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[RP] Nuit de Juin , Reception

Jeliza.rose
Hm. Tout a l'air d'aller. Il n'a pas l'air méfiant, ni même effrayé ou méprisant. Les gens prennent souvent l'air méprisant plutôt qu'effrayé même dans les cas où je viens de leur mettre une raclée, impossible de savoir pourquoi. Peut-être qu'il faut que j'attende tout simplement encore quelques années pour avoir l'air imposante.

Je tente quand même de rester impassible, même si je suis un peu désarçonnée. Bon, je suis rentrée, mais je dois aller où ?

Je n'ai beau me trouver que dans l'entrée de cet établissement, je n'en reste pas moins mal à l'aise en admirant le luxe de la pièce suivante et en m'imaginant le reste du salon en question.
Les routes, les bouges, les prisons, la Cour des Miracles, ça, ce sont des lieux qui dégagent une ambiance familière. Mais ici... c'est perturbant. Même la boutique de Lance, qui me paraissait respectable, fait pâle figure en comparaison.


Jeee...
Je me reprends. Je vais garder mes affaires, merci. Je n'en aurai peut-être pas pour très longtemps.

A vrai dire, mes habits sont peut-être lavés et reprisés, il n'empêche que mon allure ne cadre pas. Autant garder ma cape, ce qui me raccroche mentalement au fait que je ne sois que de passage. D'ailleurs, il va falloir trouver cet homme.

Je me retourne vers le portier tout en sortant l'une des lettres reçues.

Ahem.

Non, ça ne va pas. Reprends-toi pour de bon.

Allez ma Jeliza, on va pas se laisser abattre. On fronce les sourcils, on se remet un air bravache sur la figure, et on fonce.


Il y a un Duc, là, du Mussidanais, qui m'a écrit pour me faire une proposition, et qui m'a indiqué cet endroit, pour y rencontrer un certain "Gaston le Rouge".
Est-ce que vous sauriez où je peux trouver cette personne ?

_________________

Merci Jd Nethel pour la bann ♥
--_le_portier





[A la porte d’entrée]

Fabian haussa brièvement un sourcil en entendant la demoiselle. Celle-ci aussi désirait voir Duc de Mussidanais… Si le Duc avait été évoqué par le sire précédent, Gaston Le Rouge quant à lui, lui était étranger, ignorant que l’épaisse carcasse reçue quelques instants plus tôt et qui parlementait en ce moment même avec le patron était le dit Sieur.
Le portier se prit à se demander si le fameux Duc était un de ces amateurs d’orgies qui allait s’empresser, sitôt tous ses invités arrivés, d’occuper L’impudique, réputée pour ses multiples jeux de miroir et son lit tellement vaste qu’il accueillait de nombreux partenaires en son sein.
De surpris, l’expression de Fabian se mua en un sourire doucement plus amusé, regardant la nouvelle convive d’un nouvel œil . Celle là cachait bien son jeu car au vu de sa silhouette fluette et de son minois encore juvénile, il n’aurait jamais cru qu’elle était de celle à trouver son bonheur dans la multiplicité. Comme quoi, les apparences étaient trompeuses et le sens de la déduction défaillant chez le portier à ce moment-là de la soirée. Vaguement envieux des plaisirs hors de prix des nobles mais tout occupé à retrouver l’assurance et la courtoisie que lui imputait son rôle auprès des clients, il reprit :


-Demoiselle, comprenez qu’un tel lieu exige de ses occupants toute la discrétion nécessaire. Je ne doute point que si vous cherchez un Duc, vous le trouverez en ces lieux. Sachez que le sieur vous précédant, fit-il en désignant Kye qu’il avait dirigé vers le salon, cherche la même personne que vous. Peut-être pourrez-vous vous entendre à ce sujet…

Il s’inclina.

-Bonne soirée parmi nous.
Jeliza.rose
Quoi ? Quoi ? Il sourit ! C'est quoi qui l'amuse ? J'ai peut-être pris un air trop bravache, et il se moque.
Il faut que je reste impassible, sinon, je vais perdre toute crédibilité.

Serrant ma cape rouge contre moi, je hoche la tête à ses paroles.
Je comprends rien, mais je la hoche quand même. Enfin, je comprends rien... disons que je commence à comprendre un peu pourquoi Stephen m'a conseillé de ne pas me faire trop jolie.


