[RP] Petite explication entre buse.

Angevins, Angevines, de Craon, La Fleche, Angers et Saumur,

L’Anjou arrive aujourd’hui à la croisée des chemins, la noblesse Angevine dont je suis un représentant comme les plus novices d’entre vous devront faire des choix. Certains parmi nous, ont connu les heures de gloire et les défaites amères, mais ont toujours défendu l’honneur et la justice pour l’Anjou.

Aujourd’hui encore, nombreux sont ceux qui par leur implication participent à la restauration de la grandeur Angevine. L’expérience nous a pourtant appris bien des choses, souvent à nos dépends, mais l’envie est toujours la. Le principal est qu’une évolution n’est possible que dans un but commun, pour l’Anjou, pour nous tous.
Le caractère angevin est ce qu’il est, et il est inutile de penser que l’Anjou se fera le toutou d’une France en proie au doute, et restera dans le marasme ambiant, mais l’Anjou se devra de faire les concessions nécessaires à sa pérennité.

Aujourd’hui il m’apparaît que l’Anjou n’est pas une terre capable de se défendre, ni de faire valoir ses idées, ce qui, j’en suis certain la mènera à sa perte. L’heure n’est plus au consensus, en ce qui concerne directement l’Anjou et son avenir. Notre déficit ne décroit pas et nos forces armées sont du type pathétiques ou ridicules ; voila pourquoi aujourd’hui, Nous, 197856 de Penthièvre, avec le soutien d’une part de la noblesse dont l’ambition n’est que la prospérité de notre Duché, instaurons en ce jour une Gouvernance, dans le respect des lois et de notre serment de vassalité.

Nous, décrétons en ce jour, mettre en place un régime visant à rendre à l’Anjou, dans le temps le plus court possible, la capacité, entre autre financière, de progresser. Il y a, bien sur, un coût à cela, et c’est donc vous et moi qui le payerons, mais cela ne passera que par le sacrifice de tous. Certain s’y plieront volontiers je le sais, d’autres uniquement sous la pression, mais nous avons besoin de chacun. C’est une chose difficile à évoquer dans le cadre d’élections, ou il faut aussi savoir plaire pour espérer siéger.

La vision politicienne n’est plus adéquate, il n’est plus question de séduire mais bien d’agir et de rendre au peuple son devoir envers l’avenir de cette province.

Les derniers conseils ducaux nous ont montré une chose, il n’y nul avenir dans un gouvernement fait d’une multitude ayant des divergences d’opinion et ne souhaitant pas œuvrer communément. Ainsi s’il est nécessaire qu’une voix s’impose, j’estime qu’elle revient à ceux qui sont aptes à offrir à l’Anjou protection et à eux de prendre leurs responsabilités, c’est chose faite.

J’ai personnellement en de nombreuses occasions mentionné le fait que la puissance diplomatique, ou politique d’un duché passe par sa capacité à se défendre, et à ceux que la prise d’Angers par les Poitevins n’a pas convaincus, regardez la Bourgogne qui sous ses airs de donneuse de leçons, fut aux prises avec les difficultés que représente la présence d’armées hostiles en sa terre…

J’engage tous ceux qui entrevoient la nécessité de mon action à nous rejoindre.

J’incite ceux qui s’indignent à agir, car sinon, cela ne changera rien aux faits.

J’enclins ceux qui souhaiteraient s’opposer à le faire et à s’attendre à en subir les conséquences.

J’entends d’ici les critiques, mais je n’aurais qu’une réponse : les Armées font Loi.

Que ceux qui s’estiment plus apte fassent plus qu’uniquement le susurrer à l’oreille de la population, qu’ils le montrent par des faits. Que ceux qui comprennent que là est la seule voie s’engagent et que l’Anjou marche droit vers son avenir, consciente de la difficulté et fière de construire son futur.

Les lois de la féodalité sont désormais de mise, jusqu'à ce que l’Anjou se redresse, d’une manière ou d’une autre.

Sachez que je ferais tout mon possible pour maintenir cet état de fait, pour que chaque ville rapporte au duché monnaie sonnante et trébuchante et soit défendue convenablement et enfin que toute la noblesse soit forcée à s’impliquer dans ce processus ou ne soit plus considérée comme telle.

Chacun ici est tributaire de l’Anjou que cela entre bien dans vos esprits, ainsi vous comprendrez qu’il faut de toute urgence agir, avant qu’on ne vous le fasse comprendre et ne vous y oblige.

(le verbe enclindre n'existerait pas, y a bien etre enclin mais ca va pas plus loin. Mais je doute qu'avec ses maigres 20% en langue moderne, on vienne reprocher à 19 d'inventer des verbes.)
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Presque bien installé, il avait écouté avec beaucoup d'attention le discours du Duc 19.
Il lève son épée au ciel.

Je vous suit Duc pour un duché fort.
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Saharane était dégouter par ce qui venait de ce passer.

_ Bravo vous pouvez être fière avoir pris le pouvoir par la force, ne parle même plus du peuple vue que vous ne l'écoutez pas. Vous n'êtes que des imposteurs.

_ Vous me dégouter, pendant que certain essaie de faire des choses vous les poignarder dans le dos. Bande de lâche oui j'ai bien dit lâche.

_ Vous ne mérité n'y plus n'y moins que mon dégoût.

_ Vous pouvez être fière, vive l'Anjou, vive les tyrans, vive la prise de pouvoir sans l'avis du peuple.

Saharane cracha a terre et préféra ne plus rien rajouter.

Le tout neuf Capitaine des armées d'Anjou parut, comme tous ses conseillers, aux côtés du nouveau Duc d'Anjou.
Embarrassé d'un harnois complet et luisant, surmonté d'une cotte d'armes aux couleurs de l'Anjou, il se tenait à quelques pas du Chiffré, le regard plein de déférence et de respect.
Mains croisées sur le pommeau de son épée qui, pour l'occasion, n'était qu'une bâtarde d'apparat et d'estoc, il balayait d'un regard attentif la foule opaque d'Angevins de toutes les castes et de tous les azimuts géographiques et politiques qui s'étaient massés autour de son nouveau Duc.
Le faciès fermé de neutralité mais l'esprit alerte et les nerfs chargés de tension, il scrutait les humeurs et variations d'expression de chaque visage, s'efforçant de croiser et de jauger autant de regards qu'il le pouvait, tandis que 19 discourrait pour expliquer au peuple d'Anjou les raisons et le bienfondé de leur prise de pouvoir.

Et alors que venaient les premières réponses, pour la plupart des allégeances au nouveau Duc et à l'Anjou, et que fusaient les premières critiques, il ne put que se laisser porter par la rumeur ambiante, l'atmosphère qui se voulait résolument patriotique malgré l'intervention des inéluctables trouble-fête et mécontents de toutes sortes qui ne se priveraient pas d'entacher cette noble et dévouée décision politique prise de concert avec la majorité de la noblesse d'Anjou et en dépit de tout intérêt personnel de leur véhémence et de leur diffamation infamante.
Toujours aux aguets, il épiait bien plus qu'il n'écoutait, et laissait alors libre cours à ses pensées, bouleversées par moult contradictions qui étaient le lot de pareilles journées historiques. Ils avaient fait tous les 12 le grand saut, ils ne pouvaient s'en trouver qu'estomaqués, bien que plus déterminés et résolus que jamais.
Pourquoi fallait-il que ceux-là qui ne savaient rien parlent toujours ?
Et pourquoi fallait-il qu'ils déversent leur fiel et leur frustration sur ceux qui agissaient, envers et contre tout, au lieu de mettre la force et la conviction qu'ils mettaient à démonter les initiatives salutaires à sortir l'Anjou de l'impasse dans laquelle elle se trouvait ?
Car oui, l'Anjou était dans l'impasse, et tous en étaient responsables, à torts partagés, tous à part égale. Lui-même, comme n'importe quel Angevin. Mais tous avaient aussi un rôle capital à jouer dans la reconstruction du pays, tous à moindre niveau, puisque le sort de l'Anjou était avant tout entre les mains de ses habitants et que la Grandeur de Duché dépendait de l'Unité du Peuple.
Les nobles qui siégeaient au conseil ne feraient que guider le Peuple vers cette unité, afin que l'Anjou puisse tendre vers la grandeur, à nouveau.
Si l'on voulait retrouver l'Anjou de jadis, prospère et puissante, ce n'était qu'à ce prix.

Mais il s'en trouverait toujours pour critiquer, pour dénigrer, pour les accuser des pires maux, de la plus odieuse des félonies. Ceux-la étaient immuables, on les trouvait partout et de tous temps, mais jamais au bon endroit ni au bon moment. Et ils avaient pour déversoir favoris ceux qui, eux, avaient eu la force et la vaillance d'oser être là où il fallait quand il le fallait, quels qu'en soient les risques et quel qu'en soit le prix.
C'était ainsi, les braves seraient toujours l'exutoire des lâches, de leur vivant décriés et de leur mort adulés.

Et si pour l'Anjou il fallait quérir la paix sans jamais la trouver que dans la tombe, alors soit, le Balafré acceptait de payer à son Duché chéri ce lourd tribut. Car si de son sacrifice l'Anjou se trouvait grandie, et seulement à cette condition, il pourrait dire et penser qu'il avait fait sa vie en juste, pleinement et dignement.

Alors que la rumeur gonflait à mesure que la foule grandissait, pour devenir un véritable brouhaha que seuls les éclats de voix et de rire venaient dominer, l'esprit du Capitaine glissa lentement loin de la gargote, sur les terres d'Anjou de son enfance, grandioses de bonheur et de prospérité, d'une puissance magnifique dont le souvenir n'avait jamais cessé de l'habiter et d'animer son esprit, motivant chacune de ses actions et laissant son coeur ardent d'un espoir jamais vraiment satisfait, tel un pèlerin qui aurait voué sa vie à la quête d'une inaccessible étoile.
Tel était-il, et tels étaient tous ceux qui avaient choisi de suivre le Duc 197856 dans son projet de redressement drastique de l'Anjou, dernière chance de salut d'une Province que les coups du sort avaient rendue décadente, en déclin inexorable depuis les années de son apogée...

-Vive le Duc, et vive l'Anjou...
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La nouvelle Commissaire aux Mines était présente également aux côtés du Régent. Elle avait conscience que beaucoup ne comprendraient pas leur geste, mais l'intervention du Patriarche lui semblait suffir. Elle avait vu le conseil de Jaelle commettre bourde sur bourde avec les mines et faire doubler la dette de l'Anjou en un mandat. Elle avait aussi assisté au terrible mandat de Joffrey. Celle ci avait pleuré des larmes de sang, tant les conseillers étaient absents, tandis que les autres, inconséquents, trouvaient à redire sur tout et n'importe quoi. Seule une poignée tel que Balestan, Fifou, et Otisette, s'étaient vraiment investis. Alors elle avait décidé d'assumer ses responsabilités envers l'Anjou. Il fallait un groupe soudé et motivé. Que tous rament dans le même sens, et travaillent sans relache. Et surtout pas des assoiffés de pouvoir et de titres. Eux, avaient tout ce qu'il leur fallait côté patronyme à rallonge, pour sûr, il ne le faisait pas pour leur propre gloire, mais bien celle de cette terre bénie. Elle entendit un cri plus bas, et son regard glissa vers le belliqueux... Abraxes... Son regard resta froid, malgré le violent pincement au coeur. Elle avait sa conscience pour elle, elle savait qu'elle avait fait le bon choix, et avait préféré agir plutôt que de se reppaitre un peu plus chaque jour de contempler son Duché à la dérive. Elle tressaillit en entendant la voix de Tithieu s'élever, toujours aussi troublée en sa présence. Elle scanda à son tour :

Vive le Duc ! Vive l'Anjou !
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.

