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[RP] Nuit de juillet, Réception

--Adryan
Les courtisans badinaient avec légèreté, suivant chacun le fil de leur causerie. Adryan emplissait, toujours silencieux, les verres suivant les demandes, guettant d’un regard distrait que chacun soit servi, consciencieux. Ironiquement, lui qui était prêt à déclencher un esclandre à la moindre trivialité, se trouvait ce soir face à des enfants de cœur tous plus polis les uns que les autres. C’était certainement bien préférable ainsi. Le Châtain avait des envies de sang, de sabre et de combats. Or les combats qui se déroulaient ici étaient d’une toute autre nature. Alors, soigneusement il repliait sa colère et sa hargne. Mais demain, au matin, avant son créancier ne porte la chevalière à son doigt, sa mâchoire en serait marquée du dessin.

Jubilant déjà à l’idée, il n’avait pas remarqué l’approche d’un bond au museau trop juvénile pour son regard. Poussin dépenaillé au regard d’aigle. S’il fut un moment surpris de l’apparition, synchrone avec la disparition du brun passée inaperçue elle aussi, elle fut trop furtive pour être distinguée. Se redressant, il s’approcha du comptoir au bois patiné des mains et des verres qui s’y étaient posés.


Bonsoir Messire.


Sa voix était posée malgré l’agitation qui l’animait.

Je n’ai malheureusement pas de blanc d’Artois. Je peux vous proposer un Sauternes ou un Barsac. A moins que vous ne préfériez un blanc d’Alsace, simplement. Léger sourire. Que souhaiteriez-vous ?
--Valtriquet



Val se demandait si les autres personnages de cette scène en huit clos ressentaient aussi cette impression de dédoublement. Etre à la fois là et ailleurs. Son proche ailleurs à lui emplissait complètement son champ de vision depuis l'instant même où son regard avait accroché la lanterne rouge de l'Aphrodite. Des onyx qui s'imprègnaient dans vos iris, un sourire parfois tendre, taquin ou ironique, une voix chaude et suave descendant dans les graves à la faveur de murmures...Maintenant il se trouvait dans un bordel. Sélecte, certes, mais un bordel quand même. Tout portait à croire que son mystérieux compagnon d'un soir à l'aisance et à la verve si facile était donc courtisan.

Je n’ai malheureusement pas de blanc d’Artois. Je peux vous proposer un Sauternes ou un Barsac. A moins que vous ne préfériez un blanc d’Alsace, simplement. Que souhaiteriez-vous ?

Sortant de sa torpeur il esquissa un léger sourire et hocha la tête.
Fort bien. Je me laisse tenter par le bordelais. Sauternes ou Barsac.... Va pour un Sauternes.
Puis il leva un sourcil interrogateur, son index se dépliant de ses doigts entrecroisés et il le pointa vers le barman..

Vous m'accompagnez?

Quelque chose clochait dans le décor. Un détail qui interpellait le blond. Les gestes de celui qui était de l'autre côté du comptoir étaient précis, professionnels. Alors pourquoi porter des gants? Le Criquet pencha la tête légèrement de côté, intrigué par le travail des mains. Etrange de servir avec des gants de cuir.


P3st
[En ville, puis devant L'Aphrodite]

P3st étais un jeune homme de 19 ans d'origine scandinave, habitant dans un petit village dans le nord ouest du royaume de France, actuellement en visite dans la capitale. Visite ? le terme est plutôt inapproprié. En effet, ce n'est pas pour venir flâner dans les grandes rues de Paris que le brun est ici, mais pour venir se détendre dans un lieux qu'une de ses connaissance lui à conseillé. En effet, un des défauts de P3st est la luxure. Ho, bien sûr, il n'a pas besoin d'aller dans un bordel pour assouvir ses besoins, il n'y est même jamais allé ! Cependant, cela fait plusieurs mois que plus aucune représentante du beau sexe est rentré dans sa vie. C'est donc avec un peux d’excitation mêlé d’appréhension qu'il avait fait la route pour venir jusqu'à la capitale, et plus particulièrement "L'Aphrodite".

