des petits fours...

Chassant les chiffres qui défilaient devant sa tête, il se redressa pour faire bonne figure et ses yeux gris scrutèrent la foule à la recherche de sa douce... Vêtu d'une chemise de soie grise et d'un pourpoint de velours noir, il n'était guère amateur de couleur. Ses heuses de cuir souple tout aussi ténébreuse que le reste de la tenue, l’emmenèrent vers une allée où il reconnu la chevelure d'or de sa fiancée. Un sourire malin aux lèvres, il se plaça derrière elle et avançant son visage au dessus de son épaule, il déposa un pieux baiser dans le creux de son cou...
Bonjour Douce Lumière...

Annulation de la présence de Souveraine au Mariage.
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Le bourguignon, sourire béat au lèvres, ne fit pas cas de l'indécent comportement de sa demoiselle car plus qu'elle ne pouvait se l'imaginer, elle lui avait tant manqué.

Gardant sa belle dans son étreinte, il respira son parfum avant d'embrasser son front. Une quinte de toux d'un invité ainsi qu'un regard furieux fit cependant rougir le jeune homme et il murmura à sa lumineuse aimée
"hum... Déjà que j'arrive comme un cheveux sur la soupe... Je ne vais pas me faire beaucoup d'amis ici je crois..."

Prenant un peut de distance protocolaire mais sans la quitter du regard ni lui lâcher sa main qu'il avait obtenu (comme le reste, promis beau-papa), il sortit une lettre de son pourpoint qu'il tendit à Asalaïs, un air mutin passant dans ses yeux gris.
"Ma réponse à ta lettre... J'ai voulu te l'envoyé mais j'ai réalisé que je serai arrivé avant le messager alors... Voilà, je suis-là et je t'aime"

Il sourit et embrassa la paume de sa main, ne se lassant pas de sentir sa peau douce sous ses lèvres.

[Savigny]

C'était la fin de la journée, une belle journée de fin d'été, encore chaude mais on commençait à voir les couleurs dans les arbres peu à peu. Le soleil se couchait un peu plus tôt chaque jour et comme à chaque coucher de soleil il savait que son oncle était au balcon à admirer. Depuis son retour il s'était rapproché de son oncle. Il s'inquiétait en fait pour lui, le voyant vieillir et moins présent qu'à son habitude, le fait d'être parti un an lui a fait voir la fragilité de celui-ci. Alexans s'est donc donné comme mission de veiller sur son oncle, il l'aime d'un amour sincère tout comme son père. Avant d'arriver au balcon, il prend le mantel de son oncle et se rapproche de celui-ci puis dépose doucement le mantel sur ses épaules lui indicant ainsi que c'était l'heure. Il avait levé la tête afin de lui sourire, Alexans lui rendit le même sourire. Bizarement, il n'avait pas besoin de parler pour se faire comprendre.

Durant la descente dans le château, il faisait signe à un valet pour qu'il amène les chevaux et rassemble l'escorte. Évidement, Alexans avait tout préparer à l'avance. Il ne voulait pas que son oncle se préoccupe trop de la gérance du château il avait prévenu l'intendant en lui laissant des notes pour la gestion. De toute façon, pour l'instant, il n'y avait pas grand chose à faire.

Il amena lui-même le cheval de son oncle, Gaubert, Alexans croit que ce cheval est aussi vieux que lui. Puis le capitaine de la garde lui amena son cheval, Alexans monta dessus, bien sur, par ses vieilles habitudes, son oncle Gil faisa son inspection rapidement. Le capitaine était un garde du château de confiance et avait pris sept hommes de confiances pour l'escorte, des gens qui étaient à la garde du château depuis un moment. Ils encerclaient le duc et Alexans et ils prirent la direction du sud.

La route est longue et nous ne sommes point en avance.
Trace donc notre route. Gaubert et moi te suivons.

Il lui sourit, il n'était pas habitué de voir son oncle de lui confier ce genre de mission, habituellement il le faisait lui-même.

Ne vous en faites pas mon oncle, j'ai tout préparé, le capitaine va prendre le chemin que je leur ai indiqué sur la carte plus tôt dans la journée, il nous reste qu'à les suivre. Nous nous arrêterons dans de bons auberges de bonne réputation, profitez du voyage.