Marquise avait accouru en gargote dès qu'elle avait su. Et c'est là qu'elle l'avait vu, et surtout entendu. Ce qu'elle pensa ne passerait pas la censure donc je le tairai. Souhaitant rassembler ses esprits, elle se rendit au bureau du GRAAL où elle retrouva ses amis, dans le même état qu'elle.
Ils discutèrent longtemps puis revinrent sur la place publique où les discussions allaient bon train, où les gens disaient à 19 qu'ils le suivaient.

Marquise se présenta à son tour à 19, sourire aux lèvres. Elle fit un semblant de révérence.

Cher Duc, cela fait longtemps qu'on ne vous avait pas vu ici... Enfin, ce n'est pas comme si vous m'aviez manqué.

Puisque vous demandez à savoir qui vous suivra dans votre folie, je viens vous annoncer que moi, je ne le ferai pas. Et je ne suis pas la seule. Alors pourquoi... Et bien parce que, vous avez beau être charismatique, séduisant et tout ce que vous voudrez, vous n'avez pas été élu. Et moi, et nous, on est allé voté. Alors vous aurez beau nous sortir de beaux discours, ce Duché ne vous appartient pas. Il appartient à tous les Angevins. Vous avez beau être compétent, ce que je ne doute pas, de bonne volonté, motivé, etc, vous n'en restez pas moins un Angevin (presque) comme les autres et à mes yeux, vous n'aurez jamais le droit de faire cela, je parle d'instaurer votre petite dictature.

Évidement, aux yeux de la loi, c'est peut-être différent. Mais encore... Votre truc, c'est pas une révolte, c'est une prise de pouvoir par une armée reconnue par le Duché, c'est même pas l'armée ducale. Enfin ça... Je ne doute pas que ayez trouvé la faille dans le système judiciaire qui vous permettait de faire ça. Et dire qu'on me riait au nez quand je disais qu'il fallait tout revoir : la preuve que notre système est imparfait, il suffit aujourd'hui d'avoir un peu d'influence pour prendre le pouvoir au nez et à la barbe de tous.

Enfin bref ! Amusez-vous bien.
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Marquise, Baronne de Durtal

Je ne porte plus le deuil, mais je vous porterai toujours dans mon cœur.

Très chère Durtal, te voilà bien aise de te la jouer sainte-nitouche et de t'affirmer comme porte-drapeau d'une population effondrée, quand quelques heures tantôt tu déclarais en comité (très restreint) voter pour notre prochain dirigeant dans le but exclusif de manipuler à ta guise la parole ducale lors du mandat qui arrivait. Alors question principe, les réflexions à la noix d'une hypocrisie sans bornes, on se les garde.

A ceux qui écoutent ces débats, qui ne prennent pas la parole et sont dans l'expectative. On vous parle de dictature, de main-basse des familles, des nobles, et que sais-je encore. De grands mots, pour de petits intérêts, puisqu'intérêts personnels de ceux qui braillent ces âneries. Les plus aguerris connaissent la situation du Duché, ses carences et ses difficultés, que l'on traine depuis nombre de mois. Les plus jeunes sont relativement au fait même s'ils n'en connaissent pas tous les tenants. L'Anjou est un petit Duché, de par sa taille, et sa population. Nous ne sommes pas infaillibles, nous sommes mêmes très friables. Pour qu'un petit Duché puisse s'émanciper, ou tout du moins exister, il lui faut une visée, un but, un objectif commun à l'ensemble de sa populace, pour avancer.
Il y a quelques semaines nous avions évoqué la chose en interne, et nous avons réfléchi au meilleur moyen de remettre le Duché sur les bons rails. Il nous a semblé évident que les élections ducales étaient un frein au développement de l'Anjou, car on y retrouve toujours des nouveaux-riches plus soucieux d'ajouter une ligne à leur curriculum vitae que de laisser place à des politiques confirmés, nous donnant depuis trop longtemps des conseils ducaux bancales.

Il est venu le temps de votre ré-orientation, mais si vous suivez les appels épars et que ce feu de paille prend de l'ampleur (inutilement et contre vous, au final), alors nous n'avancerons pas. On apporte la remise sur pied du Duché, et elle doit se faire avec sa population entière, pas avec des clans menés par des esprits bellicistes qui vous voilent les yeux par leurs discours plaintifs.
La méthode (prise de pouvoir) peut prêter à confusion, mais elle est nécessaire.
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C'est ça. Que ceux qui ne veulent pas aider l'Anjou à enfin avoir une direction solide, unie pour rendre la prospérité et la force à notre duché s'en aillent en Poitou.

Le seigneur de Pannard se passa la main dans les cheveux. Il était fier de son oncle et du conseil qui allait le seconder dans sa noble tâche.
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Cosmik-Roger Penthièvre de Charnée-Chandos

D'une personne ne t'a permis de me tutoyer.
De deux, si mon article n'était pas neutre, il n'aurait pas été accepté par les rédacteurs en chef.

Le conseil est légitime selon notre coutume. Alors les traîtres sont ceux qui le dénoncent.
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Cosmik-Roger Penthièvre de Charnée-Chandos

Le Duc 19 a pour mérite d'avoir unifié une partie des nobles d'Anjou et des roturiers investis.
Ces gueux qui n'ont aucun titres le suivent car ils savent qu'il peut nous donner l'Anjou que l'on attend.

Les nobles eux ont toutes légitimité. Ils ont fait l'Anjou, celle d'hier, et ne sont pas satisfait de celle d'aujourd'hui. Aujourd'hui ces nobles se mobilisent pour redonner son prestige à l'Anjou.
Tu nous traites de traitre, mais n'est ce pas ceux qui ont plomber l'Anjou à travers leur "investissement" improductif, noble ou roturier, qui sont la cause de cette révolte.
Vous êtes drole, à chaque Conseil, vous vous vanter de vous investir au maximum, mais refuser toute soumission au duc en poste. Aujourd'hui, les nobles reprennent les choses en main devant l'incompétence dont les conseil ont fait preuves jusqe là. Nous sommes traitres à une Anjou faible et dévastée, nous formerons une Anjou forte. Et pour cela, notre traitrise nous sera remercier. Vous ne croyez pas en nousm peu importe, nous avons prouver, chacun de nous, seigneurs d'Anjou, que nous étions digne de notre duché. Aujourd'hui, nous lui rendons nos services, par devoir, et par moral.

Faites une révolte si le diable vous l'ordonne, mais soyez certains d'être plus compétent que nous dans cette tâche, et dans la tâche qui vous attends avant, car de ceux qui veulent le pouvoir, je crois plus en ceux qui l'ont déjà eu, et qui n'en espère plus rien, que de ceux qui le contemple d'en bas, et qui le désire, qui à chialer quand il lui passe sous les doigts. La quête du pouvoir sera réouverte une fois l'Anjou sur pieds, jusque là, la noblesse le monopolise. Ainsi est notre vie, ainsi est notre duché, et ainsi est notre système de vie.

Que ceux qui veulent la démocratie en 1457 soient patient ... environ 500 ans encore.
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Léon, secrétaire du GRAAL, mais avant tout angevin convaincu de la légitimité de la parole du peuple, s'avança vers l'individu qui avait pris la parole en premier.

il lui tendit un parchemin

Il ajouta,

Sachez que la liste des signataires s'allongera.

Il se recula et vint se placer aux côtés de Marquise

Edit des dernières signatures

Julien arriva au coté de marquise et parti s'adosser contre le mur en souriant, il n'avait rien a rajouter tout était dit rira bien qui rira le dernier maintenant.
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Marquise entendit JChris et soupira.

Une fois pour toutes, je m'explique sur ce que les devins disent que j'allais faire. Je n'y reviendrai plus, je ne crois pas qu'on soit ici pour parler de moi.
La liste de Pepita présentait un programme dont les grandes lignes étaient très proches des notres. D'ailleurs, des membres de sa liste sont partisans du GRAAL. Tout au contraire, je pense que mes idées sont très éloignées de celles de Fifou, pas sur l'objectif mais sur la façon d'y arriver. Je pense que ceux qui ont voté pour "Veillons sur nous", ont pu hésiter entre cette liste et celle de Pepita, mais pas entre cette liste et celle de Fifou.
Enfin, autre chose, si les Conseillers Ducaux devaient obligatoirement choisir la personne dont la liste arrivaient en tête des élections, alors d'une, ce choix n'aurait pas lieu d'exister, et de deux, Mazarin aurait été Duc d'Anjou.

Maintenant, si on pouvait parler de ce que ceux qui sont aujourd'hui au pouvoir comptent faire, ça me plairait beaucoup.
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Marquise, Baronne de Durtal

Je ne porte plus le deuil, mais je vous porterai toujours dans mon cœur.

A ceux qui se disent paroles du peuple.
Aujourd’hui, je doute que le peuple soit satisfait du travail établie par ceux qui, trop longtemps, se sont reposés sur leur légitimité. Nul Conseil n’a eu légitimité pour laisser tomber notre Anjou, et pourtant, nombreux sont ceux qui l’ont fait.
A chaque fois, nous avons vu des duchesses isolées, des duchesses délaissées, des conseillers absents et réticents à suivre les directives de leur souverain.
Que le peuple jugera de nos actes, car notre Conseil est légitime. Que le peuple se manifestera si la situation ne lui plait pas, mais qu’il le manifeste de façon argumenté, telle que le mérite les fonctions visées. Le Conseil n’est pas un lieu pour se faire un CV, le Conseil est un lieu où l’ont travail pour l’Anjou s’en en demandé son reste. Que ceux qui se manifeste icilieu, afin de réclamer justice et réparation, soient un peu responsable et assume leur position. Un duché tel que l’Anjou ne peut continuer dans un débacle politique sans fin, et qui pourri les efforts généré par certains.

Je souhaiterai aussi ajouté. Que les nobles présents sur cette pétition regardent autour d’eux, et, de part leur titre, ouvre les yeux sur les besoin de l’Anjou. L’Anjou n’a pas besoin de légitimité, elle a besoin d’unité. Que ces nobles regardent ce que peut donner un conseil unit tel que le Duc 19 vient d’instaurer. Que ces nobles regardent, comme leur rang l’oblige, plus loin que la révolte, et ce que peut apporter ce conseil. Que ces nobles se demandent si un conseil élu, tel qu’il était un jour plus tôt, peut faire mieux que le notre. Que ces nobles se demandent si aujourd’hui, la recherche de la parole du peuple prévaut le bien être de l’Anjou. Que ces nobles se demandent, si leur travail, fournit sans relâche, et qui leur a été récompenser par leur terre et fief, doit être abattu par la voix du peuple, ou si, ils oseront assumés leur devoir envers l’Anjou.