Il étais arrivé vers le début de l'après-midi aux abords de la ville, et avais mis a disposition son temps libre pour visiter les dédales de rue jusqu'au soir.

Une fois que le soleil eu atteins l'horizon, il se dirigea vers la sombre ruelle ou une lanterne rouge brillait, tel une braise rougeoyante dans la nuit noire. Il s’arrêta quelques instants devant cette porte, la détaillant rapidement. Une porte, tout ce qu'il y a de plus banal. Franchissant les quelques mètres qu'il lui reste, il murmure à sa seule intention:


"Diantre, je suis plus excité qu'une pucelle la veille de ses noces ..."

Arrivant devant l'entrée, il inspire profondément, puis toque.
Le temps de se passer une main dans ses cheveux et sur le visage, il entend des pas se rapprochant de l'autre côté de la porte ...
--Adryan
[Au bar avec Valtriquet]

Adryan, intrigué, observait le visage de l’éphèbe face à lui, et surtout ses réactions. Pour avoir passé quelques années à observer les clients, parier sur leurs envies, celui-ci était étrangement différent. Il semblait perdu dans ses pensées quand dans un bordel, les regards scrutaient les courtisans, faisant leur choix, impunément, impudiquement. Pas lui. Il restait indifférent. Et peu étaient ceux qui ne passaient le seuil de l’Aphrodite que pour se désaltérer, et s’ils le faisaient, ils en profitaient pour se rincer l’œil aux gorges palpitantes des catins. D’autres, plus rares, aux lèvres d’un courtisan.

A la proposition, il hésita, de nature peu encline à boire en compagnie, mais pris dans les filets de sa curiosité titillée, il hocha la tête.


Avec plaisir.

D’un mouvement mécanique et huilé, il posa deux coupes étincelantes sur le comptoir, ses doigts gantés n’y laissant aucune empreinte. Cette petite habitude, arrogante barrière, avait trouvé une justification plaisante quand il était passé derrière le bar. Il abima son regard au nectar doucement ambré irisant les verres, puis remonta un regard perçant vers son vis-à-vis.

Je m’engage à commander du blanc d’Artois, si vous prenez la peine de venir ici pour espérer en trouver, c’est que cela doit être délicieux.
--_le_portier




[A la porte]

Trois nouveaux coups toqués amenèrent Fabian à se tourner de nouveau vers la porte , et à l’ouvrir, un sourire courtois en guise de premier salut, détaillant rapidement l’homme qui se présentait devant lui.
Celui-ci n’avait pas l’air de chercher la bagarre, n’avait pas cet air vaguement débraillé du précédent et il se trouva soulagé de trouver un c lient à première vue normal dans ce bordel… cela dit, il n’était pas savoir que l’habit ne faisait pas le moine et que la plus vaste des perversions ne s’affichaient pas toujours sur le visage des autres.


-Bienvenue à l’Aphrodite Messire, le salua-t-il en le laissant passer et en refermant derrière lui. Souhaitez vous que je prenne vos affaires avant que vous ne rejoignez le salon et sa compagnie ?
--Valtriquet


[ Au bar avec Adryan ]


Il doutait que le barman accepte, supposant qu'il ne pouvait se permettre de boire un verre avec chaque client qui le lui proposait. Pourtant il accepta. Le Criquet prit cela pour une faveur et l'observa tandis qu'il versait le liquoreux dans les deux coupes présentées qui mettaient en valeur sa couleur légèrement ambrée.
Ses geste étaient calmes, tout comme son attitude qui mettaient le blond un peu plus dans une ambiance détendue après l'agitation du début de soirée.
Il croisa son regard quand lui même détacha ses yeux de l'attraction de la boisson. Ses émeraudes se fixèrent sur le regard profond du barman avec la sensation qu'il le sondait.


