--Adryan
Si les lèvres du châtain sétirèrent doucement à la réponse de Kayah, le gris de ses yeux resta froid et détaché. Elle ne manquait ni desprit ni de sens de la répartie, ce qui était assez plaisant, sauf dAdryan restait sur sa faim sans la réponse quil espérait, trop soucieux parfois de prendre des gants, alors quil voulait simplement savoir de quel coté se plaçait la Donzelle. Cliente ou catin ? Parce que bien évidement son attitude dépendrait de la réponse. Pourquoi perdrait-il son temps à faire la causette à une courtisane ?
Dubitatif sur son identité, il la regarda boire son verre dun trait, une chose était certaine, elle navait pas léducation fine des nobles ou des bourgeois aisés. Ce qui lamusa en peu plus. La voix teintée dironie, siffla.
Je crains bien être incapable dêtre séduit.
Son sourire sétira davantage lespace dun instant où sa mémoire lui rejetait des souvenirs épars de femmes qui après lui avoir lacéré le dos de leurs ongles les avaient arrachées en sacharnant inutilement à vouloir écorcher la carapace de son âme.
Il se serait bien attardé à la moue espiègle sépinglant dans ses prunelles quand une silhouette attira son regard. La femme qui se dévoila samusait de contrastes. Noir ou blanc. Point de gris chez larrivante. Son minois semblait agréable, son humeur moins, mais le noble ruiné savait reconnaître la richesse dun vêtement soffrant à son expertise. Peu importait alors lhumeur ou lattrait du visage quand lopulence était à portée de sa bourse. Principe simple des vases communicants en sorte. Le port de tête était droit, fier, presque autoritaire. Et cest le visage de sa cousine qui simprima à ses pensées, aiguisant son sourire. Cousine glaciale, dure, intransigeante, hautaine, implacable, qui pourtant sétait asservie à sa main nichée à son bouton gonflé et moite, gémissante denvie sous la torture dêtre assouvie. Lui, avait pris un plaisir vif en la laissant affamée et insatisfaite. Celle-ci était telle du même acabit ? Sous ses airs retranchés pouvait-elle être volubile ?
Le pas tranquille, il vint à la rencontre de linconnue. Dun regard inquisiteur, il parcourut le visage de la femme, sans se perdre plus avant à son décolleté. Pas encore avec ces femmes là.
Entre ses doigts gantés de cuir fin, il déposa une coupe finement ciselée devant la brune, sans un mot, laissant le silence sinstaller un moment avant de simplement dire, jouant de sa voix basse et chaude :
Le bonjour Dame.
Il avait vu le signe de Kayah, elle était donc courtisane, et lui, peu enclin à lui obéir, ne remplit quune coupe. La sienne. Il ne lui restait plus qu'à se délecter du spectacle, voyeur invétéré.
Dubitatif sur son identité, il la regarda boire son verre dun trait, une chose était certaine, elle navait pas léducation fine des nobles ou des bourgeois aisés. Ce qui lamusa en peu plus. La voix teintée dironie, siffla.
Je crains bien être incapable dêtre séduit.
Son sourire sétira davantage lespace dun instant où sa mémoire lui rejetait des souvenirs épars de femmes qui après lui avoir lacéré le dos de leurs ongles les avaient arrachées en sacharnant inutilement à vouloir écorcher la carapace de son âme.
Il se serait bien attardé à la moue espiègle sépinglant dans ses prunelles quand une silhouette attira son regard. La femme qui se dévoila samusait de contrastes. Noir ou blanc. Point de gris chez larrivante. Son minois semblait agréable, son humeur moins, mais le noble ruiné savait reconnaître la richesse dun vêtement soffrant à son expertise. Peu importait alors lhumeur ou lattrait du visage quand lopulence était à portée de sa bourse. Principe simple des vases communicants en sorte. Le port de tête était droit, fier, presque autoritaire. Et cest le visage de sa cousine qui simprima à ses pensées, aiguisant son sourire. Cousine glaciale, dure, intransigeante, hautaine, implacable, qui pourtant sétait asservie à sa main nichée à son bouton gonflé et moite, gémissante denvie sous la torture dêtre assouvie. Lui, avait pris un plaisir vif en la laissant affamée et insatisfaite. Celle-ci était telle du même acabit ? Sous ses airs retranchés pouvait-elle être volubile ?
Le pas tranquille, il vint à la rencontre de linconnue. Dun regard inquisiteur, il parcourut le visage de la femme, sans se perdre plus avant à son décolleté. Pas encore avec ces femmes là.
Entre ses doigts gantés de cuir fin, il déposa une coupe finement ciselée devant la brune, sans un mot, laissant le silence sinstaller un moment avant de simplement dire, jouant de sa voix basse et chaude :
Le bonjour Dame.
Il avait vu le signe de Kayah, elle était donc courtisane, et lui, peu enclin à lui obéir, ne remplit quune coupe. La sienne. Il ne lui restait plus qu'à se délecter du spectacle, voyeur invétéré.