Que je plussoie de voir certaines personnes dans vos signataires, représenter non pas un parti politique mais un groupe de mercenaires brigandant autour de l’Anjou, et participant ainsi à la chute et la conspiration contre l’Anjou. Que je plussoie de voir dans vos signataires, un maire refusant des angevins dans ses murs, les traitants de bouffons, appelant une si belle unité angevine. Que je plussoie de voir ici des personnes critiquer ce conseil, sans connaitre nos lois et coutumes.

Que pour ceux qui considèrent qu’une révolte appuyer par des anciens ducs est illégitime, se demande s’ils ne sont pas en train de rêver d’un autre monde, qu’ils ouvre les yeux et regardent autour d’eux. Notre système n’est pas un système équitable, car ici, seul le Roy a toute puissance, et que le Roy le délègue en ces terres, en offrant pouvoir aux seigneurs sur ses terres. Les nobles sont la force des duchés, ils sont l’histoire des duchés.
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( )

Je le sais ( ), mais alors que vous ne cherchez que le côté "légitime", nous cherchons de notre côté l'efficacité. Aujourd'hui, dans la situation de l'Anjou, qu'est ce qui est le plus important.
Vous nous traitez de dictature, si tel est le cas, alors a contrario des dictatures tyranniques, nous serons la première dictature travailliste. Et si nous devons usé des pouvoirs pour faire appliquer la somme de travail nécessaire au duché, qui peut nosu en blamez, à part les avare de pouvoir qui ne recherche pas le prestige du duché.

Nous vous écoeurons par nos méthodes, nous vous écoeurons par notre succès. Et une fois l'Anjou redevenue ce qu'elle est, le cour de la vie, la recherche du pouvoir par les incompétents égocentriques reviendra. Mais pour l'heure, place au travail.
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Tiss aux côtés de l'ancêtre comme depuis longtemps maintenant avait écouté attentivement les critiques des uns les bravos des autres. Que beaucoup seraient mécontents ça elle le savait.

Petit flash back en arrière.

Lorsque Dix neuf était venu lui parler de son idée il y a de cela quelque temps déjà, elle s'était dit il a encore abusé de l'ergot il délire, c'est n'importe quoi et puis ... Les semaines avaient passé les conseils avaient défilé, et rien. Rien ne changeait toujours autant de personne motivées la première semaine et ensuite plus rien sauf des bureaux vides, des personnes mourantes, des démissionnaires .... Et rebelotte on prenait les mêmes ou quasiment et on recommençait !

Oh non elle ne suivait pas l'ancêtre les yeux fermés, non elle ne le faisait pas par vengeance, ah ce qu'on pouvait entendre comme bêtise ces temps ci. Elle le faisait bel et bien pour l'Anjou quoi que certains pourraient dire.

Depuis la dernière attaque Poitevine ou elle avait quasiment perdue la vie, elle ne vouait sa vie que pour ce Duché. De toutes les Duchesses qu'elle avait vu se succéder une seule avait réellement put aider à remonter le Duché, Fitzounette. Pourquoi ? Parce qu'elle avait de la pogne, parce qu'elle était une meneuse, il ne suffisait pas d'être bon et juste vouloir bien faire pour endosser le rôle de Duc, il fallait aussi des épaules solides et un conseil qui vous suive les yeux fermés dans une totale confiance.

Plus le temps passait et plus les paroles de 19 résonnaient dans sa tête " le Duché va de plus en plus mal Tiss, on ne peut plus laisser faire, on va droit dans le mur" . Elle avait réfléchi, des nuits entières elle n'avait pas fermé l'oeil pensant au peuple qui ne comprendrait certainement pas, et puis elle s'était posé la question. Etait ce si important que le peuple ne comprenne pas de suite ou est ce que le plus important était d'oeuvrer pour l'Anjou et donc pour ce peuple ?

La réponse à sa question elle ne l'avait eu que bien plus tard, après le résultat des élections elle avait été confiante et jusqu'au dernier moment, elle avait défendu une personne qu'elle appréciait beaucoup. Et puis le choc, ah elle était tombée de haut la Vicomtesse en recevant son courrier sur les votes du Duc.

Ce courrier elle l'avait lu et relu, n'en croyant pas ses yeux elle avait demandé des explications. Elle était partie voir Marquise cette personne pour qui elle avait un énorme respect.

Le ton était monté quelque peu, mais Tiss avait écouté les paroles de Marquise et elle là catastrophe, La Baronne en qui elle avait confiance lui avait expliqué le pourquoi du comment.

Otissette n'en était pas revenu, Marquise elle même qui lui disait j'ai fait ce choix parce que je pouvais tirer les ficelles c'était ma dernière chance. Certes après Marquise lui avait dit qu'elle aussi ne pouvait pas toujours être censée et que rien n'était fait. Mais là, la confiance était brisée.

Otissette n'accordait que rarement sa confiance, trop souvent déçue... Et voilà qu'a nouveau elle s'était sentie trahie par une Dame qu'elle estimait.

Une seule pensée à ce moment là lui avait traversé l'esprit, 19 avait raison jamais l'Anjou s'en sortirai comme ça. Et plus que jamais elle était décidé à le suivre, on pouvait reprocher bien des choses à 19 mais quiconque oserait dire qu'il n'oeuvre pas pour son Duché serait menteur.

Combien dans ce Duché assuraient la sécurité de celui-ci ? Depuis combien de temps il avait une armée à SES frais ? Qui d'autre le faisait mis à part Jeanpolc, personne ... Oh bien du monde avait tenté de le faire mais combien de temps ? Et surtout sans réclamer quoi que se soit au Duché ...

Otissette resta un moment sans rien dire puis se tourna vers Marquise le cœur gros.

Marquise tu m’excuseras mais tes paroles résonnent encore bien trop dans ma tête pour que je puisse encore croire un seul mot venant de toi. Je peux pas, je peux plus je te l’ai dit hier et te le redis encore… Je me suis disputée avec beaucoup de gens pour te soutenir, leur disant que tu étais une personne sensée, que tu ne pensais qu’au bien de l’Anjou mais …

Tu as toujours donné la parole au peuple j'en doute pas et je t'estimais pour ça, et pourtant je me rend compte aujourd'hui que tout ce qui t'intéresse est de tirer les ficelles, après tu pourras me donner toutes les excuses que tu voudras, me dire que c'est pour le bien de l'Anjou, tirer les ficelles venant de toi j'accepte pas. On ne nomme pas un Duc pour pouvoir tirer les ficelles tes intentions si nobles soient-elle !

Qui te dit que ce Duc t'écoutera ? Tu l'as dit toi même, la Duchesse que tu voulais nommer ne savait rien et aurait besoin d'aide ne connaissant à peu près rien. Tu étais prête à mettre sur le trône quelqu'un n'étant pas encore au point par pur intérêt personnel, et tu te targues encore d'oeuvrer pour l'Anjou.

Tiss tourna les talons et n’écoutait plus personne tant elle était dégoûtée. Ce goût amer une seule personne le lui avait donné jusqu'à présent, toutes les attaques mesquine et stupide elle pouvait passer outre, mais quand il s’agissait du bien de l’Anjou là la pilule ne pouvait pas passer.

Elle s’en alla de la place publique préférant les laisser cracher leur venin, elle avait du travail qui l’attendait, le même que celui qu’elle faisait depuis de si long mois, avec un gros bémol, un travail qu’elle avait fait pendant de long mois et qu’en deux mois quelqu’un avait détruit ... un seul mandat et 6 mois de travail parti en fumée.
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Fator songea avec amusement que Tiss versait dans le mélo-dramatique. Il se dit alors que l'on pouvait dire de 19 la même chose que Tisse disait de Marquise. Elle disait qu'elle voulait tirer les ficelles même si c'était pour de bonnes raisons mais que c'était pas bien. Et 19? Ne voulait-il pas tirer les ficelles pour ses raisons (je n'irai pas jusqu'à bonnes)?

Tiss se disait la femme trahie par ses amis. Et les Angevins, ne se sentaient-ils pas trahi parce que leur vote avait été inutile? Avait-ils accordé leur confiance à tort? Avaient-ils mal voté pour qu'ont leur force la main? Sous le pretexte qu'ils n'étaient pas tous d'accord avec les Penthièvre, ce sont tous des crétins. Les Penthièvre qui n'avaient rien fait pour se faire élire, il savait déjà avant les élections qu'ils allaient prendre le pouvoir!
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Julien écoutait toujours les arguments des un et des autres. Son coeur ce déchirait de savoir que des angevins, des personnes de même sang pratiquement, qui ont lutter sous le même drapeau contre les poitevins, qui on souffert ensemble ce voyais déchirer comme ca.
Il ce demander a quoi sa avait servi d'avoir survécut, d'avoir tout perdu si c'était pour ce retrouver aussi bas....
La soif du pouvoir de certain fesait naitre dans leurs yeux une flammes de haine envers leurs peuple...
Dorénavant tout serait différent et aucune des deux parties ne serait gagnante malheureusement....
Il regarda léon, puis marquise, puis 19, puis clement, puis cheeky etc..
Tous semblable pour lui un homme reste un homme.
Puis il pensa que, si affrontement il y avait il ce battrait pour son duché comme il l'avait toujours fait. Ce qui fait un duché c'est le peuple et non des personnes dites supérieur. Sa sera donc avec son peuple qu'il combattrat...
Il ce remit a écouter.
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Fitzounette ne mouffetait pas. Elle écoutait toutes les interventions, stoïque, droite comme un i, mains dans le dos. Elle s'attendait à tout celà, donc rien qui ne puisse l'émouvoir. Elle était tout à la fois respectueuse et froide comme une porte de prison. D'ailleurs... Elle vit le bourreau fendre la foule pour venir se mettre au service du régent. Un sourire hanta furtivement ses lèvres. Juste l'espace d'un instant...
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.

Syriane vient de voir le nouveau conseil.

Haaaaan !
Mais c'est quoi ça !!
Moi je le trouvai trop beau ce conseil... Bandes de traîtres !!

Complétement outrée, repart dans un coin pour retrouver ses mots.
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Marquise souriait depuis l'intervention de Gerfried. Par Aristote, qu'il avait raison ! Évidemment, ça ne résolvait rien, mais au moins, ça permettait de ne faire passer personne pour des idiots. Car ici, personne n'était idiot, Marquise le savait pertinemment. Tous faisaient leur choix, en leur âme et conscience. Oui, vraiment, elle l'aurait applaudit si l'atmosphère avait été moins lourde.
Puis vient Jalee, portant la parole d'Alatariel. Rien d'étonnant dans cette déclaration, c'était naturel. La fameuse généalogiste des Penthièvre devenue une grande Dame. Elle n'avait jamais oublié ces personnes qui avaient été avec elle depuis le début. C'était tellement... Normal.