Je m’engage à commander du blanc d’Artois, si vous prenez la peine de venir ici pour espérer en trouver, c’est que cela doit être délicieux.

Val ne répondit pas tout de suite. La coupe portée à ses lèvres dans laquelle il les trempa, imprégnant sur le bout de sa langue un léger goût sucré, lui permit de cacher un sourire naissant. Délicieux... le souvenir du baiser du brun brûlait encore ses lèvres.
Délicieux me semble être le mot le plus approprié oui. Il est fruité et laisse en bouche un subtile goût de miel.... un petit air de reviens-y. Ce vin d'Artois ne dénoterait pas dans
un endroit tel que celui ci où tout semble gage de qualité.


Ou es-tu toi que j'ai tenté d'oublier. Ma bouche appelle tes baisers...

La soirée ne faisait que commencer. Il trouvait inapproprié, à peine arrivé, de se renseigner sur la liste des courtisans. Aussi il leva sa coupe vers son vis-à-vis et prit une bonne gorgée.
Santé à vous.
--Dacien2
[Au bar avant de la conduire à la chambre, de la colère à la placidité]

Promis ma Belle, on boit un verre et je te conduis chez toi.

Petit rictus d’amusement. Ce n’était qu’une chambre après tout. Un endroit privé qui appartenait à chacun. Un espace personnel où l’on déposait un peu les armes après les soirées arrosées de l’Aphrodite.
L’efféminé ramena les boissons.


Merci Adryan.

Fin sourire à l’encontre du barman. Etonnant tout cela, bizarre même.
Oui mais là……C’était compliqué. Fallait comprendre, il y avait de ces moments où vous ne pouvez contrôler vos envies. Et juste de voir par la petite lucarne le patron en train de rédiger quelques courriers..Le voir faire glisser ses doigts sur les papiers pour les écorcher afin de mieux les attraper…Non, y avait pas à dire, certaines envies vous prennent aux tripes et vous forcent à accomplir des actes sans précédents.


Bah….J’avais un truc à régler avec notre employeur.

Un truc. Mouais……Il n’allait pas non plus étaler ce qui lui chatouillait de temps en temps le bas ventre. Pas la peine que tout le monde le sache après tout.
Dacien pensait que tout était planifié depuis son entrée au Bordel jusqu’au moment de l’entretien. Cela n’était pas forcément le cas mais, il ne pouvait s’empêcher qu’elle s’était servie de lui pour arriver à ses fins.


Ce qui me dérange Cersei, c’est le fait que tu sois venue ici, que tu aies goûtée à ma chair et qu’ensuite, tu me demandes pour aller voir Alphonse…..A croire que tout ceci était calculé bien avant notre…rencontre.

Etirement d’une commissure. Ou alors était-ce parce qu’il était tellement doué que tout avait basculé…..Mais une brune hispanique de la sorte, qui faisait tressaillir sa langue en parlant son dialecte natal avec des doigts de fées à réveiller le plus endormi des hommes, il n’y en avait pas à tous les coins de rues. Pour sûr que les futurs clients seraient largement satisfaits de ses prestations. Mais pas de trop tout de même. L’Arrogant y veillerait.
De quelques gorgées, Dacien laissa glisser ce cidre frais dans son gosier pour finir son verre. Il se mit debout aux côtés de la Sulfureuse, l’invitant à faire comme lui. Un bras tendu en sa direction attendant qu’elle passe le sien.


On y va? Je t’emmène dans ton espace personnel ma Belle?

Oui, il passait du coq à l’âne. De la colère à la placidité. De la rage à la bonté divine. De cette envie d’étriper à cette envie de plaisir.

P3st
[A l'entrée, puis au bar]


P3st leva les yeux vers le portier, le détaillant d'un coup d’œil rapide et discret, puis le salua a son tour.