L'homme qui est arrivé avant moi... d'accord... je vous remercie.


Toute à mes pensées, je me mordille les lèvres, et ne relève même pas le léger quiproquo démontrant qu'il pense que je veux voir le Duc alors que j'ai dit que je voulais voir ce Gaston.

Bah, de toute manière, j'ai déjà mes affaires avec moi. Si ça tourne mal, je ne vais peut-être pas me mettre à cogner, mais plus sûrement m'en aller très rapidement de ce lieu.

Direction ce fameux salon, en tout cas.

Bonne soirée à vous aussi.
_________________

Merci Jd Nethel pour la bann ♥
--Dacien2
[De la Décadente au bar, une Sulfureuse pendue à son bras]

Les derniers mots de sa cliente avaient éveillé sa curiosité. Plus vite qu’il ne le pensait. Encore fallait-il qu’il pense à une date, un jour, une heure. Après tout, du moment qu’elle remettait les pieds ici, pour lui, pour assouvir une fois de plus ses envies félines avec lui, peu importe quand cela serait. A moins que……Non non impossible. Pas d’autres courtisans mâles dans le Bordel, donc elle ne pouvait venir pour en déguster un autre. Et de toute façon, même si il y en avait un autre, il ne lui arriverait pas à la cheville. Si les femmes venaient ce n’était que pour lui.

Les deux protagonistes rhabillés, les voilà qui reviennent au bar. La belle Cersei s’installa et Dacien se posa quelques minutes à ses côtés. Adryan, de l’autre côté du bar, s’occupait de ranger apparemment. L’Arrogant le héla gentiment.


Donnes à boire à la belle demoiselle et mets-le sur ma note. C’est moi qui offre.

Elle le méritait bien. Sa fragrance dégageait ce délicat parfum de sa rose bouton qui venait lui titiller les narines encore. Le goût de la retrouver à nouveau était présent et le resterait pendant un bon moment. Si chaque cliente de l’Aphrodite était comme elle, le plaisir serait vraiment à l’extase. Dacien ne s’attendait pas à une telle rencontre et encore moins à se laisser succomber quelques secondes sous les mains d’une cliente. Seulement, il fallait garder ses distances, ce qu’il faisait parfaitement. Puisque la folie de la concupiscence était finie avec Cersei, son visage redevint froid et son sourire avait quelque peu disparu. Elle ne devait pas espérer que celui-ci lui accorderait une seule faveur de plus. L’Arrogant mettait tout en œuvre pour garder les femmes qui voulaient revenir au Bordel mais il ne fallait jamais abuser du pouvoir qu’elles pouvaient exercer sur lui. Et sa dernière phrase résonnait encore dans sa caboche. Cela le turlupinait dangereusement. A croire qu’il sentait qu’un mauvais présage allait arriver. Mais soit, si elle revenait, ce ne serait pas pour rien et la prochaine fois, il savait que le jeu entre eux deux seraient plus intense que cette fois-ci.

Quelques doigts se tendirent vers elle pour toucher quelques mèches et lui remettre légèrement en arrière. Sa main se posa avec douceur sur son épaule et il la fit descendre le long de son bras pour rejoindre sa main. Il était temps de la laisser, de décamper vers d’autres courbes qui pourraient se présenter à cette porte d’entrée. Dacien attrapa sa main, la porta au bord de ses lèvres et lui accorda un dernier baiser.


Ma belle Cersei, tu reviens quand tu veux. L’Aphrodite ne t’a peut-être pas encore tout révélé.

Un sourire narquois et inquisiteur. Il regarda autour de lui avant de décamper, le salon était encore un peu vide. A part les employés, rien d’autre à se mettre sous la dent. Il allait falloir attendre pour avoir le plat de résistance.

Cersei_


    [ Au bras de l'Arrogant, direction le bar ]


    Arranger ses cheveux, voila ce qu'il fallait qu'elle fasse avant de sortir de la Décadente. Ses longs cheveux ébènes étaient un peu ébouriffés ! Rien de plus normal après ce moment de folies partagés avec Dacien. La personne qui en ressort avec un chignon parfait n'a surement pas touché le lit.
    On réajuste son bustier en regardant le beau mâle qui remet également sa tignasse en place, petit sourire et hop, on sort, on vogue, on en planerait même.


