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[RP] Nuit de juillet, Réception

--Kayah
[La joueuse de retour au bar]

Voila que la brune faisait son entrée, ses noisettes firent le tour de la pièce, des clients tous occupés et le barman dans son coin mine grise, elle le regarda fit une moue en haussant des épaules... A vrai dire elle s'en fichait comme de sa première paire de bas en soie, quoi que cela avait plus d'importance.

Avant de pénétrer dans la pièce la brune se regarda dans le miroir, de ses mains gantés de dentelles noires elle remis en place sa chevelure ébène, et sa robe blanche qui mettait en valeur ses formes. Dans une démarche calculée faisant roulé ses hanches, la courtisane s'avança fièrement avec son petit sourire vers le bar où elle se percha sur un tabouret en croisant ses jambes et bien évidemment en gardant une posture droite. Et patiemment ou presque attendit, enfin elle savait éperdument que d'ici peu elle allait déranger le barman pour un verre, la chaleur était étouffante


Eve_desvilles
Prenant le temps de laisser fuir quelques secondes pour le privilège d'allonger le frôlement des regards... la question abandonnée un instant au silence dans un voile d'effronterie, mais qui étire sous le fin minaudage l'intensité et le risque de la rencontre ; l'absence de parole ouvrant à toutes les audaces du gestes, Mauve reprend l'initiative juste à l'aube de l'impatience, et de geste, concède celui de son corps venant sensuellement s'assoir sur un tabouret, le fendu de sa robe comme par négligence faisant apparaître le galbe de la jambe jusqu'au haut de la cuisse qu'il revient habiller juste à l'exquise limite où elle s'arrondit. Son regard alors distrait comme sous une naturelle coïncidence par le verre que sa main vient porter à ses lèvres, elle montre tout innocemment le délicieux cambré de son profil. Puis alors, ayant accompli une première réponse par son simple mouvement, elle revient hanter les yeux de P3st du bleu lumineux de son regard, mouillé d'une lueur de complicité.

A l'Aphrodite, nous ne proposons pas de service... nous offrons... des tentations... pour certains ce sera le jeu, ou bien l'ivresse des drogues... pour d'autres, l'approche des délices les plus indicibles... il arrive même, trop rarement, peut-être, qu'un beau messire tout soudain ravisse une jeunette pour lui faire subir tous les outrages dans l'une des pièces un peu enterrées disposant de chaînes... mais rien bien sûr n'interdit de mélanger les plaisirs.

Mauve s'interrompit pour couvrir ses mots d'un sourire tentateur


Auriez vous une préférence pour un apéritif ?
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P3st
P3st laissais les secondes s'écouler lentement, son regard glissant sur le corps de la jeune femme discrètement, remontant le long de cette cuisse volontairement dénudée, puis se replonge dans l'azur de ses yeux. Un léger frisson venant le parcourir dans le dos. Ses lèvres s'étirèrent dans un sourire enjôleur. Une fois qu'elle eu finis de parler, il se pencha lentement et délicatement sur son oreille, a quelques centimètres d'elle tout juste et susurra tout bas:

- Ho, vraiment ? Une pièce avec des chaines ? Hum ... Cela m'intrigue au plus haut point. Me feriez vous visitez ce lieu ?
Quant a l'apéritif ... Je vous laisse libre choix ... Je suis sur que vos gouts seront en accord avec les miens.


Se disant, il lui effleura le genoux du dos de la main et lui sourit doucement. Il reprit dans un souffle, toujours aussi près de son oreille:

Que diriez-vous de prendre cet apéritif dans cette pièce mystérieuse que vous évoquiez tantôt ma chère Eve ?

Il se redressa, replongeant ainsi son regard dans le sien, et sa main revins prendre sa place originelle sur sa propre jambe .
Eve_desvilles
[au bar avec P3st]

Sans qu'aucun mouvement ne fût pourtant perceptible, la cuisse parut s'attendrir sous la caresse comme un pétale de fleur attendant son soleil pour s'ouvrir. Mauve prononça à voix traînante, faisant couler les pleins et les déliés de ses mots d'une langue agile et suave dont la présence venait s'alanguir à la faveur de notes liquides et labiales juste à la berge des lèvres, proie entrevue par la convoitise projetant pour sa capture le forçage du savoureux barrage de la bouche.