-Bienvenue à l’Aphrodite Messire. Souhaitez vous que je prenne vos affaires avant que vous ne rejoignez le salon et sa compagnie ?

-Bonsoir, je n'ai pas vraiment d'affaire sur moi, je vais vous laisser ma veste par contre.


Il lui tendis le vêtement, puis traversa l'entrée à pas lents et mesuré, détaillant ce nouveau lieu avec curiosité. Une fois dépassé l'entrée, le brun découvrit la pièce centrale de L'Aphrodite.

Au centre un salon, derrière celui-ci, une cheminée, et a sa droite, un bar qu'il rejoignit d'une démarche qu'il se voulait assurée et calme. Il y avais déjà du monde: un jeune homme blond buvais avec celui qui semblais être le barman, une jeune dame blonde qu'il supposa être une employée, et un couple qui semblais s'éloigner.

Il prit place a l'extrémité du bar, détaillant la pièce et les occupants en attendant que le barman vienne prendre sa commande, tapotant des doigts sur le bar nonchalamment
--Valtriquet


[ Au bar avec Adryan ]



A moins qu'il ne se trompe, le double sens de la phrase du barman sonnait comme une invitation aux confidences. Ce à quoi il venait de répondre indirectement dans le même langage. Le criquet avait un fonctionnement qui lui était propre, mettant en place ses propres codes, parfois complexes ou forts simples, comme un vieux chat de gouttières échaudé à qui on ne la faisait pas. Néanmoins du haut de ses dix sept ans, il avait parfois tout du jeune chat, hérissé, le poil dressé et prêt à mordre. Son changement d'humeur pouvait déstabiliser. On le serait à moins.
Aussi quand un mouvement de côté capta son attention, il se retourna pour regarder fixement celui qui tendait le bras à la belle brune, prêt à quitter le comptoir.
Val, à ses manières, en déduisit qu'il était courtisan. Manières qui aurait valu sur le champ qu'il lui jette son gant. Malgré qu'il fut le premier à renier toutes ses années passées au pensionnat, il ne pouvait nier qu'il y reçu les bases même d'une bonne éducation. Celles entre autre de saluer ceux avec qui il se mêlait, de près ou de loin.
Hors, alors que par deux fois il avait salué l'assemblée, le courtisan quand à lui ne semblait voir personne.

Donc avec toute l'effronterie due à sa jeunesse, de laquelle d'ailleurs il tirait bien profit, il fixa le brun de ses émeraudes virant à l'onix, un sourire ironique sur les lèvres. Allait-il devoir l'appeler Pierre pour renier une troisième fois sa présence? Le Criquet était friand de ce genre de petit jeu, simple rappel pourtant de la bienséance.
Entre temps un autre client arriva, se calant en bout de comptoir. Sans détourner son regard du courtisan, Val de profil à présent, s'adressa à Adryan d'une voix rendue plus basse d'un ton.


- Je crois mon cher que vous avez un autre client. Je m'en voudrais de vous retenir, le cas échéant. Revenez-vite. nous n'en avons pas fini pour autant. En attendant je m'offre... quelques distractions d'observation.

--Adryan
[Au bar avec Valtriquet puis P3st]

Le Châtain ne daigna décrocher son regard du visage du Poussin que pour se perdre dans le doré du vin. Il attendit avec patience que le client le goute pour, à son tour, s’en délecter d’une gorgée qui chatouilla ses papilles avec tant de délice que ses paupières abdiquèrent. Le nectar gardé en bouche explosait de saveurs à son palais, dévoilant derrière le fruit confit une petite noté grillée à laquelle il ne pouvait résister.