Et pourtant la situation, elle, était anormale. Mais quelque part, le cœur de Marquise battait fort car ils étaient tous là, les gens qui font l'Anjou. Dans un camp ou dans l'autre, peu importait, ils étaient là. Ça lui avait manqué pendant la dernière campagne... Mais elle comprenait désormais pourquoi celle-ci avait été silencieuse. Et ça, ça faisait encore plus battre son cœur : elle se sentait trahie. Et autour d'elle, ses amis, mais aussi d'autres connaissances, se sentaient trahies aussi. Il n'y avait qu'à voir la réaction pure et simple de Syriane...
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Marquise, Baronne de Durtal

Je ne porte plus le deuil, mais je vous porterai toujours dans mon cœur.

Je répondrais un peu à la volée :

Marquise, il y a une énorme différence entre faire son possible pour etre aimer de tous et de chacun en particulier, ce qui me semble, ressemble beaucoup à de la langue de bois, et faire son possible pour que l'Anjou retrouve les capacités qui, je le répète, lui seront necessaire si elle envisage la survie.

Effectivement, si on questionne le peuple, il répondra qu'il veut prospérer, etre heureux et insouciant, ne pas connaitre l'impot et travailler si bon lui semble, obtenir un titre et tout ce qui suite, si possible le plus rapidement possible et sans le moindre effort. Et on peut le promettre, si on souhaite mentir et se faire élir, c'est ça ?

Maintenant penchons nous plutot sur ce qui doit etre fait pour la terre d'Anjou plutot non ?

On m'appelle traitre ? Mais les traitres sont ceux qui ne souhaitent pas que les caisses du duché soient pleines, ceux qui se refuse à payer leurs impots parce que leurs fortunes personnelles passe d'abord ou un maire qui ne concoit pas que l'argent de la mairie appartient non à la ville mais bein au duché.

Les traitres sont ceux qui se disent nobles et refusent de défendre concretement leur Duché et ce de manière constante.

Les traitres sont ceux qui pour être élu et espérer porter un titre promettent la vie rêvé des angevins, n'ayant cure que l'Anjou se porte bien ou mal pour peu qu'ils accèdent à un poste. N'ayant cure que l'Anjou puisse se défendre pour peu qu'eux puisse connaitre leurs petites heures de gloire.

Ce n'est pas au peuple d'Anjou de reclamer mais bien à l'Anjou de demander à ce que ses habitants oeuvrent pour qu'elle se redresse, à ce que sa noblesse fasse acte de son serment de vassalité.

On m'accuse de vouloir prendre le pouvoir, j'aimerais bien qu'on me dise lequel ?
Le pouvoir de piller la dette du duché ?
Le pouvoir d'empecher Marquise et son peuple d'etre heureux ? Vous croyez que nous le sommes devant l'étendu des degats qui nous incombent à tous, que je le suis personnellement d'avoir à endosser ce rôle ?

Pour répondre aux questions que certains pourraient se poser, voila des élément de réponse :

Qui est responsable de la dette de l'Anjou, pas dans le sens fautif, mais à qui revient cette dette ? Réponse : à l'Anjou, et qui selon vous doit donc se debrouiller pour l'éponger ? Les Angevins non ? A moins que vous ne croyez aux miracles... Les angevins et les nobles les premiers parce qu'ils sont aux service de l'Anjou et sont "assermentés".

Pour répondre à d'autre, l'Anjou n'est pas un peuple, mais une terre, le peuple survivra malgré l'Anjou, l'Anjou ne survirera pas sans les efforts de son peuple, car le peuple est un ensemble mais aussi chacun séparément. Et pour survivre il suffit de ne rien faire, surtout quand ca se gate.

1 - Quelle sera votre politique de communication avec la populace loqueteuse que nous sommes?

Leur dire la vérité, que la situation est déplorable et qu'il va falloir se retrousser les manches, et que bien évidemment cela n'ira pas sans efforts.
Je ne suis pas du genre à faire de fausses promesses.

2 - Existera-t-il des privilèges autres que celles qui favorisent le meilleur exercice des fonctions qu'occupent chacun?

Je ne parle pas de privilège, je parle de devoir.

3 - L'Anjou tirera-t-il ses finances de nos pauvres poches trouées et fangeuses?

L'Anjou s'en sortira seule car l'Anjou n'a pas d'allier, l'Anjou s'en sortira seule ou ne s'en sortira pas. Encore une fois c'est facile de dire qu'on fera tout pour que tout aille mieux, seulement voila y a pas de solution miracle et l'Anjou est toujours en deficit, ce qui n'est pas le cas de sa population il me semble...

4 - La Justice sera-t-elle rendue telle pour tous, nobles de naissances, de mérite et pour nous, rustres roturiers, incultes et fainéants ?

Est il juste que des rustres roturiers, des incultes et des fénéant ai plus dans leur poche que le duché d'Anjou dans ses caisses ?

Est il juste que deux péquin tiennent des armées, ne pouvant donc espérer apprendre à l'université ni engrenger de l'argent pour que un certain nombre d'autre puisse tranquillement donner leur PE et vendre leur connaissance à 40 écus jour ?

Est il juste que le duché d'Anjou garantisse à son peuple un revenu minimum dans les champs pour le bien etre du peuple alors que la nécessité pour lui serait de remplir ses mines à moindre cout ?

Est il juste que je sois aujourd'hui à la tête du gouvernement, peut etre pas juste mais c'est justice car c'est ce qui attend un duché faible comme nous le sommes : etre à la merci des évenements.

5 - Qu'est-ce qui permettra de juger de la puissance et de la force de notre noble duché? Allons-nous pouvoir annexer la Touraine? De quelles miettes tombées des grandes tables le peuple vermineux bénéficiera-t-il?

Notre puissance se jugera sur notre capacité à nous défendre en cas d'agression, notre capacité à resorber la dette et à participer aux évenements du Royaume de france en nous positionnant et pas forcement seulement diplomatiquement.

Mais aussi surement par la faculté de son peuple à se rassembler, à unir ses forces pour faire son devoir. L'Anjou sait ce qu'est la cohésion, je crois qu'elel ne demande qu'à la retrouver.

Quand à ce que la population peut y trouver comme bénéfice ? La sécurité ? La fierté du devoir accompli, la satisfaction de voir l'Anjou percue comme un duché au capacités concrètes avec lequel il faut compter ?

Un duché faible militairement et financièrement est un duché aux possibilités resteintes, pour son peuple également, y compris dans les perspective d'avenir.


Le Duc de Montsoreau tachait de s'exprimer dans la cohue, chose peu aisé...
Et c'est avec retard qu'il ne manqua pas de remarquer le bourreau et sa stature de grizzli.
Il pose une main assurante sur l'épaule de l'homme à genoux et se penche à sa hauteur :

Vois tu bourreau, c'est pour ce genre de moment que j'ai oeuvré ma vie durant, non de voir un homme à mes genoux, et le relevant :

Mais bien pour voir les Angevins prendre à corps la vie et son flux. Bienvenu parmi nous, l'ami, et merci de ta confiance.
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L'intervention de Fifou ne surprit pas Marquise, elle aurait dit la même chose à sa place car là dessus, il n'y avait aucun doute, ce n'était pas elle qui était allée chercher 19, il n'a pas besoin de ça, les "plans à la 19" sont bien connus.

Puis 19 reprit la parole. Mais là, ce ne fut qu'un tissu de mensonges, ou plutôt non, pas de mensonges, mais de jolie phrase visant à la faire passer pour une opportuniste, une menteuse, ou encore une idiote.
Elle attendit tout de même qu'il ait finit avant de reprendre la parole.

Je ne connais personne qui ne souhaite pas que les caisses soient pleines. Je ne connais personne qui ait dit qu'il ne fallait pas d'impôt. Et je ne connais non plus personne qui est ici pour se faire aimer.

Les impôts, j'étais la seule à m'en préoccuper, à les organiser, à expliquer aux maires comment faire, lorsque Fitz les a mis en place. J'ai voté pour et je ne m'en suis jamais cachée : d'ailleurs JChris m'a posé la question pendant la campagne, et j'ai toujours dit que j'étais pour. Tu es à court d'arguments pour ainsi user de la rhétorique pour faire passer tes adversaires pour des... Comment as-tu dit déjà ? Des gens "qui pour être élus et espérer porter un titre promettent la vie rêvé des angevins, n'ayant cure que l'Anjou se porte bien ou mal pour peu qu'ils accèdent à un poste" ?

Marquise secoua la tête, trouvant ça tellement ridicule... Elle passa à autre chose.

Tu souhaites augmenter les impôts ? Et bien soit ! Il suffit de présenter des chiffres, il y en a maintenant, de faire un bilan des impôts de ces 6 derniers mois et de se poser quelques petites questions : augmenter la somme ? la fréquence ? les deux ? Si on augmente la somme, certains ne pourront peut-être plus les payer. Oh je ne parle pas de moi, la fonctionnaire la plus pauvre du Royaume (c'est comme ça qu'on m'appelle ^^) j'arrive toujours à garder environ 50 écus sur moi même si mon lait ne se vend plus depuis 6 jours. M'enfin bref ! En clair, il faut instaurer le débat. Le problème, à mon sens, c'est que tu n'as pris autour de toi que des gens qui ont sensiblement le même avis sur tous les sujets important. Donc il n'y aura pas de débat. C'est ça mon problème. Pas les impôts, pas l'action. C'est le fait que vous allez faire les choses à votre manière, et que je ne suis que rarement d'accord avec votre manière. L'avantage des élections est de réunir autour d'une même table des personnes d'avis différents, et ce n'est qu'en confrontant ses idées à d'autres qu'on peut espérer faire quelque chose de bien.

Quand Fifou dit qu'elle espérait déjà il y a deux mois que les gens se serreraient les coudes et travailleraient ensemble, je la comprends. Et tu vois, c'est le mois dernier que tu aurais du le faire ton coup d'état, ça aurait été logique. Tu gardais ceux qui bossaient et tu leur mettais d'autres bosseurs pour compléter le Conseil. Et au bout d'un mois, tu laissais sa chance à un nouveau Conseil Ducal. Ça, je l'aurais accepté je pense, ça aurait été intelligent. Là, vous avez condamné d'avance des gens qui sont arrivés au Conseil avec une énergie et une motivation débordantes. Je trouve cela idiot car finalement, vous n'avez fait que décourager des gens qui auraient pu vous aider. Mais ça, je ne suis pas sûre que vous y ayez pensé... Et ça m'attriste plus que vous ne le croyez.
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Marquise, Baronne de Durtal

Je ne porte plus le deuil, mais je vous porterai toujours dans mon cœur.

Syriane, ayant repris son calme, voulut donner son avis sur quelques points.

Vous avez agis au nom de l'Anjou. Pour le redresser, l'unifier. Soit. Chacun ses idées.
Mais pourtant cette idée ne me plaît pas. Le conseil élu possédait déjà la volonté de faire changer les choses, de ne pas refaire les mêmes erreurs. Cela j'en suis certaine. Alors pourquoi faire une telle révolte ? Parce que vos idées n'auront pas été unanimement acceptées, parce que vous n'auriez pu échapper aux critiques. Vous n'y échappez d'ailleurs pas ici même, mais du moins au sein du conseil ducal, vous avez la main basse sur tout. Enfin presque tout. L'appui du peuple, l'appui des autres partis...