    Bras dessus, bras dessous les revoilà au point de leur rencontre, le bar. Après cet échange volcanique rien de tel qu'un bon verre. Dacien avait un minois changeant tout à coup. son sourire s'était effacé pour laisser place à un homme au "travail".
    L'instant était surement mal choisi pour lui expliquer ce qu'elle comptait faire. Il serait peut être furieux contre elle. Se sentirait trahi. Avoir goûter au plaisir avec un courtisan avant de passer chez le patron, c'était quand même une bonne solution pour être embauchée.

    Cersei n'en dit rien et laissa filer Dacien après une dernière caresse et un tendre baiser sur sa main.

    Je serais ravie de te revoir bel homme. Puis je te dois deux verres, je ne manquerais pas de revenir pour te les offrir.

    Sur ces belles paroles Cersei regarda Adryan et commanda un verre.

    Je prendrais bien un verre de vin rouge. Et si vous avez de quoi écrire une missive cela m'arrangerai.

    Elle allait avoir besoin d'Adryan pour lui permettre d'aller voir la patron. Mais elle aurait également besoin de Dacien pour appuyer son entretien d'embauche.
    Cersei coucha quelques mots sur le papier.


    Citation:
    A toi bel Arrogant,
    De moi l'Hispanique.

    Je me rends à la Maison Basse.
    Rejoins moi. Je vais avoir besoin de toi.

    C.



    Son regard se posa sur Adryan en pliant le vélin destiné à Dacien. La tension entre les deux hommes était palpable quand ils se trouvaient non loin l'un de l'autre mais Cersei n'avait pas le choix, il fallait qu'elle trouve le bureau de boss.

    Puis je rencontrer le patron de l'Aphrodite ? Et pouvez vous donner ce message à l'homme qui m'a offert cette soirée une fois que je serais en présence du patron ? Je vous demande beaucoup Sieur, j'espère que cela ne vous dérange pas ...








--Adryan
Les allers et venues allaient bon train. Tenir le bar était un atout de taille pour Adryan, sous le couvert de la discrétion que lui imposait sa tâche, il pouvait rester en retrait, loin des sourires à offrir, des manières à avoir pour entrainer une femme dans une des chambres de l’Aphrodite. Il pouvait rester taiseux et lointain sans que les clients en aient moins soif et tout en garnissant sa bourse de la même façon. Fini les vielles rombières flasques puant le rance auxquelles il fallait faire croire qu’elles étaient splendides en pensant à d’autres pour parvenir à s’ériger. Et si certaines rencontres lui avait plu bien davantage qu’il ne l’aurait cru, sa tranquillité méritait bien leur sacrifice, d’autant plus qu’il ne se priverait pas de reprendre quelques fonctions si une occasion alléchante se présentait. Avoir le choix, voilà ce qui à cet instant le réjouissait alors qu’il achevait son inventaire pour passer commandes des liqueurs les plus fines.

Il releva la tête, imperturbable, quand l’Arrogant et la Brune à la rose revinrent. Elle aurait pu être une de ces occasions, s’il avait été d’humeur. Un fin sourire s’étira à ses lèvres en voyant le couple d’un soir les yeux encore luisant du plaisir partagé. Si Adryan ne supportait pas les manières cavalières et parfois même grossières du courtisan, il devait bien admettre que celui était doué à charmer.

L’Arrogant ne traina pas au comptoir, bonne chose, le Châtain n’ayant aucune envie de jouer le parfait collègue. Mais la Brune elle y resta, avec une demande on ne peut plus étrange. Voulait-elle se plaindre du service finalement. A cette idée, son sourire s’effila encore un peu plus, laissait imaginer une amabilité affable.

Le verre fut servi d’un geste précis, laissant sous les yeux de la femme le pourpre de la boisson s’iriser des éclats du verre fin, vélin et plume fournis dans la foulée.