La voix du jeune l’extirpa de son extase gustative. Il aurait pu en prendre ombrage, si, sous des allures anodines, drapées dans un fin sous-entendu, le Blondin n’avait dévoilé quelques cartes de son jeu. Prêt à répondre dans les mêmes doubles sens qui semblaient être de mise, quelques éclats de voix de l’Arrogant piquèrent ses oreilles évaporant quelques instants son attention. Un remerciement déjà, auquel Adryan répondit d’un hochement de tête, se demandant bien quelle mouche avait piqué le Brun pour qu’il daigne se montrer courtois. Enfin, courtoisie toute relative quand la Brune à la rose semblait, elle, plutôt gratifiée d’un savon plus amers. La scène de ménage, incongrue en ces lieux, ne manqua pas de le distraire, mais il reporta rapidement sa vigilance sur son vis-à-vis, ses sourcils se fronçant en surprenant le sourire contredit par un regard noir.

Mais il n’eut pas le temps de s’y attarder davantage qu’un homme, discret, s’installa au bout du bar. Il ouvrit la bouche pour s’excuser auprès du Blond, mais celui-ci le prit de court. La prévenance teintée d’un brin d’arrogance l’amusa sans même qu’il ne cherche à s’en cacher.

Inclinant légèrement le buste en guise de remerciements, il s’éloigna de celui-ci pour rejoindre le nouvel arrivant qu’il détailla un instant, s’accrochant aux tapotements des doigts sur le comptoir qui trahissaient une certaine nervosité sous le calme affiché.

Le menton droit et fier, les prunelles d’Adryan virent chercher celles du client.


Bonsoir Messire.
P3st
[Au Bar]


P3st étais en pleine observation de la salle et de ses occupants lorsque le jeune homme blond situé a l'autre extrémité du bas se pencha vers le barman et lui murmura quelque chose. Celui-ci se retourna vers lui, posa son verre et s'avança dans sa direction.

Voyant le barman se diriger vers lui, P3st arrêta contemplation des lieux pour reporter son attention sur l'employé. Il avais l'air légèrement hautain, et le fixais dans les yeux.

-Bonsoir Messire.

Le brun stoppa le tapotement de ses doigts pour répondre en souriant imperceptiblement:

Bonsoir ! Pour moi ce sera une bière, si vous en avez. Et tant que vous y êtes, resservez tout ceux dont le verre est plus vide que plein, je paye ma tournée !

Il élargit son sourire, puis attendis sa bière en recommençant a tapoter des doigts sur le bar
Cersei_



    [Besoin de se changer, va y avoir du travail ce soir]


    Qui savait si cela était une invitation ou une simple demande d'aide pour trouver son chez elle ?
    Après tout elle connaissait déjà le gout de Dacien, mais pas assez pour y mettre une note.
    La Sulfureuse l'écoute prenant son petit verre de calva en main, le faisant tourner pour en dégager l’arôme. Cette couleur ambrée elle en raffole au plus au point. Une douceur en bouche qui vous brûle la gorge dans sa chute vertigineuse.


    Si tu dois voir Alphonse pour affaire je ne te prendrais pas ton temps, pas ce soir en tout cas.

    La brune lui sourit amusée, légèrement taquine. Jouer, elle aime ça. Et elle sait qu'il aime ça aussi. Cerseï le rendra plus fou qu'il ne l'est déjà dans un jeu qu'il n’appréciera pas forcément. Mais dans sa folie pure, elle saura toujours retomber sur ses pattes tel un chat qu'on bouscule.

    Ta soirée en ma compagnie t'a t'elle déplut ? Je ne le pense pas.

    Et de se pencher plus près de son oreille pour lui murmurer ...

    Je suis une femme, je suis forcément calculatrice mais ... meilleure à ce jeu la que bien d'autre ... mi amigo*.

    Cerseï se mit sur ses pieds avant d’attraper le bras de Dacien. Elle avait vraiment besoin de se mettre un coup de fraîcheur et de se changer. Elle n'avait pas encore ses affaires, mais avait prévu pour l'occasion d'un contrat avec le patron une robe pour la soirée.

    Je te suis bel arrogant, montre moi le chemin.