J'ai entendu aussi qu'on accusait Marquise de vouloir tirer les ficelles. Ah ! Je ris ! Vous venez de faire quoi là ? N'est-ce pas prendre le pouvoir pour le diriger soi-même ? Alors que le conseil élu aurait tout aussi été capable de faire de bonnes choses ? C'est vous qui voulaient tirer les ficelles !

Serre ses poings.

Vous voulez tout controler, point barre. Arrêtez avec vos jolies phrases, vos beaux arguments. Vous pensez seulement que c'est vous et seulement vous qui pouvez redresser l'Anjou. Tsss...

Pour survivre il ne suffit de rien faire... Vous le pensez vraiment ? Parce que dans ce cas, on est vraiment mal barré...

Mais oui bien sûr, on ne fait rien nous. Le peuple. On se contente de voter. On reste dans notre coin...

Ironique.

J'ai cru entendre aussi que l'armée était faible.
A qui la faute ? A ses soldats ? Non. Aux idiots qui donnent une mauvaise réputation à celle-ci. Vous en rajoutez une couche.
Comme si on essayait pas de revaloriser, comme si on restait dans notre coin à ne rien faire.
Et quand je vois, quand je vois que des membres de l'armée ducale vous soutiennent... Je suis dégoutée. Pas étonnant si vous avez si facilement réussi votre coup.

J'attends, j'attends de voir si vraiment, vous pouvez faire mieux. Si vraiment votre révolte est utile. Si vous allez faire du bon travail. Peut-être que je pourrais même le reconnaître...

Je dois le reconnaître, votre conseil sera uni. Il sera au moins efficace. Mais il y a un bémol. Le peuple. Un conseil peut-il appliquer des lois sans sergents, policiers, soldats ? Peut-il changer les prix du marché sans le soutien du maire ? Peut-il exporter sans MA ?
J'espère qu'au moins la moitié sera contre vous et que vous aurez un gros boulet à traîner avec vous, vers vos sommets. Moi la première.

Elle secoua la tête.

Je vous souhaite de bien vous amuser.

Elle les salua poliment et repartit se fondre dans la foule.
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Anto étant aux côtés de son ami le Maire d'Angers Franck , ne put se retenir de lui montrer sa fidélité , ses propos sont plus que cohérents , tout le monde doit se plier aux règles , et aux conditions de vie , surtout lorsqu'elles sont au préalable , votées et élues à la majorité !!!

Et il est hors de question de laisser des personnes choisir un système de vie qui leur convient au détriment de la voix de tout un peuple , car je le rappel encore une fois , le vote , montre LA VOIX DU PEUPLE , et de ce fait la moindre des choses , n'est autre que de respecter cela , et si il y a des idées qui divergent , les élections sont là pour ça , pour éviter des prises de pouvoir délirante par les armes a l'insu de tous .
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Julien regarda franck anto syriane dono débouler.
Il souria de voir anto soutenir franck. Il était fier de son petit fillot.
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On pouvait certes ne pas en croire ses yeux, et pourtant, après avoir bien cherché partout, Abraxes fut finalement forcé de se rendre à l'évidence  :

Pas la moindre annonce ducale depuis le 11 juillet ! On pourrait croire que rien ne s'est passé dans le gouvernement de l'Anjou…

Le 11 juillet, la duchesse Joffrey avait rendu public son bilan de fin de mandat, comme quelqu'un qui avait encore de la considération pour le peuple angevin, apte à supporter d'être informé des mauvaises nouvelles comme des bonnes.

Depuis, on ne daignait même plus rendre compte.

Alors certes, il y avait bien cette placette reculée, tel un lieu propice aux mauvais coups, où une main autoritaire avait tracé à grands traits de charbon : Petite explication entre buse.

Buse au singulier ! Tout un programme. Ici on daignait se parler en famille, entre soi, mais de préférence visiblement le sans nom préférait encore se parler à lui tout seul.

Bel exemple de communication. Mais sans doute certains préfèrent-ils en effet ne pas trop exposer leurs agissements aux regards du public. On les comprend :



Abraxes afficha tranquillement sur la placette l'offre trouducale du 11 juillet, puis y ajouta celle, plus parlante encore dans la récidive, du 12 juillet. Elles se trouvaient déjà depuis plusieurs jours à la Tour de Garde de Saumur, pour que la justice puisse suivre son cours. Mais tous les Angevins n'avaient pu les voir. Or cela valait d'être su.



Voilà comment la crapule couronnée agissait, juste avant le coup d'État, pour son intérêt personnel et au mépris des lois du duché. Illustration très écairante de ce qu'allait signifier pour le nouveau chef autoproclamé "rendre à l’Anjou, dans le temps le plus court possible, la capacité, entre autre financière, de progresser".

Oui, sur le dos de ceux qui travaillent, c'était clair.

Tout comme il était clair que le nouveau pouvoir allait, pour s'affirmer, devoir prendre aussi le contrôle direct des mairies, faire taire les élus municipaux, du moins de ceux qui n'avaient pas opportunément disparu sitôt leur élection, – par honte ou pour laisser les mains libres à la conspiration ?

Quelqu'un que j'estimais a écrit récemment à juste titre : Ciel de plomb sur Angers. Oui, voici venu le temps de la chape de plomb. Pour ma part j'avais cru pouvoir rendre en bonnes mains ma mairie et pouvoir partir en voyage le cœur léger. Je crains fort de ne retrouver ici, à mon retour, qu'une vaste prison pour tout le peuple angevin, au lieu des deux ou trois geôles qui conviendraient aux "mérites" des egos surdimensionnés qui osent prétendre avoir "toujours défendu l’honneur et la justice"…

Quelle tristesse que des gens de bien se retrouvent, par la loi du Clan, sur cette barque pourrie.

Abraxes, s'éloigna, entre rage et affliction, sans sympathiser non plus avec certains des personnages qu'il voyait ici. Car hélas parmi les opposants il voyait des membres du précédent conseil dont il avait pu apprécier la paresse ou l'incompétence, et qu'il n'avait nulle envie de revoir au pouvoir. Sombre monde que celui où buses et vautours s'affrontaient sur les entrailles du paysan et du journalier. Un jour, sur ces volatiles avides, s'abattrait à l'identique une pluie de sang. Qu'ainsi finissent les rapaces !

Voilà qu'un môssieur vient se proclamer Duc d'Anjou par la force ?? Et qu'il parle que d'une chose : augmenter les impôts ????? Bien sûr, pour notre protection....


Eh ! Môssieur le Duc, quand j'étais le seul boulanger à vendre du pain à moins de 6 écus sous l'occupation du Poitou, que vu le prix de la farine, je travaillais pour 5 écus par jour, comment l'Anjou m'a remercié ??? Avec vos fichus impôts !!!! Et môssieur le Duc, il en veut encore plus ??? Pour le bien de l'Anjou, bien sûr...

Et bien venez me mettre en prison, je les payerai pas ! Et à la prochaine occupation, comptez pas sur moi pour fournir à la mairie du pain à bon prix. Traitez moi de traitre au Duché, j'ai fait mon devoir, elle m'a trompée.

Marquise avait prit connaissance de la première annonce "officielle" faite par le nouveau Conseil. Elle faillit s'étrangler et trouva qu'il était grand temps de se désaltérer. Ceci étant fait, elle put expliquer son désarrois, s'adressant un peu à tout le monde à la fois.

Intéressante cette annonce. Vous permettez que je fasse une petite liste ? Alors, il y a le responsable CMA, la table ronde justice, et... Ah oui ! le centre de formation. Voici donc trois projets que j'avais annoncé durant ma campagne électorale ou même encore avant. Nous étions trois à vouloir le faire, et visiblement, les cinq de la liste de Fifou étaient aussi d'accord puisque vous les proposez à votre tour. Huit personnes sur douze auraient donc appuyé ces projets : en quoi doutiez-vous donc qu'ils allaient être mis en place ? A moins que vous ne vous êtes pas posé la question : après tout, votre action était prévue depuis trop longtemps, vous n'alliez quand même pas revenir en arrière juste parce que les élections allaient donner un résultat équivalent au votre.

J'ajouterai une chose : je suppose que maintenant je suis obligée de postuler au poste de responsable CMA, que Xollir doit faire parti de la table ronde et que je dois me mettre à bosser au Centre de formation dont j'ai miraculeusement eu les clés le jour de la prise de pouvoir de 19 ? Sinon, ce sera la preuve que je ne souhaite pas travailler pour l'Anjou, n'est-ce pas ? C'est très intelligent. En plus, une fois que je serai occupée, je n'aurai plus le temps de venir vous embêter en place publique.
Enfin... Vous permettez ? J'ai besoin d'un temps de réflexion.
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Marquise, Baronne de Durtal

Je ne porte plus le deuil, mais je vous porterai toujours dans mon cœur.

Il était venu ici lire quelques livres, étudier la théologie, visiter l'université d'Anjou afin d'y suivre quelques cours. Dans son long pélerinage à travers le Royaume de France, le protecteur de l'Ordre Cistercien avait retrouvé son casque d'ancien soldat et sa cape de guerrier ; seule sa fidèle épée manquait à l'appel de sa vieille panoplie de Caporal de l'Ost de Guyenne.

Angers lui semblait être le paradis sur terre pour l'étudiant qu'il était. Et lorsqu'il avait foulé pour la première fois, il y a quelques jours, le sol de la Capitale, il ne s'était pas imaginé qu'il assistait à un moment crucial de l'histoire de l'Anjou.

Un vieux fossile couvert de poussière malgré des vêtements manifestement onéreux, l'avait malmené en taverne devant un public silencieux. Sur le coup, Kro avait compris que ce dernier était certainement un noble.
Comme il n'était qu'un étranger en terre d'Anjou, le barbu n'avait pas attisé le feu lorsque la conversation avait dérivé sur l'arrogance et la suffisance des curés : Après tout, lui qui ne serait jamais evêque mais dont la tâche consistait précisément à observer les comportements de ces derniers, ne faisait là que recueillir des témoignages.

Ce n'est qu'en taverne le lendemain, que le protecteur de Noirlac avait compris qu'il avait eu à faire à celui-là même que beaucoup appelaient " le tyran ".
Et ce tyran, là encore, monopolisait la conversation avec quelques villageois dont beaucoup ne comprenaient pas l'importance de son action.
Kro, lui, l'avait compris.
En tant que témoin de ce qui se jouait actuellement en Anjou, après avoir entendu l'argumentation du Tyran, ses souvenirs l'avaient ramenés en temp de guerre en Guyenne, lorsque les habitants de Blaye refusaient de quitter leurs champs pour défendre la ville voisine attaquée par l'ennemi. Ou encore, quelques temps après les hostilités, où chacun se contentait de retourner à sa petite vie et à l'augmentation de son pécule personnel sans oser tourner les yeux vers la sécurité médiocre de son Duché.
Voilà pourquoi aujourd'hui encore la Guyenne était une terre à la défense risible et aux mentalités médiocres s'attirant les railleries et les attaques de ses voisins : Chacun ne pensait qu'à lui-même, à l'ordre sagement établit, et chacun préférait regarder pousser ses racines de navets plutôt que de s'investir dans la sécurité et la grandeur de son Duché.