[L'arrivé]

Jamais il n'avait discuté autant avec Gilgaalad, cet homme ressemblait à son père. Alexans avait une certain admiration face à lui, il retrouvait le réconfort que son père défunt lui donnait.

Tout aussi content d'être arrivé il vit son oncle filer tout de suite à sa chambre dans l'auberge, Alexans ne le suivait pas tout de suite... Il alla rejoindre le capitaine.

Prenez capitaine...

Il dépose 50 écus dans sa main.

Vous pourrez payer l'aubergiste avec ça pour nourrir les cheveaux et les mettre à l'abris, essayer d'avoir un bon prix. Avec le reste, allez, vous et les hommes, en taverne et amusez-vous, vous êtes en congé pour le moment.

Évidement, Alexans savait très bien que le capitaine les surveillerait de loin, ca toujours été ainsi avec lui, trop fidèle, un ami. Tout comme son oncle il fila directement à sa chambre pour se préparer.

Derrière Gil, Alexans entra dans la grande salle, il connaissait peu de visage, du moins, il ne les reconnaissait pas, un an sans voir personne, on peut oublier facilement. Il resta près de son oncle à le surveiller, peut-être un peu trop, à voir s'il ne fatigue pas trop rapidement....
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Juge général, Seigneur de Nieppe et de Saint Nicolas du Figuier

Ombres avait fait un long voyage pour arriver jusqu'au lieu du mariage, mais elle avait promis qu'elle viendrait et elle tenait toujours ces promesses. Elle lui devait bien ça.

Elle ne connaissait personne et ne tenait pas particulièrement à ce faire remarquer, elle rentra donc discrètement regardant qui était présent et ce glissa dans un petit coin pour regarder les gens arriver lentement.
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Comment était-elle arrivée là? C'est une autre histoire dont le dénouement tendait à se faire légèrement désirer alors, dans la mesure où le monde ne cesse que rarement de tourner, les événements s'enchaînèrent jusqu'à ce que les bottes bleues d'une certaine presque jeune femme parvienne sur le parvis de l'église. Il y a peu, un homme (que sa vieille âme pourrisse encore et encore en enfer) pensait sérieusement que la Scipio ne pouvait pénétrer dans un lieu sacré sans se transformer en reptile aux écailles vertes communément appelé serpent. Puisque les résultats valent toujours mieux que de longues et farfelues théories, l'Explumée s'empressa d'en franchir les lourdes de portes sans être affectée par la moindre petite transformation bizarre. Et toc.


Soyons sérieux un instant, ce n'était pas essentiellement pour son blond (et très jeune) cavalier qu'elle avait daigné faire le déplacement mais bel et bien pour une raison un tantinet plus intéressante. Et cette raison était là, planquée quelque part au milieu...Mouahahahahah trop facile! Ah non mais là pour le coup je suis déçue. J'avoue que je m'imaginais déjà en train d'interroger discrètement et non moins subtilement quelques pecnos infréquentables. Non raté. Mon œil droit fut immédiatement agressé d'une manière des plus brutales et ce n'est qu'après cinq frottements que je me résignais à forcer délicatement un passage vers l'objet particulièrement dégueulasse de mon attention. Seigneur que ça brûle...


Après avoir écrasé des pieds, ignoré certaines personnes, mordu un bras qui l'empêchait de passer, Ella parvint enfin à s'installer précisément à une chaise en diagonale de l'homme en rouge et vert. Inutile de réellement préciser de qui il s'agit, personne d'autre n'aurait l'idée de se déguiser de la sorte. Il paraîtrait maintenant qu'avec un regard suffisamment insistant on peut faire retourner n'importe qui. C'est ce qu'on va voir.


Avec son plus bel air de sociopathe dangereuse, sans le moindre clignement d’œil, ou alors très discrètement, la Dame Bleue fixait ardemment une chevelure sombre accompagnée d'un bout de front, attendant patiemment que leur propriétaire songe à se retourner. Que ce soit bien clair, elle ne lui taperait pas sur l'épaule, ça gâcherait tous les futurs effets imaginés par son esprit dérangé.
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