    C'est encore que ce soir Dacien allait lui montrer la route à prendre. Au moins elle était sure qu'il connaîtrait la porte de sa chambre et qu'il pourrait la trouver à son bon vouloir.
    N'oubliant pas de saluer tout le monde qui se trouvait au bar en lâchant un "Je reviens très vite", Cerseï emboîte le pas à son courtisan favoris.


*Mi amigo > mon ami
--Adryan
[Au bar avec P3st]

Une bière. La demande était assez rare pour être remarquable à l’Aphrodite, le bordel étant loin d'être une taverne. Il délaissa donc les fines coupes au profit d’une rustique chope en terre de grès, décorée de motifs chevaleresques et au couvercle d’étain. Le breuvage blanc et trouble fut tiré directement du tonneau et se vit agrémenté d’une tranche de citron.

Posant le tout devant le client jouant, amusé, parfaitement son rôle lisse et poli, expliqua.


Une bière blanche, brassée par une poignée de moines dans les Flandres. Je vous laisse découvrir et prends note de votre demande. Merci pour eux.


Son regard s’abaissa à nouveau sur les doigts traitres.

Puis-je autre chose pour vous ?
P3st
[Au bar avec Adryan]


P3st pris sa boisson tout en écoutant l’origine de cette dernière. Il remercia le barman, puis pris une gorgée de sa bière. Laissant le gout légèrement citronné de la boisson pétillante envahir sa bouche.

P3st n'étais jamais rentré dans un bordel, encore moins un bordel luxueux comme semblais être celui-ci. Il avais crut que le serveur allais lui rire au nez quand il avais commandé sa bière. Cependant, il connaissais quand même le principe de base du fonctionnement d'un tel établissement.

Pour l'instant, il lui semblais que seule la jolie blonde assise quelques tabourets plus loin étais une courtisane. Mais au fond, la nuit venais juste de tomber, d'autres devaient être en train de se préparer dans quelques salles cachée. Un couple sortaient au fond de la salle, P3st devina que l'un d'eux au moins étais un courtisant ... Voire même les deux, vu comment ils semblaient se parler. Le brun n'entendais pas, mais l'expression de leur visage étais assez évocatrice d'une discorde.

Restais juste le jeune blond et le barman. Le barman n'avais pas l'air d'être aussi un courtisant, d'autant plus que si il devais partir avec une cliente, qui servirais les autres ?

Reste le jeune homme ... A moins que celui-ci soit imberbe, le brun lui aurais donné 15 ans tout au plus ... Cela l'étonna, une telle personne étais a sa place dans le rue avec des amis, pas dans un bordel ...

P3st posa sa chope lorsque le barman ajouta:

-Puis-je autre chose pour vous ?

Il répondit d'une voix calme et posée:

-Hum, je ne pense pas ... Du moins, pas pour le moment, je vous remercie.

Nouvelle gorgée de bière. Il s'accouda contre le bar, patientant en continuant inlassablement de taper doucement des doigts sur le rebord.
--Adryan
[Au bar avec P3st puis à nouveau Valtriquet]

Furtivement, les prunelles du brun glissèrent sur les présents au bar, cherchant quelle beauté pourrait, enfin, faire cesser cet agaçant tapotement de doigts. Et finalement, estimant que là se trouvaient les limites de son travail s’inclina doucement et retrouva, le pas tranquille, sa place face au blond et son verre entamé. Doucement, il fit tourner la coupe entre ses doigts, taiseux un moment, les yeux savourant le nectar avant d’en boire un gorgée.


Lentement les iris grises remontèrent au visage fin du jeune homme et reprenant la question délaissée quelques minutes auparavant, la voix basse, presque sur le ton du secret, Effectivement… un sourire énigmatique s’accrocha à ses lèvres, tout entre ces murs relève de la perfection. Son regard balaya les lieux Et vous en avez un avant gout sous les yeux.

Oui, on aurait presque pu croire qu'il parlait du vin...
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