Cersei_
- [ A la sortie de l'Aphrodite, direction sa chambre ]
Il fallait quitter le bar, quitter le bordel pour aller se reposer un peu. Cersei salua le barman, le remerciant de prendre le mot destiné à Dacien et fila.
Les ruelles étaient devenues noire, limite glaciale. Elle regagna sa couche en essayant de faire le vide dans sa tête. Difficile après cette soirée enflammée.
[ Le lendemain, dans la ruelle adjacente, puis la cours, puis la porte et le portier ]
Cersei attendit qu'on lui ouvre. A cette heure il n'y avait que les livraisons de la journée dans cette partie de l'Aphrodite. La brune ne mit pas longtemps à trouver le bureau.
De l'assurance, de la prestance et un pas assuré. Cersei se trouvait devant la porte du bureau du patron. Un moment de doute, mais qui ne dure que le temps d'une pierre tombant sur le sol. Le bras droit se lève pour frapper à la porte. Hésitation. Remise en question. Petite pensée pour Dacien qui est loin de se douter de ce que la brune sapprête à faire. Cersei espère juste qu'il aura trouvé le message ce matin.
Et c'est partie.
TOC TOC TOC.
Trois coups sec et distinct. Et l'attente. Longue selon elle. Le boss était peut être occupé avec une autre embauche.
C'est que la brune n'avait nulle part ou aller. La chambre qu'elle avait prise depuis son arrivée commençait à lui coûter cher. Paris, la ville au mille facettes. La ville au mille lieux. Loin de sa Valencia natale. Le climat est humide mais l'ambiance vaut bien cette chaleur sèche de son pays.
Et si il la mettait dehors. Et si il n'appréciait pas qu'elle ait goûté au courtisan. Et si ....
Avec des "Si" on pourrait refaire le monde. Surtout que celui de Cersei aurait besoin d'être remis à plat. Ici à l'Aphrodite, pas de doute, à plat elle allait y être souvent. Enfin, si cette porte voulait bien s'ouvrir, ou si un "entrez" se faisait entendre. Que le temps peu paraître long quand on n'est sur de rien.