Le patron ? Son bureau se trouve à la maison basse. Vous ne pouvez y accéder depuis ici, nous sommes à la maison haute. La ruelle adjacente vous mènera dans la cour arrière réservée aux livraisons, vous y trouverez la porte cochère et le portier. Mais il est fort tard, et si je puis me permettre, repasser demain serait certainement un choix plus judicieux.


Adryan ne connaissait que peu le successeur de Quentin, mais pouvait fort bien imaginer que le fait d’être dérangé en pleine nuit ne le mette pas dans les meilleures dispositions à recevoir… qui en fait ? Et une Donzelle seule, à cette heure ci, dans cette ruelle là, n’était pas de bon augure pour sa santé.

Puis glissant le message dans sa poche.


Quant à votre message, il sera transmis.


Glisser le papier sous la porte de Dacien à la fermeture du bordel serait largement suffisant. Et puis il y avait une servante pour cela, il allait d’ailleurs devoir lui parler au plus vite, à la petite chose.
--Kayah
L'entretient d'embauche ou de débauche, cela dépend du point de vue, avait était conclu par la signature du contrat, un petit sourire de soulagement se dessina sur son visage aux traits fins.

Kayah arriva dans son nouveau lieu de travail, elle resta dans un premier temps aux portes de la maison Haute et fit un brève inspection des lieux, un sourire s'étira un peu plus. Enfin un lieu digne de ce nom. Elle songea quelques instant à son ancienne maison, un bordel sans aucun intérêt, où les conditions étaient des plus exécrables pour louer son corps… La jeune femme posa ses noisettes sur le bar, il était temps pour elle de fêter sa venue ici.

Elle s’installa sur un tabouret en croisant ses jambes sveltes, redressant son dos, puis se pencha un peu pour être vue du le barman.


    -"S’il vous plait est-il possible d’avoir un verre ?"


Sa moue mutine était pour le moment en veille.
Cependant, elle se remit à songer à ce qui s’était passé, le jeu qui avait débuté avec le patron, ce dernier avait d’ailleurs gagné le premier set, mais la partie n’était pas finit loin de là elle ne faisait que de commencer, à cette pensée un sourire en coin amusée se dessina sur le visage de la brune, elle se recoiffa et attendit sagement, pour une fois, le barman…


--Adryan
Nouvelle venue, nouvelle femme au sens pratique des plus réduit, à croire que quelque chose ou quelqu’un lui avait fait oublier le sens des réalités. Amusé par la moue lointaine de la Donzelle il s’approcha, prenant tout son temps pour détailler le minois rêveur, s’aventurant à perdre son regard un peu trop bas pour être tout à fait innocent. Vestige de ses anciennes fonctions. Puis un sourire narquois arqua ses lèvres.

Un verre, bien évidemment Demoiselle, vous pouvez en avoir un. La question est de savoir si vous souhaitez quelque chose dedans.


Les femmes… Il fallait vraiment tout leur mâcher à ces oisillons tombés du nid !
--Kayah
Kayah fut arrachée de ses songes ce qui lui provoqua un léger sursaut, avec un petit sourire elle prit le temps comme toujours à regarder ce qui se présentée devant elle. Il était châtain, un visage au trait fins, presque féminin, de grande taille… Pas mal du tout le barman dis donc… Bref c’est avec un petit sourire en coin qui la caractérisait tant que la belle répondit

    -"Si je ne souhaiterai rien dans ce verre je ne serai pas assise à ce bar. Un cognac s’il vous plait."


Puis elle posa ses coude sur le rebord et plaça son visage dans ses paumes et avec une petite moue, fixant ses noisette dans ses iris grises

    -"Et bien évidemment Messire vous prendrez aussi un verre avec moi n'est ce pas?"


--Adryan
Si avait été plus expressif, plus enclin à se dévoiler, le préposé au bar aurait souri, peut-être même ri devant les mimiques de la Donzelle. La moue, le visage dans les mains, le regard qui s’invite. C’était charmant et tellement prévisible que c’en était désarmant.

Pourtant, il décida de continuer à s’en amuser pour voir, la rébellion peut-être, se lire sur les traits fins qui lui faisaient face. D’un geste posé et précis, il déposa une coupe devant la donzelle le remplissant, léger sourire affable aux lèvres, de l’alcool demandé, puis rangea la bouteille sans sortir de second verre.

