Nathan
« Jeus toujours de lesprit. Et lesprit eut toujours la sédition en lui. Je suis le prisonnier de linsubordination. » de Nathan.
Nathan Sidjéno dAmbroise eut tout pour être heureux. Cette locution, qui, par beaucoup, fut employée de manière abusive à son encontre, nétait en réalité quun simple euphémisme, dune pauvreté indécente. On eut pu se croire à la lecture dun poème faisant léloge de la banalité. Affligeant. Leuphémisme se voulut intensifié par la greffe de la circonstance, Nathan eut tout pour être heureux dans le pire des mondes.
De cela, en découla les flots de la connaissance avisée.
Nathan Sidjéno dAmbroise était soumis aux sobriquets, on pouvait le nommer de bien des manières. Blond, blondinet, garçon au poisson orange, garçon de Louvières entre autres. Il les affectionnait tous. Cétait pour ainsi dire sa marque de fabrique. Le jeune Duc se sentit toujours davantage éclairé que les autres. Il brillait malgré le terne qui lavoisinait tout le temps. Un Ange descendu du ciel. Voilà ce que lon put en dire. Il arriva dans ce monde par la mort. Dans un écrin luxueux, dans la capitale du Luxe, dans la noblesse, dans la dorure Dans lHôtel Particulier des Louvières.
Cest alors, que ce dernier prit la place la plus importante dans sa vie. Digne héritier des Ambroise, il se devait de faire prospérer sa maison. Le poids laccablait depuis tout temps, la légèreté, il ne connut que trop rarement. Il sadonnait à la frivolité tout en étant prisonnier dans la façade de la Noblesse. Un carcan à vie, un pilori en place publique.
Que Louvières eût été son plus grand bonheur, tout le monde le savait. Mais que Louvières eut été la cause de ses plus importants soucis, personne dans ce monde ne le sut complétement. Vie masquée et maquillée.
Nathan reçut la gloire dès ses plus jeunes années. Enfant modèle, meilleur parti de Berry, il était, titré, riche et beau. Le tout saccentua au cours de ses années insouciantes. Ce nest quà lâge de ses dix-sept ans, quil prit conscience du problème. Il avait hérité du pécule maternel sans le moindre souci. Il hérita de lHôtel Particulier des Louvières aussi. Mais de la vicomté de Louvières-en-Berry. Rien. Nathan Sidjéno ne put jamais se faire appeler sa grâce Nathan Sidjéno dAmbroise, duc de Peya, Vicomte de Louvières-en-Berry & Baron de Palluau-sur-Indre. Jamais. Il laissait la vicomté de côté, alors que le fief lui revenait de droit. Fief ancestral Ambroisien.
Il eut donc le plaisir de revendiquer.
Malheureusement, le blondinet eut toujours été soumis à la bonne conscience, cétait de famille, disait-on, il essayait par bien des déférences de satisfaire léquilibre, la plénitude de cette dernière, qui dans la situation de déséquilibre lui donnait des crampes destomac insupportables.
Il sen alla en guerre.
Sa réputation fut faite.
Le garçon de Louvières. Connu pour sa beauté. Reconnu pour son goût en matière de luxe ; de mode ; de papilles et de femmes. Le jeune Duc, se nomma Pape de la Mode. Quoi de plus normal dans un univers sucré, où il sefforçait de se faire rayonner à travers de somptueux banquets et fêtes connus de tous. Un égocentrisme hors norme. Il se disait souvent avec un humour grinçant que lacadémisme était une farce que la populace acceptée sans broncher, tandis que lui, se détachait en se présentant sous les atours dun personnage excentrique et hors-normes. Beaucoup eurent du mal à le suivre dans ses pensées, plus rien nétait secret pour sa vie du devant.
Il en jouait et en raffolait, drogué par ce jeu, il saccommodait de lopium sans sen cacher.
Coqueluche du « Berry Pipeul », ça aidait.
Malgré cette vie débordante et trépidante, le blond sétait gagé de reprendre le fief ancestral de manière concrète. Il sen allait de la réputation de cette famille où tous les espoirs étaient tournés vers lui.
Il se lança donc dans les bonnes recherches. Demandant de droite à gauche des éclaircissements sur les membres de sa famille quil neut pas le plaisir de connaître. Il se devait de trouver un certificat de mariage entre feue sa mère Cécile dAmbroise et son père June Sidjéno, qui, laissa planer le doute sur léventualité dune bâtardise, laquelle le garçon au poisson orange ne put supporter daccepter. Les recherches de nombreux jours, des livres entiers furent lu.
Et cest alors quil découvrit par le plus grand des hasards quun cousin dun degré plus ou moins incertain, put laider. Alphonse était son homme. Dans les maisons de Paris, la racaille pullulait, il était évident quil pouvait se donner à son entreprise. Il le payerait grassement se dit Nathan.