Le fossile, tout tyran qu'il était, n'avait pas tort dans sa vision globale de l'avenir. Le sacrifice et la force d'une armée puissante sont nécessaires à l'évolution d'une terre que chaque voisin peut mettre en péril d'un moment à l'autre. D'ailleurs, si Kro avait été Angevin, il aurait certainement été l'un des premiers à crier :

" Vive le Duc ! Vive l'Anjou ! "
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Elle en avait entendu certains peut être pas tous, elle n'avait rien dit et maintenant elle décida de prendre la parole.

Je veux vous rappeler que les gens qui sont au pouvoir on tous été élu à un moment ou à un autre. Que ces hommes, ces femmes ont tous étaient mis au pouvoir par le peuple. Qu'ils ont tous donné leur sueur pour cela, leur vie, leur jour, leur nuit.
Vous criez au scandale, mais pensez vous que ces hommes, ces femmes qui parfois même se détestent au plus haut point entre eux ont réussit à s’unir pour leur propre profit?
Pour leur propre besoin ?
Non, une seule et unique chose les rassemble, l'Anjou, votre duché, notre duché.
Alors la méthode est brutale, mais nous sommes dans une dégringolade constante.
Vous pensez que les nobles bien installés sur leurs terres ayant souvent les moyens de vivre personnellement confortablement se sont investit dans ce qui peut être leur perte pour eux-même?
Oui, leur pertes, parce que personne ne sait où cela leur conduira.
Ils ont pris le risque, ils ont décidé que leur vie ne valait pas grand chose par rapport à ce qu'ils pouvaient apporter à l'Anjou.
Bon nombre d'eux même s'investissent, dans un dernier espoir, mais ce sera le dernier oui.
Alors que ceux qui pensent que tout n'est pas perdu, que ceux qui comme moi voit notre duché mourir. On a vu comme les autres conseils on réussit soit à stabiliser, dans une purée de poids ou même sous le mandat de Jaelle vu le duché perdre 40000 écus en 2 mois, pour des raisons divers que je ne juge pas mais qui ne font que nous embourber.
Ce qui s’est passé, c’est des angevins, et angevines qui ont décidaient de s'investir, dans un dernier élan d'espoir. Si tout le monde s'y met en très peu de temps notre duché peut ressembler à un vrai duché et non à des terres sans vie, et un paillasson ou tous les duchés alentours passent sans qu'on puisse taper du poing.
Combien de fois un duché nous a dit "une armée XX va passer chez vous", et combien de fois, sachant qu'il y avait des risques pour nos terres, nos marchés le conseil n'a pu que dire " Euhh...oui d'accord". Parce que le coneils ne pouvait rien faire.
Vous aimez vivre dans un duché de lèche botte parce qu'on ne peut pas faire autrement ?
Vous aimez vivre dans un duché qui doit courber l'échine dès qu'on nous impose quelques chose ?
Moi pas!
Je ne vous parle pas de guerre, je ne vous parle pas d'aller contre le Roy, ou autre, mais juste de nous!

Le Duc 19, et les autres sont là pour l'Anjou, soyez moins bête que le reste du royaume qui n'accepte rien d'original, rien de non conventionnel !
Beaucoup d'entre vous n'aime pas x ou y mais on a tous une chose en commun, l'Anjou! Cela on l'a tous, et si une fois, une seule fois dans l'histoire de l'Anjou on faisait un rêve commun, un rêve d'être tous unis, et d'avancer quelques semaines, je ne dis pas des années, mais juste quelques semaines dans un même sens, vers ce qui nous redonnera la fierté de vivre dans notre duché. S'unir non pas cette fois dans une guerre mais dans l'envie de voir notre duché sortir la tête de l'eau.
L'envie que tous y vive bien.

Une fois ! Rien qu'une fois.

Proposez vos idées, proposez vos envies et prenons ce moment comme le moment où nous façonnerons l'Anjou pour nos enfants, pour qu'ils puissent la tête haute dire un jour " Moi, je suis angevin !»
Je suis peut être trop idéaliste, mais j’ai tellement donné pour ce duché que le voir depuis tant de temps dans ce marasme me brise le coeur.
Alors faisons se rêve, serrons nous les coudes, juste une fois !

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[J'aime pas le nouveau forum!] Pair de France et Mère d'Anjou

Kilia avait fait un beau discours. A la fin on avait presque envie de croire que l'Anjou était en péril grave à cause d'une guerre qui menace ou d'une bande de brigand abruti.

Il se trouve qu'il y a des idées du GRAAL que vous avez déjà prise, pas besoin de les donner. Par exemple, Marquise s'évertuait à relancer le Centre de Formation, et a priori, maintenant ça se fait.

Justement, je trouve ça terrible que vous en arriviez à de tels extrémités. Vous avez décidé, d'attaquer le château d'Anjou et d'humilier 3 listes qui avaient investit du temps et de l'argent pour travailler eux-mêmes au Conseil pour quoi déjà? Pour... travailler?

Vous dites que ces gens se sont investis au risque de leur perte? Quel perte? La Perte de temps? A moins que vous vouliez parler du risque de l'attaque contre le château.

Vous dites que vous ne vous aimer pas forcément entre vous. Je veux bien le croire, mais il y a deux autres choses qui vous unissent. Vous êtes tous Dénérés ou Penthièvres. Et vous aimez tous suffisament le Duc de Montsoreau pour ne pas l'avoir dénoncé devant ses méthodes barbares. J'avais toujours cru que la famille unissait plus que le Duché...

Pour ce qui est de la faiblesse de la force diplomatique angevine, l'armée y joue peut-être un rôle. Mais pour éviter que tout les Duchés frontaliers ne noud menacent, il faut aussi nouer des liens avec eux plutôt que de les menacer d'une arme encore plus grosse. En réformant la Diplomatie, par exemple, ou en laissant faire les gens qui ont des relations amicales avec leur Duché d'attache, soit l'ambassadeur.

Pour ce qui est des gens qui n'agissent pas de manière conventionnelle, je prendrai à l'appui Bazin, Patity... On refuse le Spécial! En tout cas, on ne refuse pas la nouveauté. Pour une fois qu'on allait pas mettre une majorité de Penthièvre au Pouvoir! Ca, ce n'était pas conventionnel, et pourtant, vous avez surement dû juger ça trop spécial.

Pour parler d'Unité, je ne me rappelle plus qui était les trois têtes de liste à l'époque du mandat de Fitzounette. Il y avait pourtant 3 listes, et je ne me souviens pas d'avoir entendu parler d'un Conseil plus uni et efficace. Pourtant, avec trois listes, il y avait quand même du débat constructif, enfin j'imagine, je n'y étais pas. J'imagine que vous ne me contredirez pas là-dessus.

Sur ce je reconnais que la plupart d'entre vous, (pour ne pas dire tous), on déjà fait plein de Conseils Ducaux. Je reconnais aussi que j'ai un très grand respect pour certain d'entre vous, même si j'imagine que nous ne sommes pas toujours d'accord. Vous avez pour la plupart un passé illustre et un titre à rallonge. Je ne peux le nier.

Et pourtant! C'est l'été, nous avons envie d'un peu changer. Nous vous laissions 40% au Conseil mais nous laissions aux autres prendre les rènes. Nous leur laissions une chance pour voir s'ils allaient bien travailler. 6 (ou 7) conseillers s'étaient unis pour apporter leur vision des choses.

Mais voilà, 40%, ce n'était pas suffisant pour l'égo démésuré des Penthièvre. Pour qu'ils puissent travailler dans leur Union, ils fallaient qu'ils soient à 100%!

Et maintenant, ils proposent aux membres du GRAAL de travailler avec eux pour le bien de l'Anjou mais avec le pouvoir limité d'un Conseil de Régence qui ne peut modifier les Institutions, qui était pourtant une base fondamentale du programme du GRAAL et de l'ANJOU, qui voulaient reformer les Armées, l'Université et la Diplomatie.

Vous vouliez travailler pour le Duché, et bien vous avez réussi a enlevé des quantités de possibilités de choses à travailler pour l'Anjou avec votre attaque (Pour ne surtout pas dire révolte!).


Je remet pas en doute la volonté de travail de certains d'entre vous, surtout la volonté de travail de ceux qui ont pris la peine de se présenter, même s'ils n'ont pas fait de programme et qu'ils attendaient de voir s'ils avaient réussi à prendre assez en pouvoir les angevins pour que les angevins leur donnent la majorité pour leur beaux yeux!

C'est sur ça que je termine. L'Anjou devient le "lieu de travail" pour ne pas dire la "propriété privée" des Penthièvre exclusivement. A quand la loi qui dira: "Seul les gens compétents et conscients de leur devoir auront le droit au poste important", en sous-entendant que seuls les Penthièvre ou sympathisant sont compétents et conscient de leur devoir de respect de la doctrine Penthièvre. Osez enfin le soutenir au et fort! "L'Anjou a été construit pas les Penthièvre, elle se construira par les Penthièvre, les seuls capable de la comprendre et de la diriger!"

Dans ce cas, il faudrait nommer les Penthièvre dans tout les Conseils Ducaux de France parce que ce sont les seuls capables. La France iraient bien mieux avec eux!!!

Fator commençait à délirer un peu. Il fallait qu'il s'arrête, il ne serait plus crédible. N'empêches que dans le fond, c'est ce qu'il ressentait. Qu'ils osent le dire haut et fort: "L'Anjou au Penthièvre". Il était frustré aussi à cause de la question confuse posée au GRAAL.
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Isatan qui écoutait tout ce qui se disait sourit en entendant Fator

Et pourtant! C'est l'été,nousavons envie d'un peu changer. Nous vous laissions 40% au Conseil mais nous laissions aux autres prendre les rènes. Nous leur laissions une chance pour voir s'ils allaient bien travailler. 6 (ou 7) conseillers s'étaient unis pour apporter leur vision des choses.

Regardant de plus près elle se demanda si il était plusieurs dans ses braies ..

euh .. vous laissiez , vous vouliez ...
z'avez cru que c'était vous qui décidiez de tout ?
Et après vous viendrez dire que c'est l'Duc 19 qu'est un tyran qui décide et impose aux autres ....
vous m'faites rire quand vous parler d'égo démesuré ... r'gardez l'votre d'jà ça s'rait pas mal ...
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Elle écoutait, plus que toujours impassible. Elle suivit les propos du Sieur. Puis elle sourit en coin :

Il m'est fort désagréable que l'on parle de moi en ma présence sans prendre la peine de s'adresser à moi. Question de savoir vivre.
Sachez Messire qu'être un bon juriste ne consiste pas en noyer le poisson, du moins à mon sens. Que de blabla, que de bruit pour rien !
La risée vous dites ? Quels sont vos arguments ? Un plus grand nombre de procès révisés en Cour d'Appel ? Il convient d'être rigoureux et de mentionner les faits, pas de ridicules commérages éventés. Ces dires manquent de pas mal de substance.