Il laissa un moment les yeux noisette de la jeune femme s’alanguir aux reflets du nectar avant de répondre, gentiment narquois.


Nous somme à l’Aphrodite ici. Les gens ne viennent pas pour boire, mais pour s’enivrer. Le but n’est pas de calmer une pépie, mais de se servir d’un verre comme prétexte fallacieux pour séduire ou être séduit.


A son tour, il se pencha vers le visage de la Donzelle, le gris froid de son regard la piquant, allégé d’un léger sourire presque doux.


Et vous ? Qu’attendez-vous de ce verre maintenant plein ? Seulement de le boire ? Que ce serait décevant.
--Samera
Une ombre qui se glisse dans la nuit profonde, où seule la flamme de la lampe tremblotait, comme un phare perdu au milieu d’une tempête et qui ne parvenait pas à atténuer la densité des ténèbres.
Un chat qui passe prudemment, hésite, puis s’enfuit en miaulant, contrarié, sous les pas furtifs.
Le bruit d’un volet oublié, claquant lugubrement au caprice du vent, gémissant de protestation.

L’ombre encapuchonnée se faufile jusqu’à l’entrée de l’Aphrodite. On lui avait dit grand bien de cet établissement. Mais sceptique, elle préférait voir que croire. Curiosité malsaine ou lubricité inassouvie, ce soir, elle aurait sa réponse. Elle marchait d’un pas sûr, égal, mais cela ne l’empêchait pas de regarder autour d’elle avec précaution. Peur d’être reconnue, ou d’être assaillie ? Un peu des deux. Les ombres de la ruelle était aussi complices qu’elles pouvaient se révéler traitresses, ce qui servait celui qui voulait rester dans l’anonymat pouvait aussi dissimuler un ruffian en quête d’une bourse pleine et pourquoi pas d’un peu sang frais pour abreuver une lame chatouilleuse. Elle raffermit sa prise sur le manche nacré de la dague dissimulée sous sa cape. Si un inconscient venait à tenter sa chance, au moins elle aurait de quoi le recevoir.
L’ombre atteint enfin le heurtoir à la tête de lion. Trois coups, secs, autoritaires, qui trahissaient une main habituée à être obéie.
Puis l’attente, la silhouette bat le pavé d’un air impatient.
--Kayah
Kayah se redressa son verre en main, elle ne quitta pas une seconde ses prunelles de vue tout en sirotant son verre à la moitié de celui-ci elle le déposa et se pencha légèrement tout proche du visage de l’homme et répondit presque dans un murmure.

    -"La déceptions, peut être un moyen de séduction, décevoir une personne, ne pas faire ce qu’elle attend laisse place alors à l’imagination ,au fantasme, quand ce désir ce développe alors le jeu ne peut être que des plus amusant, revenir à la charge et se délecter par la suite."


Puis elle joua avec son verre, faisant tourner le liquide dans ce dernier, son sourire s’étira avant de répondre

    -"Mais comme vous le dites si bien ce verre n’est peut-être qu’un prétexte pour séduire et la personne en question à séduire serait en l’occurrence vous,hum...
    Cependant je vais vous décevoir car je n’attends de ce verre qu’une unique chose le boire avec pour une fois aucunes arrières pensées."


Elle but son verre d’un trait et le posa sur le comptoir.

    -"Mais qui sait peut être que le prochain, que vous me servirez, aura un tout autre but."


La brune regarda le Châtain en face avec une moue espiègle.

--_le_portier



L’ambiance au salon parvenait jusqu’à lui et s’il tendait le cou espérant voir parfois ce qui amenait un éclat de rire, sans se résoudre à quitter le périmètre où il officiait, à peu près certain qu’Hubert lui tomberait dessus sans hésiter s’il l’apprenait, il ne voyait strictement rien des scènes exquises qui devaient se dérouler plus loin. Pour bosser à la Maison Haute, il aurait fallu être eunuque, pensa-t-il sans réelle conviction en secouant la tête, espérant se remettre les idées en place.
Les trois coups portés à la porte amenèrent Fabian à saisir le loquet avec un presque soulagement à se trouver quelque chose à faire pour ne plus penser à tout ce dont les autres profitaient. Il l’ouvrit pour se trouver nez à nez avec une silhouette encapuchonnée. La plus part des gens qui venaient dans un lupanar avaient tendance à garder le profil bas à moins qu’ils ne soient en groupe, ou saouls, il n'en montra donc aucune surprise .