Au sujet des rafraîchissements, je vous suggère un vin de Loire. Ils sont légers et conviennent à merveille aux températures qui sévissent actuellement. Un apéritif toutefois ne saurait manquer de régal pour le palais. Comme les choix sont multiples et tous tentateurs, je vous offre... la faveur de ne rien vous dire

Couvrant sa provocation d'un sourire prometteur, Mauve poursuivit

vous aurez ainsi tout le trajet de cette mystérieuse visite pour aiguillonner de rêves votre gourmandise pendant que je ferai l'élection parmi tous les délices, des plaisirs de bouche que je réserve à votre privilège.

Elle s'interrompit alors comme soudainement contrariée, pour le regarder ensuite de nouveau, mais prise de hauteur et de fronde.

Seulement ne comptez pas, Messire P3st que je vous emmène dans une salle où l'on perd les filles par les soumissions les plus audacieuses et les sévices les plus scandaleux sans que vous m'y forciez d'autorité. Il vous faudra au moins m'emprisonner à la taille si vous espérez que je vous obéisse.

Mauve se lèva face à P3st dans une attitude de défi, lui présentant un profil détourné par sommet de provocation, mais qui indiquait en même temps la direction à suivre vers la galerie pour quitter le salon et joindre la Décadente.
_________________
P3st
[au bar avec Ève]


P3st écoutais cette voix douce et sensuelle avec attention, ne prêtant pas attention au reste de la salle qui se remplissais pourtant rapidement.
Il lui répondit:

Je me languis alors de savoir quel sera votre choix ! Vous avez réussit à éveiller ma curiosité, vous semblez avoir des goûts tout a fait délicieux.

Puis, alors qu'elle se levait, il fronça doucement les sourcils, puis souriant, ajouta tout bas:

Ho, ce n'est pas un soucis, je vous emprisonnerais donc. J’espère que vous vous débattrez quand même un peux, cela gâcherais tout le charme sinon.

Il se leva a son tour, face et proche d'elle, ne la quittant pas des yeux.

Bien ... Je suis prêt a vous suivre pour la visite.
--Valtriquet



[ De l'Initiée au Bar ]


L'esprit embrouillé, en proie à une totale confusion qui assombrissait ses traits juvéniles, le Criquet quitta la chambre pour se diriger vers la sortie, ses pieds foulant le moelleux des tapis. Il s'aperçut en pestant que les lacets de ses braies étaient défaits et les noua machinalement, ses pensées tournées vers le flamand. Pour un peu il aurait fait demi tour s'il n'avait pas autant tangué entre ses sentiments si contradictoires. Se retrouver contre le brun, fermer les yeux en noyant son visage dans son cou, ne plus penser à rien, et ce sursaut d'égocentrisme à imaginer que le courtisan qu'il était s'était joué de lui. Et pourtant, il n'arrivait toujours pas à l'admettre. Les voix entendues auparavant s'étaient tues, rendant le silence oppressant. Val s'arrêta à quelques pas du bar. En relevant la tête il se rendit compte que les lumières étaient plus tamisées, éclairant juste le comptoir où se trouvait le barman, seul, occupé à finir de ranger sans doute.

Un instant interdit, Valtriquet se rappela les derniers mots échangés avec lui et bifurqua vers le bar, non pour avoir de la compagnie mais pour bercer le voile de sa nuit avec une dernière compagne dont il savait Adryan être expert. Il prit place sur un tabouret, la main simplement posée sur le bois et resta silencieux quelques secondes, le charnu du pouce caressant le comptoir.

- Bonsoir....

La fin de la soirée, l'Aphrodite désertée, son âme en berne sans qu'il l'affiche, tout prêtait à parler à voix basse.

- Je crois bien que j'ai perdu mon pari. J'ai.... trouvé en quelque sorte ce que je cherchais.

Peut-être que le jeune homme aux yeux gris si étranges ne se rappelait plus trop de lui. La soirée avait du être longue et les mouvements des clients fréquents à son comptoir. Val prenait sur lui pour éviter de penser à Alphonse, bien que son visage, son sourire, tout en lui se ravivait à son évocation.

- Je vous avais laissé une bourse. Elle est à vous, comme convenu. J'aimerais cependant, si vous le permettez, que vous me choisissiez une bouteille de vin...à emporter. Ma nuit a besoin d'être bercée. Mes illusions aussi.

Il ne comptait pas s'éterniser. Sa soif d'oublier était à la hauteur de sa déconvenue. Il mettrait du coeur à l'ouvrage pour saouler son errance et noyer les images d'Alphonse qui perduraient, imprégnées dans ses rétines.


