Inddra
3 Mai 1466
Quand ça veut pas... ça veut pas...
Ouais bah ce matin je me disais bien un truc du genre en fait, pourquoi parce que j'enchaînais les galères en fait.
Une engueulade musclée avec le frangin
Une soirée où je m'étais faite exploser le nez
Et là...
là....
Je me retrouvais bloquée sur un noeud avec mon jumeau.
Comment ? Pourquoi ?
Oh c'était pas bien compliqué
En fait, après l'altercation en taverne, sur un coup de tête, il avait été décidé qu'on parte, s'aérer l'esprit et chercher du poiscaille et du lait, jusque là rien de bien risqué.
Sauf que moi, j'étais malade, et ça le frérot le savait et j'avais pas réussi à voir de médecin, bon c'était pas méchant, juste mal un peu partout, des courbatures en somme, mais je pouvais manger et j'avais pas de fièvre alors pourquoi pas.
J'avais mis ça sur le compte de la cueillette intensive de la semaine passée vu que c'était apparu juste le lendemain de la fin du concours, un peu comme mon corps qui se vengeait quoi.
Donc on était parti comme on était arrivé, sans emmerder personne et sans bruit, j'avais juste prévenu Oswald parce que j'avais eu l'occasion de le croiser en taverne juste avant le départ.
Pis j'avais laissé la charge à mon grand tas de muscle fraternel de guider nos pas, et bien sur, bah ouai fallait s'en douter, qu'est-ce qu'il avait fait ?
Je vous le donne en mille ?
Y'avait deux embranchements en sortant de Limoges et bah ce couillon avait pas pris le bon, for-cé-ment, y'a des fois je me demande même comment y se débrouille pour réussir à s'habiller tout seul ou à pas se blesser avec sa hache.
Et sur ce noeud, on a commencé à se gaver de barbac, un truc qu'un vieux nous avait dit pour grailler plus autour d'un feu de camp, alors on avait testé.
Bon y'a bien quelques morceaux qu'avaient fini par cramer au final et qu'on avait perdu, mais c'était plutôt efficace. Du coup, je m'étais dit que manger plus de viande me requinquerait plus vite, pis quitte à prendre l'air... la rase campagne c'était pas mal.
Alors on avait fait une pause de quelques jours là... mauvaise idée !
Sauf que j'allais pas mieux, hé non, et que ce matin... Iago était pas bien non plus...
Résultat : impossible de voyager et bloquer sur ce foutu feu de camp, j'avais de la bouffe sur moi heureusement, je prévois toujours dix fois trop, mais là en étant pas fichu de nous déplacer, combien de temps on tiendrait avec ce que j'avais en réserve c'était le grand mystère.
Y se disait qu'au bout d'un moment le mal passait, sauf que moi ça faisait déjà une semaine que je tenais ces douleurs et que ça s'arrangeait pas, alors quoi ? On allait crever comme deux cons sur un noeud limousin faute de pouvoir bouger ?
Alors il allait falloir se démerder, dans un premier temps, fini la nuit à la belle étoile parce que si y se mettait à flotter...
Et en avant pour le mode survivant, construction de cabane et tout le chambardement.
Moi je vous le dis...
Quand ça veut pas... ça veut pas...
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Quand ça veut pas... ça veut pas...
Ouais bah ce matin je me disais bien un truc du genre en fait, pourquoi parce que j'enchaînais les galères en fait.
Une engueulade musclée avec le frangin
Une soirée où je m'étais faite exploser le nez
Et là...
là....
Je me retrouvais bloquée sur un noeud avec mon jumeau.
Comment ? Pourquoi ?
Oh c'était pas bien compliqué
En fait, après l'altercation en taverne, sur un coup de tête, il avait été décidé qu'on parte, s'aérer l'esprit et chercher du poiscaille et du lait, jusque là rien de bien risqué.
Sauf que moi, j'étais malade, et ça le frérot le savait et j'avais pas réussi à voir de médecin, bon c'était pas méchant, juste mal un peu partout, des courbatures en somme, mais je pouvais manger et j'avais pas de fièvre alors pourquoi pas.
J'avais mis ça sur le compte de la cueillette intensive de la semaine passée vu que c'était apparu juste le lendemain de la fin du concours, un peu comme mon corps qui se vengeait quoi.
Donc on était parti comme on était arrivé, sans emmerder personne et sans bruit, j'avais juste prévenu Oswald parce que j'avais eu l'occasion de le croiser en taverne juste avant le départ.
Pis j'avais laissé la charge à mon grand tas de muscle fraternel de guider nos pas, et bien sur, bah ouai fallait s'en douter, qu'est-ce qu'il avait fait ?
Je vous le donne en mille ?
Y'avait deux embranchements en sortant de Limoges et bah ce couillon avait pas pris le bon, for-cé-ment, y'a des fois je me demande même comment y se débrouille pour réussir à s'habiller tout seul ou à pas se blesser avec sa hache.
Et sur ce noeud, on a commencé à se gaver de barbac, un truc qu'un vieux nous avait dit pour grailler plus autour d'un feu de camp, alors on avait testé.
Bon y'a bien quelques morceaux qu'avaient fini par cramer au final et qu'on avait perdu, mais c'était plutôt efficace. Du coup, je m'étais dit que manger plus de viande me requinquerait plus vite, pis quitte à prendre l'air... la rase campagne c'était pas mal.
Alors on avait fait une pause de quelques jours là... mauvaise idée !
Sauf que j'allais pas mieux, hé non, et que ce matin... Iago était pas bien non plus...
Résultat : impossible de voyager et bloquer sur ce foutu feu de camp, j'avais de la bouffe sur moi heureusement, je prévois toujours dix fois trop, mais là en étant pas fichu de nous déplacer, combien de temps on tiendrait avec ce que j'avais en réserve c'était le grand mystère.
Y se disait qu'au bout d'un moment le mal passait, sauf que moi ça faisait déjà une semaine que je tenais ces douleurs et que ça s'arrangeait pas, alors quoi ? On allait crever comme deux cons sur un noeud limousin faute de pouvoir bouger ?
Alors il allait falloir se démerder, dans un premier temps, fini la nuit à la belle étoile parce que si y se mettait à flotter...
Et en avant pour le mode survivant, construction de cabane et tout le chambardement.
Moi je vous le dis...
Quand ça veut pas... ça veut pas...
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