-Bienvenue à l’Aphrodite, salua le portier en s’effaçant de façon à faire passer leur hôte, refermant la porte derrière Samera. Puis je vous débarrasser avant que vous en rejoignez le salon, proposa-t-il dans un sourire avenant.
--Samera
Enfin la porte s'ouvre. Sans un mot, l'ombre s'engouffre à l'intérieur sans aucune trace d'hésitation, dans un mouvement fluide du corps dissimulé par sa cape. Pas un regard envers le portier avant que l'huis ne soit refermé.
Une atmosphère étrangement différente de celle de l'extérieur règne dans les lieux, comme si le seuil franchit, on arrivait dans un autre monde. L'air est empesé de senteurs diverses, où les fleurs et le musc dominent, et chatouillent subtilement les narines. Les bruits lui parviennent étouffés, comme filtrés par une épaisse couche d'ouate. Tout cela lui parvient sans qu’elle y réfléchisse.
Elle regarde autour d'elle d'un œil circonspect. L'examen doit lui paraître favorable, car ensuite elle parait se détendre, pour rejeter la capuche sur ses épaules dans un mouvement gracieux, dévoilant au regard le détail de son visage.



Peau d'albâtre, cheveux noirs comme les ailes d'un corbeau.
Une expression indéfinissable sur le visage d'un ovale parfait, aux traits réguliers.
Impavide et hautaine.
Telle était Samera.

Elle fixe le portier de ses onyx, d'un regard qui semble sonder l'âme, avant de défaire le cordon de sa cape, délicatement, de deux doigts fins qui surement n’ont jamais connus de tâche plus rude que celle de broder.
Le sourire du portier n’amène aucun frémissement dans les traits de la femme, comme s’ils étaient taillés dans le marbre. Pour toute réponse, elle jette un " faites" bref, claquant comme la mèche d’un fouet sur la croupe d’un cheval.
Cœur de glace pourrait être son surnom.
Un cœur qui n’attend peut être que cette nuit singulière pour se réchauffer. Tout dépend de ce qui l’attend entre ces murs.
L’homme la défait de sa cape, révélant une robe d'excellente facture qui trahit l'aisance matérielle de sa propriétaire. Seule excentricité de sa mise, une étonnante opale de feu iridescente suspendue à son cou en guise de seul et unique bijou.
Le poids du vêtement disparaît, et c’est comme si une partie de son armure tombe avec lui. Mais elle dissipe bien vite cette impression, n’est vulnérable que celui qui le montre. Elle ose même lui remettre sa dague, preuve qu'elle ne craint rien, ni personne.
Elle tourne la tête en direction du salon, dans un mouvement auguste, jette un œil condescendant sur les causeuses et leurs occupants, puis esquisse une moue dédaigneuse. Dotée d’un sens de la contradiction poussé à l’extrême, elle répond à la suggestion de l’homme sans même prendre la peine de reporter son regard sur lui :


Non merci, je vais lui préférer le bar.

Et sans attendre de réponse, elle s’y dirige, regardant droit devant elle, d’un mouvement de hanches calculé, avant de s’installer sur un tabouret haut à l'extrémité du comptoir, attendant qu’on s’intéresse à elle.
--Kayah
Kayah se tourna un peu et vit alors arrivée une probable cliente. Elle sourit alors en coin doucement mais surement s'en approcha, tel un prédateur s'approchant de sa future proie.

La jeune femme remis ses cheveux en place, et fit signe à Adryan de servir deux verres, et voila à quoi allé servir le second verre, attendrir ou dompter le joli minois qui était à présent à ses cotés.
Ses prunelles scrutèrent ce qu'il y avait devant elles, et ma foi c'était digne des plus grands peintres, une belle et jolie femme. La brune dans son assurance légendaire se lança dans une voix chaleureuse

    -"Bonjour Dame, je me nomme Kayah. Vous voulez surement un verre?"


Première approche, peut être premier pas vers une nuit de décadence, probable première cliente. Cependant seul l'avenir pourra nous le dire.


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