Elle avale sa salive, et reprends.

Pour ce qui est de jouer sur les mots Messire, l'on peut en faire de même. Le cas qui nous préoccupe ici est un coup d'État, appelé également putsh militaire. C'est à dire que l'armée Angevine "Ne pardonne ni n'oublie" s'est levée contre le pouvoir en place pour imposer son gouvernement. Quelle est la définition de coup d'Etat ? C' est une révolte de l'armée contre le pouvoir officiel.

Elle regarde les personnes présentes et conclue :

Toujours à parler au lieu d'agir. Pas besoin d'en faire des caisses et de noyer le débat. Cela nous fera à tous économiser à défaut de temps, beaucoup de salive. La qualité, pas la quantité. Je préfère être simple et directe en ce qui me concerne. Si la langue de bois est l'apanage des juristes, et s'il faut enrober chaque intervention pour la rendre plus percutante, vous avez raison, je n'en suis pas vraiment une.
Je préfère m'atteler à des taches plus pratiques, au lieu de pépier aux quatre vents, et parler pour ne rien dire. Il me semblait pourtant que c'était un trait féminin. Vous venez de prouvez le contraire. Du moins, je l'espère.

Elle se tait enfin, laissant à d'autres le loisir de s'exprimer, sans monopoliser la parole.
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.

La tête penchée sur le côté, Xollir écoutait Fitzounette. A la pique qui clôtura sa tirade, il serra les machoires.

Xollir s'inclina bien bas lorsqu'elle eut terminé, et prit une longue inspiration pour se détendre.

Votre Grâce... Veillez accepter les excuses d'un pauvre homme fatigué. Il n'était point dans mes intention de vous offenser.

Je vais, si vous le voulez bien, vous répondre. Vous me reprochez de parler beaucoup? Ma foy, j'ai beaucoup à dire. Je vais tâcher d'être plus bref, cependant. Je ne voudrais point que le début de mon discours soit oublié lorsque j'entame ma conclusion. Toutefois, je n'ai recouvert ma simple analyse juridique sous aucun verni. Ce que j'ai expliqué en long et en large, c'est mon opinion.

Il s'autorisa un léger sourire.

Vous me dites que j'ergote? Mais, votre Grâce, je suis bien d'accord avec vous. Oui, j'ergote! C'est ce que font les avocats. Je le clame haut et fort : l'article sur lequel repose votre prise du pouvoir, l'article qui a de l'avis général été ajouté spécialement à cet effet, est imprécis. Même avec des semaines de préparations, il comporte des failles dans laquelle il est possible de se glisser. Ce que je souhaite mettre en évidence, c'est cette incapacité à rédiger des lois, et partant, à les faire appliquer. Il n'est pas possible de restaurer la puissance de l'Anjou sans un codex solide et une justice de même qualité, et votre conseil n'en est manifestement pas capable.

Vous me réclamez des exemples de la faiblesse de notre justice? Ma foy, je ne souhaite pas lasser vos oreilles en énumérant une longue liste, aussi ne vais-je en citer que deux.

Voulez-vous de la qualité? Prenons le procès le plus important de ces derniers mois. Je parle bien sûr du procès du duché d'Anjou contre le Vicomte Resse, celui-ci étant accusé d'avoir pris part à l'attaque et au pillage de notre duché. Le prévenu vient d'être récemment relaxé en cours d'appel en raison de multiples vices de procédures. Suprême humiliation pour l'Anjou, le juge de l'époque, le vicomte Finam de Montmorency, a été condamné à 25 écus d'amende, ce qui est exceptionnel.

Peut-être préférez-vous de la quantité? En ce cas, je vous renvoie au début du mandat de la duchesse Jaëlle, quand a été nommée au poste de procureur sa Grâce Melior Fee de Beaumont, ancienne comtesse du Périgord, procureur à la cours d'appel et juriste du plus haut niveau. Celle-ci a été forcée de demander la relaxe pour vice de procédure dans de trop nombreux procès en attente. Le code pénal avait été abrogé par erreur, et les procès lancés lors du précédent conseil continuaient à s'appuyer sur ce texte.

Sur ces derniers mots, la voix de Xollir se colora très nettement de mépris.

Ce n'est pas moins de trois mois de procès dont les verdicts auraient été cassés par la cours d'appel si les dossiers avaient été déposés. Je n'en connais pas le nombre exact, pardonnez-moi. Tout au plus puis-je vous dire que cela fait plus que le prix d'une chemise.

Cat avait accouru sur la place à l'annonce de la révolte.

Il écoutait attentivement chaque intervention.

Puis il gromela :

"z'ont qu'a se mettre au travail au lieu de parader sur la place publique, et à donner des résultats rapides afin d'obtenir leur légitimité.
Moi, je suis angevin, et si on a besoin de moi, on saura me trouver..."

Puis il lança un coup de pied dans une poule qui passait par là.
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Alphacat
Sergent de police et douanier, CAC d'Angers, soldat d'anjou.

Mirna écoutait et à son tour sourit quand elle entendit Xollir.

Elle réprima un éclat de rire quand Fitzounette sembla malmener la virilité de Xollir. Drôle d'idées, franchement, que de le comparer à une femme. Xollir était sans aucun conteste un homme et un vrai.

Son regard se diriga vers Kilia. Elle la connaissait peu, et elle prit note de son discours. Et quelque chose la choqua:

Dame Kilia, quand vous dites que cetaines personnes ont mis de côté leur mésentente et qu'elles se sont unies pour l'Anjou, quand vous dites qu'elles le font pour l'Anjou, qu'elles ont donné leur jour, leur nuit, j'entends bien ...mais alors vous cautionnez le fait que par exemple ils estiment la baronne de Durtal ou sieur Xollir ou bien encore Dame Pépita indignes, peu présents, peu capables de mettre de côté d'éventuelles rancoeurs, de n'être pas capables de travailler avec précision et efficacité???

Puis haussant un peu le ton, chose assez inhabituelle chez elle:

Qu'est ce qui fait que 12 personnes décident à la place de tous les angevins, qui est bon ou pas pour bien diriger ce duché? Comment font ils donc pour prétendre que leur valeur vaut mieux que la nôtre?

Elle reprit un débit et un ton plus serein.

Peut être verrez vous mon intervention comme une attaque personnelle mais il n'en est rien. Elle s'appuie sur ce que vous avez dit et qui m'a interpellé mais non contre vous, elle est générale.

Je veux juste essayer de montrer à quel point nous trouvons injuste et surtout scandaleux le fait d'avoir mené une campagne et de voir aujourd'hui nos partisans jetés dehors, sans ménagement, de façon brutale et sans raison. Et en voyant aussi nos idées, exposées en place publique, reprise par ceux qui ont pris le pouvoir par les armes.
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Un large sourire s'épanouit sur le visage de Xollir en entendant à nouveau mentionner le nom de Melior Fee. Les yeux dans le vague, il semblait ailleurs, ce qui permit à d'autres angevins d'interpeler le conseil.

La voix de Mirna le sortit de sa torpeur. Il enchaina à sa suite, non sans une nouvelle inclinaison du buste.

Votre Grâce,

Une fois encore, à ma grande surprise, me voici d'accord avec vous sur la plupart des points. Vous avez beaucoup travaillé lors de votre mandat. Que cela soit clair : je n'en disconviens pas. Je ne peux malheureusement estimer à leur juste valeur toutes vos actions, n'étant point un expert. Je ne doute pas que certaines, voire la plupart, ne soient dignes d'éloge, et j'ai toujours respecté les qualités de votre famille.

Cependant, en matière de lois... Malgré votre évidente motivation, je crains que vous n'ayez manqué des compétences nécessaires. Vous avez tenté d'engager des gens compétents, soit. Ils sont partis, et je ne m'abaisserai point à vous en blâmer. Vous avez fait tout votre possible. Mais la situation n'en reste pas moins telle que je la décris : des erreurs juridiques sont toujours commises.

Dansant d'un pieds sur l'autre pendant quelques phrases, Xollir fut visiblement mis mal à l'aise par la suite de sa tirade.

En ce qui concerne sa Grâce Melior... Ma foy, je crains d'être incapable de m'exprimer aussi bien qu'elle. Toutefois... Sachez que je ne fais que citer de mémoire ses nombreux réquisitoires. Je ne sais si des archives existent, mais je suis prêt à braver les rats pour vous apportez les preuves de mes dires. En ce qui concerne le code pénal, toutefois, je puis vous expliquer pourquoi il n'était plus applicable. Voici sous quelle couverture il était archivé :

La cours d'appel n'a pas pour habitude d'approuver des jugements basés sur des lois qui ont été remplacées.

Alors qu'il prenait une grande inspiration, un léger sourire étira ses lèvres.

Ainsi, vous me dites que sa Grâce Melior a quitté le conseil à cause de dame Jaëlle? Ah, votre Grâce... Comme je regrette qu'elle ne soit pas là pour donner son point de vue. Certaines personnes trouvent légèrement déplacé de s'exprimer en son nom.

Une nouvelle courbette dissimula son amusement, et c'est fort sérieux qu'il reprit.

Je ne disconviens pas non plus que le conseil actuel travaille d'arrache-pied. Je peux même affirmer ici que j'en suis raisonnablement certain. Cependant, tout ce travail ne peut être appliqué par un régent. C'est pourquoi, après mure réflexion, je souhaiterai débattre de la possibilité d'instaurer au-dessus de que vous nommez conseil de régence un organisme de supervision disposant de la légitimité des urnes. Je ne souhaite cependant point débattre des détails ici, simplement en évoquer le principal avantage : la légitimité.

Un organisme légitime serait approuvé sans réserve par la pairie, et disposerait des pleins pouvoirs pour permettre l'application immédiate et totale des réformes nécessaires à l'Anjou. Voici assez longtemps que l'Anjou souffre et se déchire! Il est temps de s'unir et de le reconstruire ensemble, dans la légalité et le respect de tous.

Votre Grâce, je vous remercie de votre proposition. Cependant, ces progrès dont vous nous parlez, je ne souhaite pas les voir. Je souhaite y travailler, et les voir mis en place sans délai.

Soupire, elle a l'impression qu'ils tournent en rond. Regarde Marquise qui semble ne pas en penser moins mais ne s'exprime pas et revient à Xollir :

Si le code pénal a été abrogé il y a eu erreur d'un page, je réitère, je n'en ai jamais fait la demande.
En ce qui concerne sa Grace Melior, elle me l'a dit tout aussi clairement que je vous le dis. Remettriez vous ma parole en cause ?
Vous parlez beaucoup de légitimité. Croyez vous que la légitimité passe uniquement par la voie des urnes ? Vous pourriez être surpris.
De même, je vous encourage a mieux relire les statuts relatifs à la régence. Ce gouvernement peut raisonnablement avancer, sans mettre en place les grandes réformes. Qui seront cependant prêtes à l'arrivée d'un autre Conseil. De toute façon pour envisager ce genre de projets ambitieux, il va de soi qu'il faut plus qu'une poignée de jours.
Encore une fois, cessez de parler de légitimité et de légalité et laissez faire les autorités compétentes. Votre interprétation est loin d'être la seule valable. Ainsi donc, comme vous le dites, unifions nous le temps que ceux ci prennent leur décision. Venez comme observateur, faite part de vos critiques et de ce qui vous semble nécessaire d'aborder, proposez ! Rien ni personne ne vous empêche de travailler, comme nous sommes en train de le faire, dans l'attente du verdict. Il ne tient qu'à vous d'agir encore une fois. Ce que le régent ne cesse d'essayer de vous faire comprendre.
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.