--Adryan
[Avant de fermer le bar]

« L'égoïsme aspire à la solitude pour échapper à la dépendance. »
d'Henri Lacordaire


Les chandelles écrasaient leurs dernières lueurs, et l’Aphrodite plongeait dans le sommeil, se délestant de ses apparats pour retourner à l’anonymat du jour. Les gestes empesés de fatigue et d’ennui, le Castillon rangeait les derniers verres reluisants à nouveau après les soins attentifs du petit raton laveur. Il allait souffler la lanterne blafarde vacillant au dessus du bar quand le chuintement d’un pas lui fit remonter le nez. Le balancement des boucles blondes lui remémora rapidement la curieuse rencontre qu’il avait fait plus avant dans la soirée. Suspendant son geste, il écouta, peu surpris les paroles du jeune homme, sans faire le moindre commentaire.

L’Aphrodite possédait ce visage double. Le coté face était flamboyant, enivrant d’un fantasme magistral, le coté pile était froid, solitaire, cruellement réel. Extatique lieu de plaisir et de jouissance où les réveils pouvaient se révéler bien amers et cruels quand le rideau tombait à la fin de la représentation. Ainsi du moins Adryan envisageait t-il les choses, et si des papillons de nuits se brulaient les ailes à la lumière trop vive de la lanterne rouge, il estimait que ce n’était plus de son ressort, imperturbable indifférent au sort de ses semblables.

Il hocha donc simplement la tête et extirpant une bouteille du bar.


Ce vin marocain vous bercera de son miel, mais prenez garde, il s’avère traitre…


Mais je crains que ce ne soit déjà trop tard pour toi cette nuit…
--Valtriquet



« Quand la vie vous a fait don d'un rêve qui a dépassé toutes vos espérances, il serait déraisonnable de pleurer sur sa fin. »
de Stephenie Meyer



....et Valtriquet était tout, sauf raisonnable. Excessif dans ses réactions, ses sentiments, quand ils poussaient à l'ultime le jeune équilibriste, le retranchant derrière une maîtrise cimentée au fil du temps, sans qu'il ne s'avoue à lui même qu'elle était tout comme lui, précaire et instable. Le commentaire du sommelier sur le vin présenté lui arracha tout de même un léger sourire fataliste.

- Je ne vous étonnerais sans doute pas en vous répondant que je n'en ferais pas cas. Merci pour cette découverte...

L'éphèbe releva les yeux vers Adryan puis le salua une dernière fois avant de quitter le bar, son compagnon de la nuit à la main.
Comme souvent il trouvera une calèche qui le ramènera le long des quais pour s'arrêter devant un Hotel particulier où il devra tambouriner sur l'imposante porte pour réveiller comme d'habitude Lothaire, son fidèle cerbère qui paiera le cocher.
Comme souvent Val grimpera au dernier étage de la demeure cossue, vide de tout meuble et toute vie, pour traverser son appartement et finir sur la terrasse , son lieu de prédilection enrobé de verdure, caressant au passage les chats errants avec lesquels seuls il en accepte le partage, pour finir affalé sur une méridienne à déguster jusqu'à la lie le vin choisi, tout en contemplant la silhouette de Notre Dame se napper des premières couleurs de l'aurore.
Et comme souvent il se réveillera en journée sur son lit, déposé là par un cerbère taciturne, l'alcool cuvé et les pensées trop vives et éveillées.
Ce qu'il ne sait pas encore le Criquet, c'est que toutes les nuits suivantes, lorsque le conscient et le corps s'abandonnent, son esprit ne cessera de le tourmenter sur les instants troublants et intenses passés avec Alphonse. Et que ce qu'il reniera le jour reviendra avec plus de force encore dans ses rêves, jusqu'à ce qu'il prenne la pleine conscience de ce qui "est", dans toute la grandeur et la quintessence du verbe être... et de l'être lui même qui l'a sublimé...Alphonse....

--Adryan
Quelques secondes, le Castillon suivit des yeux les pas du blond s’engouffrant dans l’ombre, puis haussa doucement les épaules. La nuit était finie, certains s’endormiraient un sourire béat aux lèvres, d’autres un gout amer dans la bouche. Quelle importance pour Adryan ? Aucune, et pressé de pouvoir enfin rentrer chez lui, souffla la dernière chandelle.
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