Cest alors, quun Berrichon de sang pur, se prépara au départ pour rejoindre la capitale de la France. Paris. Il était étranger, il eut le mal du pays.
On ne put trouver plus superficiel que lui, quand il se déplaçait, il emmenait avec lui la valetaille, les vêtements par dizaines, non, par centaines! Un convoi, un véritable de trois coches, vingt gardes ducaux et cinq chevaux. Un creva en route. Il voulut faire un enterrement de cheval. Il neut pas le temps. Il sen voulut. Nathan et la discrétion ce fut le caractère même de lantipode.
Un antagonisme pur et austère.
Après quelques jours éprouvant de voyage. Il put sinstaller dans le vieil Hôtel des Ambroises, laissé à labandon depuis 1459. Il en eut des frissons, puis des larmes. Nathan était très émotif. On lisait sur son faciès comme dans un livre.
Il se renseigna sur lAphrodite en faisant venir en sa maisonnée quelques grands couturiers de Paris. Tant quà faire une pierre deux coups.
Il sut.
Il refusa toute escorte. Il voulait, se défaire des jougs. Il se crut taureau. Voir même vache. Nathan cétait une princesse affectionnant les licornes. On a tous ses fantasmes.
Vêtu noblement, il ne se voila pas la face. Il assumait sa bonne fortune, sa bonne condition. Il se donnait avec joie à la personnalité de lhistrion dans le corps de lApollon, un fier bel homme qui se pavanait main sur pommeau dans les rues de la capitale. Ça faisait tâche, par le niveau de richesse, un fort contraste quil se plaisait daffirmer en toute occasion. Ses regards se firent condescendants. Il eut peur. Donc il séleva à sa manière.
Mais aussi un Berrichon à Paris, ça fait tâche.
Passant par des quartiers infâmes, il arriva dans les alentours de lAphrodite. Le jeune Apollon savança prudemment dans la cours pavée.
Il abhorrait ce genre dendroit, de vagues souvenirs lui remontèrent.
Le visage blême, il ravala sa salive et frappa à la porte sèchement.
Ne surtout pas montrer sa crainte.
Il fallait simplement être soi-même.
Pas de lumière blanche, une lumière virant au ponceau charnel. Une lumière aux douces dorures.
Les prémices de mondanités Parisienne ?
edit pour correction d'une faute
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Nathan Sidjéno dAmbroise eut tout pour être heureux. Cette locution, qui, par beaucoup, fut employée de manière abusive à son encontre, nétait en réalité quun simple euphémisme, dune pauvreté indécente. On eut pu se croire à la lecture dun poème faisant léloge de la banalité. Affligeant. Leuphémisme se voulut intensifié par la greffe de la circonstance, Nathan eut tout pour être heureux dans le pire des mondes.
De cela, en découla les flots de la connaissance avisée.
Nathan Sidjéno dAmbroise était soumis aux sobriquets, on pouvait le nommer de bien des manières. Blond, blondinet, garçon au poisson orange, garçon de Louvières entre autres. Il les affectionnait tous. Cétait pour ainsi dire sa marque de fabrique. Le jeune Duc se sentit toujours davantage éclairé que les autres. Il brillait malgré le terne qui lavoisinait tout le temps. Un Ange descendu du ciel. Voilà ce que lon put en dire. Il arriva dans ce monde par la mort. Dans un écrin luxueux, dans la capitale du Luxe, dans la noblesse, dans la dorure Dans lHôtel Particulier des Louvières.
Cest alors, que ce dernier prit la place la plus importante dans sa vie. Digne héritier des Ambroise, il se devait de faire prospérer sa maison. Le poids laccablait depuis tout temps, la légèreté, il ne connut que trop rarement. Il sadonnait à la frivolité tout en étant prisonnier dans la façade de la Noblesse. Un carcan à vie, un pilori en place publique.
Que Louvières eût été son plus grand bonheur, tout le monde le savait. Mais que Louvières eut été la cause de ses plus importants soucis, personne dans ce monde ne le sut complétement. Vie masquée et maquillée.
Nathan reçut la gloire dès ses plus jeunes années. Enfant modèle, meilleur parti de Berry, il était, titré, riche et beau. Le tout saccentua au cours de ses années insouciantes. Ce nest quà lâge de ses dix-sept ans, quil prit conscience du problème. Il avait hérité du pécule maternel sans le moindre souci. Il hérita de lHôtel Particulier des Louvières aussi. Mais de la vicomté de Louvières-en-Berry. Rien. Nathan Sidjéno ne put jamais se faire appeler sa grâce Nathan Sidjéno dAmbroise, duc de Peya, Vicomte de Louvières-en-Berry & Baron de Palluau-sur-Indre. Jamais. Il laissait la vicomté de côté, alors que le fief lui revenait de droit. Fief ancestral Ambroisien.