Que Gerfried ne fasse pas son agitateur l'aurait étonnée, elle sourit en coin :

Exactement, comme je l'ai dit, la légitimité n'est pas cachée dans un texte de loi, du moins, pas toujours.
Rien de prévu pour la suite ? Cesse de raconter des anneries grosses comme toi, Cossé. Tu as bien raison d'attendre , tu verras très très vite que tu ergotes à tort et à travers. Et tu oses le reprocher aux autres ?
Travailler comme de bons petits gueux ? Encore une fois tu extrapoles. Au lieu de tirer des plans sur la comète, ce ne serait pas mieux de prouver le contraire ? Au lieu de se faire des pièces de théatre, pourquoi ne pas le vivre ?
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Fitzounette de Dénéré Penthièvre, Damoiselle de la Croixille.
Dict "La petite Reyne de l'Anjou". Duduche de Chateau Gontier.

Le Cossé fit son sourire le plus commercial à la Petite Reyne Grosse.

- Il faut bien montrer le chemin à ces gens qui, en taverne, comparent 19 à un tyran, et qui rampent en public devant lui. Personnellement, je n'ai jamais eu peur de mes opinions. Mais eux derrière, si. C'est contreproductif. S'ils veulent se révolter, qu'ils y aillent, quitte à prendre une grosse bûche. C'est comme ça qu'on apprend. N'est-ce pas toi qui disait qu'il fallait renouveler les générations ? S'ils n'apprennent jamais à prendre le pouvoir, il sera bien faible l'Anjou de demain à perdre ses traditions et ses coutumes. Et avoue que ce serait tout à fait ennuyeux, dans une période où il est de bon ton de soigner les coutumes.

Saletés de GRAALiens. Pour pérorer en taverne, ils étaient les meilleurs. Mais pour cogner du conseiller, il n'y avait plus personne. Ca n'étonnait pas le baron qu'ils aient échoué aux élections.
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Cat eut soudain un doute, puis pris la parole :

Messires, gentes dames, une simple question.
si dans les jours a venir, les mairies venaient à ne pas avoir de prétendants aux postes de maires, que ferez-vous?

Je m'explique, une ville sans maire se doit d'être protégée et gérée par le duché, en attendant un maire potentiel.

comment allez vous lever les impots, et faire commercer les villes angevines si elles n'ont aucun maire?

Allez vous mettre comme maires de ces dites villes des personnes nommées et non élues?"
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Alphacat
Sergent de police et douanier, CAC d'Angers, soldat d'anjou.

Xollir assistait à l'échange d'amabilités. D'abord légèrement rassuré de ne plus être la cible des regards, il se demanda vite où il était tombé. Il contemplait ébahi les deux nobles qui, tels deux fauves, rivalisaient de sourires tranchants.

Incrédule, il restait bouche bée devant l'éclat découvert par les lèvres retroussées. Il passa un doigt sur ses propres dents, et grimaça. Visiblement, les siennes n'étaient point aussi soignées. Entrevoyant une ouverture dans la dantesque compétition que se livraient les deux nobles, il prit la parole :

Allons, baron, ne vous en faites pas pour moi. J'ai bien d'autres projets, rassurez-vous. Je suis le conseil reçu ici, et m'agite, ici ou là. Votre Grâce, il y a peu de choses que je désire plus que participer à la restauration de notre duché. J'en ai pour l'instant terminé avec les formalités dans lesquelles votre prise de pouvoir m'a conduit.

Alors, voir et critiquer ce que vous faites, pourquoi pas. Toutefois, votre Grâce, il y a bien une chose qui m'en empêche. Je parle du tas de muscles sachant à peine parler qui interdit tout passage à l'entrée de la salle de travail. Toutefois, rassurez-vous, je ne m'ennuie pas, j'ai tout loisir de préparer mes propres idées.

Un bref quart de tour, et le revoilà fasse au baron.

Je suis entièrement de votre avis. Pas plus que les bonnes volontés, L'Anjou ne peut se permettre de gaspiller la nourriture.

Fator rougit et se retint d'éclater de rire quand Fitzounette disait qu'elle avait relancé les procès. Quel fou rire il avait eu en visitant le bureau du Juge. Mais il se dit que dans ce cas-là, il ne pourrait pas se justifier en disant qu'il avait vu ça ailleurs alors il se retint, par devoir de discrétion. Et puis ile se dit qu'il n'avait rien à dire vu sa place. Il avait fait des choses aussi bête en tant que maire. C'était les erreurs du début. Ce n'était pas la faute du Conseil en général. N'empêches qu'il n'avait pu réprimer le fou rire.

Il décida de reparler d'autres choses.

Gerfied, on a compris que vous ne vous amusez que quand il y a du sang. Vous pouvez repartir, ça n'a rien apporté ce que vous avez dit.

Fator était triste de sa réputation. En effet, il avait enfin compris comment on le considérait. C'était triste mais il se disait, vu ce qu'il lui était arrivé ces derniers temps, que c'était justifié. C'est pour ça qu'il n'avait pas relevé la pique d'Otissette, celle qu'elle lui avait dit au Conseil.
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Et les dents !
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Marquise se leva et alla voir Gerfried.

Ce que Fator a essayé de te dire Gerfried, c'est que ceux que tu prends pour des révolutionnaires n'en sont pas. Je dirais plutôt que ce sont des gens intelligents qui réfléchissent avant d'agir et sont arrivés à une conclusion : foncer dans le tas et renverser 19 ne servirait à rien d'autre que diviser, une fois de plus, l'Anjou. Alors non, nous ne nous révolterons pas, par les armes j'entends. Par contre, on va proposer des alternatives et tu sais pourquoi on espère qu'elles seront entendues ? Parce qu'on sait faire la différence entre "un percepteur poitevin", "un cardinal romain" ou bien un Angevin qui aime son Duché et qui tente de bosser dans ce sens, même si cet Angevin n'a pas du tout ni les mêmes méthodes ni les mêmes idées que nous.
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Marquise, Baronne de Durtal

Je ne porte plus le deuil, mais je vous porterai toujours dans mon cœur.

Les ragondins pépient en choeur, horrifiés. Comment peut-on se baigner dans des dents ? Quelle indicible horreur ! Mais qu'on se décide à en finir avec Saint-Poix avant qu'il n'arrache les dents de tous les ragondins de Cossé !

Marquise, je crains que désormais il ne faille faire la différence entre ceux qui vont finir au gibet et les autres, qui se devront de soutenir le pouvoir en place pour éviter de figurer parmi la première catégorie. Cela dit, je suis surpris qu'ils aient choisi la voie de la révolte.
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Mirna écouta l'homme récement arrivé en place publique et qui annonçait la funeste nouvelle.
Une révolte avait plongé la fille d'Otissette entre la vie et la mort!

Elle eut de la peine pour Otissette qu'elle respectait.

Puis se dit que le sang attire le sang. Que de gâchis alors que les choses il y a peu allaient tranquillement...voir où tout cela avait mené la desespérait.

L'Anjou était bel et bien déchiré.Et cela ne lui plaisait pas.
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Dangereux la vie pour les Penthievres..en ce moment..
et pourtant ce n'est pas faute d'avoir prévenu...

Après avoir écouter sa fille, Mirna s'avança.

Elle avait entendu des "on dits" des ceci ou cela et tenait à mettre certaines choses au clair.

Je reprends la parole afin de vous donner un communiqué du GRAAL.

Elle déroula un parchemin. Elle connaissait le texte par coeur, mais un peu intimidée par la foule, elle préféra avoir l'appui d'un morceau de papier.

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Assumez, apprendre, se faire pardonner.
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Mirna sourit quand Finam prit la parole.
Il avait beau jeu. Et surtout mauvaise foi en l'occurence.

Eh bien messire Finam, ceci est votre avis. Je ne me sens pas concernée par votre jugement à l'égard du GRAAL, car voyez vous je sais ce que nous faisons et ce que nous ne faisons pas.

Et si j'ai pris le temps, avec mes camarades, de faire ce communiqué, c'est bien pour préciser les choses.

Alors quoi? vous nous imaginez entrain de comploter contre le Régent? de fomenter une révolte?Laissez moi rire.

Nous n'agissons pas par la force et vous le savez.De plus les personnes responsables sont sans doute connues de vous et nous n'en faisons pas partie.

Le sang est versé suite à une prise de pouvoir par la force. Voila les faits.
Nous vous disons aujourd'hui que nous ne cautionnons pas l'acte commis à Angers et c'est tout. On ne vous demande pas de le croire : les faits sont là, nous n'y avons pas participé de près ou de loin.

Maintenant que vous nous repprochiez de ne point fermer notre bouche devant une prise de pouvoir après des élections légales eh bien sachez en effet que nous l'avons fait et que nous continuerons.

Pour quelles raisons serions nous baillonés? Je vous rappelle que 3 membres du GRAAL ont été élus et sont donc spoliés de leur poste depuis que le duc 19 a pris la régence de l'Anjou. Voulez vous que nous en soyons heureux??Eh bien non.

Mirna avait sa conscience pour elle, elle savait que le GRAAL était intègre et ses membres aussi.
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Si Cosmik avait pu lire la lettre du GRAAL, il se serait sûrement demandé si le "si vous y ajoutez" des conseillers élus de la liste de Fifou voulait dire qu'ils auraient double voix dans les débats, vu qu'ils étaient déjà dans le conseil de régence.
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Cosmik-Roger Penthièvre de Charnée-Chandos

Léon regardait plus particulièrement le 19.

Après avoir lu le parchemin celui-ci pris la parole.

Il apporta tout d'abord des remarques sur son contenu puis donna sa réponse

Léon avait sorti un autre parchemin, un encrier et une plume, il s'installa sur le coin d'une table et recopia cette réponse.

Il fit sécher l'encre, roula le document, rangea la plume et l'encrier. Le 19 ajouta :

Léon le regarda à nouveau

très bien votre Grace, j'apporte votre réponse. Je vous remercie d'avoir apporter tant d'attention à notre message et d'avoir répondu si rapidement.

Léon s'inclina à nouveau et quitta la pièce.

Un jeune paysan, un enfant encore, se présente à la porte du château. Dans ses cheveux et sur ses vêtements se trouvent de nombreux brins de paille. Après quelques tours et détours, il parvient devant la porte du conseil. D'un air hésitant, il tend un parchemin aux gardes présents.

Heu... S'cusez-moi. J'avions été chargé de donner ceci. C'pour le régent.

Et... heu... J'avions été promis un écu?