Il eut donc le plaisir de revendiquer.
Malheureusement, le blondinet eut toujours été soumis à la bonne conscience, cétait de famille, disait-on, il essayait par bien des déférences de satisfaire léquilibre, la plénitude de cette dernière, qui dans la situation de déséquilibre lui donnait des crampes destomac insupportables.
Il sen alla en guerre.
Sa réputation fut faite.
Le garçon de Louvières. Connu pour sa beauté. Reconnu pour son goût en matière de luxe ; de mode ; de papilles et de femmes. Le jeune Duc, se nomma Pape de la Mode. Quoi de plus normal dans un univers sucré, où il sefforçait de se faire rayonner à travers de somptueux banquets et fêtes connus de tous. Un égocentrisme hors norme. Il se disait souvent avec un humour grinçant que lacadémisme était une farce que la populace acceptée sans broncher, tandis que lui, se détachait en se présentant sous les atours dun personnage excentrique et hors-normes. Beaucoup eurent du mal à le suivre dans ses pensées, plus rien nétait secret pour sa vie du devant.
Il en jouait et en raffolait, drogué par ce jeu, il saccommodait de lopium sans sen cacher.
Coqueluche du « Berry Pipeul », ça aidait.
Malgré cette vie débordante et trépidante, le blond sétait gagé de reprendre le fief ancestral de manière concrète. Il sen allait de la réputation de cette famille où tous les espoirs étaient tournés vers lui.
Il se lança donc dans les bonnes recherches. Demandant de droite à gauche des éclaircissements sur les membres de sa famille quil neut pas le plaisir de connaître. Il se devait de trouver un certificat de mariage entre feue sa mère Cécile dAmbroise et son père June Sidjéno, qui, laissa planer le doute sur léventualité dune bâtardise, laquelle le garçon au poisson orange ne put supporter daccepter. Les recherches de nombreux jours, des livres entiers furent lu.
Et cest alors quil découvrit par le plus grand des hasards quun cousin dun degré plus ou moins incertain, put laider. Alphonse était son homme. Dans les maisons de Paris, la racaille pullulait, il était évident quil pouvait se donner à son entreprise. Il le payerait grassement se dit Nathan.
Cest alors, quun Berrichon de sang pur, se prépara au départ pour rejoindre la capitale de la France. Paris. Il était étranger, il eut le mal du pays.
On ne put trouver plus superficiel que lui, quand il se déplaçait, il emmenait avec lui la valetaille, les vêtements par dizaines, non, par centaines! Un convoi, un véritable de trois coches, vingt gardes ducaux et cinq chevaux. Un creva en route. Il voulut faire un enterrement de cheval. Il neut pas le temps. Il sen voulut. Nathan et la discrétion ce fut le caractère même de lantipode.
Un antagonisme pur et austère.
Après quelques jours éprouvant de voyage. Il put sinstaller dans le vieil Hôtel des Ambroises, laissé à labandon depuis 1459. Il en eut des frissons, puis des larmes. Nathan était très émotif. On lisait sur son faciès comme dans un livre.
Il se renseigna sur lAphrodite en faisant venir en sa maisonnée quelques grands couturiers de Paris. Tant quà faire une pierre deux coups.
Il sut.
Il refusa toute escorte. Il voulait, se défaire des jougs. Il se crut taureau. Voir même vache. Nathan cétait une princesse affectionnant les licornes. On a tous ses fantasmes.
Vêtu noblement, il ne se voila pas la face. Il assumait sa bonne fortune, sa bonne condition. Il se donnait avec joie à la personnalité de lhistrion dans le corps de lApollon, un fier bel homme qui se pavanait main sur pommeau dans les rues de la capitale. Ça faisait tâche, par le niveau de richesse, un fort contraste quil se plaisait daffirmer en toute occasion. Ses regards se firent condescendants. Il eut peur. Donc il séleva à sa manière.
Mais aussi un Berrichon à Paris, ça fait tâche.
Passant par des quartiers infâmes, il arriva dans les alentours de lAphrodite. Le jeune Apollon savança prudemment dans la cours pavée.
Il abhorrait ce genre dendroit, de vagues souvenirs lui remontèrent.
Le visage blême, il ravala sa salive et frappa à la porte sèchement.
Ne surtout pas montrer sa crainte.
Il fallait simplement être soi-même.
Pas de lumière blanche, une lumière virant au ponceau charnel. Une lumière aux douces dorures.
Les prémices de mondanités Parisienne ?
edit pour correction d'une faute
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